Le documentaliste se dit entre autres “ Très curieux de ce tout récent scoop de l'Oms: Un vaccin contre le paludisme est subitement disponible... Développé par un laboratoire anglais, son déploiement massif et rapide est préconisé par l'organisation mondiale de la santé...
Avant même que l'épisode Covid -19 ne se referme, alors même que ses multiples vaccins apparus comme prématurés, incertains et douteux, contestés par beaucoup en Occident, n'ont pu prospérer en terre Africaine en raison de la prudence de nos populations, voici que les agents de l'ordre vaccinal mondial reviennent à la charge.
Avec l'argument massu de l'extraordinaire découverte adaptée au plus grand problème de santé publique de cette Afrique demeurée imperturbablement rebelle au vaccin anti-covid.
Le berceau de l'humanité, malgré ses multiples problèmes et turpitudes, reste fidèle à un de ses fondamentaux qui est le respect du principe de sacralité de la nature et de la vie.
La société de l'information contemporaine a eu le bienfait de renseigner cette Afrique de façon massive sur les méfaits et malveillances qu'on lui a fait subir par le passé ainsi que sur les subtils périls qui, comme une épée de Damoclès, planent sur son présent et son futur.
Parfois révélés par d'autres acteurs occidentaux, ces renseignements tournent autour des idées de moins en moins contestables ci-après.
Quelques officines et cénacles occultistes de grande influence mondiale dans les différentes sphères politique, économique, sociale et diplomatique oeuvrent secrètement à établir un nouvel ordre mondial conforme à leur vision et leur représentation de la planète. Ils ont, pour le monde, un agenda caché globalement centré sur un ordre post voire transhumaniste, profondément anti-Dieu.
Cet agenda vise la réduction subtile de la démographie mondiale, et donc africaine, donnée comme dangereusement dynamique et périlleuse pour l'occident et l'écosystème planétaire.
Il vise aussi le contrôle et la stricte régulation de la population mondiale au travers de l'outil biotechnologique que représente la digitalisation du système cognitif humain.
Parti de l'humain vers le post et le transhumain, le nouveau citoyen global que l'on voudrait formater comme un support informatique, précisément via la vaccination massive, devrait porter des protocoles numériques permettant de le manipuler et l'orienter dans le sens voulu par l'air du temps.
Ses pensées, ses émotions, ses aspirations pourraient être ainsi télé-dirigees et télé-influencées dans une perspective uniformisatrice à l'instar de l'épisode historique de la célèbre Tour de Babel dont certains connaissent les ambitions et visées anciennes déjà de challenger le Très-Haut.
Assurément, nous ne sommes pas loin du mythe prométhéen. Il faudrait alors être prêt à subir les multiples maux issus de la célèbre boîte de Pandore de Zeus, dans un monde déjà fort tourmenté par des crises multiformes.
Des maux qui, de surcroît, seraient intensifiés par les travers d'un paradigme civilisationnel déterminé à promouvoir et imposer les phénomènes déviants des LGBT, Transgenres, pédo-zoo-nécrophiles représentant autant de facteurs inéluctables de déchéance civilisationnelle. Cela n'est ni acceptable ni supportable. Le monde entier doit se ressaisir.
L'OMS ne peut, en plein XXIe siècle, envisager, sans la moindre communication ni la moindre précaution, tenter d'embarquer l'Afrique dans une telle aventure camouflée dans cette nouvelle campagne rapide de vaccination sous tous les prétextes invoqués.
Fort de cette référence des Écritures prescrivant " d'être doux comme des colombes mais prudents comme des serpents", ma ferme recommandation aux frères Africains est de demeurer dans la prudence, la vigilance, et l'intercession à l'égard du présent sujet. Nous avons pu résister au paludisme jusqu'ici et ne devons succomber à aucune précipitation.
Dans une limite extrême, une évaluation rigoureuse et approfondie du vaccin annoncé, par des comités d'experts africains, assermentés et intègres, me semble un préalable à toute appropriation d'un produit de surcroît d'abord destiné à nos enfants, et partant, déterminant pour l'avenir d'un continent aux richesses tant convoitées. Dieu protège et bénisse l'Afrique.
N.R.M
Tel est le thème choisi lors du colloque dont les travaux ont eu lieu il y’a quelques jours, au palais des Congrès de Yaoundé; Des assises organisées par l’Ecole Internationale des Forces de Sécurité
Nombreux sont les pays Africains qui sont en proie à de nombreuses crises, attaqués par des bandes armées dont les motivations sont dans la quasi majorité des cas méconnus. A côté de cette menace, subsiste une autre, celle des relations qui existent entre les différentes entités qui interviennent sur le terrain; des relations qui quelquefois constituent de véritables blocages au regard des objectifs qu’ils visent.
Durant une semaine entière, des spécialistes en charge des questions de sécurité, des causes humanitaires, des diplomates et autres responsables se sont donc appesantis sur des thématiques précises, afin de répondre à cette question
Quelques thématiques
“Historique de l’action humanitaire et approche comparée de l’intervention des acteurs non étatiques en Afrique - Le nexus « humanitaire-développement sécurité » face aux crises en Afrique Subsaharienne - Mobilités humaines et mentalités des déplacés dans les crises au Cameroun : perceptions et représentations - La prépondérance des rôles et places des ONG dans la gestion des crises humanitaires en Afrique Subsaharienne face à la remise en cause de la souveraineté étatique - Droit, éthique et pratique de l’action humanitaire : le regard d’un praticien” sont les différentes thématiques sur lesquelles les participants ont été entretenu le premier jour, par différents experts.
Le lendemain, jour de la reprise des travaux, ils ont écouté des exposés portant sur des sujets tels que: “L’action humanitaire de l’Union Européenne et de ses Etats membres en Afrique - Les programmes de DDR : outil de politique publique humanitaire et action civilo-militaire en Afrique - La Force Multinationale Mixte et l’action humanitaire dans le Bassin du Lac Tchad - La gestion de l’état civil en situation de crise humanitaire en Afrique Centrale - La coordination onusienne de l’action humanitaire en Afrique Centrale - La participation de l’Union Africaine dans la coordination de l’action humanitaire en Afrique - Action humanitaire et règlement des crises en Afrique Centrale : quelles perspectives... ?”
C’est à ce rythme que tous les participants ont été astreints durant une semaine entière car, de leur point de vue les questions ayant trait à la gestion des crises humanitaires en Afrique surtout avec tous les acteurs qui interviennent méritent que les bases soient solidement implantées afin que les objectifs finaux soient atteints: Préserver la paix, assurer la cohésion, sécuriser les frontières des pays mais surtout, lutter contre les bandes armées qui affluent et attaquent de toutes parts.
Nicole Ricci Minyem
Dans un entretien accordé à nos confrères de « Voa Africa », la Spécialiste en Santé Publique dans le Maryland tentait ainsi d’expliquer les raisons pour lesquelles les Africains sont sceptiques quant à l’existence de cette infection mais plus encore quant à l’utilité de se faire vacciner…
Docteur Marie Mbaga : L’analyse est claire, elle découle de ce que nous décrions depuis l’année dernière, c'est-à-dire une infection asymétrique, mais surtout la perception des populations, de l’impact de la maladie, au niveau de l’Afrique ;
Je veux juste rappeler que l’Afrique n’a pas eu une démonstration forte autant que l’Europe ou l’Amérique, ce qui a donné la perception aux populations locales que soit, l’infection n’existait pas, soit qu’elle n’affectait pas les Africains.
Il faut aussi ajouter que nonobstant le manque des mesures barrières au niveau de ces populations, c'est-à-dire le port des masques et la distanciation sociale, les Africains ont vu qui a continué (normalement) sans incidence de la maladie ;
Ce qui fait que la maladie n’a pas été perçue comme un problème sur place, ce qui fait que la vaccination aujourd’hui ne pourra pas être perçue comme telle et c’est difficile de faire vacciner une population qui ne croit pas à l’existence d’une maladie.
C’est pour cette raison que l’analyse selon laquelle c’est l’accès au vaccin qui est un problème en Afrique me semble quand même facile ; Il s’agit aussi un problème de mentalité que nous décrions, nous les professionnels de la Santé Publique qui nous intéressons à l’Afrique.
Soient les Africains ne sont pas assez conscients de l’impact que la maladie peut avoir et de notre point de vue, c’est la conséquence logique de ce manque d’intérêt ou alors de penser que la maladie c’est chez les autres et pas en Afrique et, on le voit avec la vaccination.
Je pense que les conséquences ne sont pas drastiques ni fatales ; L’Europe est entrain de faire une évaluation au niveau de l’Inde et telles que les choses sont parties, ils vont homologuer ce vaccin.
Je pense que ce qui est intéressant à dire ici c’est que le « Covid child » est issu de l’initiative Covax de l’Oms ; cet organisme qui est sensé être le coordonateur de la santé mondiale et ce vaccin est homologué à ce niveau depuis Février 2021 ;
On voit aujourd’hui, les européens qui veulent l’homologuer. Ca veut dire qu’il y’a un peu de désordre et qu’il existe une coordination de la santé mondiale à double vitesse.
Ca fait que les contributeurs comme l’Union européenne payent les fonctionnaires de l’Oms pour faire un travail et ils payent encore des fonctionnaires au niveau de l’Union européenne pour refaire le même travail.
Ce désordre nait dut fait que et je le décrie, la place de l’Oms en tant que organisation qui coordonne la Santé mondiale ne lui est pas donnée. Ce que les spécialistes à ce niveau font, est confronté à ce que font en parallèle, les pays comme la Chine, les Etats Unis et bien d’autres. Ils suivent leurs propres règles et ne sont pas tenus de respecter celles inscrites par l’Oms.
Cet organisme a donc l’obligation de tout mettre en œuvre afin de réparer ces couacs, qui font croire qu’il n’est là que pour les pays pauvres et d’ailleurs que ces derniers n’ont droit qu’à des sous produits.
Docteur Marie Mbaga : L’hésitation au vaccin peut toujours se vaincre et je dirais d’ailleurs que cette troisième vague, probablement démonstrative par rapport aux autres, pourra être cet élément qui montre aux Africains que l’infection à Covid 19 est réelle ; Et que c’est une infection qui n’atteint pas que les autres, qu’il faut la prévenir.
De deux, il y’a quelque chose qui est très important que les autorités Africaines doivent absolument faire, c'est-à-dire lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux.
Cette campagne de désinformation sur le vaccin et la maladie est une épidémie en elle-même et, des informations fausses sur le virus, la vaccination circulent de manière libre et incontrôlée en longueur de journée dans les pays d’Afrique.
Il faudrait que les autorités Africaines de communication trouvent le moyen de filtrer ces informations et sélectionner celles qui doivent être livrées au grand public.
Il faut en fait une politique d’information bien huilée, qui va permettre de lutter de manière énergétique contre les fake news. Ce sont en fait ces derniers qui affectent énormément la capacité des Africains à accepter la maladie et la vaccination.
N.R.M
Pour Paul Ella, chef d’entreprise, ceux-ci se prononcent sur tout ou presque. Ils manifestent une assurance pédante et ont la critique facile…
« Mais c’est encore des projets. Toujours des projets. Rien que des projets. Du bout des lèvres, et au mieux, sur du papier. Ils s’enorgueillissent de leurs parchemins, souvent pompeux. Ils écument les plateaux télé.
On les consulte. Ils parlent au nom du continent. Ils se recrutent également parmi les moins ou pas connus. Ils investissent les réseaux sociaux de leurs écrits et de leurs interventions vidéo. Ils expliquent, en toutes circonstances, ce qu’il faut faire. Ils ont solution à tout.
Ils se prononcent sur tout ou presque. Ils manifestent une assurance pédante et ont la critique facile. Ils sont remplis d’eux-mêmes. Leur expertise en rhétorique et en maniement de la langue de Molière séduit les esprits sensibles aux formes verbales exquises.
Pour les premiers, les médias leurs tendent leurs micros et leurs déroulent le tapis rouge, les rois les consultent, le peuple les adoube. Pour les seconds, leurs audiences virtuelles ne sont pas moins crédules et admiratrices. L’Afrique, subsaharienne francophone, c’est l’univers des belles et grandes intentions.
C’est le royaume de la réflexion, mais pas de l’action. C’est la maternité des projections et le sépulcre des réalisations. C’est la terre fertile des éruditions analytiques stériles. Non, ces euphémismes ne relèvent pas du pessimisme.
C’est de l’observation empirique. Si les intentions avaient seulement commencé à céder du terrain à l’action, ça se saurait depuis le temps. La preuve, malgré toutes les belles paroles, les longs débats, les interminables et éloquents laïus qu’on assimile à de l’intelligentsia, rien ne bouge. Beaucoup de paroles, pas d’actions. Beaucoup d’émotions, pas de résolutions.
Beaucoup de vœux pieux, pas de décision. Enormément d’annonces, pas de concrétisation. De nombreuses velléités, pas de détermination. L’Afrique est frappée d’un intellectualisme paresseux affligeant. Tout le monde murmure ce qu’il faut faire, mais personne ne se lève de son fauteuil douillet.
Tout le monde en a marre, mais les pantoufles de l’inaction sont beaucoup trop confortables. Tout le monde veut voir bouger les lignes, mais la peur de s’exposer nous étouffe. Tout le monde s’agace des injustices, mais la distraction nous entraîne.
Tout le monde pense qu’il faut agir, mais personne ne songe à perdre ses privilèges. Les préoccupations d’ascension sociale sont trop pressantes. A d’autres le sacrifice pour le peuple. Résultat des courses, on se contente d’espérer qu’un jour peut-être les choses changent. Il ne reste qu’à prier pour que le miracle se produise.
Dieu apparaît alors comme le dernier refuge. Mais de quel Dieu s’agit-il ? Est-ce celui du laxisme, de la lâcheté ou de la fébrilité ? Est-ce celui de l’individualisme, de la peur et de la soumission?
Aussitôt qu’on pense pouvoir compter sur des africains dignes de mener le noble combat de la vérité et d’inspirer les troupes, on a vite fait d’être désillusionné. En Afrique, les intellectuels carriéristes et opportunistes pour des causes personnelles constituent l’écrasante majorité. Ce sont eux qui tiennent le prêchoir officiel.
Ces relais dociles du savoir livresque ne sont d’aucune utilité pour l’Afrique et ses combats. Ils sont en mission commandée et travaillent à la distraction du peuple. Ils sont recrutés par l’ennemi pour faire diversion.
Ce sont des intellectuels à gage. Ce sont des leurres. Ils estiment que les poules se plaignent à tort du loup, et qu’elles sont elles-mêmes responsables de leur condition de victimes. Ils considèrent que les poules resteront à jamais des poules, telle une fatalité, et que seule la négociation avec le loup peut les sauver.
Ils acceptent l’invitation à la table du loup pour discuter de comment garantir son accès au poulailler par des méthodes plus subtiles, mais pour les mêmes conséquences. Ce sont des nègres de maison.
Et la file d’attente de ces simulateurs d’esprits libres est longue, très longue devant la porte du banquet de la compromission. Mais l’infime partie d’intellectuels résolus au sacrifice pour la cause du peuple résiste. Ce sont eux qui incarnent l’espoir du continent.
Ce sont eux qui sont combattus par les agents doubles de l’immobilisme. A quand le bout du tunnel ? Qui délivrera le peuple de ses ennemis visibles et invisibles ? Qui pour combattre les prédateurs de l’extérieur et les traitres de l’intérieur ?
Théoriciens experts de la pensée inféconde, oui. Hommes de terrain prêts au sacrifice pour le peuple, non. On dénonce, on vocifère, on invective, on menace. Mais au moment de l’action, toutes les bonnes intentions vont au répondeur.
Panne de réseau. Les vœux pieux ne sauveront pas l’Afrique. Les riches développements et critiques savantes non plus. Triste réalité qui se doit d’être impérativement inversée.
Nous y travaillons. Les véritables combattants, actifs ou latents, sont en voie de faire entendre leurs voix. Restons attentifs ».
N.R.M
Le leader du mouvement MEIMA interpelle les populations africaines à prendre leurs responsabilités en main. Voici des décennies que les activistes sensibilisent et informent, mais pour que les africains soient libérés des différents systèmes oppressifs, il faut résolument qu’ils se bougent.
« Maintenant que l'Africain est parfaitement au courant des causes profondes de ses malheurs, souffrances gratuites et tribulations, la solution de son équation existentielle est désormais entre ses propres mains. Il lui appartient, à lui et lui seul, de forcer et changer son destin, car nul ne le fera à sa place.
COMMENT SE COMPORTE L'AFRICAIN ?
Par ces temps de réseaux sociaux, l'Africain se complaît plus dans la consommation passive de multiples vidéos exposant ses misères, plutôt que dans l'entreprise d'actions concrètes et citoyennes visant à modifier positivement le funeste destin que d'autres lui ont réservé.
Il est très clairement et très majoritairement loin de ce qui est supposé modifier positivementsa vie. Il est porté à la distraction par le jeu, les conflits stériles, l'alcool, les futilités de toutes sortes, etc. Les sujets et activités sensés l'élever ne le passionnent guère. Il est porté vers la facilité et rejette ce qui est réflexion productive. Il est surtout peureux et fuit les engagements collectifs sensés apporter un changement à son environnement sociopolitique. On a l'impression que depuis des décennies, il attend passivement un miracle sans le moindre investissement personnel. Le miracle ne peut en effet jamais arriver sans un minimum de foi et de sacrifice de soi. Au regard de cette attitude de l'Africain, rien de bon ne peut lui arriver.
S'il demeure aussi attentiste, passif, égoïste ne songeant qu'à soi, incapable d'engagement et de sacrifice de soi, réfractaire aux contributions financières et matérielles en faveur d'un vrai changement, très attiré par les sujets et les passions primaires, communautaristes et ethnicistes, obsédé par la distraction et la futilité, il ne parviendra jamais à modifier sa condition dans ce monde. Il demeurerait alors dans la misère, la pauvreté croissante et le mépris des autres peuples de la planète.
QUE DOIT FAIRE L'AFRICAIN ?
Il doit, en urgence et impérativement, prendre conscience et se fixer dans tout le contraire du portrait décrit ci-dessus.
Il ne dira pas qu'il n'avait point été conscientisé et prévenu. Le monde ne lui fera jamais de cadeau. Il lui appartient d'apprendre à s'investir dans les initiatives sociales les plus courageuses, porteuses, constructives, libératrices et émancipatrices.
C'est la seule condition pour espérer encore un quelconque avenir. »
Olivier Bile
Il s’agit d’un classement fait par Global Fire Power index 2021.
Sur 35 pays africains comparés, le Cameroun est classé 21ème puissance militaire en Afrique par Global Fire Power. Il faut préciser que Global Fire Power index évalue les capacités militaires conventionnelles (terre, mer, air) de 138 pays dans le monde. Ses critères d’évaluation portent sur le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique. Pour le classement de cette année 2021, on apprend de nos sources que trois nouveaux indicateurs ont été pris en compte. Il s’agit de la flotte de ravitailleurs en vol, la flotte de porte-hélicoptères, et les forces paramilitaires par pays.
Le Cameroun étant classé 21ème puissance militaire en Afrique, la toute première est l’Egypte. L’Egypte dispose de 930 000 hommes dont 450 000 en service actif, 1053 aéronefs, 11 000 blindés et 316 bâtiments de marine. Le pays de Paul Biya dispose pour sa part entre 50 000 et 65 000 hommes dans les armées de terre, de l’air et de la marine. Le quinté africain est en outre composé de l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Maroc, qui supplante l’Angola, désormais classé 7e en Afrique.
Au niveau mondial, le Cameroun arrive à la 108ème position avec sept places de perdues comparée au classement 2020. Pour ce qui est de l’Afrique même, il a perdu deux places.
Liliane N.
Pour l’écrivaine franco-camerounaise, la marginalisation des femmes qui joue de la résistance en Afrique doit être sanctionnée par un carton rouge absolu. Elle dénonce cette pratique notamment dans les sphères de prise de décisions. Elle plaide pour que disparaisse définitivement, cette attitude qui tend toujours à reléguer la femme au second rang, la considérant comme ne pouvant pas réussir par son intelligence et son savoir-faire.
Sur sa page Facebook ce mardi, 19 janvier 2021, Calixte Beyala condamne avec véhémence la marginalisation des femmes en Afrique. « De la misogynie en Afrique (…) Ainsi, la légende Africaine veut qu’une femme ne peut pas réussir par elle-même, par son intelligence, son savoir-faire (…) Forcément, il y a un homme quelque part, aussi minable soit-il qui l’ait aidée à devenir une si grande Dame », a écrit l’écrivaine. Elle est au parfum de la place pas toujours honorable accordée aux femmes dans le berceau de l’humanité. Très, souvent la femme étant écartée des sphères de prise de décisions tout simplement à cause du genre. Des attitudes que dénonce donc Calixte Beyala.
Dans une sorte de figure ironique, la romancière fait le parallèle avec les hommes qui excellent dans le même domaine que la femme, pour fustiger la misogynie qui semble dicter sa présence. « De nos femmes professeure ou médecin, de nos sœurs ministres ou journalistes, malgré leurs diplômes, elles sont passées selon la légende par le lit d’un homme ! Celles qui gagnent les marchés publics dans les états ne sont pas épargnées ! Elles seraient les amantes des ministres et autres qui leur auraient octroyé ce privilège », a-t-elle publié.
A la suite de cette démarche comparative, l’écrivaine franco-camerounaise veut comprendre un fait. C’est pourquoi, elle se questionne fort opportunément pour conclure : « Et les hommes professeurs ou médecins, ministre ou hauts fonctionnaires, avec qui ont-ils donc eu quelques rapports ? (…) Etant entendu que 90% des marchés publics sont octroyés aux mecs. Alors, Messieurs, dites-nous tout ! ».
Innocent D H
La décision d’octroyer une place de plus au continent africain à la Coupe du monde féminine a été prise par le bureau du conseil de la Fédération internationale de football.
A partir de l’édition 2023 de la Coupe du monde féminine, le continent africain aura droit à quatre représentants directs en phase finale de cette compétition. C’est ce que vient de décider le bureau du conseil de la Fédération internationale de football (FIFA). Sur son site officiel, la FIFA précise que cette décision a été motivée par le fait que l’édition 2019 de la Coupe du monde féminine a connu un succès. L’Afrique en particulier passe de 3 à 4 représentants. Et de façon générale, le nombre total d’équipes qui était à 24 passe à 32. Il est question par-là, d’encourager le développement du football féminin.
«La FIFA a depuis, travaillé en étroite collaboration avec les confédérations sur la répartition des places pour l’édition 2023», précise l’instance faîtière du football mondial.
D’après la nouvelle répartition des places directes (29 sur 32), six places reviendront à la confédération asiatique de football (AFC), quatre pour la Confédération Africaine de Football (CAF), autant pour la zone CONCACAF, trois pour la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL), une pour la Confédération du football d’Océanie (OFC) et 11 places directes pour l’UEFA.
La FIFA indique que pour 2023, l’Australie et la Nouvelle-Zélande en tant que pays hôtes, sont automatiquement qualifiées et leur place est directement déduite du quota attribué à leur confédération respective, à savoir l’AFC et l’OFC.
A titre de rappel, lors de l’édition 2019 qui s’est déroulée en France, le continent africain était représenté par trois pays, notamment l’Afrique du Sud, le Cameroun et le Nigeria. Les Camerounaises et les Nigérianes ont atteint les 8èmes de finale, alors que les Sud-Africaines ont été éliminées dès la phase de poules.
Liliane N.
Le Pr Eugène Sobngui Vice-président du Conseil scientifique des urgentistes de santé publique indique que la situation du Cameroun est alarmante, vu la progression de la courbe de contamination.
L’information est officielle. Du fait du nombre de cas testés positifs au Coronavirus, le Cameroun occupe la 7e place dans le classement des pays africains touchés par cette pandémie. Le Ministère de la Santé dans son point de presse du mardi 26 mai 2020 a révélé que le pays enregistre 318 nouveaux cas, 4 décès et 79 guéris. Avec ces données, le pays a franchi la barre des 5000 contaminés. Et c’est ce qui l’a propulsé à la place suscitée.
La situation inquiète les professionnels de la santé. Le Pr Eugène Sobngui Vice-président du Conseil scientifique des urgentistes de santé publique invité au journal de 20H30 de la Crtv hier 26 mai, a laissé entendre qu’il y a lieu de craindre le pire pour le Cameroun.
« Il ne faut pas se leurrer. De ces chiffres des cas confirmés, on peut faire une hypothèse totalement raisonnable et il y a bien sûr plus de nouveaux cas. Nous avons une progression de l’épidémie qui est particulièrement importante, et vous avez dû voir circuler des graphes qui situent le Cameroun parmi les pays où la transmission est la plus importante. C’est extrêmement grave parce que nous pourrions passer d’un pays qui a donné l’exemple au moment de la préparation de la riposte au coronavirus pour un pays qui pourrait devenir la risée du monde, la risée de l’Afrique », a-t-il déclaré.
Si le Cameroun parvient à devenir la risée du monde et de l’Afrique, cela serait dû au fait que certains compatriotes ont décidé de ne plus respecter les mesures et les gestes barrières. Le Pr Eugène Sobngui l’a d’ailleurs mentionné lors de son passage sur les antennes de la Crtv, l’assouplissement des mesures ordonné par le Président de la République a été mal perçu par les camerounais. D’aucuns ont cru que cela signifie que la pandémie n’est plus présente dans notre pays.
« L’indiscipline va produire plus de cas. L’incohérence, l’inconsistance. Il faut bien se dire que lorsqu’il y a eu relâchement des mesures, les populations interprétaient ça comme une victoire du Cameroun sur la covid-19 avec ce qui a suivi. Cette compréhension comme victoire sur la maladie est en train de produire des effets », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Tel est l’avis de Paul Francis Nathanaël Tonye - Juriste -Conseil Expert en Droit des ressources Naturelles qui a accordé une interview à nos confrères d’Afrik Economy.
- Quel regard portez-vous sur l’état des lieux ?
Pris individuellement, nos Etats sont faibles face aux mastodontes, notamment les pays du Nord et leurs entreprises multinationales qui continuent à exploiter nos richesses, à s’enrichir sur notre dos, laissant nos pays et nos populations dans un état de pauvreté lamentable depuis nos indépendances il y a de cela 60 ans. L’heure a sonné pour l’Afrique de se réveiller et de prendre son destin en main. L’Afrique est un continent extrêmement riche, dont les trésors agricoles et miniers sont exportés à l’état brut pour le bonheur des industries occidentales et orientales.
- Alors, combien de temps cela va-t-il continuer ? A long terme, peut–être ?
Nous devons mettre un terme à cette situation aberrante. Les réponses sont connues et les solutions existent. Ce qui nous manque, c’est le courage et la volonté politique en plus d’un changement de paradigme, notamment au niveau de notre gouvernance et de la manière dont nous nous projetons dans un avenir à moyen et long terme. Il est tout de même assez curieux qu’aucune structure dédiée à la prospective n’existe ni dans la majorité de nos Etats ni dans nos organisations régionales ou internationales.
Les Ministères du Plan qui devaient en être les cadres originels ne remplissent plus leurs rôles comme ce fut le cas au lendemain de nos indépendances. Aujourd’hui, dans nos pays, trois ministères sont en charge du suivi et de l’évaluation des ALE. Il s’agit des Ministères du Commerce et de l’Industrie, des Ministères de l’Economie et des Finances, des Directions de la Coopération Internationale, des Services Juridiques des Ministères des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale.
Nos organisations patronales sont également associées aux des négociations des ALE. Mais le système est vicié parce que les membres de ces organisations sont des excroissances d’entreprises étrangères et que nos gouvernants ne font pas confiance à notre élite. Pour y remédier, la Banque africaine de développement a mis en place la fameuse Facilité d’Assistance Juridique en vue d’aider les pays africains à mieux défendre leurs intérêts.
Mais cette initiative, bien que louable, contient un défaut de conception et ne connaîtra pas de succès déterminant tant que nous ne serons pas maître des initiatives.
- Quel est le rôle des organisations régionales ou continentales peuvent-elles jouer ?
Nos Etats sont membres d’une multitude d’organisations régionales ou continentales qui ne sont que des copies locales d’entités extérieures dont elles dépendent. La remise à plat des ALE est un impératif catégorique. En effet, la géopolitique de l’après-guerre froide a fait son temps.
Cet alignement idéologique et politique des gouvernements et organismes mondiaux, matérialisé par les Etats-Unis, sur une absolue uni polarité que Pascal Boniface définit comme : « Résultat d’une situation objective d’un différentiel irrattrapable de puissance entre un pôle de puissance et l’ensemble des autres », doit être rangé au rang des souvenirs.
A notre avis, le Covid-19 est une malheureuse opportunité pour l’instauration d’un nouvel ordre mondial multipolaire tels que le présagent l’émergence des centres de pouvoir et des espaces d’influence absolus ou informels abondants, la propagation d’accords économiques bilatéraux ou régionaux pouvant provoquer la constitution de blocs géopolitiques régionaux, la montée en puissance de centres financiers régionaux et la disparition des monopoles de puissance de certains Etats.
C’est l’occasion pour l’Afrique de prendre un nouveau départ. A ce propos, le panafricaniste, Kwame Nkrumah proposait déjà à l’époque, des plans d’avenir pour l’édification et le développement d’une Afrique moderne, capable de jouer pleinement son rôle dans le concert des nations.
- Les grands courtiers fixent leurs prix sur le marché et l’Afrique paie le lourd tribut, quel est votre commentaire ?
Félix Houphouet-Boigny le visionnaire, déplorait déjà la situation dramatique que nous impose le monde économique et financier. Il voyait l’Afrique subir la loi des intermédiaires, si elle se bornait seulement à l’exportation de ses matières premières brutes. Mais, dans le même temps, il entrevoyait un jour nouveau pour l’Afrique. Un Continent qui discuterait du cours de nos matières premières agricoles pour un intérêt solidaire avec les pays du Nord.
- Le président ivoirien Alassane Ouattara, n’a-t-il pas réitéré le Conseil de sécurité des Nations-Unies, pensez-vous que c’est une bonne décision ?
Alassane Ouatarra a réitéré le 5 décembre 2018 au Conseil de sécurité des Nations-Unies, sa « foi » dans un système multilatéral équilibré qui permette à tous de faire entendre leur voix et de voir leurs aspirations prises en considération, notamment dans une période marquée par des bouleversements internationaux, avec une redéfinition de certains équilibres.
Or, pour que le système multilatéral soit véritablement équilibré, l’Afrique doit renégocier ses ALE souvent acquis à ses dépens. Face aux pays du nord, le continent africain doit résolument changer de cap économique et se détacher de ces grandes puissances commerciales en transformant elle-même ses richesses.
En Afrique, nous vivons constamment ce paradoxe : comparativement à l’Afrique, l’Asie n’a rien et transforme tout alors que nous avons tout mais nous ne transformons rien….
Que l’Afrique soit digne et trouve son propre chemin. Les pays doivent payer leur cotisation pour le financement des projets de l’UA. Il n’est pas normal que l’occident finance 93% son budget de fonctionnement qui sert à payer les salaires de ses fonctionnaires et que la Chine construise et finance à 100% son siège à Addis-Abeba et en assure l’entretien.
Si l’UA n’est pas financée par ses 54 membres, elle ne sera jamais crédible et sera maintenue à sa place de simple indicateur statistique : moins de 2 % du commerce mondial et ne pèsera rien aux négociations commerciales, cette Afrique qui a tout.
- Quel est le rôle de l’Union Africaine (UA) dans tout cela ?
L’Union africaine, à travers ses organes sous régionaux, en l’occurrence les Communautés économiques régionales (CER) et la (CEA), doit donner l’impulsion aux Etats afin qu’ils s’émancipent des différentes aides qui sont autant de pièges. Il est question que tous ces pays transforment sur place leurs richesses minières et agricoles grâce à l’industrialisation, de la transformation du paysage économique.
La présence en Afrique des cabinets d’expertise étrangers pourvoyeurs patentés de rapports en tous genre n’est pas rassurante. A titre d’exemple, dans l’affaire Dos Santos en Angola, on a découvert les pratiques des cabinets d’audit étrangers « facilitateurs » d’abus financiers. Eric Albert, indique d’ailleurs que, « Ces cabinets ne se contentent pas de pratiquer l’audit, qui représente moins de la moitié de leur chiffre d’affaires.
Ils sont aussi devenus les acteurs incontournables en matière de fiscalité des multinationales. Ce sont eux qui imaginent les méthodes les plus efficaces pour utiliser au mieux les législations des différents pays ». Notre suggestion est de nous affranchir de ces cabinets et d’encourager les compétences locales aptes à discuter sur un pied d’égalité et à défendre les intérêts de l’Afrique.
Comme nous le disions il y a plus d’un an, puissent les dirigeants des économies des pays membres noter que, ce sont les Etats qui demeurent les entités constitutives principales de l’UA. Ils doivent cesser de toujours privilégier les intérêts nationaux sur ceux de l’organisation. Pour l’instant, l’Union Africaine est la seule organisation continentale composée de la totalité des économies Africaines.
Elle a donc pour vocation, le déploiement d’une action publique continentale efficace. Sous son impulsion, nos Etats doivent encourager l’innovation et l’accroissement du rôle des jeunes et de la diaspora en leur accordant leur juste place dans la société, non seulement au regard de leur poids démographique et économique, mais aussi en considération de l’énergie et de l’espoir dont ils sont porteurs.
N.R.M