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Innocent D.H.

Innocent D.H.

A titre d’illustration, 1 Giga octet de données Internet a coûté 9,2 % du revenu mensuel moyen sur le continent.

 

En Afrique, 1 GB de données Internet a coûté 9,2 % du revenu mensuel moyen en 2018. C’est ce que  révèle la cinquième édition du rapport annuelle de l’association Alliance for Affordable Internet (A4AI) sur l’accessibilité à Internet sur le continent africain.

Selon l’étude, le coût de la donnée Internet est plus cher en Afrique qu’en Asie et en Amérique. D’après A4AI, dans le pool régional composé de l’Amérique latine et des Caraïbes, 1GB d’Internet coûte seulement 2,8 % du revenu mensuel. En Asie, il faut débourser seulement 1,5 % du revenu mensuel pour se procurer le même volume de données Internet.

Mais l’Afrique n’est pas seulement en retard sur les autres continents. Le coût de la donnée sur le continent, en 2018, a augmenté par rapport à l’année précédente de 8,8%. Les récentes augmentations des taxes sur la donnée Internet, dans certains pays africains, peuvent expliquer ces statistiques selon le rapport.

Comment réduire ce coût d’accès à internet dans les pays africains ?

Alliance for Affordable Internet préconise en  gros pour ce faire de miser sur l’infrastructure et la coopération entre pays afin de réduire les coûts de transits et les tarifs d’interconnexion pour les pays sans littoral. S’agissant des infrastructures en particulier, A4AI recommande, pour rendre l’accès à internet plus abordable sur le continent, la mise à jour de celles existantes et l’investissement dans de nouvelles plus performantes.

Accès internet au Cameroun et Afrique centrale

Selon le rapport Digital, Social Media, Mobile et E-commerce, le Cameroun comptait en 2018 environ 19 millions d’abonnés à la téléphonie parmi lesquels 6,13 millions d’internautes. Soit environ 25% de la population connecté. Toujours selon ce rapport,  le mobile reste le terminal privilégié des internautes camerounais avec 5,7 millions d’utilisateurs actifs d’internet mobile, soit un peu plus de 93% des 6 millions d’internautes camerounais.

Avec un taux de pénétration d’internet évalué à environ à 25%, le Cameroun reste largement en dessous de la moyenne africaine évaluée en 2018 à 34% (435 millions d’internautes africains sur ses 1,2 milliards d’habitants); mais deux fois plus que la moyenne régionale d’Afrique centrale évaluée à 12% seulement.

L’Afrique centrale reste la région avec le taux de pénétration d’internet le plus faible au monde (12%), loin derrière l’Afrique Australe (51%), l’Afrique du Nord (49%), l’Afrique de l’Ouest (39%) et l’Afrique de l’Est (27%), du fait notamment des pays comme le Tchad, la RDC  et le Congo qui affichent respectivement 5%, 6% et 12% de pénétration d’internet. 

 

Lien utile : What are the policies needed to accelerate progress on the path to affordability? 

 

"Du bien-être du Cameroun et des camerounais il s’en moquerait. Cabral Libii et Joshua Osih sont considérés par l’écrivaine franco-camerounaise comme des hommes politiques qu’il faut au Cameroun pour l’avenir."

 

Ces propos sont tirés d’une interview accordée par la célèbre écrivaine au magazine C’Koment, paru en kiosque le 31 mars 2019. Dans cette dernière, elle est longuement revenue sur sa longue et riche carrière. L’occasion faisant le larron, et bien qu’en d’autres occasions elle ait eu à s’exprimer sur la politique camerounaise et certains de ses acteurs en particulier, elle n’a manqué cette autre offerte à elle pour tancer vertement Maurice Kamto.

 « Je n’ai pas beaucoup apprécié Kamto, pas en tant qu’homme, mais par cette espèce de mensonge qu’il environne en permanence. Qui m’a beaucoup interrogé en tant que femme, en tant que citoyenne, en tant qu’intellectuelle. Je l’ai trouvé malhonnête, je n’ai pas apprécié du tout cette déclaration comme quoi il aurait gagné des élections qu’il n’a pas gagné parce que c’est évident qu’il n’a pas gagné. Je veux dire que c’est évident, on n’a pas besoin d’inventer la poudre quand on voit ô combien le RDPC est implanté dans le pays, c’est impossible aujourd’hui. Le RDPC pourrait même présenter un chat que ce chat va gagner. Je suis désolée de le dire », déclare l’auteure du roman « Femme nue, femme noire ».

L’intellectuelle attribue au leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) la responsabilité de la montée du discours tribal. « Je n’ai pas apprécié qu’un homme politique, que j’estimais être un homme politique du futur, pour 2025, mente. Et qu’il entraine avec lui, une frange de la population camerounaise, dans la haine de l’autre, dans le tribalisme, parce que dès que vous dites que Kamto à tort, on dit que vous êtes tribaliste, c’est systématique, tout le monde est tribaliste. C’est-à-dire que 90% des Camerounais, qui n’ont pas été voté Kamto sont des tribalistes », dit-elle.

« L’important pour M. Kamto n’est pas le bien-être du peuple Camerounais ou du Cameroun, l’important pour lui c’est d’être au pouvoir, à n’importe quel prix et par tous les moyens. Et ça, je trouve cela dommage, tandis que le panafricanisme avance, il y a des gens qui veulent nous ramener vers le passé», ajoute Calixthe Beyala.

Une charge contre Maurice Kamto, mais de bons points distribués à Cabral Libii du Mouvement Onze Millions de Citoyens et Joshua Osih du Social Democratic Front (SDF). « J’ai été passionnée par les élections (présidentielles du 7 octobre 2018 NDLR); j’ai eu des gars comme Cabral Libii qui m’ont beaucoup intéressé de par leurs réflexions, leurs projections, de par le calme aussi parce qu’un homme politique se doit d’être calme et rassurant et ce garçon m’a paru très rassurant quant au futur. Pareil pour celui qui s’appelle Osih qui m’a paru aussi quelqu’un de très pondéré, qui sait reconnaître ce qui est et proposer des choses pour aller de l’avant. C’est de ce genre d’hommes politiques dont le Cameroun a besoin, pour demain », soutient l’écrivaine.

Source : actucameroun.com

Ledit projet de loi qui sera défendu par Paul Atanga Nji, Ministre de l’Administration Territoriale, a été reçu ce lundi 25 mars 2019 lors d’une séance plénière présidée par Cavaye Yéguié Djibril.

 

Jusqu’ici,  les ordres nationaux et les médailles de la République étaient régis par une ordonnance datant de 47 ans. Bien qu’ayant connu de nombreuses modifications, la dernière de celles-ci a été faite en 1980.

Selon le quotidien Cameroon Tribune, le texte déposer auprès du Parlement se veut être une synthèse des différents textes de lois existant jusqu’à ce jour. Il vise à actualiser les règles régissant les ordres nationaux et les médailles de la République. Avec les évolutions telles la Constitution de 1996, en plus de la loi portant création de la Croix de la Valeur militaire du Cameroun, ce texte propose un toilettage profond pour s’arrimer à la nouvelle donne.

Des Innovations que propose le nouveau texte

Les innovations majeures contenues dans ce projet concernent, notamment: l’harmonisation des délais de passage de grade dans les Ordres de la valeur et du Mérite camerounais ; l’harmonisation des grades du Mérite sportif avec ce qui se fait pour les autres ordres ; la réduction des délais nécessaires à la promotion à un grade supérieur; ainsi qu’une revue du cérémonial de remise de l’ordre du Mérite camerounais pour une plus grande valorisation de cette distinction.

Le texte, riche de 100 articles se subdivise en quatre titres. Les dispositions générales traitent des catégories d’ordres et de médailles, de leur gestion par la Grande chancellerie et des personnes habilitées à proposer aux nominations.

Le second titre concerne l’organisation et les principes de gestion des ordres, notamment les personnes susceptibles d’être nommées dans les ordres nationaux et les médailles de la République.

Les médailles de la République sont traitées dans le troisième titre, et comprennent la Croix de la valeur militaire, la médaille de la Vaillance et celle de la Force publique. Le projet de loi est bouclé avec des dispositions générales.

Comme souligné en entrée, ce projet de loi sera présenté et défendu devant la commission des Lois constitutionnelles par le ministre de l’Administration territoriale.

 

Source : Cameroon Tribune

A cet effet, Georges Elanga Obam, Le Ministre de la Décentralisation et du Développement local était hier lundi 25 mars 2019, face à la Commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée Nationale pour défendre deux projets de loi en rapport avec l’arsenal juridique qui devra gouverner l’élection des futurs conseillers régionaux.

 

Un peu plus de cinq heures d’horloge. C’est le temps qu’il a fallu au ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam pour défendre les deux projets de loi déposés mercredi dernier, et dont le but est de mettre sur pied, l’arsenal juridique nécessaire à l’élection des conseillers régionaux au Cameroun nous apprend Cameroon Tribune.

Selon le quotidien, au sortir de cet échange avec les membres de la Commission des lois constitutionnelles, Georges Elanga Obam a tenu à indiquer d’emblée que le fond des textes présentés, dont le premier porte modification du Code électoral et le second fixe le nombre, la proportion et le régime des indemnités des conseillers régionaux, n’était nullement remis en cause.

« Il a plutôt été question de discussions qui, pour un certain nombre de députés portaient sur la nécessité de réviser l’ensemble du Code électoral ou encore des questions liées à l’élection des maires et des députés », a fait observer le ministre de la Décentralisation à la presse à l’issue de la discussion en commission.

Le ministre a dû expliquer à ses interlocuteurs qu’il n’était pas question de la discussion de l’ensemble de la loi portant Code électoral, mais des dispositions de celle-ci qui doivent permettre une meilleure organisation de l’élection des conseillers régionaux, pour la mise en place des régions en vue de l’accélération du processus de décentralisation annoncée par le président de la République.

Autre point de discussion, selon quelques membres de la Commission, c’est le fait que toutes les dix régions du Cameroun, prises comme tel, auront le même nombre de conseillers régionaux. Plus simplement, certains membres de la représentation nationale souhaitaient que le nombre de conseillers régionaux soit proportionnel à la population de chaque région.

Là également des clarifications ont été apportées par le représentant du gouvernement sur l’esprit qui a animé le président de la République dans le choix arrêté, à savoir, 90 conseillers régionaux pour chaque région du pays, avec une possibilité offerte à chacun des 360 arrondissements de se retrouver au sein de cette instance. L’étape d’hier ouvre désormais la voie à l’examen en plénière du texte avant sa transmission au Sénat.

 

Source : Cameroon Tribune

Une nouvelle décision de justice complique singulièrement les affaires de l’ancien président français. Le recours de celui est considéré par nombre d’observateurs comme le bourreau du feu frère guide libyen Mouammar Kadhafi contre son renvoi au tribunal correctionnel dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » a été jugé « Irrecevable » par la cour d'appel de Paris ce lundi.

 

La cour d'appel de Paris a rejeté ce lundi 25 mars le recours de Nicolas Sarkozy contre la décision des juges de le renvoyer devant le tribunal correctionnel dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » à la Cour de cassation, a fait savoir lundi l'AFP en se référant à une source judiciaire.

Les magistrats ont jugé «irrecevable» l'appel de l'ancien Président français contre l'ordonnance des juges d'instruction du 26 mars 2018. Ils ont également refusé de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par sa défense pour contester un texte de loi qui a permis cette décision de renvoi.

Jacqueline Laffont, avocate de M. Sarkozy, a annoncé à l'AFP qu'elle formerait un pourvoi en cassation. Pour la défense de l'ancien chef de l'État, la décision rendue lundi ne constitue qu'une « étape ».

Dans le cadre de cette affaire, Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir cherché en 2014 à obtenir de Gilbert Azibert, ancien avocat général à la Cour de cassation, des informations confidentielles sur l'affaire Bettencourt en échange d'un coup de pouce pour qu'il décroche un poste à Monaco. Poste que ce dernier n’aura finalement pas eu.

Selon une source médiatique française, Au dernier moment, Nicolas Sarkozy avait renoncé à ces démarches. Ladite source explique ce revirement, en s’appuyant sur des éléments d’enquête, par le fait que Me Herzog et Nicolas Sarkozy avaient compris que leurs téléphones non officiels, dont celui ouvert par l'ex-chef de l'État sous le fameux nom d'emprunt de Paul Bismuth, étaient surveillés. Car il faut le dire, l'affaire avait été révélée par des écoutes de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog à l'occasion de l'enquête sur le présumé financement libyen de la campagne de 2007.

Ces écoutes téléphoniques, longtemps contestées par la défense de l’ex président, avaient été validées en mars 2016 par la Cour de cassation, après une âpre bataille judiciaire.

S’agissant de « l’affaire Kadhafi », à ce jour, Nicolas Sarkozy continue de tout nier en bloc. L’enquête y relative a été ouverte en 2013 et porte sur un montant de cinq millions d’euros.

 

Source : RTL

Une fois n’est pas coutume, l’ONG occidentale « des droits de l’Homme » qui semble avoir été créée prioritairement pour l’Afrique et ses dirigeants épingle un pays occidental. Selon elle, la France, en continuant de vendre des armes à l’Arabie saoudite figure parmi les États complices de crimes de guerre au Yémen. L’ONG  appelle les élus français à agir pour que Paris rende compte de ses transferts d’armes.

 

Plusieurs États occidentaux, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, continuent de fournir des armes aux membres de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite « en dépit des éléments accablants prouvant que ces armes ont été utilisées pour commettre des crimes de guerre », indique Amnesty International dans son communiqué publié ce lundi 25 mars. Le 26 mars marquera la quatrième année de l'intervention de la coalition arabe au Yémen.

En qualifiant ces pays occidentaux de « complices », l'ONG semble être particulièrement préoccupée par « l'opacité » du gouvernement français sur les ventes d'armes. Elle appelle donc les parlementaires français à « se mobiliser et agir » pour que le gouvernement « rende compte de ses transferts d'armes, d'équipements connexes, et de prestations d'assistance technique».

« Il s'agit de donner l'assurance aux yéménites et aux français, qu'à aucun moment, les transferts français n'ont pu servir à commettre ou à faciliter des violations graves du droit international humanitaire», souligne l'organisation.

Amnesty International rappelle qu'«en particulier depuis l'affaire Khashoggi », Paris ne cesse de « démentir l'importance des ventes d'armes françaises ».

En novembre dernier, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, a assuré sur France 2 que la France avait « des règles extrêmement strictes pour les ventes d'armes » et qu'elle interdisait « de vendre des armes qui puissent toucher les civils ».

Auditionné le 13 février 2019 à l'Assemblée nationale sur les ventes d'armes, le chef de la diplomatie française a affirmé que l'action militaire de l'Arabie saoudite au Yémen se faisait essentiellement par voie aérienne et que la France ne fournissait «rien à l'armée de l'air saoudienne ».

Le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 opposant le gouvernement issu de la révolution de 2012 aux rebelles Houthis. Le conflit s'est internationalisé en mars 2015 avec l'intervention de nombreux pays musulmans menés par l'Arabie saoudite en soutien au gouvernement en place. L'Iran soutient les rebelles mais dément leur livrer des armes. La situation humanitaire y est qualifiée par l'Onu de « pire crise humanitaire du monde », le dernier bilan du conflit datant de 2016 faisant déjà état de 10.000 morts. La majorité de la population risque la famine et des maladies comme le choléra font rage.

 

Source : sputniknews

L'autorité aéronautique civile recommande à la compagnie aérienne camerounaise de requérir l’avis du constructeur chinois des MA-60 avant toute ré-exploitation de l’aéronef.

 

La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), la compagnie aérienne camerounaise traverse une zone de turbulence plus que rude. En raison de l’incident « Tail Strike » (choc entre la queue d'un aéronef et le sol) survenu sur l’avion de type MA-60 immatriculé TJ-QDA, le 10 mars 2019 à l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum, l’Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA) recommande actuellement à Camair-Co de se tourner vers le constructeur chinois Avic International.

Selon un avis écrit par Paule Assoumou, DG de la CCAA, cette exigence ne sera pas levée « en l’absence de preuves de vérification de la navigabilité dudit avion ».

Raison pour laquelle, la CCAA a décidé de « suspendre l’exploitation de l’avion jusqu’à la production de preuves de sa navigabilité ».

Il y a à peine quatre ans, Camair-Co a réceptionné, le 1er avril 2015, deux aéronefs de type MA-60 acquis par le gouvernement camerounais auprès d’Avic International. La construction des MA-60 a été financée par un prêt d’un montant de 34,5 milliards FCFA concédé à l’Etat du Cameroun par Eximbank of China.

Quelques mois plus tôt avant leur livraison, une polémique est née au Cameroun autour de la qualité et la fiabilité de ces avions chinois. L’ambassadeur de Chine au pays à l’époque, Wo Ruidi, s’était alors défendu en précisant que, les « MA-60 sont fiables ».

Aujourd’hui, ces avions inquiètent l’Autorité aéronautique du Cameroun. Peu avant la sortie épistolaire de la CCAA, Camair-Co, lui-même, a publié le 25 février dernier, un communiqué selon lequel, « son programme de vol connaît des perturbations ».

Ces perturbations, a indiqué Camair-Co, sont dues à une série « d’aléas sur les outils techniques (avions) ». Actuellement, c’est toute la flotte (six avions, dont deux MA-60) de la compagnie nationale qui est clouée au sol.

Bon à savoir, les MA 60 sont actuellement certifiés dans 14 pays dont entre autre, l'Indonésie, le Laos, les Philippines, le Népal, le Cameroun et l'Afrique du Sud. Selon le constructeur chinois, au 17 août 2018, cet avion desservait environ 300 lignes aériennes et avait déjà transporté plus de 11 millions de passagers à l'échelle mondiale. En Afrique centrale, 14 avions chinois de type MA60 sont en service dans 07 pays. Ils desservent selon Avic, le constructeur, 20 lignes aériennes régionales.

Source : Investir au Cameroun

Dans son numéro du 24 mars 2019, CK Magazine est allé la rencontre de l’une figure marquante du domaine des médias au Cameroun : Madame Adèle Mballa. A CK magazine, Adèle Mballa, actuelle directrice de la Communication à la CRTV et célèbre présentatrice du 20h30, a livré sans détours différents aspects de sa vie.

Un entretien intéressant que nous vous invitons à lire ici.

 

Vous êtes depuis des décennies un visage incontournable du domaine du journalisme au Cameroun. Adèle Mbala, un nom qu’on ne présente plus. Comment se sont fait vos débuts dans le journalisme ?parlez-nous de votre parcours à la CRTV.

Après un diplôme en Relations internationales à Paris et l’ESJ de Lille, j’arrive à la CRTV en janvier 1990, sous la direction générale du Pr Gervais Mendo Ze. Je serai tour à tour Chef de Service, Chef de Département, Directeur du Centre de Formation De la CRTV, Chef de la station régionale CRTV Centre, directeur de l'information TV, puis aujourd'hui Chef de Division de la Communication. Parallèlement à ces fonctions, j'ai assuré la présentation de plusieurs programmes tels Actualités Hebdo, dimanche Midi à la radio, le journal parlé et télévisé. De Mendo Ze à Charles Ndongo, je dirais que ce n’est que le fruit du travail. Il faut résolument travailler, s’atteler à accomplir sa tâche avec dévouement et autant de perfection que possible. Et ce, quelle que soit la nocivité et l'agressivité de l'environnement.

C’est en 1990 que vous rejoignez la CRTV d’abord en tant qu’animatrice, puis présentatrice de l’émission actualité Hebdo. Vous aviez alors 25 ans. A cet âge et à cette époque en tant que femme, qu’est-ce qui vous a permis de vous démarquer ?

Je voudrais d’abord corriger si vous me le permettez Daniel ; je ne saurais être animatrice à un moment donné de ma carrière je suis journaliste formée comme tel donc même quand je vais faire un talk-show ce sera toujours une journaliste qui fera un talk-show pas une animatrice. C’est peut-être tout cela qui me démarque et qui m’a toujours caractérisé jusqu’aujourd’hui. C’est-à-dire ; la conscience de ce que je suis, la volonté de véritablement acquérir toutes les compétences et toutes les qualités nécessaires pour être ce que je suis. Je crois que la compétence dans quelque environnement que ce soit, quel que soit l’hostilité, de cet environnement, la compétence vous démarquera toujours, et j’ai toujours essayé d’y travailler et essayer d’acquérir autant que faire se peut les connaissances et compétences nécessaires pour l’exercice de mon métier.

Il est évident que vous avez fait toute votre carrière à la CRTV. Pourquoi ? Avez-eu besoin d’un parrain comme c’est souvent le cas pour y demeurer alors que beaucoup sont partis ?

C’est vrai que nombreux de mes collègues sont parties de la CRTV parfois à la fleur de l'âge, pour chercher bonheur ailleurs. Il faut avouer que j'ai également été tentée d'aller voir ailleurs. J'ai par exemple passé haut la main, en première position, le concours pour le recrutement d'un Chef de Division de la Communication à la Société Nationale des Hydrocarbures SNH...mais un ainé m'a vite découragée. Puis à la réflexion j'ai réalisé que je devais m'en tenir à l'appel et à la volonté de Dieu pour moi. L'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Je n'ai eu aucun parrain. Je n'en ai jamais eu. Depuis ma jeunesse j'ai trimé et travaillé. Je suis née de nouveau en classe de seconde au Lycée. Et depuis lors j'ai compris que j'aurais beaucoup de mal à intégrer le monde et ses manipulations. Si je devais parler d’un inspirateur je dirai mon grand frère Journaliste qui m'a donné envie de découvrir ce métier dont il était si fier. Il l'est toujours autant à la retraite. Puis certains aînés ont pris le relais. Tel que l'actuel Directeur Général de la CRTV M. Charles Ndongo.

Vous avez été à plusieurs postes de responsabilité au sein de la maison CRTV. L’un des plus remarquables, votre passage au CFPA. Quel souvenir gardez-vous de cela quand on sait que vous l’avez rejoint à un moment où il avait grave besoin de renouvellement ?

De mon passage au CFPA, Le Centre de Formation Professionnelle de l'audiovisuel de la CRTV, je garde un excellent souvenir. D'abord parce que je n'y suis pas nommée mais j'y accède à travers un concours lancé par le DG d'alors Amadou Vamoulke. Je commençais à stagner à Mballa 2 et j'avais besoin d'autres expériences. J'ai postulé et passé le concours sous l'évaluation de l'ISMP, l'institut Supérieur de Management Public. C'était d'autant plus exaltant que le CFPA est considéré comme le ghetto de la CRTV. J'ai aimé ce chantier : réécrire les Statuts des enseignants, renouveler la Convention de Tutorat entre le Ministère de l'Emploi et de la formation Professionnelle et la CRTV et surtout faire accéder et admettre le CFPA au sein du très select CILECT, le Centre International de Liaison des Écoles de Cinéma et de Télévision qui rassemble la crème des grandes écoles du monde dans ce domaine, depuis les écoles affiliées à Hollywood (USA ) jusqu'à la filière de Bollywood (Bombay en Inde) en passant par Nollywood au Nigeria. L'admission s'est faite à Barcelone en Espagne et a propulsé le Centre à un niveau International. Puis il y'a eu la création des nouvelles filières en Infographie, en journalisme et animation. En tout, j’ai aimé aider les jeunes à se frayer un chemin dans la vie.

Votre carrière n’a pas été qu’un long fleuve tranquille. Vous êtes passée il y a quelques années par un scandale qu’on a surnommé « La bourde d’Adèle Mbala ». Qu’est-ce qui s’est réellement passé ? Et comment avez-vous réussi à être maintenue au 20 :30 malgré cet incident ?

Vous vous rappelez que ce jour-là de la formation du premier gouvernement Louis Philippe, toutes les chaînes de radio et de télévision se sont affolées dans tous les sens. On ne cessait de l’annoncer et de l'annuler. J’achève la rédaction du journal pour me rendre à la cabine de maquillage. Je suis rattrapée par le journaliste qui m’assiste. C’est lui qui m’informe verbalement de la formation du gouvernement. Comme Directeur de l’information, je l’interroge sur la source de cette information de dernière minute hors menu « je la tiens de TF1 » me répond-il. Je me sens alors rassurée. Le journal a commencé plus d’une vingtaine de minute, on s’achemine vers sa fin. Je reçois soudainement une note du proof Reader. Il s’agit de la composition du gouvernement formé par Eduard Philippe. La note qui ne figure pas dans le conducteur initial du journaliste rédigée à la main. Je la lis en l’état actuel tel que je la reçois, sans rien omettre du contenu. Je découvre la composition dudit gouvernement en même temps que je livre l’information. Après le journal je reçois un appel du Directeur Général qui m’informe du caractère erroné de l’information diffusée. Ensuite je reçois un SMS du journaliste qui confirme l’erreur en s’excusant d’avoir été fourvoyé par les supputations qui circulent sur les réseaux sociaux. Avec du recul, je crois que le journaliste qui m’assiste ce jour-là s'est un peu emmêlé les pinceaux et m'a écrit une note sur l'une des supputations qui étaient en cours dans les réseaux sociaux. Alors comment je reste au 20h30 ? Il faut dire qu'au fil des jours, cette affaire s'avère être une tempête dans un verre d'eau : ni l'ambassade de France, ni les Gouvernements français ou camerounais ne s'en émeuvent. Rien. Contrairement à l'affaire d’Actualités Hebdo aujourd'hui. J'étais en direct. Ce programme est enregistré.

Cela fait plusieurs mois qu’on ne vous voit plus présenter le 20h30. Doit-on penser que vous préparez déjà votre retraite ? Songez-vous à faire autre chose après cela ? Une carrière dans la politique peut-être ?

Je n'ai aucunement l’intention de demander quelque rallonge pour ma retraite. J’attends ce moment avec impatience pour un repos bien mérité après 37 années de bons et loyaux services. Est-ce que je compte me lancer dans la politique ? En ai-je des ambitions ? Pourquoi pas. Si telle est la voie de Dieu pour moi à ce moment-là. Je suis prête à servir ma Nation à tous les niveaux. En attendant, je me consacre à mon travaille en tant que Directeur de la communication à la CRTV Mballa 2.

En ce mois de la femme, quel regard Portez-vous sur la condition de la femme camerounaise aujourd'hui ?

Je voudrais d’abord dire qu’en tant que femme chrétienne née de nouveau, quand je dis que je milite contre les inégalités entre les sexes au Cameroun, il ne s’agit pas de revenir au livre de la genèse pour dire que l’homme est créé supérieur à la femme, que je ne fais en réalité qu’une simple côte de l’homme. Cela n’a rien à voir ici. Ce qui a à voir c’est les inégalités dans le sens juridique de ce terme. Ce sont les inégalités dans le sens du droit. C’est-à-dire que si le Seigneur nous a donc créé tous égaux, quel que soit la partie dont je suis tirée sur l’homme, je suis FILS de Dieu, je ne suis pas fille de Dieu. D'ailleurs dans le Seigneur il n’y a pas de fils il n’y a pas de fille. Il y a des fils quel que soit le sexe. Donc je suis en tant que femme ; fils de Dieu, je suis donc créé à égale condition que mon frère en face. Cela veut dire que ce qui me motive dans cette saison de célébration de la journée internationale de la femme, c’est d’abord cette sensation et cette impression que les inégalités d’années en années sont allées grandissantes dans certains domaines notamment en ce qui concerne la vie privée de la femme au Cameroun. Pour ce qui est de la vie publique, le Président de la République S.E Paul Biya, et le gouvernement du Cameroun ont ratifié la plupart des textes sinon tous d’ailleurs, jusqu'au protocole de Maputo et tous les autres qui protègent la femme camerounaise et le Président de la République a à cœur la promotion de la femme. Tout un ministère a toujours été sous son magistère dédié à la protection de la femme. Et la femme camerounaise dans ce contexte a évolué d’années en années en prenant plus de pouvoir, prenant plus d’espace, occupant de plus en plus des postes visibles dans tous les domaines, que ce soit dans l’armée qui était quand même un domaine réservé. C’est vrai on n’a pas de femme Général d’armée jusqu'aujourd’hui mais elles sont une dizaine de femmes colonels, on a déjà une femme préfet, on a des femmes dans le commandement territorial, sans compter les autres départements ministériels et des directions générales dans ce pays. L’Assemblée Nationale, le Sénat sont en train d’accroître les effectifs féminins. Donc sur le plan de la vie publique il y a eu une grande évolution, d’années en années la femme a énormément évolué. Mais sur le plan de la vie privée, c’est-à-dire que quand j’ai quitté la sphère publique, toute Directeur Général que je suis, l’homme que j’ai en face de moi qui est peut-être mon mari ou mon frère, n’a jamais vraiment intégré l’idée que je puisse être un être humain avec des droits, avec une certaine capacité à exister et à créer une réalité qui est la mienne et c’est là qu’il y a un problème. Parce que dans cette sphère privée ce qui se passe dans les foyers ; la femme battue, ce qui se passe dans les familles, au niveau de l’héritage, au niveau des rites du veuvage, ce sont des choses qui aujourd'hui annihilent totalement ce que la femme représente par ailleurs dans la sphère publique. Qui humilie et ridiculise aujourd'hui la femme. Et c’est là où moi j’ai un problème. C’est pourquoi je dis que la bataille de la camerounaise n’a même pas commencé dans cette sphère privée. Il y a encore énormément de choses à faire, parce qu’une jeune femme qui arrive dans un commissariat aujourd'hui et qui dit ; « mon copain m’a battu »" ou bien « mon mari m’a tapé dessus », il n’y a personne pour l’écouter, pour prendre ce cas de traumatisme extrême, physique moral en charge. Il n’y a pas de structure pour considérer cette blessure. D'ailleurs, on dit « elle a tort forcément elle a dû faire quelque chose et puis écoutez ; vous êtes dans vos appartements c’est votre problème. » Si votre mari vous tape dans la rue et qu’il crie « non, non écoutez c’est ma femme », tous les passants vont passer outre de l’autre côté de la rue personne ne va s’arrêter pour porter secours à cette pauvre femme qui est battue à mort parfois. C’est ça notre société aujourd'hui. Donc il y a deux poids deux mesures ; oui il y des évolutions mais dans l’espace de la vie privée de la femme camerounaise aujourd’hui elle reste chosifiée moi ça c’est ma révolte. C’est pour ça que je marche le huit mars, c’est pour ça que je parle le huit mars, c’est pour ça que je dis stop aux violences faites à la femme camerounaise. A l’occasion de ce huit mars et au-delà de tous les huit mars.

Vous êtes un modèle pour plusieurs femmes, les jeunes en particulier. Quelle a été votre leitmotiv durant toute votre carrière ?

Je crois que très tôt, premièrement j’ai rencontré le Seigneur. Ça m’a sauvé littéralement la vie de connaître Dieu. Je n’aurais jamais pu résister à toutes les violences et à toute l’animosité que j’ai vécu personnellement que ce soit à l’intérieur de ma cellule familiale ou dans la société si je n’avais pas eu Christ dans ma vie. Je crois que c’est un atout extraordinaire pour la jeunesse aujourd’hui. La jeune fille, le jeune homme qui veut vivre sa vie et en faire un succès doit prendre le mode d’emploi de cette vie. On n’arrive sur terre par un cheminement et c’est Dieu qui est le maître de la vie. C’est Lui seul je crois qui Est la clé qui peut ouvrir la porte de tous les succès. Si on n’a pas Dieu, je me demande comment on peut vivre. C’est comme de prendre un médicament sans lire la notice. C’est comme d’acheter une voiture et commencer à vouloir la conduire sans du tout lire tout le mode d’emploi. Donc la clé c’est d’abord de connaître Dieu et puis il vous déroule au fur et à mesure ce qui doit être votre destinée, ce qui doit être votre parcours. Et fatalement il vous évite, Il m’a évité à moi tous les écuelles. Et si je suis vivante même physiquement aujourd'hui, Il m’a énormément protégé et préservé. Ensuite le travail, parce que Dieu ne viendra jamais faire à votre place ce que vous devez faire. Il faut bosser, il faut travailler. Et ce n’est pas de faire semblant d’aller à l’école pour avoir des diplômes. C’est de connaître. La Bible dit « Mon Peuple périt faute de connaissance. » et ce n’est pas la connaissance de la parole de Dieu seule qui libère, c’est la connaissance de la vie, ce que vous ne connaissez pas, c’est votre limite. Si vous ne connaissez pas comment on fait, vous aujourd’hui qui êtes si numérisés, digitalisés, si vous n’avez pas une application, et si vous avez même un téléphone 4G et que vous ne connaissez pas ces applications, vous êtes un peu limités. Donc la connaissance libère, il faut savoir, il faut connaître. Il faut chercher. Il faut aller à l’école pour connaître et pour avoir l’autre manuelle de la vie. Le manuel c’est Dieu qui le donne et puis il y a l’autre manuel pour la vie pratique d’aujourd’hui qui est l’académie, la connaissance. Je crois que ces deux pôles m’ont soutenu et m’ont aidé à avancer et à être aujourd’hui peut-être ce que vous appelez un modèle qui me semble excessif. Mais d’être à même de dire une ou deux choses à la génération actuelle ; faites attention à vous, marchez à l’ombre, ne croyez pas ce que vous voyez parce que ce n’est pas la vérité, c’est la réalité mais ce n’est pas la vérité. La vérité c’est Christ. Il dit je suis le chemin, la vérité et la vie. Et c’est là que la vie commence quand on rencontre Christ. Et c’est là le manuel, le vrai mode

 

Source : CK Magazine. CK magazine est en téléchargement gratuit à l’adresse : www.ckoment.com

Ce dimanche 24 mars a été l’occasion pour les fils et filles de Diang de réitérer leur attachement leur attachement au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ainsi qu’à son président national. Ils ont célébré avec faste et ferveur le 34e anniversaire du parti au pouvoir à la salle de la COOPLALOD.

 

Ivres de joie, les militants et militantes de la section RDPC Lom et Djerem Ouest 2 sont sortis en masse pour communier ensemble l’avènement de la naissance du parti de Paul Biya. ” 34 ans après, Diang peut se bomber le torse au regard des avancées palpables sur tous les plans”, se réjouissent-ils.

Pêle mêle, l’Hon Tak Bienvenu par ailleurs président de ladite circonscription politique cite le démarrage imminent du deuxième lot des travaux de bitumage de l’axe routier numéro 1 Nanga – Eboko - Bouam ; l’augmentation de la carte scolaire, la santé pour tous et la promotion des fils et filles de Diang à d’importants postes de responsabilités.

Selon le chef politique local, « tous ces projets et bien d’autres vont permettre le décollage définitif du développement de l’arrondissement qui a toujours fait preuve de loyalisme et fidélité au président national du RDPC et Chef de l’État, S.E. Paul Biya. »

Pour d’autres cadres du parti, Paul Biya est un homme providentiel. « Notre grand champion de tous les temps est un génie politique. Pour nous conforter dans cette logique, il a confié à  un digne fils de Diang,  un important  poste de souveraineté politique. Depuis le 4 janvier 2019, François Bolvile Wakata, occupe la prestigieuse fonction de ministre délégué à la présidence, chargé des Relations avec les Assemblées. Il y a lieu de s’enorgueilli de remercier le président de la République pour cette haute marque de confiance », a indiqué Zachari Ngba par ailleurs président du conseil d’administration de la Société de Développement du Cacao(SODECAO).

D’où l’adhésion plus que jamais solennelle des filles et fils de Diang derrière les idéaux que prônent le Chef de l’État. Pour renouveler le pacte d’amour et de confiance vis-à-vis de leur grand champion de tous les temps, c’est par une motion de soutien et de déférence que le meeting de Diang s’est achevé. Rendez-vous a été donné pour le 27 avril prochain, à l’occasion du retour officiel de l’enfant prodige de Diang au village, le ministre François Bolvine Wakata.

Mais en attendant, les inscriptions sur les listes électorales biométriques d’Elecam se poursuivent intensément dans la Section RDPC Lom et Djerem Ouest 2 dans le but de plébisciter les listes du parti flambeau lors des prochaines échéances électorales en vues. « Le RDPC  à Diang, doit régner sans partage plus que par le passé », a laissé entendre Hubert Ndé Sambone, élite politique et directeur général de l’Agence nationale des investigations financière (ANIF).

Source : actucameroun.com

Pour ce match d’un autre genre, l’enregistrement des actes d’Etat-civil, c’est bien sur le terrain que le non moins méritant gardien des buts camerounais joue la partie.

 

Il ne s’agit pas d’une création ex-nihilo. C’est le goaléador Fabrice Ondoa en personne qui a dit considérer l’enregistrement des actes d’Etat-civil comme un match de football. C’était à l’occasion du dîner de bienvenue offert par le gouverneur de la région de l’Est à l’hôtel Mansa de Bertoua. Il a déclaré : « Le combat pour l’enregistrement des naissances, je le considère comme un match de football.  Et ce n’est qu’en  mouillant le maillot, ensemble, que nous remporterons le match décisif  pour l’avenir des enfants de notre beau pays. »

C’est dans la soirée du dimanche 24 mars 2019 que Fabrice Ondoa a foulé le sol de la ville de Bertoua à l’Est Cameroun, à l’invitation du Fond des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) en sa qualité d’ambassadeur de cette activité.

Le long et épuisant voyage de l’Est n’a en aucune façon émoussé la volonté de Fabrice qui dès ce jour, lundi 25 mars 2019, a entamé  sa visite de plaidoyer auprès des communautés locales pour les exhorter à faire enregistrer les naissances des enfants auprès des services compétents et reconnus pour l’établissement de ces précieux documents. C’est dans cette veine qu’il s’est rendu dans le village Garga-Sarali dans la Commune de Ngoura, localité qui accueille par ailleurs de nombreux déplacés et réfugiés centrafricains. Il y a rencontré des parents et divers autres acteurs œuvrant dans l’établissement des actes d’Etat-civil.

A cette occasion, il a pu toucher du doigt les réalités de l’enregistrement des naissances dans la  région de l’Est, où selon les chiffres officiels, seulement 58% des enfants sont enregistrés à temps dans les centres secondaires d’État civil  officiellement reconnus.

Fabrice était accompagné lors de cette descente sur le terrain par les autorités administratives locales, des élus du peuple, des chefs traditionnels ainsi que des  responsables religieux de la région de l’Est.

Le Champion de l’enregistrement des naissances devrait regagner Yaoundé ce jour. Nous espérons que son plaidoyer portera des fruits et que désormais dans la région de l’Est, les parents auront le bon réflexe de faire enregistrer les naissances de leurs enfants : c’est un droit qui leur est reconnu, notamment, dans la Convention relative aux droits de l’enfant en ses articles 7 et 8.

A titre de rappel, c’est le 14 juin 2018 que le gardien de but faisait l’annonce de sa nomination en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef Cameroun. Le même jour, il était présenté en tant que tel par l’organisme au lycée de Nkolbisson à Yaoundé.







Sunday, 05 June 2022 11:01