« Sur une prévision budgétaire 304.241.576 Fcfa, la commune a pu réaliser une économie de 26.774.082 Fcfa de recettes sur les dépenses. Telle est le montant de l’excédant budgétaire relevé au terme des travaux du conseil municipal de Ngoura qui a statué sur les comptes administratif du receveur et de gestion du Maire, Me Michel Mada », indique Cora Mbele, conseiller municipal à la commune de Ngoura dans le département du Lom et Djerem à l'Est du Cameroun. D'après le rapport de la commission des finances, il ressort qu'il y a concordance entre le compte de gestion du maire et celui du receveur. Seulement, a relevé cette commission : un faible taux de recouvrement ou la non perception d’un certain nombre de taxe à savoir : la taxe d’abattage qui se chiffre à 09% sur une prévision de quatre millions, alors que sur l’étendue de la commune, il a beaucoup de bétail qui est abattu. Les droits sur le permis de construire ou d’implanter avec un taux de réalisation de 08% sur une projection de 1.500. 000 francs, la redevance forestière qui donne un taux de 16,31% pour une prévision de 5.435.661 Fcfa.
Par contre, le stationnement ou la gestion du parc à gros porteur de Tongo Gandima qui devait produire 1.000.000 Fcfa, enregistre zéro franc, pareil pour les recettes issues de la location des meubles à 0%. Une prévision de 500.000 Fcfa qui na rien apporté dans les caisses de la commune. A l’origine de cette perte des recettes, l’attitude de certains conseillers ou proches associés dans la collecte qui distraient les recettes, ou qui font le marché noir.
Dans une salle des actes relookée à la taille et aux ambitions de cette commune qui attend toujours de voir la voie d’accès ouverte sur 40 km, le maire Michel Mada a indiqué : « Je suis satisfait de la qualité des observations qui ont été faites. Cela démontre l’intérêt que le conseil a envers le travail abattu par l’exécutif. Bien plus, avec peu, nous avons réalisé ce que nous avions pu, ensemble dans la collégialité.» Pour le sous préfet de Ngoura, Sébastien Lavenir Essouma Zoua, qui représentait le préfet du Lom et Djérem Yves Bertrand Awounfac Alienou : « Il va falloir maximiser les recettes propres de la commune. Car avec la décentralisation qui est déjà là, les Cac et les autres dotations de l’Etat ne suffisent pas pour impulser le développement local. Ces fonds qui sont distraits et non collectés risquent vous pénaliser dans l’avenir ». A ce sujet conclut le maire Michel Mada : « Nous devons chacun des conseillers dans sa zone veiller à ce que les recettes à collecter le soient effectivement, et quelles soient aussi reversées dans les caisses de la mairie.
Ce qui va nous permettre de maximiser nos interventions pour le plus grand bien de nos populations.» Dans les divers, l’inauguration de l’hôtel de ville a meublé les échanges ainsi que les préparatifs d’importantes échéances électorales à venir. C’était en présence de tous les conseillers et du chef de canton Sa Majesté Justin Bello.
Bossis Ebo'o, à Ngoura
Depuis plusieurs mois, les organisations de protection de l’environnement dans le département du Lom et Djérem (région de l’Est), déconseille vivement aux populations riveraines de consommer l’eau provenant du fleuve Lom et de ses affluents. Selon elles, cette eau est non seulement devenue impropre à la consommation, mais également un danger pour la faune aquatique, à cause des déchets toxiques qu’on y déverse de manière régulière. Le responsable de cette pollution est bien connu.
Il s’agit d’une entreprise minière chinoise, spécialisée dans l’extraction de l’or. Pour écouler les déchets issus de ces installations, les chinois ont décidé de leur propre chef d’ouvrir une canalisation qui donne directement sur le fleuve. C’est par ce procédé que des détritus d’une nature douteuse sont impunément déversés dans le fleuve Lom devant le regard laxiste des autorités administratives.
La seule institution qui a osée manifester son mécontentement face à cette situation est l’ONG « Planète responsable ». Interrogé par le Journal Intégration, Grégoire Sala, représentant local de l’ONG crie son désespoir : « Nous avons observé que les eaux du Lom ont changé de couleur. Celles-ci tirent vers le jaune doré. Il y a du mercure dans l’eau », renseigne t-il.
Un autre environnementaliste interrogé par le même journal est même allé plus loin, en ordonnant à l’entreprise chinoise d’arrêter avec ses pratiques dangereuses « vu les effets sur l’écosystème aquatique et le couvert végétal environnant nous leur avons demandé de mettre fin à ce mépris », martèle Jacob Lonhegui.
Mais l’entreprise chinoise a fait fi des injonctions de Jacob. Cette dernière continue à déverser ses détritus toxiques dans le fleuve. Ce qui fait dire à Mathilde Kansa, une autre environnementaliste que « si rien n’est fait, le Lom n’aura plus de poisson. Et en plus, les pratiques agricoles prendront un sérieux coup dans un délai très court ».
Vu l’urgence de la situation, les ONG suscités ont saisi les pouvoirs publics en vain. A chaque fois on leur répondait « Allez à Yaoundé. Ils sont les seuls à savoir quelles son les clauses de contrat d’exploitation minière attribué à ces gens » révèlent le journal Intégration.
En plus de ce désastre écologique qui progresse dangereusement, les exploitants d’or de Bétaré-Oya ont également considérablement détérioré la topographie de la localité. Les chantiers de forage nécessaire à l’extraction de l’or, ne sont pas refermés à la fin des travaux. Ce qui donne souvent lieu à de graves accidents. 16 personnes sont déjà disparues dans ces énormes trous béants, d’après le journal Intégration.
Danielle Ngono Efondo
Ivres de joie, les militants et militantes de la section RDPC Lom et Djerem Ouest 2 sont sortis en masse pour communier ensemble l’avènement de la naissance du parti de Paul Biya. ” 34 ans après, Diang peut se bomber le torse au regard des avancées palpables sur tous les plans”, se réjouissent-ils.
Pêle mêle, l’Hon Tak Bienvenu par ailleurs président de ladite circonscription politique cite le démarrage imminent du deuxième lot des travaux de bitumage de l’axe routier numéro 1 Nanga – Eboko - Bouam ; l’augmentation de la carte scolaire, la santé pour tous et la promotion des fils et filles de Diang à d’importants postes de responsabilités.
Selon le chef politique local, « tous ces projets et bien d’autres vont permettre le décollage définitif du développement de l’arrondissement qui a toujours fait preuve de loyalisme et fidélité au président national du RDPC et Chef de l’État, S.E. Paul Biya. »
Pour d’autres cadres du parti, Paul Biya est un homme providentiel. « Notre grand champion de tous les temps est un génie politique. Pour nous conforter dans cette logique, il a confié à un digne fils de Diang, un important poste de souveraineté politique. Depuis le 4 janvier 2019, François Bolvile Wakata, occupe la prestigieuse fonction de ministre délégué à la présidence, chargé des Relations avec les Assemblées. Il y a lieu de s’enorgueilli de remercier le président de la République pour cette haute marque de confiance », a indiqué Zachari Ngba par ailleurs président du conseil d’administration de la Société de Développement du Cacao(SODECAO).
D’où l’adhésion plus que jamais solennelle des filles et fils de Diang derrière les idéaux que prônent le Chef de l’État. Pour renouveler le pacte d’amour et de confiance vis-à-vis de leur grand champion de tous les temps, c’est par une motion de soutien et de déférence que le meeting de Diang s’est achevé. Rendez-vous a été donné pour le 27 avril prochain, à l’occasion du retour officiel de l’enfant prodige de Diang au village, le ministre François Bolvine Wakata.
Mais en attendant, les inscriptions sur les listes électorales biométriques d’Elecam se poursuivent intensément dans la Section RDPC Lom et Djerem Ouest 2 dans le but de plébisciter les listes du parti flambeau lors des prochaines échéances électorales en vues. « Le RDPC à Diang, doit régner sans partage plus que par le passé », a laissé entendre Hubert Ndé Sambone, élite politique et directeur général de l’Agence nationale des investigations financière (ANIF).
Source : actucameroun.com