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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) était ce dimanche, le grand invité de l’émission « Face à l’Actu » diffusée sur la chaîne de télévision privée Stv. Cabral Libii a saisi l’opportunité pour marquer son engagement ainsi que celui de sa formation politique de participer à toutes les échéances électorales futures au Cameroun tout en se dotant des moyens de les remporter.

 

Chaque jour qui passe, Cabral Libii ne cesse de montrer sa volonté et son engagement d’aller plus loin dans la politique. Le candidat arrivé troisième à la dernière élection présidentielle au Cameroun a observé un temps d’arrêt pour analyser la manière dont certains partis politiques de l’opposition procèdent au Cameroun. Il s’agit notamment du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) piloté par le Pr. Maurice Kamto. Concernant la lecture que fait l’homme de la stratégie déroulée par cette formation politique, le député de la Nation n’a pas manqué de donner son point de vue.

Cabral Libii pense, « c’est une stratégie propre au MRC. Et si vous saviez le temps que je mets avec mes équipes pour définir la route, vous comprendriez simplement que ce qui nous intéresse, c’est d’observer ce que font nos concurrents et de capitaliser leurs erreurs. Et c’est ça qui nous permettra à nous d’arriver à la victoire (…). A chaque fois qu’il y’aura élection, nous irons aux élections et nous battrons pour les remporter ». 

L’homme politique se dit également favorable à une mutualisation des forces politiques de l’opposition dans le cadre d’une éventuelle alliance. Toutefois, il fait savoir, « je ne suis pas pour les unités organiques, pour les fusions. Quand j’envisage l’alliance politique au Cameroun, je le dis pour le MPCN, pour d’autres partis d’opposition, dès que nous sommes convergents, pour moi, la meilleure alliance, c’est l’alliance d’actions ».

Cabral Libii n’exclue pas une possibilité de convergence de vue avec le gouvernement sur des aspects précis favorisant la bonne marche de la République. « S’il y a un combat à mener, un combat pédagogique, à l’adresse même du gouvernement, parce qu’il ne faut pas inscrire ce combat sous le prisme de la guerre entre gouvernants et élus. On y gagne tous. Avec le MPCN, et d’autres formations politiques, je suis prêt à m’associer dans l’action », promet l’honorable.

Innocent D H

C’est la quintessence d’une correspondance adressée le 14 juillet dernier au Premier ministre, Chef du Gouvernement par le Secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR), Ferdinand Ngoh Ngoh. Ainsi, l’Etat opte finalement pour la cession des parts majoritaires de la compagnie nationale de transport aérien à un opérateur privé, comme prévu par les textes de création de la Camair-Co. Cependant avant de passer à cette privatisation, le Gouvernement camerounais est appelé à rendre l’entreprise vendable.

 

« Le Chef de l’Etat demande au Premier ministre, Chef du Gouvernement, d’élaborer en urgence, en collaboration avec le ministre des Transports, le ministre des Finances, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, la Camair-Co et la CCAA (Autorité aéronautique), un plan de restructuration, de relance et de développement de la compagnie, dans l’optique d’ouvrir son capital social à hauteur 51% à un partenaire stratégique privé, conformément à l’article 5 du décret du 11 septembre 2006, portant création de la Camair-Co », telle est l’extrait de la correspondance adressée par le SG/PR au Premier ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute. 

Contexte

Cette décision de privatisation intervient à la suite de nombreuses difficultés financières auxquelles est confrontée au fil des années la compagnie aérienne nationale depuis le lancement de ses activités qui remonte à 2011. Une situation aggravée surtout avec la crise sanitaire imposée par le coronavirus dont l’impact sur la vie des entreprises de transport n’est plus à démonter.

Le 19 juin dernier, le commissaire au compte de la Camair-Co tirait déjà la sonnette d’alarme sur la situation opérationnelle et financière catastrophique de la compagnie devenue pratiquement un gouffre à sous pour le trésor public camerounais.

Dans les détails, le cabinet Okalla Ahanda précisait : « nous avions déjà relevé dans notre rapport de commissariat aux compte au titre de l’exercice 2015, émis le 09 avril 2018 que les capitaux propres de la Camair-Co étaient devenus inférieurs à la moitié du capital social, et que l’Assemblée générale (AG) devait décider s’il y a lieu de procéder à la dissolution anticipée de la Société ou non (…). La compagnie dispose désormais d’un seul aéronef (MA 60) susceptible de voler à brève échéance (…). Le personnel cumule actuellement quatre mois d’arriérés de salaires pour une masse salariale mensuelle d’environ 500 millions de FCFA ».

Le commissaire au compte de la Camair-Co révélait également que la dette de la compagnie a atteint 110 milliards de FCFA et les pertes annulées au 31 décembre 2018 étaient de 99,2 milliards de nos francs. A ces pertes, il faut ajouter celles prévisionnelles de 15 milliards de FCFA au titre de l’exercice 2019 et de 12 milliards au titre du premier semestre 2020.

Autres points

La correspondance adressée au Premier ministre par le SG/PR relève que le Chef de l’Etat a récemment ordonné une nouvelle allocation de 15 milliards de FCFA au profit de la Camair-Co. Des financements qui devront servir à « l’envoi en maintenance de l’un des Boeing 737-700 NG ; l’acquisition de deux aéronefs Dash Bombardier Q400, mieux adaptés aux lignes de courte distance ; et la location de deux moteurs susceptibles de permettre la remise en vol du deuxième Boeing 737-700 NG » de la compagnie. La correspondance indique également la rationalisation de la gestion des ressources humaines et la réduction de la masse salariale.

Innocent D H      

Déployé par le haut commandement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie aux affres terroristes depuis bientôt quatre ans, le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) réussit avec succès à rassurer les populations. Le secret de cette force d’élite de l’armée camerounaise reste son engagement sous le drapeau à poser des actions humanitaires plutôt que des attaques d’envergures. C’est cela la marque de fabrique des actions civilo-militaires du BIR.

 

Le déploiement du BIR dans ces zones en crise avait pour but de rétablir la paix et d’assurer la sécurité des biens et des personnes. Ainsi, dès le début de la crise le mot d’ordre qui va sous-tendre l’intervention de cette force d’élite compte tenu du fait que les membres des forces d’opposition sont pour la plupart constitués de camerounais, « Ne pas faire la guerre aux camerounais, mais œuvrer pour que les égarés reviennent à la raison ».

Une ambition qui n’est autre que la traduction du crédo de l’armée camerounaise à rester aux côtés des populations qui doivent retrouver leur quiétude. Il s’agit de la raison d’être des actions civilo-militaires qui, près de quatre ans aujourd’hui, produisent des résultats probants dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

Selon nos confrères du journal Mutations dans une publication ce vendredi, 17 juillet 2020, les actions civilo-militaires du BIR dans le NOSO, sont une stratégie payante portée plus que jamais par la devise, « Force d’Elite au service de la population et du développement du Cameroun ». Ainsi, le chapelet des actions menées par les éléments du BIR dans cette partie du pays est long, toutefois quelques points sont à énumérer.

Multiples œuvres sociales

Relevons que les établissements scolaires, autrefois transformés en bases terroristes ont été sécurisés et rouverts à l’éducation des enfants. Les écoles délabrées ont été réhabilitées et équipées de nouveaux équipements. Les matériels didactiques ne sont pas en reste, ils ont régulièrement été acquis et mis à la disposition des enseignants. Les militaires dispensent des cours où un déficit en enseignants est constaté. C’est notamment le cas à Nkambe, Mamfe et Idenau au cours de la rentrée scolaire 2019.

Sur le plan sanitaire, les hôpitaux incendiés par les sécessionnistes ont été réhabilités et dotés des matériels de travail. C’est ainsi que médecins et infirmiers du BIR apportent régulièrement leur concours pour soigner les patients dans les hôpitaux. Dans les zones où les hôpitaux n’existent pas, ils saisissent le prétexte des campagnes itinérantes.

L’on apprend d’ailleurs que cette stratégie a permis de soigner gratuitement des milliers de patients. Même les malades nécessitant des évacuations sanitaires vers des hôpitaux offrant un plateau technique plus étoffé, ont été pris en charge par le BIR. Les femmes enceintes, adolescents et vieillards qui n’ont pas été oubliés par cette unité d’élite, ont retrouvé la santé.

Aux rangs des œuvres humanitaires du BIR dans le NOSO figurent aussi en vedette, les routes, ponts et autres infrastructures de communications détruites ou vandalisées par les sécessionnistes, qui ont été refaites par les organismes dédiés à ce genre de travaux (Groupement des Infrastructures, Compagnie de génie entre autres). Le pont de mile 37 sur la Menchum est une illustration.

Outre ces interventions sociales du BIR dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, le professionnalisme des commandos permet ponctuellement de repousser les irrédentistes qui ont à chaque fois tenté de terroriser les populations ou de s’attaquer aux forces de défense et de sécurité sur les théâtres opérationnels.

 

Innocent D H         

L’inauguration de ce Centre d’isolement et de prise des malades du Coronavirus a été conduite ce jeudi, 16 juillet 2020 à Douala par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique, Alim Garga Hayatou. Il s’agit ainsi de la matérialisation des instructions présidentielles sur la décentralisation de la stratégie nationale de lutte contre cette pandémie.  

 

Voici un nouvel élan du Cameroun dans son combat contre l’ennemi commun que constitue le coronavirus. Alim Garga Hayatou, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique vient de procéder à l’inauguration du Centre d’Isolement et de prise en charge des malades du coronavirus à Douala. « Je suis venu témoigner à l’ensemble de la communauté nationale, la livraison du premier centre d’isolement instruit par le président de la République qui, a demandé à chaque région de faire le maximum pour que les malades soient normalement traités dans de très bonnes conditions », va-t-il déclarer.

Situé à l’écart d’autres services de l’hôpital Laquintinie de Douala, il a une capacité de 21 lits plus quatre lits pour les soins intensifs. De quoi optimiser la prise en charge des patients dans cette partie du pays. C’est du moins ce qu’explique Gérard Muluem, ingénieur de Glodys Etablissement, chargé des travaux : « ce centre d’isolement est entièrement équipé pour répondre aux normes de traitement contre la Covid-19. Nous avons également une centrale à gaz pour les gaz médicaux, une alimentation en énergie autonome pour permettre qu’on offre des soins adéquats à tout moment aux malades ».

Conformément à la stratégie gouvernementale de riposte à la Covid-19 au Cameroun et sur hautes instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya, d’autres centres d’isolement et de prise en charge devront être construits à Ebolowa, Bertoua, Garoua, Maroua, Buea et Bamenda.

La situation épidémiologique en date du 16 juillet 2020 telle que rendue disponible par le ministère de la Santé publique fait état d’un cumul de 16 157 cas positifs avec 373 décès, soit un taux de létalité de 2,3%. 13 728 personnes ont été déclarées guéries, soit un taux de guérison de 85%.

Innocent D H    

 

Dans une tribune intitulée la « La douloureuse agonie de la meute », l’économiste s’offusque du fait que certains partisans du Mouvement pour Renaissance du Cameroun (MRC) s’en prennent à lui.  Dieudonné Essomba ne comprend pas pourquoi tant d’acharnement contre sa « petite personne » par les militants du parti de Kamto sur la toile.

 

Les récentes sorties de Dieudonné Essomba montrent clairement que l’économiste est désormais fâché contre certains militants du MRC. En effet, sur les antennes de Vision 4, il ne s’est pas abstenu de dénoncer avec vigueur leurs comportements, « pour tenter de garder une certaine présence dans une actualité qui commence à l’oublier, la racaille de Kamto n’a trouvé comme nouveau buzz que mon accoutrement dont elle distribue les images de manière virale ».

Le consultant constate que les militants du MRC sortent de leur esprit habituel de lutte pour s’attaquer à sa personne. Ce qui l’amène d’ailleurs à indiquer, « on pouvait comprendre le buzz sur la victoire électorale volée, sur le procès à l’OUA, sur la mort de Biya, sur son remplacement par son fils Franck, sur le gré à gré, sur l’interpellation de l’Assemblée au sujet de la vacance du pouvoir, etc. On pouvait à la limite comprendre le saccage des ambassades, les agressions du Chef de l’Etat, le défi permanent à l’autorité. Tout cela avait au moins un rapport évident avec leur inextinguible obsession de mettre la main sur le pouvoir d’Etat pour supprimer l’équilibre régional et distribuer les terres des Communautés camerounaises à la tribu Dynamique ». 

Des comportements que Dieudonné Essomba questionne sous plusieurs prismes. « Mais, moi, qui suis-je dans cette histoire ? Quel est l’intérêt à faire des buzz sur mon accoutrement ? Et surtout que c’est de manière récurrente ? Je fais partie de ceux qui discutent la place du Chef de l’Etat à leur gourou Kamto ? Je vis ma vie et je me fiche comme d’une guigne de ce qu’une racaille peut penser de mes actes ! », écrit-il.

L’économiste souligne, « cette agitation montre le niveau de désespoir d’une meute qui a fondé des espoirs sur des illusions entretenues dans des sectes violemment ethnicisées à l’idéologie de Ndogmo. Et quand ils en arrivent à se fixer sur l’accoutrement d’un anonyme comme Dieudonné Essomba qui ne joue aucun rôle dans la République et n’a aucune intention d’en jouer, il y a quelque chose qui ne va plus dans la stratégie de la meute : les sujets polémiques susceptibles de leur fabriquer une bulle médiatique qui entretient une présence politique illusoire sont-ils épuisés ? ».

Dieudonné Essomba pense qu’il s’agit des agitations annonciatrices de l’échec d’une stratégie. « Cela n’étonnerait personne : après cette interminable constellation d’échecs et d’erreurs qui traduit une absence totale de jugement, la meute est entrée dans une longue agonie dont elle essaie d’en sortir désespérément, en s’accrochant même à un serpent », conclut-il.

 

Innocent D H   

 

 

La convention de financement vient d’être signée à Yaoundé entre le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le chef de la délégation européenne en République du Cameroun, Hans Peter Schadek. Le financement de l’Union européenne (UE) tombe à pic au moment où la Société de Développement du Coton du Cameroun (SODECOTON) connait comme la plupart des entreprises du pays les effets induits de la crise sanitaire due au Coronavirus.

 

Selon les chiffres relayés par nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv), le Cameroun ambitionne de produire 400 000 tonnes de cotons-graines à l’horizon 2022 et 600 000 tonnes quatre ans plus tard. C’est sans doute pour permettre à cette agro-industrie camerounaise d’atteindre ces objectifs que l’UE dans l’excellence de sa coopération avec le Cameroun vient de mettre à la disposition du pays cet appui financier important. Il s’agit d’une enveloppe de 15,5 millions d’euros, soit plus de 10 milliards de FCFA. Cette somme est inscrite dans un projet dénommé Accompagnement des mutations du Bassin Cotonnier (ABC).

De manière plus explicative, le financement est composé d’une contribution de l’Union européenne qui est de l’ordre de 9,5 millions d’euros et d’une deuxième de 06 millions d’euros allouée par la République fédérale d’Allemagne. De sources bien introduites, c’est un début engagé car d’autres appuis financiers seraient en gestation.

Etant donné que la SODECOTON ambitionne augmenter sa capacité productive, cette opération de mixage prêt/don, de « blending » sera d’un apport hautement significatif. Pour la campagne de 2019-2020, les prévisions de récolte en tonnage du Coton graine dans cette entreprise sont estimées à 330 000 tonnes, comparativement à 320 074 pendant la campagne précédente. L’aide de l’Union européenne permettra également à la structure de faire face aux multiples problèmes auxquels elle est confrontée dans la partie septentrionale du pays. Ces difficultés sont entre autres liées à : la productivité de la culture du coton mais aussi des cultures vivrières ; la sécurisation du foncier et la gestation durable des terres ; la bancarisation des transferts financiers en milieu rural, apprend-on.

Innocent D H

 

Dans une déclaration publiée sur son compte Facebook le 14 juillet dernier, le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) fait savoir que le secrétaire général de son parti, Me Christopher Ndong ainsi que sa famille font l’objet de menaces graves. Selon Maurice Kamto, des éléments armés non identifiés dont certains arboraient la tenue de l’armée ont fait irruption dans son domicile le 09 juillet 2020.  

 

 

Le professeur Maurice Kamto révèle dans sa déclaration : « j’ai été informé de l’intrusion musclée des éléments armés non identifiés dont certains arboraient la tenue de l’armée dans le domicile du Secrétaire général du MRC, Me Christopher Ndong Nveh, à Buea le 09 juillet 2020 et des menaces graves dont lui et sa femme sont l’objet ».   

Tout en condamnant fermement ce qu’il qualifie de « dérives intolérables », le président du MRC demande aux autorités compétentes de diligenter une enquête pour faire la lumière sur les assaillants armés. « Je rappelle que la position constante du MRC dans la guerre civile en cours dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest est la recherche de la fin des hostilités et de la négociation d’une solution durable à la crise qui ravage ces deux régions. En conséquence, le secrétaire général du MRC ne saurait être la cible de l’une ou de l’autre partie en conflit », indique l’opposant camerounais.  

Maurice Kamto déclare que cette situation préoccupante qui vient s’ajouter aux nombreuses violations des droits des populations civiles dans les deux régions anglophones en guerre civile et dans la région de l’Extrême-Nord, où l’armée fait face à la secte terroriste Boko Haram, doit être tirée au claire. « Elle aggrave l’anxiété des populations et n’est pas de nature à encourager les étrangers à séjourner dans notre pays », déplore le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2018.

A titre indicatif dans l’actualité, Anne Féconde Biloa Noah, la porte-parole de Cabral Libii a évoqué qu’une probable coalition entre son parti le PCRN et le MRC. Elle intervenait dans le cadre de la matinale ABK matin. « Rien n’exclut qu’une prochaine coalition ait lieu entre le PCRN et MRC. Nous ne changerons pas en fonction des injures ni de la pression médiatique. La coalition n’a pas marché la dernière fois en raison de détails sur lesquels le président Cabral Libii et le Pr Maurice Kamto ne se seraient pas accordés », a-t-elle expliqué.  

Innocent D H

Comme dans le reste du monde, la pandémie de coronavirus a porté un sérieux coup sur le secteur économique camerounais entraînant un ralentissement considérable. Pour réduire le déficit de la balance commerciale, le Président Paul Biya prescrit au Gouvernement une politique visant la transformation structurelle de l’économie.

 

La prescription du Président de la République est contenue sa circulaire préparatoire au budget de l’Etat pour l’exercice 2021, signée le 10 juillet dernier. En effet, Paul Biya fixe à l’équipe de Dion Ngute l’objectif d’une « reprise économique afin de replacer le pays sur le sentier de l’émergence en jugulant les effets néfastes de la pandémie de la Covid-19 par la transformation structurelle de l’économie ».

Le document du Chef de l’Etat présente les hypothèses macroéconomiques devant sous-tendre la confection du budget de l’Etat pour l’exercice 2021. Il projete à 3,2% de croissance du Produit intérieur Brut (PIB) dont 3,3% pour le secteur non pétrolier et −1% pour le secteur pétrolier ; une inflation contenue en dessous de la norme communautaire de 3% ; un déficit budgétaire global de 2,7% du PIB et un déficit du compte courant de 1,3% du PIB. La circulaire présidentielle ne perd pas de vue les éléments de contexte que sont : les incertitudes liées à la pandémie de la Covid-19, les crises socio-politique et sécuritaire, sans oublier la mise en œuvre du programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI). 

Priorités du Gouvernement

Ainsi, les priorités vont porter sur les politiques de relèvement notamment, la modernisation de l’agriculture et l’industrialisation. Pour ce faire, le Gouvernement devra préparer des mesures visant à encourager la consommation des ménages qui est une « dimension essentielle de la croissance économique ».    

Devra également se poursuivre, l’élargissement de l’assiette fiscale ; la refonte des régimes d’impositions (révision des seuils du chiffre d’affaires pour l’ajustement à la TVA) ; la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale ; la modernisation du régime de taxation des mutations à titre gracieux (successions et donations) ; la promotion du civisme et de la justice fiscale ; la mise en œuvre d’une politique douanière incitative à l’industrialisation du Cameroun ; la rationalisation et la réduction de la dépense fiscale.

Sur un plan purement économique, le Chef de l’Etat dans sa vision de promotion du made in Cameroon attend du Gouvernement, « l’avancée vers l’atteinte des objectifs d’émergence à travers la transformation structurelle de l’économie ».

Paul Biya devra aussi avoir sur sa table, l’avant-projet de loi portant orientation programmatique de la stratégie nationale de développement du Cameroun pour la période 2020-2030 ; l’achèvement de la mise en service des grands projets de première génération ; l’effectivité de la révolution agricole ; l’opérationnalisation des barrages hydroélectriques et centrales solaires ; l’amélioration de la production et de la compétitivité de l’économie nationale par le biais de la réduction des coûts de facteurs de production et l’accroissement de l’offre locale des biens et services à l’origine du déficit de la balance commerciale. Paul Biya prescrit tout de même, la promotion d’une saine concurrence à travers le respect des règles de marché ; la mise à la disposition des producteurs des intrants agricoles et semences à haut rendement et la facilitation de l’accès aux équipements et matériels agricoles ; la mise en place des mesures fiscales et budgétaires au profit des entreprises frappées par la crise de la Covid-19 entre autres.

 

Innocent DH

Le pays de Macky Sall vient de franchir un nouveau palier dans l’assouplissement de ses mesures gouvernementales de riposte à la Covid-19. Des informations relayées par les autorités, le pays a rouvert ses frontières aériennes ce mercredi, 15 juillet 2020. Mais, il faut relativiser qu’il s’agit d’une réouverture graduelle car les vols dépendent pour l’instant des mesures applicables dans les pays de destination.

 

Des informations rendues disponibles par nos confrères de Radio France Internationale (RFI), les vols ont repris à l’Aéroport international Blaise Diagne, même ce n’est pas encore la foule des grands jours. Une réouverture progressive qui n’a concerné qu’un seul vol Alger-Dakar depuis mi-nuit. Pour la journée de mercredi, ce sont huit vols qui étaient prévus. Compte tenu du fait que de nombreux Etats n’ont pas encore décidé de la réouverture de leurs frontières dans la région, la reprise des dessertes dans le ciel sénégalais devra ainsi tenir compte des pays de destination.

L’on apprend alors dans la foulée que le principe de réciprocité appliqué par le Sénégal ne permet pas aux ressortissants des pays de l’Union européenne (UE) par exemple d’avoir accès à ses frontières. En effet, l’UE avait publié récemment une liste de 15 pays autorisés à entrer dans sa zone sans le Sénégal. L’on apprend néanmoins que des négociations ont été engagées avec l’UE dans le sillage de la révision de cette décision. A ce jour, ce sont seulement certaines catégories de personnes qui sont autorisées à accéder à l’espace Schengen. Il s’agit notamment des diplomates.

Contexte du coronavirus oblige, RFI précise que tout un dispositif est mis en place pour que cette reprise se fasse dans le respect du protocole sanitaire du Gouvernement. Ainsi, les accompagnants sont interdits d’accès, des vitres ont été placées aux guichets, des marquages au sol pour garder des distances, le port du masque est obligatoire, des caméras thermiques sont installées un peu partout.

 

Innocent D H    

L’information a été rendue publique ce 14 juillet 2020 par le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Elle fait suite à la décision de l’Arabie Saoudite de restreindre la participation au Hadj à ceux qui résident dans le pays.    

 

Dans son communiqué, Paul Atanga Nji informe : « en raison de la persistance de la pandémie Covid-19 un peu partout dans le monde, le royaume d’Arabie Saoudite a décidé de restreindre la participation des pèlerins au Hadj 2020 aux seules personnes résidant en Arabie Saoudite ».  Le ministre de l’Administration territoriale précise de ce fait, « les fidèles musulmans camerounais ne pourront pas effectuer cette année comme par le passé, le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam ».

Dans un précédent communiqué le 10 juin dernier, le Minat, président de la Commission nationale du Hadj indiquait déjà, « qu’en raison de la pandémie de Covid-19 ayant entraîné des restrictions aux mouvements des personnes à travers le monde, de fortes incertitudes planent sur la participation de nos compatriotes au Hadj 2020 dans les lieux saints de l’Islam ». Le membre du Gouvernement avait alors demandé, « à tous les encadreurs qui servent notamment d’intermédiaires pour les fidèles, de s’abstenir de collecter des fonds pour l’inscription des pèlerins au Hadj 2020 ». 

 

Selon des chiffres officiels, le 29 juillet 2019 le Cameroun a enregistré 2 389 pèlerins candidats au départ. Ainsi, le nombre de pèlerins était en augmentation de 350 par rapport à 2018. Toujours l’année dernière, compte de la hausse des prix du Hadj pour le pèlerinage à la Mecque, le Président de la République, Paul Biya avait accordé une subvention d’un milliard de FCFA pour combler cette flambée. Les fidèles musulmans camerounais devaient alors payer 2,242 millions de FCFA comme l’année précédente (2018), au lieu des 2,529 millions de francs CFA.

Innocent D H   







Sunday, 05 June 2022 11:01