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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Selon nos sources, l’infortuné âgé de 30 ans promettait à ses victimes des recrutements au sein des Forces de Défense et de Sécurité contre d’importantes sommes d’argent. Il a été cueillis par les éléments de la gendarmerie de Yaoundé II.   

 

Mercredi, 05 août 2020 marque la fin de parcours pour ce faux militaire présumé être spécialisé dans l’escroquerie, faisant miroiter aux populations des recrutements dans les Forces de Défense et de Sécurité. Le faux militaire du grade de lieutenant de Gendarmerie a été interpellé dans un restaurant au quartier Nkolndongo grâce aux actions des fins limiers de la Compagnie de Gendarmerie de Yaoundé II.

L’on apprend que l’infortuné médite actuellement son sort dans les cellules de la gendarmerie en attendant d’être présenté au Procureur de la République. Une enquête a été ouverte par la compagnie de céans, à en croire l’information fournie par la Cellule de la communication de la gendarmerie nationale.

Cette interpellation constitue la preuve une fois de plus, des bons points que les Forces de défense et de sécurité camerounaise ne cessent d’enregistrer dans la lutte contre l’insécurité, ainsi que diverses formes d’arnaques. Il y a quelques semaines avant, ce sont les éléments de la gendarmerie du Littoral qui ont interpellé sept présumés braqueurs.

Les malfrats qui ont été présentés à la presse le 27 juillet dernier, sont âgés entre 28 et 40 ans. Ils étaient spécialisés dans le vol des véhicules et l’arnaque des usagers, semaient la terreur à Douala, la capitale économique du Cameroun. Ils ont été appréhendés grâce à la localisation d’un des téléphones portables volés lors d’un braquage de leur dernière victime, Ferdinand Fokoue à Bonabérie Douala. Les enquêtes ont eu à révéler que ces hors la loi s’apprêtaient à vendre le véhicule de leur victime, de marque Toyota Avensis, ses deux téléphones portables, ainsi que son ordinateur portable.

Innocent D H   

  

 

 

Le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a réuni le 22 juillet dernier des exports pour l’examen du projet de décret portant statut général de la fonction publique locale. Le texte prévoit une grille salariale avantageuse pour les personnels communaux et c’est d’ailleurs d’un des points qui le rend plus attractif.   

 

Les ressources humaines des Collectivités territoriales décentralisées au Cameroun font face jusqu’ici à un certain nombre de difficultés. Aux rangs de celles-ci, les maires et les adjoints ne bénéficient pas d’une protection sociale, bien qu’ils reçoivent depuis quelque temps un salaire. En l’état actuel des choses, cette rémunération n’obéit pas forcément à la législation et à la réglementation en vigueur. Une situation qui met très souvent en lumière de nombreuses disparités, source de difficulté notamment en cas de déplacement d’un personnel. C’est pour trouver des solutions justes à ces problématiques que ce projet de décret est envisagé. Il est élaboré en application du Code général des Collectivités territoriales décentralisées (CTD).

En 2018, l’Association des communes et villes unies du Cameroun a soumis au Minddevel, Georges Elanga Obam, le besoin de recrutement de 2000 cadres techniques et professionnels au profit des municipalités, apprend-on de sources claires. Objectif, finir avec le déficit en ressources humaines que connaissent la plupart des 374 communes et communautés urbaines, à l’exception des communautés urbaines de Douala ou de Yaoundé.

Les premières assises générales des communes tenues du 06 au 07 février l’année dernière (2019) avaient également plaidé pour l’avènement d’une fonction publique locale qui devra trouver des réponses favorables à la gestion des ressources humaines des CTD. Une préoccupation qui était également soulevée à l’occasion du Grand dialogue national tenu à Yaoundé fin septembre et début octobre 2019.

Déjà le 02 mars 2020, le Président de la République, Paul Biya a signé un décret portant création, organisation et fonctionnement de la National School of Local Administration (Nasla) dédiée à la formation des agents. Par administration locale, le décret entend l’administration des communes, des régions et de toute autre collectivité territoriale décentralisée ainsi que leurs établissements, syndicats ou regroupements.

Rémunération en vue

Selon une source sûre proche du dossier, la rémunération que le texte propose est celle applicable aux agents de l’Etat. Elle devrait ainsi comprendre, un traitement de base, des prestations familiales obligatoires et éventuellement des indemnités et primes diverses. Le projet de décret ne recense pas moins de 15 indemnités et primes diverses à allouer aux personnels communaux suivant une classification des CTD prenant en compte leurs spécificités et leurs ressources financières. Les modalités d’allocation et les quantums seront déterminés par des textes particuliers, en référence à une classification des CTD tenant compte du dernier compte administratif. « Le projet de décret propose une grille salariale pour des personnels fonctionnaires et contractuels des CTD majorée de 10% par rapport à la grille salariale applicable aux fonctionnaires et agents de l’Etat relevant du Code du travail », renseigne cette source.

Innocent D H

Jean-Claude Tsila, le préfet du département du Mfoundi dans la région du Centre a quitté le pays ce mercredi à destination de Paris. Selon des sources concordantes, l’Administrateur civil principal était dans un état de santé critique en quittant Yaoundé.

 

Le préfet du département du Mfoundi ne serait pas en bonne santé ces derniers temps. La preuve, l’autorité administrative vient de quitter la capitale camerounaise en destination de Paris à bord d’un avion médicalisé. Jean-Claude Tsila est sans doute évacué en urgence pour une prise en charge médicale en terre française.

L’administrateur civil principal originaire de la Lekié a succédé à Joseph Béti Assomo à la tête du département du Mfoundi. L’actuel chef de terre a commémoré il y a quelques jours, son dixième anniversaire au poste de préfet du département, siège des institutions républicaines, a-t-on appris.

Le préfet du département du Mfoundi a récemment fait parler lui dans la lutte contre le coronavirus à travers des décisions jugées rigides par certaines populations et observateurs. Parmi les mesures prises, il y avait notamment, l’interpellation de plus d’une centaine de belle-de-nuit du Centre-ville de Yaoundé. En effet, celles-ci étaient soupçonnées d’avoir livré des parties de jambe-en-l ’air avec les confinés des hôtels Xaviera et Hilton. 

Rappelons que c’est en 1974 que le Mfoundi qui couvre 297 km2 des 07 arrondissements de Yaoundé a été créé du fait de l’éclatement en deux nouveaux départements de l’ancien département de la Mefou, à la suite du décret N° 74/193 du 11 mars 1974. Une scission va permettre la création d’une deuxième Mefou qui va éclater en 1995 pour donner naissance à la Mefou et Afamba et la Mefou et Akono. Le premier avec pour chef-lieu Mfou et Ngoumou pour ce qui est du second.

Précisons aussi que l’ancien département de la Mefou avait lui-même vu le jour à la suite d’un premier éclatement du Nyong et Sanaga en date du 25 juin 1964. Ce qui a abouti à la naissance de la Haute-Sanaga (Nanga-Eboko), la Lekié (Monatelé), la Mefou (Yaoundé), le Nyong et Mfoumou (Akonolinga) et le Nyong et So’o (Mbalmayo).

Innocent D H

 

L’ambassade des Etats-Unis au Cameroun vient de rendre public un communiqué de presse. Dans ce document, la représentation diplomatique américaine condamne avec fermeté l’attaque qui a fait une quinzaine de morts dans la région de l’Extrême-Nord, et qui suscitent l’inquiétude du pays de Donald Trump.

 

Après avoir la triste nouvelle sur l’attaque terroriste à Nguetchewe dans l’Extrême-Nord du Cameroun qui a fait 19 morts et 16 blessés selon un décompte du Gouvernement du Cameroun, l’ambassade des Etats-Unis à Yaoundé monte au créneau. Dans un communiqué publié ce mercredi, elle « condamne l’horrible attaque du 02 août qui aurait été menée par des insurgés de Boko Haram dans le village de Nguetchewe ».

Outre la condamnation de ces actes criminels, les Etats-Unis adressent leurs « plus sincères condoléances aux familles endeuillées ». Dans le même temps, le pays de Donald Trump déplore « l’horrible attaque » non sans exprimer son inquiétude. « Nous exprimons notre inquiétude que ces meurtres insensés, dans une localité où des personnes déplacées avaient cherché refuge, ne mettent plus en danger ceux qui dépendent de l’aide humanitaire pour survivre », regrette-il.

L’attaque terroriste doublée d’attentats-kamikazes n’a pas jusqu’ici été revendiquée, cependant des sources concordantes indiquent qu’il porte la forme des assaillants de la secte terroriste Boko Haram, venus du Nigéria voisin qui mène depuis 2013 des incursions en territoire camerounais.

Les Etats-Unis soutiennent le Cameroun dans la lutte contre le terrorisme, à travers notamment, la formation du personnel militaire, la fourniture en matériels de guerre et dans le renseignement.

Indiquons que mardi dernier, le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés a condamné cette attaque. « Le HCR condamne fermement une attaque brutale contre un site hébergeant 800 personnes déplacés à l’intérieur du pays, dans le village Nguetchewe, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun », a écrit l’agence humanitaire dans un communiqué.

Innocent D H

A en croire les informations rendues disponibles par des services des douanes, les produits concernés sont ceux à rendement fiscal élevé tels que les carburants, le ciment, les véhicules de tourisme et de transport de personnes, les motocycles notamment. Il s’agit de l’accélération à compter de ce 04 août 2020 du démantèlement tarifaire des produits exigibles aux préférences commerciales dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord d’étape vers l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne (UE) et le Cameroun.

 

Les carburants, ciments, véhicules de tourisme et de transports de personnes, motocycles importés de l’Europe connaissent une décote de 10% par an sur leur droit de douane applicable à leur catégorie. Le calendrier actuellement en application prévoit un démantèlement progressif jusqu'en 2019, apprend-on. L’APE consacre l’ouverture du marché camerounais aux importations de l’UE en trois étapes correspondant aux trois groupes de produits à libéraliser selon leur nature.

S’agissant d’abord du premier groupe, il rassemble les produits dont l’objectif est la réduction de la pauvreté et amélioration du bien-être des populations. Ce sont entre autres,  les produits pharmaceutiques, les engrais, les pesticides autres que les insecticides, les tourteaux, les papiers et cartons, les bitumes de pôle et autres résidus de pétrole, la soude, le gypse, la craie, la chaux, le gaz, les produits chimiques inorganiques et organiques, les ordinateurs, les véhicules automobiles à usages spéciaux, les tracteurs, les parties et accessoires de motocycle, bicyclette et fauteuils roulants, les appareils pour laboratoires et médecine, la liste est loin d’être exhaustive. Pour ce groupe, le démantèlement a commencé le 04 août 2016, à un rythme de décote de 25% par an sur le droit de douane applicable.

Dans le deuxième groupe, sont logés les produits suivants : les plâtres, chaux, marbres, clinker, intrants pour les industries alimentaires ou des boissons, levures, fil de machine, groupes électrogènes et convertisseurs rotatifs électriques, machines et appareils, véhicules automobiles pour le transport de marchandises (camion etc.), remorques et semi-remorques, brouettes, certaines parties et accessoires de véhicules (pare-chocs, ceintures, freins, roues et embrayages). Les services des douanes informent que pour ce groupe, le démantèlement a commencé le 04 août 2017, au rythme de décote de 15% par an sur le droit de douane applicable. Il est question ici, d’encourager la production des produits locaux. Pour ce groupe, le démantèlement est effectif à 45% depuis le 04 août 2019 et devra connaître une accélération de l’ordre de 60% au 04 août 2020. Le processus pendra fin en 2023.  

La douane camerounaise informe que depuis le début du démantèlement, l’impact budgétaire de la mise en œuvre de l’APE au 31 mars 2020 est de 16 milliards de FCFA de moins-values budgétaires.  

Innocent D H

 

L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) de défense des Droits humains présentent les exactions commis par des groupes armés séparatistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. Human Rights qui condamne ces actes criminels sollicite que les Nations Unies l’intervention des Nations Unies à travers des sanctions d sévères contre les coupables.

 

Le rapport de Human Rights Watch met en lumière les exactions et la grande criminalité des séparatistes sur les populations, les humanitaires, les chefs traditionnels et les leaders religieux dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Dans les détails, l’ONG révèle que pas moins de 285 innocents ont trouvé la mort au cours de près de 200 attaques terroristes dont la responsabilité est attribuée à ces hors la loi (groupes armés séparatistes). Des actes criminels qui sont à l’origine de déplacement des milliers de camerounais. Ainsi certains ont fui vers d’autres régions du pays, d’autres se sont réfugiés au Nigéria voisin.  

Face à cette situation désastreuse et d’une criminalité inqualifiable, Human Rights Watch recommande aux Etats-Unis, de sanctionner durement et sévèrement les auteurs. Selon les exigences de Lewis Mudge exige que cette barbarie et sauvageries orchestrés par les sécessionnistes soient punies devant la Cour pénal international (CPI). Le responsable de l’Organisation de défense des Droits humains estime que les leaders basés en occident et aux Etats-Unis d’Amérique doivent répondre de leurs actes.

Grosso modo, Human Rights Watch souhaite que des pressions soient faites sur les leaders séparatistes pour qu’ils soient mis à la disposition de la justice. Les avoirs de ces fauteurs de troubles doivent être rapidement gelés afin de les déposséder des moyens de financement des opérations de guerre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Rappelons que la crise anglophone dure depuis bientôt 4 années. Les pouvoirs publics camerounais ont à leur niveau, sous l’éclairage du Président de la République, Paul Biya, n’ont de cesse eu à chercher des voies moyennes pour une sortie définitive de crise dans les deux régions anglophones du Cameroun. La tenue du Grand dialogue national en fin septembre et début octobre 2019 en est une parfaite illustration de ces mesures.  

Innocent D H

Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) dit avoir pour référent politique Laurent Gbagbo. Ce groupement politique de l’opposition ivoirienne a saisi ce lundi, 03 août 2020 la Commission électorale indépendante (CEI) pour avoir des explications sur le retrait de M. Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020.

 

Selon les explications de Georges Armand Ouégnin, le président de EDS après une rencontre avec Coulibaly Kuibiert-Ibrahime : « nous avons tous constaté à la lecture de la liste électorale provisoire qui a été mise sur le site de la CEI officiellement que le président Gbagbo n’y figure pas. Ça veut dire qu’il ne peut ni être électeur, ni être éligible. Après discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques ».

A en croire l’insistance de M. Ouégnin, un contentieux de la liste électorale serait en préparation. « Je lui ait dit que nous allons lui démonter par A+B que le président Gbagbo n’a pas perdu ses droits civiques. Nous allons prouver qu’il mérite d’être sur la liste électorale. Nous allons user de toutes voies démocratiques et juridiques pour prouver que le président Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale », lance-t-il.

Sur la liste électorale remise récemment par la CEI aux partis et groupements politiques, 7 500 035 électeurs y figurent. Dans la foulée, Me Habiba Touré, avocate de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a dans un communiqué annoncé le week-end dernier que son client a été retiré du listing électoral 2020 sur lequel figurent les électeurs des prochaines échéances électorales ivoiriennes.

L’on apprend de sources crédibles que le contentieux de cette liste électorale s’ouvre le 05 août prochain. Pour l’ancien président Laurent Gbagbo, il est en liberté sous conditions à Bruxelles (Belgique) après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI). Instance judiciaire internationale devant laquelle il était poursuivi pour des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010 à 2011 qui a fait officiellement 3 000 morts.

Innocent D H

Selon un communiqué signé le 28 juillet dernier par le ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis-Paul Motaze, les contribuables retardataires ont désormais jusqu’au 1er janvier prochain pour satisfaire à cette obligation. Initialement prévu pour le 30 juin 2020, ce délai a été d’abord renvoyé pour la première fois au 30 septembre de cette année.

 

Pour ce deuxième renvoi correspondant à une période de grâce supplémentaire de 04 mois pour les contribuables retardataires, le Minfi ne détaille pas les raisons. Cependant, si l’on se réfère au premier report, Louis-Paul Motaze avait précisé qu’il était dû à l’extrême sollicitation de la plateforme informatique des impôts par les contribuables qui voulaient obtenir leur « Numéro identifiant unique » (NIU). Il est donc question à travers ce report, de « faire baisser la pression sur la plateforme informatique de la direction générale des impôts », afin de permettre à cette administration de continuer à offrir sereinement ses services en ligne aux rangs desquels : l’ouverture d’un compte auprès des établissements de crédit et de microfinance ; la souscription de tout type de contrat d’assurance ; la signature des contrats de branchement ou d’abonnement aux réseaux d’eau ou d’électricité ; l’immatriculation foncière.

Objectif visé

Accroitre les recettes internes de l’Etat, tout en réduisant la proportion des contribuables qui échappent jusque-là au fisc à travers l’élargissement de l’assiette fiscale implémentée depuis quelques années. Tel est l’objectif principal recherché par cette procédure d’immatriculation des contribuables camerounais aux impôts.

A en croire de sources officielles internes Minfi, ce sont environ 30% de contribuables qui échappent au fisc. C’est ainsi qu’en plus de conditionner l’accès à certains services à la présentation d’un numéro identifiant unique, le code général des impôts dispose désormais : « la réalisation des démarches visées à l’article L1 bis (3) (ouverture de compte bancaire, immatriculation foncière, branchement au réseau électrique, etc.) avec les personnes ne disposant pas d’un numéro d’identifiant unique donne lieu à l’application d’une amende de cinq millions (5 000 000) FCFA par opération ».

Ceci implique par exemple qu’une banque ou une institution de microfinance qui ouvrira désormais un compte à une organisation ou un individu non inscrit au registre des impôts écopera d’une amende de 5 millions de FCFA.

Innocent D H

 

Cette félicitation est contenue dans un communiqué signé le 02 août 2020 par le président de la Commission Nationale d’Organisation des Examens nationaux et Concours (CNOENC). Selon celle-ci, malgré la survenue de la pandémie du Covid-19, l’Enseignement supérieur camerounais a dans son ensemble démontré sa riche vitalité en réorganisant son calendrier académique. 

 

La pandémie du coronavirus a certes impacté sur le train de l’année académique 2019-2020 au Cameroun, mais l’Enseignement supérieur a fait preuve de résilience en réorganisant son calendrier. C’est sans doute pour saluer cette vitalité que la « CNOENC félicite tous les acteurs impliqués dans l’organisation des Examens nationaux et concours qui n’ont ménagé aucun effort pour une clôture harmonieuse de l’année académique 2019-2020 dans le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement ».

Dans ce communiqué, la commission rend compte spécifiquement de l’excellence de l’organisation des épreuves écrites du Brevet de Technicien supérieur (BTS) qui selon elle, se sont déroulées dans la sérénité sur toute l’étendue du territoire national du lundi 20 au samedi 26 juillet 2020. « Le modèle est passé d’un système arithmétique à un système de crédits. Ce nouveau système organise le cycle de BTS en quatre (4) semestres, soit vingt-huit (28) unités d’enseignement pour 120 crédits au total dispensés en 1 800 heures et reparties en unités d’enseignement professionnelles, fondamentales et transversales. Ce système, universellement en cours dans les systèmes universitaires les plus réputés et sérieux, exige à chaque candidat de capitaliser les 120 crédits dont 60 au titre de la première année », précise-t-elle.

La CNOENC n’oublie pas de souligner que ce nouveau système expérimenté depuis l’année dernière a connu le taux de réussite le plus élevé jamais enregistré dans l’évaluation du BTS au Cameroun. « En effet, 68,45% des candidats ont définitivement été déclarés admis à leur examen de BTS en 2019, 82,82 au HND, 91,72% au DSEP et 98,47% au HPD ; ce qui traduit de façon significative une amélioration quantitative et qualitative des performances des étudiants », évoque la commission nationale en charge de l’Organisation des examens nationaux et concours.

Pour conclure la CNOENC appelle l’ensemble des candidats au BTS à rester sereins. C’est pourquoi, elle indique : « les modifications improvisées n’ont jamais eu cours à l’Enseignement supérieur, encore moins dans un système positif qui fait ses preuves. Elle rappelle qu’après la tenue des jurys d’harmonisation des corrigés des sujets d’examen, les corrections se poursuivront notamment et prie ainsi tous les candidats d’attendre dans une totale quiétude, la publication des résultats. Elle en appelle, par conséquent, tous et chacun, au strict respect des textes en vigueur dont l’application procède du seul souci d’excellence académique prôné par S.E Paul Biya, Président de la République, Chef de l’Etat ».

Innocent D H     

Ainsi s’exprimait l’archevêque métropolitain de Douala samedi dernier 01er août 2020 lors de la célébration de la messe chrismale. Samuel Kleda a également soutenu que son protocole de traitement du coronavirus a contribué à la guérison totale des milliers de personnes testées positives au coronavirus. 

 

A en croire les déclarations de l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale au Cameroun, la pandémie du coronavirus relève désormais d’une triste histoire dans le pays. Lors de la messe chrismale célébrée samedi dernier, l’archevêque métropolitain de Douala a fait une forte annonce. « Nous avons vaincu le coronavirus. Les stocks des remèdes contre cette pandémie chôment depuis quelques jours dans nos hôpitaux catholiques car il n’y a presque plus de malades », a-t-il fait mention.

Cet office religieux a aussi permis à Mgr Samuel Kleda d’annoncer la reprise normale des activités dans son diocèse. L’homme d’église fait référence aux messes ouvertes au grand public, le baptême des enfants, ainsi que certaines cérémonies religieuses liées à d’autres sacrements notamment la première communion et la confirmation.

Considérant la pandémie du coronavirus comme une menace relevant désormais du passé au Cameroun, l’archevêque confirme que le protocole de traitement dont il a mis sur pied guérit bel et bien les personnes atteintes de la maladie. Il soutient d’ailleurs que ce médicament fruit des plantes naturelles a contribué à la guérison totale des milliers de personnes testées positives, y compris ceux qui étaient dans un état très critique. Indiquons que dans son combat permanent contre la Covid-19, le prélat a eu à installer plusieurs unités de prise en charge des patients au sein diocèse.

Le Gouvernement camerounais à travers le ministère de la Santé publique marque régulièrement son accord à soutenir les efforts de la médecine traditionnelle dans la croisade contre le coronavirus. C’est sans doute dans cette démarche que le ministre Manaouda Malachie déclarait le 22 juillet 2020 sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv) : « Nous entamons la quatrième phase de la maladie. Effectivement, nous comptons sur les médicaments traditionnels améliorés pour résoudre la pandémie du coronavirus. Nous avons soumis cette question au conseil scientifique qui a fait des recommandations ».

Innocent D H







Sunday, 05 June 2022 11:01