Selon le quotidien Le Jour, les rebelles centrafricains ont fait irruption dans la localité de Mandjou dans la nuit du 8 au 9 mars 2021.
Dans son édition du 10 mars 2021, le quotidien Le Jour dont le Directeur de publication est Haman Mana rapporte que l’armée camerounaise présente dans la région de l’Est, a repoussé une attaque de rebelles venant de la République centrafricaine. Le journal dit être sûre de l’attaque car ayant procédé à un travail de vérification sur le terrain qui a conduit à la collecte de certains témoignages des habitants de Mandjou.
«L’association de mon épouse organisait une réception à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme. Nous sommes rentrés vraiment tard et à peine nous avons essayé de trouver le sommeil que j’ai entendu les premiers tirs qui venaient du côté du péage», raconte dans les colonnes de Le Jour un certain Ephraïm Bélékou présenté comme étant un riverain.
«Au début j’ai pensé à un braquage au niveau de la station Bocom, mais avec l’intensité des tirs j’ai fini par comprendre que c’était plus sérieux. J’ai immédiatement réveillé ma femme et elle m'a dit que c'est certainement nos voisins qui nous rendent une mauvaise visite», déclare un autre riverain répondant au nom de Frédéric Igor Zock.
Selon donc le quotidien Le Jour, les échanges de coup de feu entre l’armée et les rebelles centrafricains ont duré entre 1 heure et 4 heure du matin. Cependant, le journal d’Haman Mana souligne qu’on ne saurait dire avec conviction s’il s’agit des rebelles du Mouvement de Libération du Cameroun (MLC). On sait que le MLC se présente comme étant un mouvement composé d’anciens soldats de l’armée de la République du Cameroun. Ses éléments arborent même des tenues de l’armée de terre de notre pays. Leur but est de mettre à mal les institutions de la République du Cameroun, renverser le Chef de l’Etat et installer à la tête du pays des personnes pour qui ils se battent visiblement.
Liliane N.
Les autorités camerounaises inquiètes de la dégradation de la situation sociopolitique en République centrafricaine ces derniers jours, restent vigilantes.
La localité camerounaise de Garoua Boulaï située à l’Est, région frontalière à la République centrafricaine (RCA) subit déjà les répercussions de la crise qui renaît dans ce pays voisin au nôtre. On peut donc comprendre le fait que des militaires camerounais aient été envoyés en renfort au niveau de la frontière. Selon nos sources, les autorités restent en veille permanente. Grégoire Mvongo le Gouverneur de la région du soleil levant sur les antennes du Poste National le 21 décembre 2020 indiquait qu’il est urgent de prendre des mesures urgentes face aux répercussions de la nouvelle crise en RCA.
«La situation sécuritaire se dégrade rapidement côté centrafricain et il y a des répercussions ici à Garoua-Boulaï. Vous avez le nombre de réfugiés qui augmente sensiblement de jour en jour, vous avez de hautes personnalités centrafricaines qui sont venues ici pour des raisons sécuritaires», a déclaré Grégoire Mvongo le Gouverneur de l’Est.
Pour mieux comprendre ce qui se passe en RCA, il faut dire que des groupes armés centrafricains ont lancé, en fin de semaine dernière, une offensive au Nord-Ouest du pays, dirigée contre le gouvernement du Président Faustin-Archange Touadéra. Ils accusent ce dernier de vouloir organiser des fraudes massives à l’occasion des élections générales, dont le scrutin présidentiel, du 27 décembre prochain.
Du fait de la dégradation sociopolitique et sécuritaire en RCA, dans la ville de Garoua Boulai, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, HCR et la Croix rouge, ont aussi déployé plus de personnel et de ressources pour accueillir les populations qui fuient la résurgence des affrontements entre groupes armés et forces régulières en Centrafrique. Le 22 décembre 2020, les rebelles ont lancé une attaque sur la route nationale N°1 qui relie la capitale Bangui au Cameroun.
« Un camion de marchandises, escorté par la MINUSCA venant du Cameroun, a été contraint de rebrousser chemin » a rapporté un reporter de Rfi. Hier 23 décembre 2020, il y a eu une rumeur, annonçant l’entrée des rebelles à Bangui qui a causé une panique générale.
Dimanche dernier, Grégoire Mvongo a présidé une réunion de sécurité dans la ville de Garoua Boulai. Il était notamment accompagné pour la circonstance des responsables de la sécurité, dont le général de brigade Joseph Nouma, commandant de la 12ème d’infanterie motorisée. De ladite réunion, on retient que pour les autorités camerounaises, il y a une urgence, au regard de la situation sécuritaire qui ce ne cesse de se dégrader en RCA.
Liliane N.
C’est le bilan de quatre Bataillons d’intervention rapide qui ont été déployés dans les régions de l’Adamaoua, du Nord, de l’Extrême-Nord et même de l’Est.
C’est un bilan relayé par Journalducameroun, dans l’une de ses publications de ce vendredi 27 novembre 2020. Il y a eu 4 Bataillons d’intervention rapide (BIR) qui ont été envoyés dans trois régions septentrionales en proie au phénomène des prises d’otage. Un Bataillon a été aussi envoyé à l’Est du pays. Tous ces Bataillons avaient la mission de lutter contre le phénomène des preneurs d’otages et le grand banditisme. De leur lutte, il ressort que 46 otages ont recouvré la liberté. Et 130 têtes de bétail ont été récupérées durant ces deux dernières années, rapporte Journalducameroun qui dit tenir ces données du bilan rendu public à ce mois de novembre des BIR.
En plus des personnes libérées et des bétails, les BIR déployés dans le septentrion et à l’Est ont également récupéré sur la même période, 36 armes de guerre et 228 munitions. Ils ont en outre interpellé 13 suspects et tué 15 présumés malfrats dans des combats. Dans l’optique de sécuriser davantage la frontière entre le Cameroun et la République Centrafrique, des incursions des groupes armés basés en RCA, le BIR a inauguré ce mois de novembre trois nouveaux postes opérationnels dans l’Adamaoua, notamment à Gbatoua-Godolé, Nyamba et Ngaoui.
Liliane N.
Pour l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun les relations de coopération bilatérale, amicale et fraternelle entre les deux pays sont au beau fixe. Elles sont particulièrement et mutuellement bénéfiques. Du 18 au 20 mars 2019, S.E Khare Diouf a donc sillonné la région de l’Est où il a pu avoir des échanges avec les autorités administratives et sécuritaires locales.
S.E Khare Diouf a eu un tête-à-tête de moins d’une heure avec Grégoire Mvongo le gouverneur de l’Est. Il est sorti de ce tête-à-tête avec une idée précise des atouts de la région du Soleil levant. Elle représente 23% du territoire du Cameroun. Le diplomate sénégalais a profité de ce séjour pour rencontrer la communauté de son pays installée au Cameroun. Celle-ci, même si on ne détient pas de statistiques pouvant évaluer son nombre, s’illustre dans cette région par la pratique des activités génératrices de revenus dans les villes de l’Est. D’après le diplomate Khare Diouf ses compatriotes sont plus nombreux à l’Est que dans les villes de Douala, de Yaoundé et des zones septentrionales.
S’adressant à ses compatriotes, l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun leur a recommandé de respecter les lois, les règlements, les us et coutumes de leur pays d’accueil, ainsi que le sérieux dans l’exercice de leur travail.
A titre de rappel, S.E Khare Diouf a pris fonction au Cameroun, au mois de septembre 2018. Avant sa nomination, il était Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Belgique, après avoir occupé le même poste en Gambie. Le diplômé de l’Ecole nationale d’administration de Dakar a remplacé S.E Vincent Badji qui a été retrouvé mort le 22 juillet 2018 dans sa résidence au quartier Bastos à Yaoundé.
Pour brièvement parler des bienfaits des relations entre les deux pays, le Consulat honoraire du Sénégal à Douala, la capitale économique du Cameroun, a saisi, le 15 janvier 2018, des représentations de compagnies aériennes (Air Côte d’Ivoire, Asky, Camair-Co) pour les informer que les Camerounais bénéficient désormais de facilités pour entrer au Sénégal.
Le consulat honoraire avait précisé à cet effet, que « les voyageurs à destination de la République du Sénégal ne sont plus assujettis de manière systématique à la présentation d’un visa d’entrée au départ de la République du Cameroun comme condition sine qua non de leur embarquement ». La représentation diplomatique avait ajouté que, dans le cadre de la simplification des procédures de délivrance de visa, un dispositif sera mis en place au niveau de l’aéroport international Blaise Diagne afin de satisfaire les demandes de visa, à l’arrivée des passagers.
Liliane N.
Il ne s’agit pas d’une création ex-nihilo. C’est le goaléador Fabrice Ondoa en personne qui a dit considérer l’enregistrement des actes d’Etat-civil comme un match de football. C’était à l’occasion du dîner de bienvenue offert par le gouverneur de la région de l’Est à l’hôtel Mansa de Bertoua. Il a déclaré : « Le combat pour l’enregistrement des naissances, je le considère comme un match de football. Et ce n’est qu’en mouillant le maillot, ensemble, que nous remporterons le match décisif pour l’avenir des enfants de notre beau pays. »
C’est dans la soirée du dimanche 24 mars 2019 que Fabrice Ondoa a foulé le sol de la ville de Bertoua à l’Est Cameroun, à l’invitation du Fond des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) en sa qualité d’ambassadeur de cette activité.
Le long et épuisant voyage de l’Est n’a en aucune façon émoussé la volonté de Fabrice qui dès ce jour, lundi 25 mars 2019, a entamé sa visite de plaidoyer auprès des communautés locales pour les exhorter à faire enregistrer les naissances des enfants auprès des services compétents et reconnus pour l’établissement de ces précieux documents. C’est dans cette veine qu’il s’est rendu dans le village Garga-Sarali dans la Commune de Ngoura, localité qui accueille par ailleurs de nombreux déplacés et réfugiés centrafricains. Il y a rencontré des parents et divers autres acteurs œuvrant dans l’établissement des actes d’Etat-civil.
A cette occasion, il a pu toucher du doigt les réalités de l’enregistrement des naissances dans la région de l’Est, où selon les chiffres officiels, seulement 58% des enfants sont enregistrés à temps dans les centres secondaires d’État civil officiellement reconnus.
Fabrice était accompagné lors de cette descente sur le terrain par les autorités administratives locales, des élus du peuple, des chefs traditionnels ainsi que des responsables religieux de la région de l’Est.
Le Champion de l’enregistrement des naissances devrait regagner Yaoundé ce jour. Nous espérons que son plaidoyer portera des fruits et que désormais dans la région de l’Est, les parents auront le bon réflexe de faire enregistrer les naissances de leurs enfants : c’est un droit qui leur est reconnu, notamment, dans la Convention relative aux droits de l’enfant en ses articles 7 et 8.
A titre de rappel, c’est le 14 juin 2018 que le gardien de but faisait l’annonce de sa nomination en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef Cameroun. Le même jour, il était présenté en tant que tel par l’organisme au lycée de Nkolbisson à Yaoundé.
Les revendeurs évoquent la crise socio-politique dans les régions anglophones pour justifier cette pénurie.
Depuis déjà deux mois, la tomate en fruit manque sur les étals des marchés dans la ville de Bertoua. Du fait de la situation dans les ménages pour essayer de contourner la situation, on a aujourd’hui recours à la tomate en sachet. Les vendeuses en détail à cause de la pénurie sont contraintes de revoir à la hausse leur prix de vente, parce que leur prix d’achat n’est plus aussi le même. «Nous achetons un cageot de tomates de Foumbot à 15 000 FCFA et nous le revendons à 22 000 FCFA. En réalité ça ne nous pose pas de problème parce que nous vendons tout ce que les grossistes nous imposent», déclare Beatrice Mfegue dans le numéro N° 2803 du quotidien Le Jour. Un autre vendeur indique qu’ils passent leurs commandes à l’Ouest et au Sud-Ouest. Cependant ils doivent attendre d’être livrés par leurs fournisseurs.
A la question de savoir ce qui justifie cette pénurie, les vendeurs pointent du doigt la crise socio-politique qui paralyse les deux régions anglophones et affecte aujourd’hui les zones voisines à l’instar de l’Ouest du Cameroun. «Il faut tenir compte de la distance que les produits parcourent pour se retrouver dans la ville de Bertoua. En plus il faut savoir que la crise dans le Sud-Ouest n’est pas de nature à faciliter la tâche car le seul point de ravitaillement n’est que l’Ouest», déclare un grossiste. A l’heure actuelle, les tomates en fruit qui sont présentes sur les comptoirs, ne sont pas de qualité. «Actuellement nous n’avons que des tomates qui nous viennent de Doumbi or ici c’est la saison sèche, non seulement les fruits sont petits, de mauvaise qualité et la quantité ne peut pas satisfaire la demande», affirme une revendeuse.
La situation est quelque peu semblable à Yaoundé. Les seaux de cinq litres chargés de tomates sont dorénavant vendus à 3000 FCFA au lieu de 2500 F. À côté, il y a des tas de composés de six grosses tomates qui coûtent 500 F et trois fruits se vendent à 200 F. Les tas de tomate de 100 F sont rarissimes au marché. Dans certains marchés de la capitale, le prix du cageot de tomates a triplé. Pour en avoir au marché du Mfoundi, il faut désormais débourser entre 13 000 et 13 500 FCFA le cageot qui coutait entre 4500 et 5000 FCFA.
Les ménages les moins nantis sont ceux qui souffrent le plus de cette situation. Lors de la semaine pascale, les revendeurs expliquaient la rareté actuelle des fruits rouges par le fait que, des personnes venant de l’étranger partent s’approvisionner directement en grandes quantités dans les grands bassins de production, qui sont dans les départements du Noun, du Mbam-et-Kim et de la Lékié entre autres.
Liliane N.
Cette opération connait une mobilisation exceptionnelle.
La ville d’Ebolowa dans la région du Sud fait peau neuve depuis le 23 septembre 2018. Sous l’initiative de Rachel Ngazang Akono Préfet du département de la Mvila, des jeunes venant des différents quartiers d’Ebolowa effectuent des opérations qui s’inscrivent dans le cadre de la campagne d’hygiène et d’assainissement. Ils ont reçu de Joël Emmanuel Bitoumou Maire d’Ebolowa 1er du matériel de travail composé entre autres des brouettes, des râteaux, des pelles, des bottes, des gants et des machettes. Ces derniers de façon concrète s’attèlent au drainage des marécages et ruisseaux dans les quartiers qui sont exposés aux inondations. Ils font les curages des caniveaux, le nettoyage des abords des principaux axes, l’élagage des arbres et le balayage des rues.
Pour ces tâches quotidiennes, ces jeunes qui sont fiers de rendre leur ville propre, perçoivent la somme de 2000 FCFA. Une opération de ce genre a également été lancée le 1er octobre dernier à Bertoua dans la région de l’Est du Cameroun. Là-bas ce sont 400 jeunes venant des Communes de Bertoua 1er et Bertoua 2ème qui ont été retenus pour assurer le service de ramassage des ordures ménagères dans cette ville de la région de l’Est. De leur côté aussi, ils perçoivent une somme de 30 000 FCFA par semaine. Ils ont également reçu un équipement de travail composé des pelles, des brouettes, des brosses, des râteaux, des bottes, des gangs, des caches nez. Ils travailleront comme ça durant tout le mois d’octobre. Et à la fin de cette période, les meilleurs de chaque groupe seront retenus pour travailler dans les quartiers. Ceux-ci poursuivront ce service en tant qu’agent d’appui des Communes suscitées.
L’opération de cette ville de la région de l’Est baptisée «Bertoua ville propre» a été salué par le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo. L’opération est en fait une action conjointe des Communes de Bertoua 1er, Bertoua 2ème et de la société d’Hygiène et de salubrité du Cameroun (HYSACAM). Elle vise à lutter efficacement contre l’insalubrité qui gagne la ville de Bertoua. S’exprimant au sujet de cette opération, dans le quotidien Le Jour, édition parue le 3 octobre 2018, Me Bembell Dipack Cromwell, le Maire de Bertoua 1er a déclaré ceci «le problème des ordures relève de la Communauté urbaine qui signe des contrats avec l’entreprise Hygiène et salubrité du Cameroun qui fait malheureusement face à une tension de trésorerie et ne peut plus assurer ce service. La tutelle a donc demandé aux Communes de s’impliquer dans la collecte et le ramassage des ordures de la ville».
Pour revenir au Préfet Rachel Ngazang Akono qui a décidé de faire de la lutte contre l’insalubrité un champ de bataille primordial, fait partie de la minorité des femmes Préfets au Cameroun. Elle est la deuxième. C’est le 2 juillet dernier qu’elle a été nommée à cette fonction. Agée de 57 ans elle a atteint ce niveau après une carrière longue. Elle a été 2è adjoint préfectoral dans le Mfoundi, puis 1ère adjointe au préfet dans la Mefou Akono. Comme sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 7 de 2006 à 2008, elle se souvient de sa gestion de l’extension des capacités électriques de la ville de Yaoundé.
Liliane N.