Des propos circulent sur la toile et sont attribués à l’ancien président français, notamment : « La France n'a pas besoin de polémiques avec ses pays amis et la France n'est pas un pays d'Afrique… ».
Pas moyen d’avoir la source exacte de ces informations mais, ceux qui ont inondé les réseaux sociaux, lui attribuent ces autres mots : « Que certains leaders impopulaires chez eux en Afrique cessent de venir afficher leur médiocrité sur des lieux publics en France… Venir nombreux avec des gadgets à l'effigie du pays d'origine ne donnerait jamais la légitimité du suffrage à ces derniers.
Ecoutez la France a besoin d'un peu de respect. Les meetings politiques étrangers ne sauraient se tenir en public en France. Nous avons des salles de spectacles pouvant contenir ces minorités.
Il faut qu'ils comprennent que la majorité se trouve dans leurs pays surtout que beaucoup ne sont pas capables de prendre part au vote faute de papiers. J’interpelle ceux qui de droit, gouvernent en ce moment notre belle France afin qu’ils prennent leurs responsabilités… ».
Une sortie qui, selon les dires de certains analystes de l’actualité politique au Cameroun, épouse la pensée des français qui font le reproche à leur gouvernement de donner trop de libertés aux africains sur leur territoire, les nationaliste appellent à la montée de Marine Le Pen.
Par ailleurs, la position adoptée par l’ex président français a suscité la colère des adulateurs du leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Ils l’ont manifesté à travers de post qui ne laissaient transparaître aucun doute sur leurs sentiments.
Quelques exemples
« Tu viens parler maintenant, on attend toujours que tu t’expliques par rapport à l’assassinat de Mouammar Kadhafi. Qu’est ce qui s’est passé ? Pourquoi ne t’exprimes tu pas à ce propos » ?
« Nous n’avons pas besoin de l’avis d’un français qui est mal aimé par les siens. Le professeur Maurice Kamto a réuni ses partisans et des militants du mrc parce qu’il a su nous convaincre grâce à sa façon de faire. Tous ceux qui ont fait le déplacement ce Samedi croient en lui et les gens comme toi ne nous servent à rien… ».
D’autres, à l’instar du Professeur Eric Mathias Owona Nguini semble donner raison à Nicholas Sarkozy car d’après lui, « Maurice Kamto ne représente rien au Cameroun… ».
« Le parti – tontine (MRC) qui fait beaucoup de bruit à Paris là est sauf que zéro au K- Mer : 0 Président, 0 député, 0 maire, 0 sénateur, 0 conseiller municipal, 0 ministre mais 100% de bruit » !!!
Nicole Ricci Minyem
Nicolas Sarkozy va publier jeudi prochain un premier tome de ses « Mémoires », ont révélé ce vendredi BFMTV et France Info .
L'ouvrage dont il est question comporte un peu moins de 400 pages et paraîtra aux éditions de l'Observatoire. Il a pour titre « Passions ». Il a vocation à s'intéresser sur la période s'arrêtant à l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée et sa prise de fonction, le 16 mai 2007, à en croire France Info.
Le premier tome de ces « Mémoires » en vue, est très édifiant dans un sens où l'ex-président y raconte son parcours. Cependant sur Twitter, la conseillère presse de l'ancien président a simplement voulu préciser qu'il ne « s'agit pas de Mémoires », sans rien donner comme explications, une sorte de discrétion perceptible puisque jusqu'à ce vendredi, le livre n'est pas encore visible sur le site Internet de l'éditeur, pourtant, un premier tirage de 200 00 exemplaires est annoncé.
Dans le camp de certains Républicains, de nombreux militants comptent faire appel à Nicolas Sarkozy après le fiasco de la liste du parti de droite aux élections européennes du 26 mai dernier. Nicolas Sarkozy quant à lui, a toujours opposé un démenti catégorique à toute ambition ou projet de revenir au pouvoir .
Des anciens chefs d'Etats avaient aussi commis des tomes
Si l'on se réfère à l'année 2016, au moment du retour de Sarkozy en politique et de prendre la tête de l'UMP, l'ex-président avait commis deux ouvrages, « La France pour la vie » et « Tout pour la France ».
Avant lui, plusieurs autres anciens chefs de l'Etat de la cinquième République avaient eu à publier des livres une fois leur mandat arrivé à terme. Jacques Chirac avait également divisé ses Mémoires en deux tomes. Pour ce qui est de François Hollande, il a dans un premier temps préféré revenir exclusivement sur son quinquennat à travers ses « Leçons du pouvoir » .
Innocent D H
Le Président français Emmanuel Macron a tenu faire un discours, mais un discours avec un ton grave à l’occasion de l’hommage qu’il a rendu ce 31 mars aux résistants qui ont de haute lutte combattu le régime Nazi et la France de Vichy pendant la Seconde guerre mondiale sur le Plateau des Glières en Haute-Savoie. Principal constat le Chef de l’Etat a mis en exergue les leçons qu’ils ont transmises à la France.
Les grandes lignes de l’allocution d’Emmanuel Macron
Le chef de l’Etat, a esquivé de faire une comparaison avec l’actualité de l’heure. Il a insisté sur l’historique de ce haut lieu de la résistance qu’est le Plateau des Glières en Haute-Savoie.
« Le peuple n’oublie rien de votre sacrifice », a déclaré Emmanuel Macron. Celui-ci va ajouter fort à propos : « Dans ce décor comme destiné à être le théâtre de l’épopée à la fois sublime et tragique, quelques centaines d’hommes avaient perdu la vie ». Le Chef de l’Etat poursuit en disant « si nous sommes là, aux pieds de ce plateau (…), c’est parce que 75 ans après, le peuple de France n’oublie rien de votre sacrifice. Si nous sommes là, c’est pour dire avec force que la leçon d’honneur et de courage que vous nous avez donné est intacte ».
La cérémonie d’hommage s’est passée en présence du ministre de l’Education, Jean Michel Blanquer, de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy qui, on se rappelle avait fait des Glières un lieu de pèlerinage pendant son quinquennat. Nicolas Sarkozy était à côté de l’actuel Chef de l’Etat Emmanuel Macron avant et même après son discours de circonstance.
La présence de l’ex président au côté d’Emmanuel Macron vient lever toute suspicion qui tendait à faire croire que la tension serait tendue entre les deux hommes. Le journal Le Figaro révélait il y a deux jours plutôt qu’il y avait de moins en moins une entente entre eux. La raison évoquée serait la crise des gilets jaunes. L’ex président avait pourtant mis en garde l’actuel président de la République sur l’urgence de maîtriser la crise lors d’un déjeuner le 7 décembre dernier. Aujourd'hui, il ne s’en revient pas sur le chao qui règne dans le Pays et condamne l’incapacité de l’exécutif à restaurer l’ordre.
Innocent D.H
Une nouvelle décision de justice complique singulièrement les affaires de l’ancien président français. Le recours de celui est considéré par nombre d’observateurs comme le bourreau du feu frère guide libyen Mouammar Kadhafi contre son renvoi au tribunal correctionnel dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » a été jugé « Irrecevable » par la cour d'appel de Paris ce lundi.
La cour d'appel de Paris a rejeté ce lundi 25 mars le recours de Nicolas Sarkozy contre la décision des juges de le renvoyer devant le tribunal correctionnel dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » à la Cour de cassation, a fait savoir lundi l'AFP en se référant à une source judiciaire.
Les magistrats ont jugé «irrecevable» l'appel de l'ancien Président français contre l'ordonnance des juges d'instruction du 26 mars 2018. Ils ont également refusé de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par sa défense pour contester un texte de loi qui a permis cette décision de renvoi.
Jacqueline Laffont, avocate de M. Sarkozy, a annoncé à l'AFP qu'elle formerait un pourvoi en cassation. Pour la défense de l'ancien chef de l'État, la décision rendue lundi ne constitue qu'une « étape ».
Dans le cadre de cette affaire, Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir cherché en 2014 à obtenir de Gilbert Azibert, ancien avocat général à la Cour de cassation, des informations confidentielles sur l'affaire Bettencourt en échange d'un coup de pouce pour qu'il décroche un poste à Monaco. Poste que ce dernier n’aura finalement pas eu.
Selon une source médiatique française, Au dernier moment, Nicolas Sarkozy avait renoncé à ces démarches. Ladite source explique ce revirement, en s’appuyant sur des éléments d’enquête, par le fait que Me Herzog et Nicolas Sarkozy avaient compris que leurs téléphones non officiels, dont celui ouvert par l'ex-chef de l'État sous le fameux nom d'emprunt de Paul Bismuth, étaient surveillés. Car il faut le dire, l'affaire avait été révélée par des écoutes de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog à l'occasion de l'enquête sur le présumé financement libyen de la campagne de 2007.
Ces écoutes téléphoniques, longtemps contestées par la défense de l’ex président, avaient été validées en mars 2016 par la Cour de cassation, après une âpre bataille judiciaire.
S’agissant de « l’affaire Kadhafi », à ce jour, Nicolas Sarkozy continue de tout nier en bloc. L’enquête y relative a été ouverte en 2013 et porte sur un montant de cinq millions d’euros.
Source : RTL