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La romancière Calixthe Beyala demande de faire attention avec le degré d’ethnicisation dorénavant donné à tous les problèmes au Cameroun.

 

Pour Calixthe Beyala, c’est pas un fait anodin ou à prendre à la légère. Il y a un danger qui subtilement s’implante dans les problèmes qui naissent au Cameroun. L’écrivaine avait déjà réagi après une sortie de l’artiste Letis Diva dans laquelle, celle-ci demandait aux Bamilékés à prendre des mesures radicales contre tous ses confrères tribalistes. Il convient de noter que cette dernière aussi réagissait à la déclaration de Coco Argentée qui a indiqué que le présentateur de l’émission Cameroon Feeling diffusé sur la Crtv Eric Christian Nya reçoit plus des invités Bamilékés.

Pour l’écrivaine Calixthe Beyala, il faut faire attention. Les camerounais ne doivent pas se penser en fonction de leur ethnie, mais comme des citoyens du Cameroun. Pour elle, il faut donner la priorité à l’identité géographique.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Calixthe Beyala

Cameroun : attention danger !

Je suis surprise par le degrés d'ethnicisation de tous les problèmes au Cameroun. Un X de unetelle tribu pose un acte grave, tous ceux de son ethnie trouvent normal de le défendre.

On n'est plus raison, attention, humaniste, intellectuel ou salopard, on semble être d'abord de l'ethnie dont nous sommes issus par hasard et assignés à rouler pour notre tribu.

Il me semble que de plus en plus d'enfants naissent et sont comme moi des morcellements génétiques de plusieurs tribus du Cameroun. Que fait-on d'eux ? Devrait-on les assigner génétiquement ? Culturellement ? Devrait-on créer une nouvelle tribu, celle du métissage ? A quel niveau commence-t-elle ? Ou s'arrête-t-elle? Lui inventera-t-on une langue ?

En ce qui me concerne, l'être humain appartient à une culture et non à une race. Encore moins à une tribu. Ainsi, un petit Douala, Bassa, Bamileke né à Paris est avant tout un titi Parisien ; il raisonne comme le parisien qu'il est, mange et réfléchit comme le parisien qu'il est. Je ne le considère pas comme un acculturé. Il peut aussi choisir de se rapprocher de ses cultures d'origine, mais il s'agit là d'un choix et non d'une obligation !

Aussi, pour sauver notre beau pays, le Cameroun, apprenons à réfléchir d'abord comme des camerounais et non comme des Beti ou des Bamileke ; dépassons ces mots ethniques qu'on nous accole et qui ne tiennent nullement compte de l'importance de la culture géographique. L'identité géographique des peuples domine l'identité raciale de nos jours, grâce à la mondialisation ou à cause d'elle.  Le petit Yaoundéen d'origine Bassa est plus Beti que le petit Beti qui est né et  qui a grandi à Douala

Je sais. Je suis le parfait produit des mixages ethniques, même si ma dominance culturelle est Eton, car j'ai été élevée par les Eton. Sauvons le Cameroun en condamnant avec la même force les déviances d'où qu'elles viennent et à aimer ceux qui portent haut les couleurs de notre beau pays d'où qu'ils viennent.

Published in Tribune Libre

Le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif a enfin rendu son verdict ce mardi 18 mai 2021.

C’en est désormais fini de l’affaire qui opposait Calixthe Beyala à Paul Chouta. L’écrivaine qui a porté plainte contre le bloggeur pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, a eu gain de cause. Le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif a décidé de condamner Paul Chouta à 23 mois de prison. Seulement, il convient tout de même de préciser que le mis en cause compte 24 mois d’incarcération à la prison de Kondengui. Pour David Eboutou, avec cette sentence, le mis en cause va sortir de prison.

Sur sa page Facebook officielle, l’écrivaine Calixthe Beyala a réagi en apportant des précisions qu’elle n’a pas faites au début de l’affaire qui a eu une résonance internationale. Paul Chouta avait fini par avoir certains soutiens comme celui de l’Organisation non gouvernementale Human Rigth Watch.

Retrouvez ci-dessous la réaction de Calixthe Beyala

Il n'y a jamais eu une affaire Paul Chouta, mais un trio organisé pour me nuire. Quand une affaire est devant les juges, mon excellentissime avocat, Maître Modeste Mfenjou m'a appris qu'on ne la commente pas.

En effet, l'affaire impliquait trois personnes :

1° NGO HEGA MISPA, fondatrice de l'école le Paradis des Anges

2° Sylvain Nyemri son employé qui a été envoyé pour m'agresser pendant "qu'ils" filmaient.

3° Paul Chouta qui fera une fausse interview d'un certain Nyamsi - qui n'existe pas - qu'il fera passer pour mon amant en légende de cette vidéo.

Les juges camerounais viennent de déclarer les Coaccusés coupables, les trois, pas un de moins.

Comme vous pouvez le constater, il ne s'agit nullement d'un règlement de comptes politiques, où j'aurais jeté un jeune journaliste en prison, mais d'une action en bande organisée destinée à me nuire puisqu'elle a menacé à la fois ma vie physique et ma vie professionnelle.

Nous attendons à cet instant la sentence des juges. Bisous

Liliane N.

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L’écrivaine Calixthe Beyala affirme qu’au quotidien, elle est insultée par des amis du blogueur Paul Chouta.

L’écrivaine Calixthe Beyala appelle les partisans de Paul Chouta à chercher où se trouve l’erreur dans l’affaire de leur ami. Au lieu de s’en prendre à elle, de l’insulter, d’injurier les juges et les procureurs du Cameroun, ils devraient plutôt regarder à ce qui doit être fait dans la situation de celui qu’ils défendent. Car en faisant une comparaison avec le cas de Georges Baolang présenté comme le fils du président de la République, la romancière note qu’il y a un désir manifeste de corriger ses erreurs. Ce qui n’est pas le cas du côté de Paul Chouta.  

«Cherchons l'erreur ensemble: Baolang Fils du président de la République a été condamné à deux ans de prison ferme pour cybercriminalité. Aucune mouche n'a volé; personne n'a moufté; il a fait supprimer toutes ses vidéos, toutes ses pages Facebook pour rassurer aussi bien l'État que ceux qu'il a insulté. Paul Chouta est en prison pour les mêmes faits. - peut être plus graves - Tous les jours ses amis  insultent les juges, les procureurs, l'Etat du Cameroun. Les injures contre ma personne atteignent les sommets. Les vidéos incriminées sont toujours diffusées par ses amis, ses pages Facebook sont toujours là. Alors, ensemble chers amis, cherchons l'erreur», a écrit Calixthe Beyala.

A titre de rappel, Calixthe Beyala a traîné devant les tribunaux le blogueur Paul Chouta pour diffamation. Cette plainte a été motivée par la diffusion d’une vidéo qui présente l’écrivaine en pleine altercation avec un homme. L’affaire qui est actuellement traitée par le Tribunal de première instance de Yaoundé-Centre administratif a été renvoyée au 18 mai prochain. Le juge n’a pas donné sa sentence hier. Et le blogueur est retourné en prison. Une situation qui a mis ses partisans très en colère.

Liliane N.

Published in Tribune Libre

Le délibéré de l’affaire a été renvoyé au 18 mai prochain.

 

Le tribunal de première instance (Tpi) de Yaoundé-Centre administratif n’a pas rendu le verdict dans l’affaire qui oppose l’écrivaine Calixthe Beyala à Paul Chouta, comme on l’attendait. Le délibéré a plutôt été renvoyé au 18 mai 2021. Selon Premium Tv, la raison de ce renvoi est que « le juge n'a pas fini de rédiger la sentence ». En attendant donc la nouvelle date à laquelle la sentence doit être prononcée, Paul Chouta est retourné en prison.

Pour certains activistes comme J.P Rémy Ngono, il n’y a rien de surprenant dans ce qui s’est passé aujourd’hui au Tpi de Yaoundé-Centre administratif.  

« Paul Chouta retourne en prison comme l’avait déjà annoncé Ma’a Cailloux. Le juge n’a pas rendu sa décision et a préféré renvoyer l’affaire pour la 27ème fois pour le 18 mai 2021. Immédiatement, Calixthe Beyala a sauté de joie et écrit sur son mur: « Bisous à tous et bonne journée » », a écrit J.P Rémy Ngono.

Lire aussi : Affaire Calixthe Beyala-Paul Chouta: le verdict sera prononcé ce jour 

Il faut dire que la plupart des partisans de Paul Chouta affirment qu’ils seront très surpris de voir que celui-ci ait gain de cause dans cette affaire qui l’oppose à l’écrivaine Calixthe Beyala. La romancière a porté plainte contre lui pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Et, il se trouve que le mis en cause a déjà passé plus d’un an incarcéré.

Reporters sans frontières qui s’est rangé du côté de Paul Chouta et qui ne cesse de demander sa libération, indique que Calixthe Beyala « l’accuse notamment d’avoir publié, sans son autorisation, une vidéo sur Internet où elle prend part à une altercation avec un homme ». RSF note que le procès du bloggeur a déjà fait l’objet de plusieurs audiences. « Une procédure et une détention provisoire particulièrement longues pour une vidéo qui ne dure que quelques minutes », écrit-il.

 

Liliane N.

Published in Judiciaire

Le tribunal de première instance de Yaoundé centre-administratif va donner la sentence ce 6 mai 2021, dans l’affaire qui oppose Calixthe Beyala au bloggeur Paul Chouta.

 

C’est sûrement l’un des verdicts très attendus par la presse au Cameroun. Paul Chouta sera-t-il condamné par le tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif ? D’aucuns pensent qu’un verdict contraire ne pourrait sortir du tribunal. La raison étant selon eux, que l’écrivaine Calixthe Beyala à laquelle il est opposé, a une certaine proximité avec le pouvoir. C’est le point de vue Me Christian Bomo Ntimbane qui a adressé hier, une lettre à Paul Chouta incarcéré à Kondengui.

« Je n’attend aucune justice de ce tribunal, madame Beyala, femme de couloir, dont la proximité avec les pontes de Yaoundé est connue de tous, vient de donner, selon une capture d’écran de son commentaire en circulation, la sentence de ta condamnation. Après avoir démontré la vacuité des faits qui te sont faussement reprochés, je ne vois pas ce jeune magistrat prendre son courage pour te relaxer purement et simplement, comme tu le mérites », a écrit Me Christian Bomo Ntimbane.

Toutefois, il faut rappeler que Paul Chouta a été arrêté suite à une plainte déposée contre lui par l’écrivaine internationale Calixthe Beyala. La romancière a décidé de le poursuivre pour diffamation.

Certaines Organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits de l'homme comme Mandela Center International, Nouveau Droit de l'homme, Redhac, entre autres ont réclamé sa libération. Paul Chouta a déjà passé plus d’un an en prison. Il a été incarcéré très exactement le 10 juin 2019. Si certains dans le milieu de la presse considère que son affaire constitue un cas de violation de la liberté de la presse, d’autres pensent le contraire.

 

Liliane N.

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L’écrivaine internationale Calixthe Beyala affirme que depuis dix ans voire même 20, les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’attaquent continuellement à sa personne.

Calixthe Beyala dit ne pas comprendre l’acharnement de certains militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) sur sa personne. Dans une tribune qu’elle a rendue publique, elle souhaite comprendre en quoi, elle constitue un obstacle pour les réalisations de Maurice Kamto président du MRC.

«Suis-je la quintessence des réalisations du MRC de Maurice Kamto au Cameroun ? A en croire l'attitude de ses militants à mon encontre, OUI ! Je suis la clef d'Etoudi, celle de la réussite des grands travaux, celle de la cohésion nationale, celle de la victoire à toutes les élections, celle de la paix et de la concorde, celle de tous leurs rêves connus et inconnus. Oui, je suis absolument la clef de la réussite du MRC ! Sans moi, rien ne serait possible quand on voit la puissance qu'ils mettent à m'attaquer depuis des années !», écrit Calixthe Beyala.

La romancière dit ne pas se rappeler avoir eu besoin de l’intervention d’un intellectuel dans les grands combats qu’elle a menés. Elle en a gagné sans avoir été aidé par un intellectuel. Pourquoi, elle est donc continuellement victime des attaques des militants du MRC.

«C'est exceptionnel, les agressions dont je suis victime de la part de ces gens depuis plus de dix ans, eh oui, et pour certains vingt ans, sans que je ne comprenne cet acharnement, puisque j'avais déjà d'autres combats. Avez-vous remarqué qu'ils n'ont jamais interpellé aucun autre intellectuel Camerounais ? Qu'ils n'interpellent aucun autre écrivain alors que nous sommes légions ? Pourquoi ? Pourtant eux ne les soutiennent pas non plus. Si je prends note de leurs méthodes, cette manière permanente d'insulter, de diffamer, d'obliger les gens à penser et à faire ce qu'ils veulent, quel système voudront-ils installer si d'aventure ont leur confiait la direction du Cameroun ? Il est à craindre qu'ils instaureront la pire des dictatures. Quels sont ces hommes et femmes qui passent leur temps à me harceler, à me piéger pour me pousser à la faute ? Pourquoi n'interpellent-ils pas leur mère, leur père, leurs sœurs, leurs filles pour les aider dans leur conquête du pouvoir ?», écrit Calixthe Beyala.

L’écrivaine affirme que sa famille et elle ne bénéficient d’aucun avantage au Cameroun. Elle n’a jamais rien demandé et elle n’est pas fonctionnaire. Elle déclare n’avoir pas eu de bourse au Cameroun pour faire ses études. Pour elle, ce qu’elle vit avec les militants du MRC, c’est de la pure sorcellerie.

Liliane N.

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Invitée sur le plateau de Claudy Siar le 26 mars dernier, l’écrivaine franco-camerounaise a fait le choix de proférer des mensonges à l’endroit du journaliste Paul Chouta. Les avocats de ce dernier soulignent ces fausses accusations qu’ils dénoncent.

 

Arrêté le 28 mai 2019 à Yaoundé, voici près de deux ans que le journaliste est embrigadé dans une procédure dont la peine principale, si au final la justice le reconnaissait coupable de diffamation, est fixée à six mois de prison. Comme quoi, il a déjà purgé plus de la peine de prison à laquelle il aurait pu avoir droit. Malgré les garantis qu’il donne, la justice fait toujours le choix de le garder au milieu des criminels de grand chemin. Et c’est dans ce contexte de justice au pas de tortue que celle par qui son malheur est arrivé vient enfoncer le clou de la douleur en proférant des contre-vérités. Et pour les avocats de la défense, ce n’est pas du tout acceptable.

 

Ils dénoncent. « Nous, Avocats Conseils soussignés, régulièrement constitués aux côtés de Monsieur CHOUTA NJIWANG PIERRE PAUL, avons suivi avec intérêt et regret la sortie de Madame BEYALA CALIXTHE MAJOLIE, sur les antennes de Radio France Internationale (RFI) le 26 mars 2021 au cours de l’émission Couleur Tropicale animée par Monsieur CLAUDY SIAR. Ses propos portant sur le différend l’opposant à notre client, sont non seulement diffamatoires mais portent gravement atteinte à la présomption d’innocence de notre client. »

 

Quels sont ces mensonges ?

 

Tout d’abord, Madame BEYALA fait savoir qu’elle a retiré sa plainte et que le journaliste serait encore entre les mains de la justice du fait des autres plaintes de particuliers qui sont venus après qu’elle ait retiré la sienne. Ce que les avocats démentent. Selon eux, elle « n’a jamais retiré sa plainte, et aurait fait œuvre utile en confrontant monsieur CHOUTA devant le Tribunal. » Elle n’a jamais accepté une confrontation avec celui qu’elle accuse. « Elle n’a jamais fait de déposition devant le Tribunal. »

De plus, tout au long de son interview, madame BEYALA a suffisamment déformé les faits de l’affaire en question. Et pourtant la vidéo qu’avait juste partagé Paul CHOUTA est encore en circulation sur la toile. Et tous peuvent y voire la journaliste se confondre dans une folle affaire de bas de ceinture. Les avocats de Paul CHOUTA lui rappellent que « les antennes d’une chaine de radio diffusion ne sont point une instance juridictionnelle et dès lors, l’agitation qui y est faite relativement à une affaire en instance de jugement ne retient point l’attention de notre client et ne peut nous détourner de l’essentiel. Cependant, notre client se réserve le droit d’intenter contre madame BEYALA, en temps opportun, toutes les procédures utiles visant à rétablir son honneur et sa dignité. »

En attendant, Paul CHOUTA attend avec assurance sa prochaine comparution devant les tribunaux. On sera rendu au 23 mois dudit procès.

 

Stéphane NZESSEU

Published in Société

La célèbre écrivaine camerounaise Calixte Beyala affirme que Paul Biya ne pouvait pas perdre les élections présidentielles de 2018, vu l’omniprésence dans tout le territoire de son parti politique, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.

 

Invitée à l’émission “Regard d’artistes” diffusée sur la chaîne de télévision Vision 4, Calixthe Beyala a pour une énième fois, contesté les revendications faites par Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). On sait que depuis cette période électorale, le leader du Mrc revendique la victoire.

Il a à plusieurs reprises, que le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) Paul Biya a volé sa victoire. D’où la naissance du slogan “Non au hold up électoral”, ayant conduit à l’organisation des marches du Mrc dans certaines villes du Cameroun. Et comme elle le dit aussi depuis l’après vote du 7 octobre 2018, l’écrivaine Beyala a indiqué en se justifiant, que Maurice Kamto n’est pas le vainqueur de cette élection, dont il conteste les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. 

« La réalité simple est là : le Rdpc, en tant que parti, émaille tout le territoire. Donc, il est presqu’impossible aujourd’hui de battre totalement ce parti. Sauf à changer totalement les règles. Je dis et je répète, Kamto n’a pas gagné ces élections. S’il avait gagné ces élections, je l’aurais effectivement dit. Donc, il faudrait être malhonnête, et dire que Kamto a gagné ces élections pour paraître démocrate ? Eh, beuh non, il a perdu ces élections. Je suis désolée, il les a perdues. Il faudrait qu’il se prépare pour 2025. Peut-être qu’il aura notre soutien. Vous savez, en matière politique, il n’y a pas d’ennemi, il n’y a que des circonstances qui peuvent faire qu’on soit des amis politiques, soit des adversaires politiques », a-t-elle déclaré.

Calixthe Beyala a profité de son passage au programme “Regard d’artistes”, pour souligner qu’elle n’est pas militante d’un parti politique. Elle a rappelé qu’elle est écrivaine et de ce fait, elle a bien ses idées, ses positions.

« Si dire que Paul Biya a gagné ces élections, c’est être totalement contre les autres, alors allons-y. Même ceux qui n’aiment pas Paul Biya reconnaissent qu’il a gagné ces élections et que toutes ces histoires de président de fait, ou de président élu, ce sont des imbroglios qui ne permettent pas au Cameroun d’avancer (…) Je n’ai pas de carte de parti politique. Mais quand on vient me provoquer, je vous attaque, que vous soyez du parti au pouvoir, que vous soyez de l’opposition. Je suis un écrivain, j’ai des idées, mais je ne suis pas partie prenante d’un parti politique. Je suis de la société civile », a déclaré l’écrivaine.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

L’homme, incarcéré à la prison principale de Yaoundé et considéré comme lanceur d’alerte aurait besoin de la somme de huit cent mille (800 000) selon Me Christian Ntimbane Bomo.

 

C’est à travers une lettre ouverte rédigée avec un ton caustique que « l’avocat » a tenu à faire passer son message, arguant que cette somme va permettre de s’acquitter des émoluments des avocats chargés de le défendre.

Des confrères et autres amis de Paul Chouta affirment que « son incarcération est une injustice car il n’est pas aisé de donner les raisons pour lesquelles il est encore maintenu derrière les barreaux ».

Peut être que le paiement de la somme sollicitée va permettre d’en savoir plus sur cette affaire avec l’aboutissement souhaité par les proches du lanceur d’alerte.

La lettre

« N'oublions pas Paul Chouta !

Chers compatriotes, Notre ami et frère Paul Chouta, courageux et incorruptible activiste des réseaux sociaux, est toujours illégalement emprisonné à la prison de Kondengui, et ce, depuis environ 01 an pour des faits supposés de diffamation et propagation de fausses nouvelles, à la suite d'une grossière plainte sans tête, ni queue de l'ex- écrivaine Calixte Beyala, une femme, au bras long et très introduite comme le démontrent ses apparitions aux côtés des pontes gouvernementales du régime dans un pays où, la justice est institutionnellement soumise à l'exécutif.

Sur le strict plan du droit, l'infraction de diffamation est punie de la peine maximale de 06 mois. Celle de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique est de 02.

Etant bien entendu qu'en droit pénal, la propagation de fausses nouvelles quelque soit le moyen de sa diffusion, ne concerne que les cas d'atteinte à la sûreté de l'Etat.

En quoi donc madame Beyala est assimilable à l'Etat ? C'est pour dire que fautif ou pas, Paul Chouta est depuis 06 mois environ, en séquestration abusive à la prison de Yaoundé. Depuis son incarcération, l'affaire de Paul Chouta est renvoyée pour des raisons bizarres de procédure

Nous pouvons donc conclure qu'il est un prisonnier politique. Depuis qu'il est arrêté, Paul Chouta, vit des soutiens multiples, malheureusement qui ne peuvent pas lui permettre de payer ses Avocats. Il a besoin de la somme de huit cent mille (800.000) FCFA pour payer ses Avocats.

Soutenons aussi ces courageux Avocats qui ont accepté de le défendre, dans un contexte où défendre une personne publique qui critique le régime, fait de l'avocat l'ennemi du régime.

D'ailleurs de nombreux Avocats ont décliné l'offre de défense de Paul Chouta. Je communiquerai dès demain, après consultation avec la famille de Paul Chouta, les coordonnées d'envoi d'argent par ceux qui souhaiteraient le soutenir dans cette injuste épreuve ».

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est une vidéo de 7 minutes 29 secondes. Une vidéo qui met en scène la célèbre écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala. La littéraire est aux prises avec un monsieur qui semble sur la défensive tout au long de la vidéo en question. Une scène de discussion comme on en voit très souvent dans nos sous quartiers. Une vidéo qui n’aurait jamais dû tomber dans les réseaux sociaux, tellement ce qu’on y voit est dégradant. Une vidéo que plusieurs personnes ont diffusé sur les réseaux sociaux. 

 

Dès la première seconde, on voit la femme de lettre en tenue décontractée s’en prendre à un homme. Lui disant « essaye encore de me toucher, essaye encore de me toucher », et pour accompagner le geste à l’acte, la dame feint de lui projeter dessus l’objet qu’elle tient en main. Elle est visiblement très énervée. Elle fera plusieurs aller et retour en direction de son domicile. Et à chaque menace, le monsieur dira « n’essaye pas, est ce que je suis chez elle ? » S’adressant à la foule très nombreuse qui s’est amassée pour assister à la scène. Si l’on s’en tient aux jeunes enfants qu’on voit passer sacs à dos, en tenue scolaire et d’autres stationnés pour regarder la scène, on peut présumer que tout ceci se déroule de bonne heure le matin.

 

Des insultes publiques, des paroles dégradantes et autres élocutions de bas étages fusent de part et d’autres. En écoutant l’écrivaine, on a l’impression que le jeune homme serait un agresseur qui aurait tenté de s’en prendre à elle. Mais lorsqu’on écoute ce qui va se dire entre les deux tout au long de la vidéo, il est possible de croire que les deux tourtereaux se connaissent, mais alors « très bien ». On entendra d’ailleurs une voix féminine dire dans la vidéo l’expression « que l’amour est violent », un extrait d’une chanson du français Garou. Peut-être cette voix voulait signifier que les deux qui se disputent sont des amoureux qui étalent aux yeux du monde les failles de leur entente doucereuse.

Affaire Paul Chouta : Un an après son arrestation, le juge ouvre le dossier 

Il y a plusieurs autres choses qui sont dites tout au long de cette vidéo. De plus, nous rappelons que ce n’est pas Paul CHOUTA qui a pris ces images, et ce n’est pas le seul qui à publier ces images via les réseaux sociaux. De ce point de vue, on peut comprendre que ce serait juste à titre punitif, qu’on l’a interpellé lui, sans chercher à remonter la chaîne de diffusion de la vidéo en question, encore moins inquiéter toutes les personnes qui ont relayées ces images. Quand bien-même il serait tombé sous le coup de la loi, l’article 305 du code pénal est très clair, la sanction ne saurait excéder six mois d’emprisonnement. Lorsqu’une punition va au-delà de la loi, il est possible qu’on soit dans la non justice.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01