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Tel est du moins le point de vue partagé par Amnesty International qui ajoute dans l’une de ses tribunes publiée il y’a quelques jours que lesdites “ Attaques sont imputables aux gouvernements, associées au flux de mésinformation qui a déferlé sur le monde en cette période de pandémie de COVID-19…”.

 

Dans son rapport publié le 19 octobre 2021, l’Ong relève entre autres que cet état de choses prend une ampleur démesurée et impacte fortement “ Sur la capacité des personnes à avoir accès en temps voulu, à des informations exactes pour les aider à faire face à une crise sanitaire mondiale en plein essor”. 

 

Le rapport intitulé “Parole muselée et mésinformation. La liberté d’expression menacée pendant la pandémie de Covid-19” révèle en outre comment le fait que les gouvernements et les autorités se soient appuyés sur la censure et la sanction tout au long de la crise a réduit la qualité de l’information parvenant aux citoyen·ne·s…

 

Rajat Khosla, directeur des recherches, du plaidoyer et de la politique à Amnesty International écrit à cet effet qu’: “Au fil de la pandémie, les gouvernements ont lancé une offensive sans précédent contre la liberté d’expression, restreignant fortement les droits des populations. 

 

Les moyens de communication sont pris pour cibles, les réseaux sociaux censurés et des médias fermés, ce qui a de graves répercussions sur la capacité des citoyen·ne·s à accéder à des informations vitales sur la manière de réagir face au COVID-19…

 

En pleine pandémie, des journalistes et des professionnel·le·s de santé ont été réduits au silence et emprisonnés. De ce fait, des personnes n’ont pas pu accéder aux informations sur le Covid -19, notamment sur la manière de se protéger et de protéger leurs communautés. 

 

Environ cinq millions de personnes ont perdu la vie du fait de la pandémie de COVID-19 et le manque d’informations a sans doute été un facteur contributif…”.

 

Exemples de quelques pays ayant réduit les Hommes des médias au silence 

 

La journaliste citoyenne Zhang Zhan s’est rendue à Wuhan en février 2020 pour rendre compte de l’épidémie de Covid-19. Elle a disparu dans la région de Wuhan en mai 2020. On a appris par la suite qu’elle avait été arrêtée par la police, inculpée d’avoir “cherché à provoquer des conflits et troublé l’ordre public” et condamnée à quatre ans de prison. 

 

Au cours de ces dernières années, le gouvernement tanzanien a adopté toute une série de lois dont il se sert pour réduire au silence les journalistes, les défenseur·e·s des droits humains et les membres de l’opposition politique. 

 

Sous le régime de l’ancien président John Magufuli, le gouvernement a adopté une position de déni à l’égard du Covid-19. De mars à mai 2020, il s’est appuyé sur des lois interdisant et érigeant en infraction les “fausses informations” et sur d’autres mesures pour restreindre la couverture médiatique de sa gestion de la pandémie.

 

Au Nicaragua, les autorités ont tout d’abord tenté de minimiser l’impact de la pandémie et d’intimider celles et ceux qui faisaient part de leur inquiétude. 

 

Puis, elles se sont servies du Covid-19 pour adopter la Loi spéciale relative à la cybercriminalité, en octobre 2020. Dans la pratique, cette loi leur permet de sanctionner les personnes qui critiquent la politique gouvernementale et leur donne toute latitude pour réprimer la liberté d’expression.

 

En avril 2020, la Russie a étendu sa législation existante contre les "fausses informations” et prévu des sanctions pénales pour “diffusion publique de fausses informations en connaissance de cause” dans une situation d’urgence. 

 

Bien que ces modifications aient été présentées comme s’inscrivant dans la réponse des autorités à la pandémie de Covid -19, ces mesures resteront en vigueur au-delà de la pandémie”.

 

Dans le même document, Rajat Khosla ajoute qu’: “ Il est clair que les restrictions liées à la liberté d’expression ne sont pas seulement des mesures extraordinaires circonscrites dans le temps, pour faire face à une crise ponctuelle. 

 

Elles s’inscrivent dans le cadre de l’offensive contre les droits humains que l’on voit à l’œuvre dans le monde depuis quelques années - Les gouvernements ayant trouvé une nouvelle excuse pour intensifier leur attaque contre la société civile…

 

Il est dangereux de restreindre la liberté d’expression et cela ne doit pas devenir la nouvelle normalité. Les gouvernements doivent lever de toute urgence ces restrictions et garantir la libre circulation des informations, afin de protéger le droit à la santé des populations”.

 

L’importance de disposer d’une multitude de sources d’informations

 

“Tandis que nous engageons les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques à faire en sorte que les vaccins soient distribués et disponibles pour chacun·e partout dans le monde, les États et les entreprises qui gèrent les réseaux sociaux doivent veiller à ce que la population ait librement accès à des informations exactes et fondées sur des éléments factuels, en temps utile – une mesure cruciale pour limiter la réticence à la vaccination induite par la mésinformation…

 

Jusqu’à présent, 6,52 milliards de doses ont été administrées au niveau mondial, mais seuls 2,5 % des habitant·e·s des pays à faible revenu ont reçu au moins une dose. 

 

L’année se terminant dans moins de 75 jours, nous appelons les États et les entreprises pharmaceutiques à changer radicalement de politique et à faire le nécessaire pour fournir à partir d’aujourd’hui 2 milliards de doses de vaccin aux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire inférieur. Toutefois, les habitant·e·s de ces pays ont besoin d’informations sûres et fiables pour les aider à prendre des décisions éclairées", renseigne le document.

 

Au final, 

 

Amnesty International demande aux États de cesser d’invoquer la pandémie comme prétexte pour empêcher la diffusion d’informations indépendantes, de lever toutes les restrictions injustifiées du droit à la liberté d’expression et de fournir des informations crédibles, fiables et accessibles destinées à informer pleinement la population au sujet de la pandémie. 

 

La censure ne permet pas de lutter contre la mésinformation, contrairement à des médias libres et indépendants et à une société civile forte.

 

Elle appelle les États et les entreprises pharmaceutiques à proposer deux milliards de doses de vaccin aux personnes qui en ont besoin maintenant, afin de pouvoir atteindre l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à vacciner 40 % de la population des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur d’ici la fin de l’année.

 

N.R.M

Published in Corona Virus

Dans un rapport publié Mercredi, cet organisme a ciblé le Mali, le  Niger et le Burkina Faso et laisse entendre que « Près de 200 personnes, dont des personnes déplacées internes, ont été victimes d'homicides illégaux ou de disparitions forcées entre février et mars 2020 ».

 

Les rédacteurs du document affirment aussi que : « des dizaines de personnes ont été arrêtées arbitrairement, et l'on reste sans nouvelles d'un certain nombre d'entre elles… Certains des homicides commis s'apparentent à des exécutions extrajudiciaires, et des personnes déplacées internes font partie des victimes ».

Le rapport, intitulé « Ils en ont exécuté certains et emmené d’autres avec eux » : Péril pour les populations civiles dans le Sahel,  appelle les gouvernements de ces pays « à mettre un terme à l'impunité concernant les violations régulièrement commises par leurs forces de sécurité contre des populations non armées, et à veiller à ce que les opérations militaires soient conformes aux droits humains et au droit international humanitaire… »

Plus loin, on lit : « L'insécurité règne au Sahel, où la population est piégée entre les attaques des groupes armés et les opérations militaires en cours. On sait que l'armée procède à chaque fois à des dizaines d'arrestations arbitraires, et que certaines des personnes arrêtées ne réapparaissent jamais, mais on ignore l'ampleur réelle des violations commises par les forces de sécurité », a déclaré Samira Daoud, directrice pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale à Amnesty International…

 « Jusqu'à présent, les engagements des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger promettant de remédier à ces violations n'ont pas été suivis d’effet. Les autorités de ces pays doivent de toute urgence enquêter de manière rigoureuse sur ces violences, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre, et veiller à ce que la population soit protégée pendant les opérations militaires contre des groupes armés», poursuit – elle.

Ces trois pays sont confrontés à la menace de groupes armés tels que le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'État islamique au grand Sahara (EIGS).

Ces violations se sont produites dans le sillage du sommet de Pau, en France, qui a réuni le 13 janvier 2020 les pays du G5 Sahel, dont les trois pays évoqués ci-dessus, et la France, et lors duquel ces pays ont réaffirmé leur partenariat dans la lutte contre l'insécurité au Sahel.

Des villageois arrêtés et exécutés illégalement au Mali

Au Mali, l'armée a lancé des opérations de grande ampleur dans les communes de Diabaly et de Dogofry, dans la région de Ségou. Ces opérations ont donné lieu à diverses violations des droits humains à la suite d'attaques de groupes armés contre les forces de sécurité.

Amnesty International a pu confirmer au moins 23 cas d'exécutions extrajudiciaires ou d'autres homicides illégaux et 27 arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées aux mains de l'armée malienne dans les communes de Diabali et de Dogofry, entre le 3 février et le 11 mars 2020.

Le 16 février, à Belidanedji, les forces de sécurité ont procédé à l'exécution extrajudiciaire de cinq personnes, que les villageois ont ensuite enterrées, et à l'arrestation de 18 autres, dont on est sans nouvelles depuis.

Exécutions extrajudiciaires au Burkina Faso

Amnesty International a aussi recueilli des informations faisant état de violations flagrantes des droits humains commises par les forces de sécurité du Burkina Faso entre mars et avril 2020. Dans au moins deux cas, les forces de sécurité ont soumis des personnes à des disparitions forcées – dont des personnes déplacées internes–, avant de les tuer.

Plus de 100 villageois victimes de disparitions forcées au Niger

Au Niger, 102 habitants de la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, ont été arrêtés et soumis à une disparition forcée par l'armée dans le cadre de l'opération Almahou entre le 27 mars et le 2 avril 2020.

La répression militaire a contraint de nombreuses personnes à fuir vers les zones urbaines pour s'y mettre en sécurité.

 

N.R.M

 

Published in International

Un autre rapport a été publié il y a quelques heures par cet organisme. Un document dans lequel l’armée est accusée de commettre des exactions sur les populations civiles… Un énième sabotage. Dans ce rapport publié jeudi, cet organisme est une fois de plus revenu avec des informations dont les sources sont questionnables. 

 

Il a été prouvé et cela est vérifiable que sur l’étendue du triangle national, il n’existe aucun représentant de cette prétendue Ong. Par ailleurs, au fil du temps, il s’est avéré que les « témoins oculaires » auxquels ils font tout le temps référence ne pourraient être que des individus qui travaillent à la déstabilisation de leur pays ou alors, ceux qui se font pompeusement appelés « combattants ».

En se basant sur les informations qui viennent des régions du Nord et du Sud-Ouest, du comportement des populations vivant de ce côté,  qui hier encore étaient de simples victimes, de cette complicité, cette symphonie qui  existent entre elles et les Forces de Sécurité, on ne saurait prétendre comme le dit Amnesty International que : « L’armée du Cameroun s’est livrée à un regain de violence ces dernières semaines, qui a donné lieu à des dizaines d’homicides et contraint des milliers de personnes à quitter plusieurs zones des régions anglophones… ».

Au contraire, l’on assiste de plus en plus au retour des populations qui se sont à un moment donné réfugiées vers le Nigéria voisin. Des hommes et des femmes qui, pour certains ont résolu d’exercer leur devoir citoyen en allant voter le 09 Février prochain. Ce qui n’est assurément pas du goût de quelques groupes d’individus aidés et armés par leurs commanditaires qui vivent en dehors des frontières nationales.

Les menaces terroristes, les assassinats des civils et les enlèvements ont repris de plus belle ces derniers jours. Combien de fois ces dernières semaines, les Forces de Défense et de Sécurité ont – elles trouvé des armes cachées dans des endroits insoupçonnables, suite aux informations fournies par ces habitants des villages qui aujourd'hui ont été désertés, à cause des menaces reçues par les terroristes.

Dans ce rapport, Fabien Offner, chercheur sur le lac Tchad à Amnesty International prétend par exemple que « Les mesures de sécurité et la présence militaire renforcée annoncées par le gouvernement camerounais pour permettre le déroulement du scrutin ce week-end semblent cacher en fait une opération bien plus sinistre », sans dire sur quoi se fondent de telles assertions.

Après l’organisation du Grand Dialogue National, le gouvernement a engagé des mesures afin que le calme revienne dans les deux régions en crise. Et alors que la campagne électorale en vue du double scrutin du 09 Février prochain tire à sa fin, l’on a vu le Rdpc et le Sdf, les deux partis politiques en lice dans cette partie du pays faire campagne et, les populations ont formulé les vœux de voir un retour au calme.

Ce sont elles qui disent non aux « assoiffés » du pouvoir et qui entendent barrer la route à ces politiciens qui veulent surfer sur leurs souffrances pour se faire un nom.

Certes, beaucoup reste à faire parce qu’on ne reconstruit pas en quelques jours, ce qui a été détruit en quatre ans de guerre, de larmes, de destruction… Toutefois les campagnes de dénigrement ne sauraient aider à l’atteinte des objectifs que se sont fixés par exemple les ex terroristes qui ont déposé les armes, dans l’espoir de retrouver une vie normale, ces Camerounais qui ont regagné leurs villages, parce que convaincus que désormais, tout sera différent, encore moins le gouvernement.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense

L’attaque au cours de laquelle, ces civils ont perdu la vie a eu lieu dans la nuit du 3 au 4 janvier 2020.


A kolofata, ville située dans la région de l’Extrême-Nord, les populations ont débuté en pleurs l’année 2020. La secte terroriste Boko Haram a encore attaqué. Elle a pris d’assaut la localité de Sanda Wadjiri. Deux personnes ont été tuées. Comme si ça ne suffisait pas, les membres de la secte ont après avoir tué ces civils, pris leurs téléphones et ils ont appelé leurs proches pour venir récupérer les corps sans vie.

Il convient de rappeler qu’à la fin de l’année 2019, Boko Haram est revenu avec force dans cette région du Cameroun. Il y a eu une cinquantaine de personnes, dont la plupart des pêcheurs, qui ont été tuées lors des attaques de la secte sur le lac Tchad. Notre confrère Xinhua rapporte que selon Ali Ramat, le Maire de Darak au bord du lac Tchad, les patrouilles militaires ont été suspendues sur cet espace, rendant les résidents plus vulnérables aux incursions terroristes.

Au Cameroun au milieu de l’année dernière, on se félicitait du fait que la secte terroriste ait été affaiblie. Oh que non ! Elle a plutôt multiplié ses attaques faisant plusieurs morts à chacun de ses passages. D'ailleurs l’Organisation non gouvernementale (Ong) Amnesty International a produit un rapport dans lequel, elle dresse le bilan de ses exactions. Il en ressort donc qu’au moins 275 personnes sont mortes dans les attaques de cette secte.

Après une enquête conduite sur le terrain, l’Ong a affirmé que Boko Haram s’est rendu coupable des crimes de droit international et d’une série d’abus des droits humains. La secte a tué. Elle a pillé, saccagé, détruit et incendié des maisons et des centres de santé. Cela s’est produit dans la période comprise entre janvier et novembre 2019.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

L’Organisation non gouvernementale rapporte que parmi les 275 personnes tuées, on compte 225 civils.

 

Amnesty international vient de produire une étude sur les exactions commises par Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du pays. Il ressort de ladite étude que de janvier à novembre 2019, la secte a ôté la vie à un minimum de 275 personnes. Celles-ci n’ont pas toutes été tuées de la même façon. Il y en a qui ont été mutilées. Aussi l’Organisation non gouvernementale (Ong) relève que parmi les victimes qui n’ont pas perdu leur vie, il y en a, à l’occurrence les femmes, qui ont eu des oreilles enlevées.       

Amnesty qui affirme avoir mené une enquête sur le terrain, indique que Boko Haram s’est rendu coupable des crimes de droit international et d’une série d’abus des droits humains. Ces crimes et abus ont été commis dans la période allant de janvier à novembre 2019. Selon l’Ong a pillé et incendié des maisons et des centres de santé. Elle a recensé l’homicide d’un non-voyant et trois femmes amputées d’une oreille.

En plus de livrer les résultats de son enquête, Amnesty international déclare s’être entretenu avec les populations de la région. Celles-ci lui auraient confié qu’elles se sentent abandonnées par les autorités.

« Les personnes que nous avons rencontrées dans l'Extrême-Nord du Cameroun vivent dans la terreur. Beaucoup ont déjà été témoins d’attaques de Boko Haram et ont perdu des proches ou des connaissances. Elles ne se demandent plus s’il y aura de nouvelles attaques mais quand cela arrivera. Elles se sentent complètement abandonnées », a déclaré Samira Daoud, la Directrice régionale par intérim d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Amnesty invite les autorités à procéder au renforcement de la protection des populations de l’Extrême-Nord. Si cela n’est pas fait, l’Ong indique lesdites populations finiront par abandonner leurs localités.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

Une conclusion à laquelle est parvenue Amnesty International qui, dans un rapport publié ce lundi, laisse entendre que c’est la principale caractéristique de ce secteur dont le caractère lucratif ne fait l’ombre d’aucun doute.

 

Dans son document, l’ONG précise que les marchands d’armes sont pourtant astreints de veiller au bon usage de leurs produits, conformément aux accords de l’ONU et de l’OCDE relatifs à l’usage des armes vendues.

Malheureusement, ils profitent des violences dans le monde, pour écouler leurs marchandises de la mort : « Chaque année, les entreprises fournissent d’importants volumes d’équipement militaire aux régions les plus violentes et les plus instables du monde. Cet équipement est souvent utilisé de façon illégale dans des conflits marqués par de sérieuses violations des droits humains et du droit humanitaire ».

En menant leur enquête, les membres d’Amnesty International ont interrogé une vingtaine d’entreprises spécialisées dans la vente des armes. Des fabricants chinois, américains, européens, russes, brésiliens, mais aussi israéliens. But de la manœuvre ? Chercher à savoir ce que font ces marchands d’armes pour éviter que leurs produits ne se retrouvent entre des mains mal intentionnées.

Une enquête qui fait suite au rapport publié en début de mois, par les Nations Unies qui mentionnait le caractère « discutable » de la légalité même de ces livraisons d’armes.

A ce jour, affirme l’ONG, seules huit ont répondu à l’appel : Leonardo, Rolls-Royce, Thales, Lockheed Martin, Airbus, BAE Systems, Raytheon et enfin, Saab. Toutes proposent leurs produits dans la sanglante guerre du Yémen, pour ne citer que celle-là.

Elles prétendent en outre observer un chapelet de codes de conduite doublé d’engagements éthiques en menant leur business : - Airbus mènera toujours ses affaires de manière éthique - Leonardo soutient les droits de l’homme Lockheed Martin cherche en permanence à améliorer les standards et les contrôles pour une conduite commerciale éthique - Raytheon a un engagement fort et un grand respect pour les droits de l’homme…

 

Des propos qui ne convainquent pas

Tel que le mentionne cet extrait du rapport d’Amnesty International : « Aucune entreprise n’a mis en place de politiques sérieuses ou de procédures spécifiques lorsque, par exemple, leur commerce implique les parties d’un conflit ou des gouvernements confrontés à des bouleversements politiques. Aucune entreprise n’a pu citer de cas concrets dans lesquels des mesures ont été prises ou des livraisons et services suspendus ».

Une position que vient corroborer par exemple cette illustration de Roger Carr, le président de BAE Systems, qui parlent de marchands de la mort : « Nous allons stopper la vente de nos armes lorsque le gouvernement britannique nous dira de stopper ».

 

Un doigt pointé sur les Etats

A ce titre, un spécialiste de l‘éthique français interrogé par nos confrères de RFI, ayant requis l’anonymat déclare que : « Ce n’est pas aux entreprises de l’armement d’aller s’occuper de la guerre et de la paix, de l’Éducation et de la pauvreté. C’est aux Etats de s’occuper de ça. La position est simple : fermez-là. Si l’Etat a décidé de vendre, on ne va pas dire non. L’entreprise vend là où on lui dit de le faire… ».

 

Collusion entre les Etats et les marchands d’armes

« Bien qu’elles soient des entités distinctes, les grands industriels de l’armement maintiennent des relations très fortes avec les Etats dans lesquels elles ont leurs sièges sociaux, qui sont généralement leurs principaux clients... ».

 

Quelles sont les alternatives ?

Amnesty International demande aux industriels de l’armement de s’inspirer de l’exemple de certains géants de l’industrie pharmaceutique. Ces derniers refusent de vendre leurs médicaments à certains Etats en cas de doute. En effet, des pays tels que la Chine, la Thaïlande, les Etats-Unis et le Viêtnam font usage de médicaments afin d’exécuter des condamnés à mort. Ce qui n’est pas du goût de certains ténors de l’industrie pharmaceutique, qui refusent de participer aux exécutions en bloquant la vente de certains de leurs produits.

Toutefois, les fabricants et marchands d’armes peuvent t- ils se plier à cette politique ? Rien n’est moins sûr, au regard des enjeux financiers et de l’ampleur de la demande étroitement liée au nombre croissant des conflits dans le monde.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Défense

Le procès de sept soldats accusés d'avoir tué deux femmes et deux enfants (une petite fille et un bébé), dans le village de Zelevet, dans le Nord du Cameroun, s'est ouvert mardi au tribunal de Yaoundé et a été renvoyé au 16 septembre.

 

L'affaire remonte en juillet 2018 lorsqu'une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, présente des hommes de l’armée camerounaise tirer à de nombreuses reprises sur deux femmes et leurs deux enfants. Pendant plusieurs mois, les autorités camerounaises ont dans un premier temps démenti que ces horribles actes aient été commis par l'armée, déclarant qu’il s’agissait d’une « fausse nouvelle ». Mais, très tenace, Amnesty International a révélé des éléments de preuve digne de foi mettant en cause la responsabilité de l’armée camerounaise, et les autorités ont par la suite annoncé que les sept soldats apparaissant dans la vidéo avaient été arrêtés et qu’ils seraient poursuivis en justice.

Leur procès s’ouvrait donc hier mardi 27 août. Une première victoire selon Samira Daoud, directrice régional adjointe d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale, joint au téléphone par RFI.

« C’est un pas très positif dans le sens de la justice le fait que des militaires, accusés d’actes que nous avions dénoncés déjà depuis plusieurs années, soient traduits devant les tribunaux et répondent de leurs actes. Nous attendons, évidemment, que ce procès soit un procès équitable, que justice soit rendue pour les victimes, qu’il y ait des réparations pour leurs proches ». A-t-elle déclaré.

« Ce que nous attendons aussi, c’est que ce procès serve un petit peu d’exemple et de signal fort en direction de l’ensemble des forces de sécurité. Beaucoup jouent un rôle absolument crucial, évidemment, dans la défense des populations qui sont menacées, soit par Boko Haram dans l’extrême-nord, soit aussi par les séparatistes armés dans le sud-ouest ou dans le nord-ouest. Mais il y a des éléments des forces de sécurité camerounaises qui procèdent à des actes d’une grande brutalité et qui tombent sous le coup de la loi », a-t-elle ajouté.

Pour conclure : « Il est très important qu’à l’avenir ces personnes qui commettent ces actes soient poursuivies et que l’on n’attende pas qu’une vidéo les montrant visage découvert, qui circule partout dans le monde, soit disponible. Il n’y a pas toujours des vidéos de ces actes-là et cela ne doit pas être le seul déclencheur de poursuites judiciaires ».

Ouvert donc hier, le procès a de nouveau été renvoyé. « Le tribunal militaire de Yaoundé a annoncé le renvoi d’office de toutes les affaires qui devaient être jugées mardi au 16 septembre pour cause d’indisponibilité de madame la présidente », selon un communiqué dont l’AFP dit avoir consulté.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Judiciaire

Les forces de sécurité camerounaises ont torturé 59 membres du parti du principal opposant, Maurice Kamto, les battant et les forçant à exécuter des exercices physiques difficiles, a affirmé vendredi Amnesty. 

 

Les opposants ont été arrêtés début juin après une manifestation pour exiger la libération de M. Kamto, candidat malheureux à la présidentielle d'octobre et détenu depuis fin janvier.
Les 59 manifestants ont été emmenés au Secrétariat d'Etat à la Défense (SED), siège de la gendarmerie à Yaoundé fréquemment dénoncé par les associations de droits humains, qui affirment que la torture y est largement pratiquée.


Une détenue affirme ainsi à Amnesty que les gendarmes étaient tous armés "d'un bâton, d'un câble et d'une matraque, avec lesquels ils nous ont frappés sur les oreilles et sur le corps. Ensuite, ils nous ont forcés à marcher comme des canards dans la boue".

 

Le parti de M. Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a dénoncé pour sa part les traitements subis par son numéro deux, Mamadou Mota, transféré au SED après une mutinerie à la prison centrale de Yaoundé où il était incarcéré. Mamadou Mota "a le bras fracturé suite aux tortures qui lui ont été infligées par la gendarmerie (...) et d'autres corps (des services de sécurité)", a affirmé vendredi Olivier Bibou Nissack, porte-parole de
M. Kamto.


"Depuis quatre jours, il traîne son bras en écharpe sans le moindre plâtre, et a eu son unique et premier repas (jeudi) après quatre jours de détention" à l'isolement, a expliqué M. Nissack dans un communiqué de presse publié vendredi.


Selon lui, trois avocats du MRC ont pu rencontrer M. Mota jeudi après plusieurs tentatives infructueuses.

Innocent D H.

 

Published in Défense

Selon l'Ong Amnesty International, le Cameroun comme le Brésil, l’Arabie Saoudite, les Etats Unies, l’Indonésie et la Russie manquent à leurs obligations et refusent de prendre des mesures nécessaires, pour empêcher et sanctionner les actes de torture.

 

Tous ces pays sont signataires de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987 et sur laquelle s’est appuyée l’assemblée générale des Nations Unies, pour retenir le 26 Juin de chaque année comme journée Mondiale de soutien aux victimes de la torture.

 

Quinze ans après l’entrée en vigueur de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements inhumains, dégradants, des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements sont encore signalés dans de nombreux pays dans le monde.

 

Selon le rapport d’Amnesty International, pas moins de 150 pays dans le monde infligent encore des supplices pour extorquer des aveux, intimider ceux qui ne partagent pas la même idéologie, humilier ou punir les prisonniers, notamment à titre de sanction disciplinaire. Des pratiques honteuses, qui constituent une atteinte à un droit inaliénable de la personne humaine : la dignité.

 

Avec la crise socio sécuritaire dans laquelle est plongée le Cameroun, les images d’une horreur toujours insoutenable sont devenues le quotidien des populations. Victimes directes et même lointaines des meurtres et autres actes barbares commis par des terroristes

 

Malheureusement, les camerounais vivent le même traumatisme, à cause des meurtres de bébés, des femmes et autres civils, attribués à ceux qui ont le devoir de les protéger, les forces de sécurité. Quelques brebis galeuses, affirme chaque fois, le porte parole du gouvernement.

 

Rien ne saurait justifier les actes de torture

 

Selon l’organisation de défense des droits humains, qui a également publié un rapport d’enquête, cette convention reste la moins ratifiée, des six traités internationaux relatifs aux droits humains actuellement en vigueur.

 

Et pourtant, beaucoup reste à faire : « Il arrive quelquefois de lire ou alors d’entendre le témoignage de ceux qui ont été torturés par des régimes brutaux et de voir les salles dans lesquelles les actes de torture ont été commis, nous ne devons pas oublier pour autant que la plupart des victimes n’ont jamais l’occasion de raconter leur histoire. Ces actes ne sont pas limités à une région particulière, à un système politique encore moins à quelques pays ».

 

La torture : une pratique encore trop répandue

 

La torture vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l'être humain. Malgré l'interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle persiste dans toutes les régions du monde. La protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d'autres formes de traitements cruels, dégradants et inhumains. Ses conséquences vont souvent au-delà de l'acte isoler sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence.

 

Il s’agit d’un crime en vertu du droit international qui fait l’objet d’une interdiction absolue, qui ne peut être justifiée en aucune circonstance. Cette interdiction fait partie du droit international et s'applique à tous les membres de la communauté internationale, que l'État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite. La pratique systématique ou généralisée de la torture constitue un crime contre l'humanité.

 

Le 26 juin est l'occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États Membres de l'ONU, la société civile et les individus à travers le monde à s'unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de la torture - Poursuivre la lutte contre l’impunité des tortionnaires car, il est nécessaire de ne pas oublier que si le Droit International de protection devient peu à peu un élément d’espoir aujourd’hui, son effectivité reste le produit de la vigilance de tous.

 

Des programmes de réhabilitation sont nécessaires dans chaque Etat, pour permettre aux victimes une transition de l'horreur à la guérison.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Société

Une fois n’est pas coutume, l’ONG occidentale « des droits de l’Homme » qui semble avoir été créée prioritairement pour l’Afrique et ses dirigeants épingle un pays occidental. Selon elle, la France, en continuant de vendre des armes à l’Arabie saoudite figure parmi les États complices de crimes de guerre au Yémen. L’ONG  appelle les élus français à agir pour que Paris rende compte de ses transferts d’armes.

 

Plusieurs États occidentaux, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, continuent de fournir des armes aux membres de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite « en dépit des éléments accablants prouvant que ces armes ont été utilisées pour commettre des crimes de guerre », indique Amnesty International dans son communiqué publié ce lundi 25 mars. Le 26 mars marquera la quatrième année de l'intervention de la coalition arabe au Yémen.

En qualifiant ces pays occidentaux de « complices », l'ONG semble être particulièrement préoccupée par « l'opacité » du gouvernement français sur les ventes d'armes. Elle appelle donc les parlementaires français à « se mobiliser et agir » pour que le gouvernement « rende compte de ses transferts d'armes, d'équipements connexes, et de prestations d'assistance technique».

« Il s'agit de donner l'assurance aux yéménites et aux français, qu'à aucun moment, les transferts français n'ont pu servir à commettre ou à faciliter des violations graves du droit international humanitaire», souligne l'organisation.

Amnesty International rappelle qu'«en particulier depuis l'affaire Khashoggi », Paris ne cesse de « démentir l'importance des ventes d'armes françaises ».

En novembre dernier, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, a assuré sur France 2 que la France avait « des règles extrêmement strictes pour les ventes d'armes » et qu'elle interdisait « de vendre des armes qui puissent toucher les civils ».

Auditionné le 13 février 2019 à l'Assemblée nationale sur les ventes d'armes, le chef de la diplomatie française a affirmé que l'action militaire de l'Arabie saoudite au Yémen se faisait essentiellement par voie aérienne et que la France ne fournissait «rien à l'armée de l'air saoudienne ».

Le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 opposant le gouvernement issu de la révolution de 2012 aux rebelles Houthis. Le conflit s'est internationalisé en mars 2015 avec l'intervention de nombreux pays musulmans menés par l'Arabie saoudite en soutien au gouvernement en place. L'Iran soutient les rebelles mais dément leur livrer des armes. La situation humanitaire y est qualifiée par l'Onu de « pire crise humanitaire du monde », le dernier bilan du conflit datant de 2016 faisant déjà état de 10.000 morts. La majorité de la population risque la famine et des maladies comme le choléra font rage.

 

Source : sputniknews

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Sunday, 05 June 2022 11:01