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La pandémie du coronavirus continue de faire parler de lui dans le monde. Elle augmente d’ailleurs sa capacité de nuisance dans de nombreux pays à en croire l’actualité autour de l’évolution de la maladie. Une situation qui semble imposer un retour aux restrictions qui s’étendent notamment aux établissements scolaires qui décident de fermer tout simplement.

 

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale du Fonds des Nations pour l’Enfance (Unicef).

L’organisation internationale n’a pas oublié l’impact qu’a eu le précédent confinement sur la scolarité des enfants. Selon l’Unicef, une nouvelle fermeture d’écoles entraînerait quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés. C’est pourquoi, cette institution est contre d’éventuelles décisions qui compromettraient l’avenir de cette tranche sociale pour qui, l’éducation est l’un des droits les plus absolus. Ce qui porterait apprend-on à un nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que le monde n’a réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts. Dans une déclaration parvenue à l’agence de presse africaine (APA News) Mme Fore souligne : « Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices ».

Le Directeur général de l’Unicef indique par ailleurs : « La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut ».

Innocent D H

 

 

Published in Corona Virus

C’est dans le cadre d’une campagne structurée autour des activités de sensibilisation dont le ton vient d’être donné à Garoua, la capitale régionale du Nord au cours d’une rencontre avec les principaux acteurs. C’était en présence du chargé des missions du Ministère de l’Education de Base (Minedub), Seke A Ndjere, en service à la Cellule de la Communication du ministère.

 

Le combat contre le coronavirus n’est pas terminé. La lutte contre cette pandémie se poursuit dans tous les segments sociaux au Cameroun parmi lesquels, le secteur éducatif notamment à l’éducation de base.

Les activités de sensibilisation lancées à Garoua à l’initiative du Minedub et du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), ont pour objectif principal de mobiliser la communauté éducative pour protéger les écoles contre la survenue, la transmission inter et intra scolaire de la Covid-19. Une mobilisation bénéfique à plus d’un titre pour la région du Nord, zone d’éducation prioritaire.

« Elles vont permettre de réveiller les uns et les autres sur les mesures barrières édictées par le Gouvernement. Elles permettront aussi de mieux éduquer la petite enfance qui reçoit facilement contrairement aux adultes. Quand vous lui dites par exemple qu’on ne salue pas avec la main, elle l’applique sans problème. Egalement pour le cas du masque, quand on lui montre l’impérieuse nécessité de le porter, elle va grandir avec le bon réflexe et l’intégrer dans son code vestimentaire », déclare Maouloudou Amadou, délégué régional de l’Education de Base du Nord. 

L’année scolaire 2020-2021 étant en cours, plusieurs acteurs sont mis à contribution afin d’atteindre les résultats escomptés. « Il y a tout une chaîne qui descend jusqu’à l’école et atteindre tout le monde. Il y a d’abord les délégations régionale et départementale de l’éducation de base, les inspections et l’école. Dans chaque structure, il y a des personnes indiquées qu’on peut appeler des points focaux », indique en outre le délégué régional.

A travers cette mobilisation, les membres de la communauté éducative seront mieux outillés sur la prévention de la Covid-19. Il s’agit également de sensibiliser les parents d’élèves et syndicats à travers les médias (Radio et Télévision) contre cette maladie dans les conséquences ont été réelles sur le secteur éducatif.

En rappel après la détection des premiers cas de patients du coronavirus au Cameroun en mars 2020, suivant les mesures de restriction prises par le Gouvernement pour limiter la propagation de la pandémie, l’ensemble des établissements scolaires étaient restés fermés en attendant d’avoir une meilleure visibilité sur la maîtrise de l’épidémie au Cameroun.

Par ailleurs, dans l’hypothèse anticipée d’une baisse, le Gouvernement avait fait une réouverture partielle des établissements scolaires uniquement pour les élèves inscrits en classe d’examen le 1er juin tout en mettant en place les mesures de distanciation, d’hygiène et de protection afin de préserver la santé des élèves, du personnel enseignant et non enseignant et des populations.

Suivant les mêmes directives du Gouvernement, les élèves non-inscrits dans les classes d’examen ont été mis en vacances et programmer reprendre les cours seulement à la rentrée prochaine qui a eu lieu le 05 octobre dernier. Tenant compte de la taille élevée des groupes pédagogiques, pour respecter les mesures de distanciation entre les élèves au sein des salles de classe, le système éducatif à procéder à l’exploitation des salles de classe réservées aux élèves non-inscrits en classe d’examen afin de disposer de plus d’espace physique.

 

Innocent D H

 

Published in Corona Virus

C’est grâce à son article intitulé « déboires et espoirs des mineurs de la prison de Douala » que ce journaliste décroche le premier prix du Fonds des Nations unies pour l’enfance l’UNICEF. Le mérite revient aussi au blog Biocamer, spécialisé dans l’environnement et le développement qui s’en sort distingué. 

 

L’Unicef a lancé le 12 juin dernier à l’occasion de la célébration de la Journée de l’enfant africain le 16 juin 2020, un concours avec pour consigne la rédaction d’un article/billet de blog original avec Rich-média (photos, vidéos, graphiques à l’occasion de la célébration de la 30ème édition de la Journée de l’enfant africain. Le sujet qui portait sur le thème de la Journée à savoir : « l’accès à une justice adaptée aux enfants en Afrique » Des angles précis ont été donnés, notamment, de la situation des enfants en conflit avec la loi ; l’absence d’une cartographie effective des structures d’encadrement des enfants ; la difficile mise en évidence de la parenté responsable ; la situation des enfants qui continuent de faire des petits commerces dans les rues ; le Covid-19 et la conséquence sur les enfants. 

La détermination du lauréat

L’article du blogueur Mathias Mouendé Ngamo publié sur le site Biocamer a retenu l’attention des membres du jury constitué par les bons soins de l’UNICEF. En effet, le journaliste qui a décroché le premier prix de cet organe spécialisé des Nations unies, a porté son attention sur la situation des enfants dans les prisons. Selon les explications du lauréat, « nous avons trouvé cet angle plus original. A travers cet angle, nous avons pu toucher les 17 objectifs du développement durable ». 

« La situation des enfants en prison mérite qu’on s’y attarde. Entre l’abandon par certains parents, qui refusent de suivre le dossier ou ces jeunes qui peinent à s’adapter dans cet univers et préparer leur vie après la prison (…). Il y avait de la matière », ajoute Mathias Mouendé Ngamo. 

Le journaliste fait savoir que la collecte des données a connu quelques poches de résistance. La brièveté des délais de la date limite était l’une des principales sources de pression dans le travail. Mais, le reporter a su très rapidement surmonter les obstacles compte tenu de sa détermination et du fait qu’il est un habitué des exercices similaires. 

Précisons que Biocamer, le site de ce blogueur existe depuis 2013. En 2016 et 2018, le blog a remporté le prix du meilleur article de presse cybernétique, apprend-on. 

 

Innocent D H     

 

Published in Société

Le don du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) servira dans la mobilisation des caravanes sonores pour leur déploiement à travers villes et campagnes du Cameroun. Objectif contribuer efficacement dans la sensibilisation des populations sur l’impératif du combat commun contre la pandémie de coronavirus.  

 

Ce don est prioritairement accordé aux quatre régions d’intervention de l’Unicef au Cameroun. « Le ministère de la Communication dans sa volonté de sensibilisation des communautés sur les gestes barrières définies par le Gouvernement et sur les mesures de précaution par rapport à cette transmission de la Covid-19 a décidé de pouvoir sensibiliser l’ensemble des communautés au niveau de chacun des districts sanitaires du pays. Nous n’apportons qu’une contribution à cette sensibilisation qui va se faire aux travers des caravanes. Mais, notre don va concerner plus particulièrement les villes de Yaoundé, Douala ainsi que les quatre régions prioritaires de notre programme de coopération à savoir l’Adamaoua, l’Est, le Nord et l’Extrême-Nord », explique Jacques Boyer, le représentant de l’Unicef au Cameroun. 

Les 300 mégaphones mis à la disposition du ministère de la Communication par l’Unicef, arrivent au moment où le taux de contamination au coronavirus augmente à une vitesse exponentielle au Cameroun. Selon les chiffres officiels, le pays va bientôt franchir la barre de 3500 cas. Les pouvoirs publics à leur niveau continuent d’intensifier la sensibilisation pour mettre hors d’état de nuire ce virus mortel qui est déjà à l’origine de la disparition de près de 145 personnes au Cameroun en l’espace de 02 mois seulement. 

Le coronavirus anéantit des systèmes de santé déjà fragiles, plus de 6000 enfants de moins de 5 ans supplémentaires pourraient mourir chaque jour en l’absence de mesures immédiates, à en croire les prévisions de l’Unicef. 

En rappel, l’Unicef est un organisme du système des Nations unies qui travaille dans 190 pays et territoires pour sauver des vies d’enfants en défendant leurs droits. 

 

Innocent D H  

 

Published in Corona Virus

L’information a été donnée à Garoua au cours de la réunion d’évaluation à mi-parcours du programme de coopération Cameroun-UNICEF pour 2018/2020 dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord. 

 

Dans leurs efforts de développement local, des communes sont appelées à prendre en compte le respect des droits des enfants. Telle est la nouvelle et noble dynamique qui devra constituer la toile de fond le programme de coopération Cameroun-UNICEF 2018/2020 dont Garoua, la cité capitale de la région du Nord vient de servir de cadre à la cérémonie d’évaluation pour les régions du Nord et de l’Extrême-Nord. 

« Le mandat de l’UNICEF est social. Il est question de voir comment dans un partenariat gagnant/gagnant, on peut mener des interventions pour atteindre les communautés à la base. Faire en sorte que plus 60.000 enfants qui n’ont pas des actes aujourd’hui et qui doivent passer des examens aient leur acte de naissance », mentionne Arsène Azandossessi, représentant adjoint de l’UNICEF au Cameroun.

Le programme vieux de deux ans a à son actif, plusieurs réalisations. Il a permis d’apporter des réponses pour faire face à la résurgence des épidémies telles que le choléra, la rougeole, à des inondations et bien d’autres dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord. « Dans les deux régions, nous avons investi environs 3 millions de dollars pour impacter sur la santé, l’éducation, la nutrition et la malnutrition chronique, l’aménagement hydrauliques », ajoute le représentant adjoint de l’UNICEF au Cameroun. 

 

Innocent D H

 

Published in Diplomatie

Les données dont dispose Unicef démontrent que l’épidémie décime cette couche vulnérable de la société.

 

Les données en ce qui concerne le Vih/Sida chez les enfants donnent froid au dos. Selon Unicef, pour la seule année de 2018, on a comptabilisé 320 décès d’enfants et d’adolescents chaque jour dans le monde. Ces décès ont été causés par la maladie du Sida. L’Organisation non gouvernementale (Ong) fait savoir qu’on était rendu à 13 décès par heure. 

L’Ong n’a pas juste rendu public ces données qui démontrent la gravité des dégâts causés par l’épidémie du siècle chez les enfants. Unicef a aussi mis à la disposition du grand public les raisons pouvant expliquer ces décès. Il y a principalement le faible accès aux traitements antirétroviraux. Malgré que des efforts de prévention restreints sont fait, seuls 54 % des enfants âgés de 0 à 14 ans vivant avec le Vih en 2018, soit 790 000 enfants ont reçu un traitement antirétroviral viral.

Pour remédier à la situation ci-haut décrite, Unicef pense qu’il faut impérativement investir dans des interventions efficaces. « Bien qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir, donner à de plus en plus de femmes enceintes un traitement antirétroviral visant à prévenir la transmission de la mère à l’enfant, a contribué à éviter environ 2 millions de nouveaux cas de Vih et le décès de plus d’un million d’enfants de moins de 5 ans... Nous devons obtenir des progrès comparables en matière de traitement pédiatrique. Combler cet écart entre les enfants et leur mère permettrait d’accroître considérablement la qualité et l’espérance de vie des enfants infectés par le Vih », recommande Henrietta Fore la Directrice générale d’Unicef. Celle-ci souligne que les programmes de dépistage et de traitement des enfants et des adolescents sont en réalité une question de vie ou de mort. 

Unicef convie les gouvernements et leurs partenaires à améliorer les données relatives au dépistage du Vih chez les enfants et adolescents. Ils doivent améliorer leur accès au traitement, investir dans des interventions efficaces et novatrices et les mettre en œuvre pour combler d’urgence les disparités durables en matière de dépistage et de traitement dont pâtissent les enfants et les adolescents vivant avec le Vih.

 

Liliane N.
 
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Conjointement organisé par le gouvernement et l’Unicef, un séminaire y relatif se tient depuis hier au ministère des Relations extérieures à Yaoundé.

 

A cause de l’instabilité sociopolitique due à divers conflits, certaines régions du pays sont en proie aux crises sécuritaires. Cette situation compromet de ce fait l’accès à une éducation qualitative aux enfants vivant dans ces zones. Or, l’éducation est un droit fondamental inaliénable. Il faut dès lors prendre des mesures d’urgence. C’est la raison d’être du séminaire sur l’« Education en situation d’urgence » ouvert hier et qui s’achève demain, au ministère des Relations extérieures (Minrex) à Yaoundé.

Conjointement organisé par le gouvernement et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), cet atelier a pour objectif de sensibiliser sur la préservation et la promotion de l’éducation dans les zones en conflit. Car, « même en temps de crise et lorsque les communautés ont tout perdu, l’éducation demeure la première priorité pour les familles », a déclaré le représentant de l’Unesco, Bruno Djoumesse.

Ainsi, indique Cameroon Tribune, les participants, recrutés parmi les responsables des administrations centrales et des services déconcentrés de la chaîne de l’éducation camerounaise, ont été édifiés sur la nécessité à assurer une éducation continue de qualité aux enfants vivant en zones de conflit. En effet, « l’instabilité et la pauvreté y font souvent le lit du chômage ou l’oisiveté, les jeunes de ces milieux restent vulnérables à la violence et à l’extrémisme. Les régions de l’extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en sont des preuves palpables », a-t-il conclu.

« C’est donc dans cette perspective que le secrétaire général du Minrex, Laurent Tchandeu, a demandé aux séminaristes de plaider auprès de leurs administrations afin que ce message fasse tâche d’huile », commente le journal à capitaux publics.

Des mesures sont déjà prises par le ministère de l’Education de base et celui des Enseignements secondaires pour réintégrer les enfants déplacés dans le système éducatif classique. L’Unicef accompagne ce processus en aidant à « la réfection des salles classes, à la formation et au renforcement des capacités des enseignants et autres animateurs ; surtout en ce qui concerne le volet psychosocial pour la réduction des risques auxquels ces enfants sont exposés », a affirmé Jack Boyer, représentant de l’Unicef.

Ce séminaire vient à point nommé, d’autant plus que près de 4 500 établissements ont fermé leurs portes depuis le début de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, d’après des chiffres rendus publics par la branche locale de l’Unicef. Le gouvernement camerounais indique que 27 attaques ont été perpétrées contre le système éducatif dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest entre janvier et août 2019. Dix-neuf enseignants et 58 étudiants ont également été kidnappés au cours de cette période. Des chiffres qui illustrent le drame, et font de l’éducation l’un des secteurs les plus touchés par la crise.

 

N.O

 

Published in Education

Selon l’Unicef, le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes de  15-19 ans dans le monde. Un problème engendré par les troubles mentaux, qui touche près de 20% des adolescents, riches comme pauvres.

 

Selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), le  suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15-19 ans dans le monde. La même source indique qu’environ 15% des adolescents des pays à revenu faible ou intermédiaire ont envisagé de se suicider. Ces problèmes sont les conséquences des troubles mentaux observés chez les jeunes et adolescents. En effet, près de 20% des adolescents dans le monde souffrent de troubles mentaux, souligne l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).  La moitié des troubles mentaux commencent avant l'âge de 14 ans. Une situation qui inquiète ces deux agences onusiennes, qui invitent les Etats, à  se doter de stratégies urgentes et innovantes pour les prévenir, les détecter et, si nécessaire, les traiter à un âge précoce.

« Trop d'enfants et de jeunes, riches et pauvres, aux quatre coins du monde, souffrent de problèmes de santé mentale », a dénoncé la directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) Henrietta Fore, dans un communiqué publié mardi dernier. Et d’ajouter : « Cette crise imminente n'a ni limites, ni frontières ». Selon ces deux  organisations, le coût des troubles mentaux n'est pas seulement personnel, il est aussi sociétal et économique. Pourtant, la santé mentale des enfants et des adolescents est souvent négligée dans les programmes de santé mondiaux et nationaux. « Trop peu d'enfants ont accès à des programmes qui leur apprennent à gérer des émotions difficiles. Très peu d'enfants atteints de troubles mentaux ont accès aux services dont ils ont besoin.  Cela doit changer », a déploré le  directeur général de l’Oms, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Afin de placer les troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent au premier rang des priorités mondiales en matière de santé, l’UNICEF et l’OMS ont organisé  une conférence conjointe à Florence, en Italie, du 07 au 09 novembre dernier, qui devait déboucher sur des recommandations par des universitaires, des scientifiques, des gouvernements, des philanthropes, des entreprises, la société civile et les jeunes eux-mêmes. Il était également question d’examiner  la raison d'être et les résultats de l'état de la science et de la pratique, y compris les plus récentes données probantes sur la santé du cerveau au cours des premières années de la vie, de la petite et moyenne enfance à l'adolescence.

Lire aussi : Pour dénoncer les décès d’enfants lors de conflits en 2018, 3.758 cartables de l’UNICEF ont été installé dans un cimetière

 

Marie MGUE 

 

Published in Bon à savoir
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Selon l’Unicef, au cours des trois dernières années, au moins 70 écoles ont été détruites et des élèves et des enseignants ont été enlevés.

 

« Trois années de violence et d’instabilité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ont laissé plus de 855.000 enfants non scolarisés. L’UNICEF appelle donc toutes les parties à protéger les enfants et leur éducation », a déclaré lors d’un point de presse, Marixie Mercado, porte-parole de l’UNICEF.

Les régions anglophones du Cameroun, qui étaient jadis les endroits où « l’éducation était la meilleure » dans tout le pays, doivent désormais faire face à « une politique permanente de non-scolarisation mise en place des groupes armés non étatiques ». Deux mois après le début de la nouvelle année scolaire, environ 90% des écoles primaires publiques, soit plus de 4.100 écoles et 77% des écoles secondaires publiques (soit 744 institutions scolaires) restent fermées ou non opérationnelles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Parmi ces enfants, près de 150.000 ont été déplacés de chez eux, ce qui accroît leur vulnérabilité et leur traumatisme. « Une crainte très réelle de la violence empêche également les parents d’envoyer leurs enfants à l’école et les enseignants et le personnel de se présenter au travail », a dénoncé l’agence onusienne. « Des milliers d’enfants au Cameroun vivent dans la peur. Ils ont besoin de la paix pour pouvoir reprendre leurs études et recouvrer leur avenir », a déclaré Henrietta Fore, la Directrice exécutive de l’UNICEF citée dans ce communiqué.

Or selon l’agence onusienne, lorsque les enfants ne sont pas scolarisés, ils courent « un plus grand risque d’être recrutés par des groupes armés, de se marier, d’avoir des grossesses précoces et d’être victimes d’autres formes d’exploitation et de maltraitance ». « Sans une action urgente et sans un engagement de toutes les parties au conflit à protéger l’éducation sous toutes ses formes, l’avenir de ces enfants est en danger », prévient Mme Fore.

Pourtant dans certaines zones où des écoles ont été fermées, des activités d’apprentissage gérées par la communauté ont été lancées pour veiller à ce que les enfants ne soient pas davantage privés de leur éducation.

De façon générale, l’agence onusienne invite tous les acteurs à faire en sorte que « l’éducation reste au-dessus de la politique », mais aussi à respecter les enseignants et les autres personnels de l’éducation, y compris les prestataires de l’enseignement à domicile. Il s’agit en fait de créer les conditions pour que les enfants apprennent « dans un environnement sûr et protecteur ». « Nous ne pouvons plus perdre de temps. Si nous n’agissons pas maintenant, nous courons le risque d’avoir une génération perdue de jeunes, plutôt qu’un jeune engagé et informé qui peut aider à reconstruire leurs communautés », a fait valoir Mme Fore.

 

N.O

 
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Deux mois après le début de la nouvelle année scolaire, environ 90% des écoles primaires publiques et 77% des écoles secondaires publiques restent fermées ou non opérationnelles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest selon l’Unicef.

 

Trois ans  après le début de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun, les  enfants  continuent d’en être les principales victimes. Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), cette instabilité sociopolitique a privé  plus de 855.000 enfants de leurs études à cause des violences incessantes. « Trois années de violence et d’instabilité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun ont laissé plus de 855.000 enfants non scolarisés. L’Unicef appelle donc toutes les parties à protéger les enfants et leur éducation », a déclaré lors d’un point de presse, Marixie Mercado, porte-parole de l’UNICEF.

Selon organisation, ces régions qui étaient jadis les « endroits où  l’éducation était la meilleure  dans tout le pays », doivent désormais faire face à  « une politique permanente de non-scolarisation mise en place des groupes armés non étatiques ».  Au moins 70 écoles ont été détruites, des élèves et des enseignants ont été enlevés depuis le début de la crise en 2016.  Deux mois après le début de la nouvelle année scolaire, environ 90% des écoles primaires publiques, (soit plus de 4.100 écoles et 77% des écoles secondaires publiques (soit 744 institutions scolaires) restent fermées ou non opérationnelles dans ces régions.

L’avenir de ces enfants est en danger, selon cette agence Onusienne, s’il n’y a aucune action urgente et sans un engagement de toutes les parties au conflit à protéger l’éducation sous toutes ses formes. De façon générale, l’agence onusienne invite tous les acteurs à faire en sorte que « l’éducation reste au-dessus de la politique », mais aussi à respecter les enseignants et les autres personnels de l’éducation, y compris les prestataires de l’enseignement à domicile. Il s’agit en fait de créer les conditions pour que les enfants apprennent « dans un environnement sûr et protecteur ».

L’Unicef craint une détérioration de la  situation humanitaire en 2020 en l’absence d’une solution politique. Dans la région du Sud-Ouest, l’accès s’est légèrement amélioré et l’UNICEF a été en mesure d’effectuer plus de missions au cours du deuxième trimestre de l’année par rapport au premier, et d’atteindre des endroits qui n’étaient pas accessibles depuis un an ou plus. A ce jour, souligne-t-elle, environ 65% des deux régions sont inaccessibles en raison de l’insécurité mais aussi, dans une moindre mesure, en raison de l’état extrêmement dégradé des routes.

 

Marie MGUE 

Published in Défense
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Sunday, 05 June 2022 11:01