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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Dans les années 80 déjà, la Libye du feu Guide libyen Mouammar Kadhafi était dans le viseur des occidentaux dont en particulier la Grande Bretagne.

 

Selon le site d’information sputniknews qui cite The Times qui se serait procuré ledit rapport déclassifié, en 1986, les autorités britanniques avaient un projet de riposte à une possible attaque libyenne contre Gibraltar. Le risque d’une frappe libyenne s’expliquait par le soutien de Londres aux bombardements de Tripoli et Benghazi menés par les États-Unis.

Le ministère de la Défense britannique se préparait à une possible attaque de la Libye contre Gibraltar en riposte au soutien de Margaret Thatcher aux bombardements de Tripoli et Benghazi en 1986, révèle The Times se référant à un document déclassifié.

« À la suite des actions militaires américaines contre la Libye, il y a un risque accru d'attaque libyenne contre des cibles britanniques», peut-on lire dans ce document auparavant classé comme «top secret ».

Selon le rapport, les autorités britanniques estimaient que la Libye pouvait utiliser ses bombardiers Tu-22 livrés par l'URSS afin de frapper Gibraltar avec cinq bombes de 1.000 kilogrammes. Elles ont autorisé l'interception de tout avion «suspect» s'approchant de Gibraltar.

À cette fin, la Royal Air Force y a déployé un avion d'interception Phantom ainsi que des systèmes de missiles sol-air Rapier.

Londres avait également peur que Gibraltar ne soit visé par un attentat. D'après le rapport cité par The Times, « différentes organisations terroristes en Espagne » étaient « liées à la Libye ». C'est pourquoi, un contrôle plus strict a été introduit à l'égard des populations nord-africaines en provenance du Maroc.

Le 15 avril 1986, Washington a effectué une série de frappes aériennes en Libye, ciblant notamment la résidence de Mouammar Kadhafi à Tripoli. Environ 60 militaires et civils libyens ont été tués dans ces attaques.

Il s'agissait d'une riposte des États-Unis à l'attentat dans le club La Belle, à Berlin-Ouest, le 5 avril 1986. Le Président Ronald Reagan avait alors accusé la Libye de cet attentat qui a fait trois morts dont deux militaires américains. À l'époque, Tripoli a démenti son implication dans cette attaque mais a payé en 2008 une indemnisation aux familles des victimes américaines afin de normaliser ses relations avec Washington.

 

Source : Sputniknews

Du retrait total des soldats américains déployés en Syrie annoncé par Donald Trump en décembre 2018, nous en sommes à celui total, avec 400 militaires américains qui restent.

 

C’est à en perdre son latin. Après avoir déclaré en décembre dernier que toutes les troupes américaines seraient retirées de Syrie, Donald Trump a annoncé en février avoir décidé de laisser dans le pays environ 200 militaires. Ce mercredi 20 mars, il annonce désormais le chiffre de 400 soldats.

Depuis l'annonce d'un retrait complet des troupes américaines de Syrie, la position de Donald Trump se bouscule. Désormais, les États-Unis prévoient de réduire leur présence militaire en Syrie à 400 personnes, a déclaré le Président américain aux journalistes à la Maison-Blanche avant son départ pour l'Ohio.

« En Syrie, nous laissons 200 personnes. Et 200 autres personnes ailleurs en Syrie, plus près d'Israël, pour un certain délai », a déclaré le chef d'État.

Il n'a toutefois pas précisé pour combien de temps les États-Unis ont l'intention de maintenir leur contingent militaire dans le pays arabe.

Fin février, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a fait savoir « qu'un petit groupe de maintien de la paix d'environ 200 personnes restera en Syrie pendant un certain temps ».

Pour rappel, le 19 décembre 2018, Donald Trump a annoncé le départ le plus rapidement possible des militaires américains de Syrie, martelant que les États-Unis ne joueraient plus le rôle de « gendarme du Moyen-Orient ».

Par la suite, la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders a annoncé que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs troupes de Syrie, tout en soulignant que la victoire sur les djihadistes de Daech ne signifiait pas la fin de la coalition antiterroriste dirigée par Washington.

En se rapportant à un article de sputniknews paru le 16 novembre 2017 citant La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, les Etats-Unis n’ont reçu aucun mandat de l’ONU pour intervenir en Syrie. « Nous avons été surpris d'entendre les déclarations du secrétaire américain à la Défense, James Mattis, lors d'une réunion avec les représentants de la presse américaine le 13 novembre, selon lesquelles les forces armées américaines seraient en Syrie, je cite "avec l'autorisation de l'Onu"», avait-t-elle déclaré selon le site d’information.

A ce jour, il demeure constant que sous la bannière d’une coalition antiterroriste, Washington a à maintes reprises pris pour cibles des centres de recherche scientifique, plusieurs bases militaires et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs.

Est-ce un appel au secours en rapport avec les soupçons d’ingérence étrangère dans la crise que traverse l’Algérie? Rien n’est moins sûr. En visite à Moscou ce mardi 19 mars, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Sergei Lavrov, avoir apporté au Président Poutine une lettre d’Abdelaziz Boutéflika.

 

Hormis cette lettre dont le contenu demeure secret, de nombreux autres points ont été abordés lors de cette conférence de presse conjointe. la création d’un groupe de travail russo-algérien a été évoqué ainsi que la présidentielle en Algérie et les voies de la sortie de crise.

S’agissant de la création d’un groupe de travail russo-algérien, le ministre algérien des Affaires étrangères a annoncé que la Russie et l’Algérie créeront un groupe de travail au niveau des chefs de la diplomatie et leurs adjoints pour discuter de différents sujets, dont « des questions de coordination bilatérale, de coopération et de notre travail dans des forums et plateformes multilatéraux dans l’intérêt du renforcement de la paix et de la sécurité ».

Abordant le sujet de l’élection présidentielle, Ramtane Lamamra a déclaré que l’opposition pourra participer à la gouvernance du pays après la fin du forum national d’unification qui se produira « dans un avenir proche ».

« L'élection présidentielle, il faut le souligner, se déroulera dans de nouvelles conditions, car pour la première fois dans l'histoire du pays, tous ceux qui le souhaitent pourront y participer. Pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie moderne, une commission électorale indépendante suivra le processus et l'opposition algérienne aura l'occasion de participer activement aux travaux du gouvernement », a précisé Ramtane Lamamra.

« La nouvelle date de l'élection présidentielle sera déterminée par un forum national indépendant. Il convient également de noter que le Président en exercice Abdelaziz Bouteflika a décidé de ne pas participer à l'élection présidentielle. Il est prêt à transférer ses pouvoirs en toute transparence au Président qui sera élu à cette élection », a souligné le chef de la diplomatie algérienne. 

Par rapport aux voies de la sortie de crise, M. Lamamra a insisté sur le fait que l'Algérie sera en mesure de surmonter seule la crise politique et d'en sortir encore plus forte.

« La Russie et l'Algérie prônent une non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Les deux pays croient en la priorité du dialogue dans la résolution pacifique et diplomatique de toutes les situations de conflit. Je tiens à vous assurer que ce qui se passe en Algérie est désormais une affaire familiale et nationale», a-t-il dit.

Abdelaziz Bouteflika avait précédemment déclaré qu'il entendait remettre ses pouvoirs à son successeur qui sera élu lors d'un scrutin organisé à l'issue d'une Conférence nationale qui se tiendra «dans un très proche avenir». Celui-ci devra réformer l'Algérie, modifier la Constitution et mettre fin à la crise actuelle.

Ciblé depuis près d'un mois par une vague de contestations inédite, l'actuel Président de l'Algérie a renoncé le 11 mars à briguer un 5e mandat et a repoussé la présidentielle — initialement prévue le 18 avril — à la fin de la Conférence nationale dont la date n'a pas encore été fixée.

Vendredi, des Algériens sont à nouveau descendus dans les rues pour protester contre la prolongation du mandat d’Abdelaziz Bouteflika.

Jadis prospère et n’enviant presque rien à personne, le pays du Feu Guide libyen assassiné par une coalition occidentale en 2011 sous de fallacieux prétextes démocratiques est aujourd’hui en lambeaux. Il est en proie à une instabilité chronique et scindé en plusieurs entités autonomes.  

De toute évidence, n’ont pas été enterrés avec Mouammar Kadhafi, les problèmes auxquels certains dirigeants occidentaux ont cru se soustraire en l’assassinant en octobre 2011. Vestifinance cité par sputniknews dresse une liste de scandales liés à l'ancien dirigeant libyen qui ont éclaté dans des pays occidentaux depuis sa mort. 

Au Canada

Dans ce pays, c’est la tête du Premier ministre Justin Trudeau qui est mise par à prix par l’opposition qui lui demande de démissionner. Ceci fait suite au grand scandale politique qui a éclaté le 27 février quand l'ex-procureure générale Jody Wilson-Raybould a déclaré subir des pressions de la chancellerie du Premier Ministre concernant l'affaire de fraude du groupe d'ingénierie et de construction SNC Lavalin.

Le Premier Ministre Trudeau n’était pas encore à la tête du gouvernement lorsque l’enquête contre le groupe incriminé, l’un des plus grands congloméra au monde a été ouverte. D’après des découvertes de la police canadienne dont les enquêtes sur le groupe ont débuté 2011, des représentants de la compagnie versaient d'importants pots-de-vin aux hauts fonctionnaires du gouvernement de feu Mouammar Kadhafi. Ce faisant, le groupe comptait décrocher des contrats juteux en Libye.

Le Premier ministre Trudeau a pour sa part balayé ces accusations d’un revers de la main et déclaré qu’il ne quittera pas son poste…

En France

En France, l'ombre du Guide libyen semble particulièrement poursuivre l’ancien Président Nicolas Sarkozy dont les déboires judiciaires n’en finissent pas. Accusé d'avoir bénéficié d'une aide financière du dirigeant libyen pendant sa campagne présidentielle de 2007, l’ancien Président français nie complètement les faits. Ladite enquête a été ouverte en 2013 et porte sur un montant de pas moins cinq millions d’euros.

En Belgique

La police belge s’affaire actuellement à vérifie des informations relatives au retrait de plusieurs milliards d'euros des comptes gelés de Mouammar Kadhafi. D’après des fuites, entre 3 et 5 milliards d'euros ont disparu de ces comptes depuis 2012.

D’autre part, le Magazine Le Vif en mars 2018 écrivait  qu'en 2011, plus de 11 milliards d'euros appartenant aux structures d'investissement libyennes qui travaillaient pour la famille de Mouammar Kadhafi avaient disparu des comptes de la banque belge Euroclear. Un relevé bancaire publié par les soins du même magazine attestait de la présence, le 30 novembre 2013, sur quatre comptes bloqués dans le cadre des sanctions de l'Onu, de 14,2 milliards d'euros en titres de valeur et de 1,9 milliard d'euros de moyens financiers. Fin 2017, il en restait un peu moins de 5 milliards d’euros selon la réponse officielle du parquet belge à la demande des journalistes. Ceci s’est fait alors que théoriquement aucun mouvement de fond n'était possible…

Goldman Sachs

En 2014, les représentants de la Libyan Investment Authority (LIA), le fond souverain de la Libye ont porté plainte contre Goldman Sachs, l'une des plus grandes banques du monde, exigeant de cette dernière le remboursement de l'argent perdu dans le cadre de leur collaboration. Il s’agit d’un montant de 1,2 milliards.

La Libye accuse Goldman Sachs d'avoir corrompu des hauts fonctionnaires de Mouammar Kadhafi, vendu des actifs notoirement déficitaires et profité de l'inexpérience des dirigeants du fonds à leurs fins. La Goldman Sachs qui au final a remporté le procès contre la LIA. Ledit procès avait commencé en juin 2016.

Pour rappel, la LIA est un fonds pétrolier de 60 milliards de dollars créé à l'époque de Mouammar Kadhafi, en 2006.

La Société Générale

En 2018, la filiale de la banque SGA Société Générale Acceptance NV a été reconnue coupable par le tribunal fédéral de Brooklyn (État de New York) d'avoir violé la loi américaine pour la lutte contre la corruption étrangère entre 2004 et 2009, quand Mouammar Kadhafi était au pouvoir en Libye.

Le rapport du ministère américain de la Justice stipule que la Société générale a payé à l'intermédiaire libyen plus de 90 millions de dollars pour transmettre à titre de pot-de-vin de l'argent aux hauts responsables libyens en échange d'investissements des établissements publics libyens dans la Société générale.

Le rapport précise également que la banque a assuré des investissements pour un montant total d'environ 3,7 milliards de dollars, et tiré 523 millions de dollars de recettes grâce à ce procédé criminel.

 

Informations collectées de plusieurs sources.

C’est la deuxième et plus importante fuite du genre signalée depuis ce début d’année. Une véritable mine d’or pour les hackers (pirates informatiques)

 

Imaginez-vous ne plus avoir accès à vos boites mails et tout ce qu’elles peuvent contenir comme documents et informations précieuses. Pire encore, imaginez ces documents et informations utilisées à mauvais escient par des personnes mal intentionnées. C’est ce à quoi sont exposés tous ceux dont les informations figureraient dans cette gigantesque base de données découverte par des experts en cybersécurité. La base est librement distribuée via des trackers torrent et des forums de pirates informatiques, lit-on sur le site www.wired.com.

En janvier 2019 déjà, pas moins de 773 millions d’adresses électroniques et 22 millions de mots de passe uniques avait été publiés sur le service de stockage en nuage (Cloud) MEGA et partagés sur un forum de piratage selon Troy Hunt, expert en sécurité informatique australien qui gère le site « Have I Been Pwned » permettant aux internautes de vérifier si leur compte a été attaqué. Depuis lors, la base de données en question a été supprimée par le service MEGA mais rien n’indique qu’elle n’ait pu être copiée sur d’autres serveurs.

Avec la nouvelle gigantesque fuite de 2,2 milliards de noms d'utilisateurs et mot de passe, il convient d’être extrêmement prudent. Pour ceux intéressés par cela, ils peuvent se rendre sur le site « Have I Been Pwned » et y taper leurs adresses électroniques pour savoir s’ils ont été piratés. Cela fait et quel que soit les mots de passe utilisés pour ces adresses, l’expert recommande de le changer immédiatement.

Troy Hunt préconise pour ce faire, d’utiliser des combinaisons complexes comprenant des lettres majuscules et minuscules, ainsi que des chiffres et des caractères spéciaux tels que des astérisques, des grilles, des points d'exclamation, etc. ne sont pas seulement concernés ceux ayant effectués la vérification mais toute personnes ayant une ou des boites mails.

 

Sources: wired.com, sputniknews.com

 

 

 « … il a été convenu qu’en attendant la publication, d’ici le 15 janvier 2019, de la circulaire sur l’exécution du budget, les prix des boissons restent inchangés… »

Luc Magloire Mbarga Atangana, Ministre du commerce, le 27 décembre 2018.

 

Telle était la quintessence du communiqué de Luc Magloire Mbarga Atangana, sanctionnant, le 27 décembre 2018, la réunion de concertation tenue avec  l’industrie brassicole nationale à Yaoundé. Le soulagement chez de nombreux amateurs de bière en particulier était perceptible bien que demeurait à l’esprit la question essentielle marquée d’angoisse : À quelle sauce seront-ils mangés après le 15 janvier ? Il faut dire qu’à ce jour, rien de substantiel au sujet de cette future augmentation du prix de la bière n’a filtré et les supputations vont bon train.

Certains consommateurs rencontrés, visiblement résignés, en sont presque à implorer la clémence de « l’Etat » qui selon eux n’aurait pas de « cœur » ne tenant pas compte de la faiblesse du pouvoir d’achat et qui voudrait ainsi leur enlever la seule chose leur permettant de se « sentir bien » eux aussi. À la question de savoir comment ils feront pour continuer à « se sentir bien » si d’aventure l’augmentation est conséquente toute chose de nature à ne plus leur permettre de boire autant de bières qu’ils le faisaient en une journée, la réponse me fit froid dans le dos : « Ah ! On va se rabattre sur les sachets. Si on a même 1000 F et que la bière coûte 800 F, on va compléter avec deux sachets dedans… ». Fichtre !

En voulant faire d’une pierre deux coups, c’est-à-dire consolider ses sources de revenus fiscaux et réduire la consommation d’alcool, objectif louable en soit, le gouvernement camerounais, si nous nous en tenons au raisonnement tenu par mes quatre comparses, ne va-t-il pas créer un problème de santé publique en particulier dans la catégorie laborieuse, jeune et fortement alcoolisée de notre population ? Ou alors les arbitrages n’ont pas permis de faire autrement ?

Rappelons-nous que les rumeurs les plus folles au sujet de cette future augmentation ont débuté avec la proposition de la loi de finance 2019 et plus tard son adoption par le parlement. La réduction de l’abattement sur le prix qui sert de base au calcul du droit d’accise sur ces produits de 20 à 10% ainsi que l’instauration d’un droit d’accise spécifique sur les emballages des bières et des boissons gazeuses, pour un montant de 15 FCFA par emballage ont tôt fait de faire voir à certains camerounais, une répercussion directe de l’augmentation de ces charges pour l’industrie brassicole sur les prix.

Chacun y allait de son pronostic en fonction de son ressenti. Etait annoncé ici une augmentation de 200 FCFA ; là, une autre de 100 FCFA… Si l’on peut comprendre l’inquiétude des uns et des autres, il convient de leur dire, du moins à la franche la moins avisée que les répercussions sur les prix des charges d’une entreprise ne sont pas aussi automatiques et qu’elles répondent à un certain calcul économique qui permet à l’entreprise d’arbitrer entre ses exigences de rentabilité et celles de compétitivité (…) Par ailleurs, les pouvoirs publics ont un contrôle sur les prix (…)

A ceux qui se morfondent redoutant la future augmentation, nous disons rien ne sert donc de se mettre dans tous ces états. La loi a été votée et cette augmentation quoi qu’on fasse surviendra. Je ne la pense pas conséquente mais quoi qu’il en soit, Plus que neuf jours, Soyons patients, nous saurons. Pourquoi seulement la bière ? Allez savoir !

C’est une lapalissade, la réponse à la crise sécuritaire qui secoue nos régions sœurs du nord et du sud-ouest ne peut être que celle militaire. Cependant, la stratégie pensée sur ce plan pour s’assurer un « retour à la  normale » a été selon toute vraisemblance de miser sur le nombre. Nous en voulons pour preuve, le recrutement en cours de 2600 commandos pour le compte de certaines de nos forces d’élite que sont la Garde Présidentielle (GP) et le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) qui y est déployé en première ligne. Cette stratégie peut se justifier aisément par la nécessité d’assurer un meilleur quadrillage de la zone, toute chose qui actuellement fait défaut, les forces camerounaises hélas étant éparpillées sur divers terrains d’opération.

pendant que ledit recrutement bat son plein, des gestes et des mesures d’apaisement caractérisés par des élargissements de détenus et des redistributions de cartes dans la gestion des structures publiques et parapubliques de la part du Président de la République sont enregistrés quasi hebdomadairement. Des mesures prises et qui démontrent à suffisance la bonne volonté du Chef de l’Etat, les plus significatives de notre point de vue sont entre autres la création du Comité National De Désarmement, De Démobilisation Et De Réintégration (CNDDR) piloté par l’ancien gouverneur monsieur Faï Yengo Francis, et sans aucun doute, l’arrêt des poursuites signé en date du 13 décembre 2018 contre 289 activistes anglophones arrêtés pour des délits dans le cadre de la crise anglophone ; mesure immédiatement suivie des faits, la totalité de ceux concernés étant à l’heure actuelle libre.

Si cette dernière mesure est à apprécier à sa juste valeur, il reste et demeure qu’elle suscite ici et là dans l’opinion, quelques appréhensions du fait de la possible dangerosité de certains de ces individus peut-être déjà irrémédiablement radicalisés d’autant plus qu’il n’a pas suivi à notre connaissance, un encadrement psychologique adéquat. Face à ces craintes dont nous ne doutons pas que le Président ait eu connaissance, le message qui se dégage de cette initiative est qu’il est prêt à tous les compromis dans les limites de ce qui est acceptable (tous les acteurs de cette crise n’ayant pas été libérés. Ndlr) si cela peut contribuer à apaiser les cœurs et les esprits et ramener in fine la paix dans ces régions suffisamment meurtries.

La cohérence dans la démarche de Paul Biya laisse présager de ce qui pourrait suivre. En effet, parti des revendications corporatistes qui à ce jours ont presque toutes connu une suite favorable, la crise s’est muée en un conflit armée qui a poussé le Président dans un premier temps à fixer les conditions d’un dialogue et dans un second, compte tenu des exactions qui étaient enregistrées, à réaffirmer l’autorité de l’Etat en déployant à minima l’armée qui est parvenue à juguler dans une certaine mesure les velléités hostiles des bandes armées. Il est clair qu’à la suite de toutes les mesures évoquées ici et qui s’apparentent à une distribution de carottes, suivra inéluctablement celle du maniement du fouet contre tous ceux qui, malgré tout, se seront efforcés de rester en marge de la République.

Il n’est donc pas fondé de voir en la démarche qui a court, un quelconque aveu de faiblesse ou alors de la lâcheté, de la peur. Ceux qui malgré tout multiplient les manœuvres pour amoindrir et saboter la portée des actes du Président de la République en mettant en avant, « après coup », de chimériques pressions venues des États-Unis et de la Grande Bretagne pour la libération des prisonniers, en continuant les meurtres et en incendiant les domiciles de certains de ceux commis à l’œuvre du désarment gagneraient à recouvrer raison et à saisir la main qui leur est tendue.

Sur le terrain, l’écrémage continue. Et même si dans certaines localités les populations continuent de ployer sous le joug des terroristes-sécessionnistes qui leur font subir les actes les plus ignobles, les libérations définitives de ces dernières, compte tenu du recrutement en cours ne sont qu’une question de temps. D’autre part, les scènes de liesse enregistrées ces derniers jours dans certaines localités libérées par nos forces de défense et de sécurité démontrent que les terroristes ont perdu la bataille des cœurs qu’ils avaient semblé gagner au début. Résolument, les populations qu’ils ne tiennent plus que par la terreur leur ont tourné le dos.

En cette fin d’année La hotte du père noël Paul Biya est remplie de cadeaux. Nous invitons les uns et les autres à en profiter, au risque plus tard, d’expérimenter la chicotte républicaine... Cette crise n’a que trop durée et causée son lot de morts inutiles : Il est temps d’arrêter ça chers frères !

Le football qui se joue dans les bureaux est sans aucun doute, dans notre pays, celui à l’origine du mal profond dont souffre celui qui se joue sur les stades. Les luttes de positionnement ayant en toile de fond la captation d’une rente financière générée par le « positionnement » des joueurs et d’autres ressources ont depuis des lustres, fini par reléguer au second plan l’essor du football camerounais. L’arbre qui cache la forêt, les lions indomptables, ont souvent tôt fait de faire oublier les errements managériaux, les incompétences Etc. avec leurs succès engrangés de haute lutte ici et là.

Demain 12 décembre 2018 se tiendra enfin l’élection du Président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) après de longues années de « normalisation » au bilan mitigé. Il sera question de mettre à la place qu’il faut, l’homme qu’il faut pour le seul intérêt du football camerounais. La question de fond est : compte tenu de l’immixtion de la politique dans les affaires de football, toute chose qui a toujours contribué à l’enfoncer d’avantage, les délégués seront-ils se départir des basses considérations et choisir en leurs âmes et consciences le candidat à même de remettre notre foot sur les rails ? Nous l’appelons de tous nos vœux car il faut à la tête de la FECAFOOT, un homme de vision, de poigne, de conviction, qui saura se départir des magouilles de toutes sortes pour redonner au football camerounais son rayonnement d’antan et mettre de l’ordre dans les différentes sélections nationales où les promotions, les exclusions, les bannissements  des joueurs ne répondent à aucun critère objectif.

Des sept candidats en lice, Joseph Antoine BELL (JAB), Emmanuel Maboang Kessack et Franck Happi sont sans aucun doute les plus connus de tous. S’agissant de JAB en particulier, Son profil se situe aux antipodes de ceux ayant présidé jusqu’ici aux destinées de cette institution… Il est connu pour son franc parlé, son intégrité, sa rigueur. Avec lui, la « mangeoire » de beaucoup disparait. Les as du « mangement » peuvent-ils s’accommoder de quelqu’un comme lui ? Rien n’est moins sûr. Quid des autres candidats à savoir Emmanuel Bissong Egbe, Daniel Mongue Nyamsi, Patrick Hervé Tchinda et Mbombo Seidou Njoya ? De grands inconnus.

Quoi qu’il en soit, la balle est dans le camp de ceux habilités à voter. Notre seul souhait est que demain, ils fassent un choix objectif. Ce n’est qu’à ce prix que cessera la navigation à vue, que nous pourrons nous hisser au niveau des grandes nations de foot…

Chers délégués, faites le bon choix !

Quelqu’un aurait-il des informations au sujet des supposées machettes que d’aucuns auraient prétendument distribués à d’autres pour s’en prendre à une communauté précise comme l’affirmait un quidam dans une lettre adressée à certains médias? Si oui, puisse-t-il vous plaire de nous les partager; il nous importe au plus haut point de savoir combien de têtes ont été coupées ? Où ? Quand ? Etc.

Faisant l’économie du scénario du contentieux post-électoral qui nous avait tous scotché devant nos télévisions, ce qui précédemment dit n’est qu’une illustration des mensonges les plus éhontés dont ce sont fait maîtres ceux-là même qui prétendent aujourd’hui d’avoir déjoué un coup de force contre Paul Biya, l’homme qu’ils ont montré par tous les moyens possibles abhorrer, exécrer… Ici aussi comme lors dudit contentieux post-électoral, pour étayer leur affirmation, même pas l’ombre du commencement d’une preuve : leur parole doit faire foi. 

Ainsi donc, après avoir passé le temps à défier les institutions ainsi que ceux qui les incarnent, afficher leur mépris à l’encontre de ces dernières, exacerber les tensions tribales, essayé par tous les moyens d’envoyer le peuple dans la rue, s’étant montrés solidaires de certains de leurs partisans, une horde de barbares baptisée « Brigade anti sardinards » et ce par un mutisme assourdissant; le 05 novembre 2018 nous disent-ils, il leur était proposé de leur ramener, sur un plateau d’argent, la tête du grand méchant dictateur. Pris d’un amour soudain pour ce dernier, ils auraient décliné cette offre pour qu’au lendemain de ce jour qui lui était jour de prestation de serment du président élu, ils échappent à la surveillance des forces sécuritaires commises à cet effet pour se retrouver au rond-point Nlongkak, d’où avec des partisans, espérant sans doute faire boule de neige, ils entamaient selon leur programme, l’ultime marche prévue contre un supposé hold-up électoral.

Certes il n’est jamais trop tard pour faire le bien mais chers messieurs, vous ne pouvez pas nous demander de vous croire sur parole. Vous ne vous en êtes pas montrés dignes. Vous vous êtes montrés avides, prêts à tout pour accéder à la magistrature suprême et je n’en veux pour preuve que votre auto-proclamation comme vainqueur de l’élection présidentielle du 07 octobre. Qu’aurait-il pu se passer ce jour-là si d’aventure certains de vos partisans avaient pris d’assaut les rues ? Seriez-vous en train de nous raconter le « film chinois » de ces derniers jours ? Où en serions-nous si les forces sécuritaires ne s’étaient pas montrées efficientes en étouffant, en contenant sans casse vos hostiles velléités ? Vous voulez vous refaire une santé, vous voulez redorer votre blason à jamais terni mais, vous ne le savez peut-être pas, le KILAV, ce fameux détergent de l’époque qui s’était montré à la hauteur des crasses les plus indécrottables n’existe plus.

Des rumeurs les plus folles suite à votre séjour à Addis-Abeba circulent. Certaines font état du fait que vous vous soyez fait ignorer par certains Chefs d’Etats et d’autres d’une discussion que vous aurez eu avec le Premier Ministre relativement à l’attribution de certains postes ministériels. Le plus important pour nous n’est pas cela mais ce discours d’apaisement que vous avez eu face à vos partisans à votre retour d’Ethiopie. En tant que patriote, nous avons su l’apprécier à sa juste valeur… pour autant, sera-t-il à même d’entraver la chute libre de votre parti, chute amorcée dès le 08 octobre et aggravée avec les évènements qui ont suivi ? J’en doute bien car de nombreux yeux se sont ouverts. Quoi qu’il en soit, nous en aurons une idée précise lors des prochaines échéances électorales.

D’ici là, rappelez-vous, KILAV n’existe plus et les pâles copies d’aujourd’hui ne sont pas à la hauteur de la tâche. Relativement à votre dernière trouvaille, nous voulons des preuves pas des mots.

Ferdin

Le présent billet est une petite réflexion menée suite à cette question qui m’a été posée : « Qui a intérêt à ce que ça continue ? » Cette réflexion vise l’objectif d’amener ces jeunes embarqués dans une voie sans issue à déposer au plus vite les armes au risque de périr inutilement.

Les morts dans les rangs des terroristes–sécessionnistes du côté des régions sœurs du NO et du SO s’amoncèlent. Ils se comptent désormais par plusieurs dizaines à chaque opération de nos forces de défense et de sécurité ; toute chose qui contraste singulièrement avec les discours va-t-en-guerre des instigateurs connus de cette affaire qui eux sont bien au chaud dans des pays étrangers. Si en patriote, d’une part et légitiment, l’on peut se sentir fier de ces succès engrangés par notre armée, d’autre part, l’on ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine tristesse du fait que pour la plupart, ce sont nos compatriotes qui tombent et ce pour une cause – ils semblent être les seuls à ne pas s’en apercevoir -  perdue d’avance.

Tous les indicateurs du coté sécessionnistes sont au rouge vif. Pour preuves,  les populations qui au début semblaient les soutenir, certainement las d’être prises à partie par ces derniers qui leurs promettaient monts et merveilles en ont de plus en plus ras le bol et renseignent l’armée ; toutes les portes des chancelleries occidentales leurs sont fermées au nez ; la République du Nigéria depuis le déclenchement de l’opération « sourire du crocodile » empêche toute possibilité de repli, de recrutement et d’approvisionnement et sur le plan de mer, la marine nationale veille au grain. C’est dire qu’ils voguent désormais dans un environnement des plus hostiles.

Compte tenu de ce qui précède, la question qui vient Trivialement à l’esprit est : pourquoi certains incitent-ils ces jeunes à continuer à se battre… ? L’une des réponses, toute aussi banale à cette interrogation est que la vie de ces jeunes ne vaut pas un clou aux yeux de ceux qui les incitent encore à aller au casse-pipe. De là à voir même en cela une stratégie d’épuration de ceux qui plus tard pourront avoir à demander des comptes, il y’a qu’un pas. En effet, en pareille circonstance, tout bon leader (pour ne pas dire général) pour lequel compte si peu que ce soit la vie de ses hommes sait quand il faut arrêter un combat. Et lorsque les conditions pour ce faire sont réunies telles que décrites ici, le poursuivre indique à suffisance selon nous, le dessein funeste que certains nourrissent à l’endroit d’autres.

A la question objet de ce billet, à savoir, malgré les conditions qui prévalent pour les sécessionnistes, qui a intérêt à ce que ça continue ? Très modestement, j’identifie trois « entités » susceptibles d’être celle-là qui y ont intérêt. Elles sont : Les personnes qui ont à y gagner, celles qui estiment n’avoir plus rien à perdre et celles jalouses et envieuses de la stabilité du Cameroun et de ses richesses. Il convient de préciser que les frontières entre ces différents groupes ne sont pas étanches et qu’il ne s’agit ici que d’une évocation plus ou moins détaillée.

  • Les personnes qui ont à y gagner

Naturellement, on y retrouve ceux qu’on nomme les entrepreneurs de la guerre, ceux-là qui la finance et qui en tire ou compte en tirer un profit. On y retrouve aussi ceux qui se sont établis pour profession de faire la guerre, de semer chaos et désolation : des mercenaires.

  • Les personnes qui estiment n’avoir plus rien à perdre

C’est dans cette catégorie que se recrute la plupart des « combattants » mais aussi les instigateurs de cette crise. La question est, s’agissant particulièrement de ces jeunes : n’ont-ils vraiment plus rien à perdre ou c’est ce qu’on leur laisse croire ? La réponse nous semble être : c’est ce qu’on leur laisse croire. En effet, lors de son discours d’investiture, le Chef de l’Etat leur a tendu la main. Pourquoi ne pas la saisir et ainsi le mettre au pied du mur… ? Implicitement, il leur est dit : NOUS VOUS AVONS COMPRIS… Comment en pareil circonstance donc, peuvent-ils continuer de croire qu’ils n’ont plus rien à perdre alors qu’à bien y regarder, ils ont plutôt tout à y gagner ?

  • Les personnes jalouses et envieuses de la stabilité du Cameroun et de ses richesses

Ces dernières se recrutent aisément dans les rangs des premières citées mais aussi dans les rangs des combattants : les mercenaires étrangers...

 Evidemment, les personnes qui ont à y gagner ainsi que celles qui jalouses et envient le Cameroun pour sa stabilité et ses richesses financent et encouragent les combattants sur le terrain. Comme vous pouvez le constater chers frères, vous qui êtes sur le terrain à combattre des soldats aguerris avec des armes dérisoires, vous n’êtes que des idiots utiles, de la chair à canon utilisée pour mettre la pression au gouvernement afin de le contraindre à faire des choix qui ne sont pas les siens.

 

Par ailleurs, pensez-vous vraiment que ceux qui vous incitent à continuer ce vain combat n’ont pas pris toutes les précautions pour mettre à l’abri leur famille au cas où il leur arrivait quelque chose ? Et vous, qu’avez-vous ? Qu’allez-vous laisser à vos femmes, à vos enfants ? Vos gris-gris ? Ressaisissez-vous! saisissez la main qui vous est tendue et épargnez vos vies. Vous pensez vous battre pour une cause noble, contre un « envahisseur » qui serait la cause de tous vos malheurs mais en vérité, sachez-le, vous vous battez pour des gens qui se sont compromis et dont le seul objectif est de s’en mettre plein les poches.

Cessez d’être les dindons de la farce.







Sunday, 05 June 2022 11:01