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La délégation conduite par Cavaye Yéguié Djibril a fait le tour du chantier, “saisi par l'assiduité au travail des ouvriers”, informe le communiqué rendu public par la cellule de communication de ladite chambre 

 

C’est par le même canal que l’on apprend que le président de l’Assemblée Nationale a entamé sa visite guidée par la salle des banquets, qui est presque achevée; Ensuite, le groupe a marqué un arrêt au niveau où sera bâti l'hémicycle de 400 places assises; Le tour du propriétaire s’est achevé par la visite du bâtiment de 14 étages, qui va abriter le secrétariat général. 

 

À côté de l’honorable Cavaye Yeguié Djibril, se tenaient les membres du Secrétariat général de l’Assemblée Nationale , les directeurs travaillant au palais des verres mais surtout,l’honorable  Datouo Théodore - président du comité de construction du nouvel immeuble siège de la Chambre Basse du parlement Camerounais. 

 

Et c’est lui qui a donné aux Hommes des médias, des informations plus précises par rapport à l’avancement des travaux: 

 

“ En réalité, nous sommes assez satisfaits par rapport à ce que nous avons vu, tout porte à croire qu’au plus tard en décembre 2022, nous pourrons entrer en possession du nouvel immeuble siège de l’Assemblée Nationale. 

 

Au niveau des bâtiments de l'hémicycle, si nous parlons du gros œuvre, je suis en mesure de vous rassurer en vous disant que les travaux ont été effectués à 98%; Il reste juste à poser la toiture, ce qui sera fait avant la fin du mois de février. Quant au bâtiment de la salle de parquet, c’est quasiment achevé et c’est en résumé la même chose qu’il reste à faire de ce côté.

 

Par rapport aux bâtiments qui vont abriter les bureaux, il s’agit d’un bloc de 14 étages. Nous sommes aujourd’hui en mesure de dire que pendant onze mois, les techniciens se sont attelés à poser les pieux; Ils sont sur les travaux d’étanchéité actuellement et dans un court délai, nous allons entamer l’élévation; il n'y a aucune inquiétude à avoir à ce propos car les maçons seront à pied d’oeuvre et nous pensons qu’en neuf mois, nous pourrons réaliser les 14 étages. 

 

Lorsque nous aurons fini cette phase, nous allons nous attaquer à ce qu’on appelle dans notre jargon, le second œuvre; l’électricité, la plomberie, le carrelage, pour les premiers bâtiments, c'est-à-dire la salle des banquets et l'hémicycle.Nous aurons à ce moment, beaucoup plus besoin de la main-d'œuvre chinoise que Camerounaise…”.

 

Nicole Ricci Minyem

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Il s’agit des projets de Loi modifiant certaines dispositions de la loi n°90/053 du 19 décembre 1990 relatif à la liberté d’association, défendu par le ministre de l’Administration Territoriale et celui régissant les organisations interprofessionnelles au Cameroun, défendu par le ministre de l’Agriculture et de l’Administration Rurale. 

 

A la question de savoir ce qui change fondamentalement dans le projet de Loi défendu ce jour devant les membres de la Commission des Lois Constitutionnelles présidée par l’honorable Zondol Hersesse, Paul Atanga Nji a affirmé que: 

 

“ Nous avons la Loi de 1990, c’est la Loi fondatrice des Associations; Cependant, chaque organisation ou chaque association a ses spécificités, l’Etat doit donc tenir compte de ces différences.

Lorsque nous traitons par exemple avec l’Organisation Interprofessionnelle, nous ne pouvons pas avoir le même regard, la même approche que si nous devons traiter un dossier qui intéresse une association culturelle.

En ce moment là, il y’a réajustement de l’Article 5 afin que ceux qui sont dans cette organisation interprofessionnelle puissent fonctionner en tenant compte de leurs réalités et de leurs spécificités.

 

Ce qu’il faut donc retenir en définitive c’est que nous tenons compte des réalités mentionnées plus haut mais aussi de l’évolution des temps. 

 

Chaque fois que le besoin se fait sentir, nous nous attelons à  évoluer dans le sens de la Liberté, en réajustant nos Lois pour tenir compte des paramètres qui n’étaient pas pris en compte dans les années 90”. 

 

C’est à ce même exercice qu’a été soumis Mbairobé Gabriel - ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, questionné sur l’essence réelle de la Loi  régissant les organisations interprofessionnelles au Cameroun: 

 

“ Nous venons de défendre un Projet de Loi qui crée un cadre légal pour l’organisation, le fonctionnement et la création des inter - profession dans le secteur productifs au Cameroun. 

 

Ce secteur fait face à des problèmes de restructuration, d’équité dans le partage des richesses et celui de régulation, en terme de traitement, en terme de promotion des produits et même en terme des répartitions des quotas.

 

Ce projet de Loi vient, non seulement mettre de l’ordre dans le secteur productif mais crée de la valeur ajoutée parce qu’il va permettre que tous les acteurs de la filière, tous les maillons de la filière ensemble pour créer une activité contractuelle, c’est à dire chaque fois qu’il y’a un produit, il faudrait qu’il y’ait en face un marché; 

 

Ensuite créer un cadre de concertation qui permette de prendre en compte tous les acteurs de la filière, de manière équitable. C’est la raison pour laquelle ce projet de Loi a consacré le principe de l’unanimité, le principe de la représentativité, le principe de la parité etc”. 

 

Nicole Ricci Minyem

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Le ministre de l’Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire (Minépat) était face aux élus de la Nation pour élucider les axes stratégiques du gouvernement en matière de développement au cours de la prochaine décennie. En 20 feuillets (pages), Alamine Ousmane Mey a pu résumer le volumineux document de 243 pages.

 

D'entrée de jeu, le Ministre camerounais en charge de l'Economie précise aux députés que c’est « dans la perspective de maintenir le cap de la marche vers l’émergence à l’horizon 2035 que le Cameroun a adopté la SDN-30 ». Selon le Minépat, cette stratégie tire les leçons de la première phase (2010-2020) consignée dans le Document de stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE). L'objectif majeur récherché étant de faire passer le taux de croissance de 4,6% à 8,1%, la SND-30 est un document spécifique. En effet, il a pour ambition, énonce le ministre : « d’opérer de véritables et profonds changements fondamentaux dans les structures productives, industrielles, financières, administratives, sociales et environnementales, afin de favoriser une croissance économique forte, une prospérité partagée, un développement endogène et inclusif tout en préservant les chances des générations futures dans un monde où les menaces liées aux changements climatiques interpellent de manière critique ».

Les orientations de la boussole du gouvernement

De la présentation du membre du Gouvernement, il ressort « trois orientations fondamentales » de la SND-30. D’abord, « le mix import/substitution et la promotion des exportations », favorisé par les multiples conséquences de la crise sanitaire du COVID-19. Cette option s’explique surtout par le constat selon lequel « la forte extraversion de notre économie rend difficile d’efficacité nos politiques de relance et ne favorise pas l’éclosion de nos PME/PMI », apprend-on du Minépat.  Face à ce contexte difficile, il question de : « combiner systématiquement les deux logiques, c’est-à-dire à la fois travailler à la substitution des importations mais aussi à la promotion des exportations, sur la base des avantages comparatifs et compétitifs des produits d’origine camerounaise », fait entendre Alamine Ousmane Mey.

Quant à la deuxième orientation de la stratégie, elle se décline sous l’option « d’un État stratège et pragmatique », postule le patron de l'économie.  L’idée ici est de positionner l’Etat à la fois comme « facilitateur, mais également régulateur », en ceci qu’il facilite l’émergence du secteur privé comme moteur essentiel de la croissance économique et réalise fort opportunément des interventions ciblées dans des secteurs hautement stratégiques, « via le levier de l’investissement public et l’accompagnement des champions nationaux », note-on.

S'agissant enfin de la troisième, elle combine « planification stratégique normative (contraignante) et planification stratégique indicative (souple) ».

Devant les élus de la Nation, le membre du gouvernement s’est également appesanti sur les piliers opérationnels de la SND-30, lesquels sont aussi globalement présentés en trois ensembles. Ces piliers ont ainsi trait à « la transformation structurelle de l’économie ; le développement du capital humain et du bien-être ; la promotion de l’emploi et l’insertion économique ». Ils sont soutenus par ce que Alamine Ousmane Mey appelle « un pilier support » à savoir « la gouvernance, la décentralisation et la gestion stratégique de l’État ».

Le ministre souligne toutefois, que l'atteinte et la réussite de ces objectifs dépend fortement du recours à tous les leviers, aussi bien financiers qu’humains. Pour le Minépat, il faut « une meilleure appropriation et opérationnalisation par les différents acteurs ; une coordination renforcée et efficace des interventions des différents acteurs ; un financement adéquat de la stratégie ; et le renforcement du dispositif de suivi-évaluation de la stratégie », souhaite-t-il.

Innocent D H

 

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C’est sous ce thème que va se dérouler ce Vendredi au Palais des Congrès de Yaoundé, la séance plénière à laquelle sont conviés les Élus de la Nation 

 

Les réflexions seront menées par les uns et les autres sur la base d’un document de référence des politiques publiques, qui vise à faire du Cameroun un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité.

Les Députés vont discuter à propos de la “dynamique de construction nationale en droite ligne avec les recommandations du Grand Dialogue National et de l’implémentation effective du Devoir de Solidarité Nationale dans la marche du Cameroun vers l’émergence”, comme le renseigne le Communiqué de presse de Gaston Komba - Secrétaire général de la Chambre Basse du Parlement Camerounais.  

 

On peut également lire que: “Présenter la Stratégie Nationale de Développement 2020/2030 au Cameroun à la Représentation Nationale ne saurait être une option, mais une nécessité; le rôle des Députés étant de légiférer et contrôler l’action du Gouvernement, tout en veillant à la préservation de l’intérêt national et de l’intérêt général des Populations. 

 

Par ailleurs, la dynamique de l’action de développement au plan économique, social et environnemental ne saurait connaître de succès sans l’implication de tous les acteurs de la vie institutionnelle, sociale et principalement du Parlement qui représente les Populations et les Collectivités Territoriales Décentralisées…”.

 

Pourquoi devrait - on s’intéresser à la Stratégie Nationale de Développement 2020/2030?

 

 Le document informe que les principales orientations de cette stratégie repose sur quatre principaux piliers: 

 

La transformation structurelle de l’économie par le développement des infrastructures productives - Le développement du capital humain à travers la promotion des secteurs de l’éducation et de la formation, la santé et la protection sociale - La promotion de l’emploi et de l’insertion des jeunes - L’amélioration de la Gouvernance et de la Décentralisation en impulsant le développement local, le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre ensemble.

 

À ces orientations stratégiques qui visent un développement endogène et inclusif, se greffe un certain nombre de politiques devant être implémentés. Il s’agit par exemple de: 

 

La  production de l’énergie en quantité suffisante et la promotion de l’industrialisation - La politique de l’import - substitution - L’émergence du secteur privé comme principal moteur de croissance par la mise en place d’un certain nombre de facilités - Le développement du partenariat public - privé…

 

Nicole Ricci Minyem 

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C’est à travers un communiqué de presse signé par le Secrétaire général de la Chambre Basse du parlement Camerounais que   l’information a été rendue publique  ce Lundi

 

“ Le président de l’Assemblée Nationale, le très honorable Cavaye Yeguié Djibril a le profond regret d’annoncer le décès de l’honorable Ngaba Zogo Salomé.

Député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais de la Lékié-Est, la région du Centre, membre de la Commission de l'Éducation, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse, décès survenu le dimanche 15 août 2021, des suites de maladie à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé…”.

Le président de l'Assemblée nationale a présenté ses condoléances ainsi que celles de l’ensemble des membres de la Chambre Basse du Parlement Camerounais :

“En cette triste circonstance, le président de l’Assemblée Nationale adresse à la famille si durement éprouvée et aux populations de la Lékié-Est qui lui ont manifesté leur confiance, en lui accordant leur suffrage à l’occasion des dernières élections législatives du 09  Février 2020, les condoléances de la Chambre entière auxquelles il associe l’expression de sa sincère compassion…”.  

Neuvième décès depuis le début de l’année au cours de cette 10ème législature

Au début du mois en cours, c’est l’honorable Isaac Ngahane qui a passé l’arme à gauche; il était député Rdpc dans la circonscription de Wouri-Est, Région du Littoral.

Tous ont été précédés dans l'au-delà par les honorables Marinette Ngo Yetna - députée de la Sanaga-Maritime, morte le lundi 24 mai à Douala, des suites de maladie, alors qu’elle était âgée de 52 ans ;

L’élu de la Boumba et Ngoko, région de l’Est, Prince Ange Gilbert Mikody s’en est allé le 24 mars 2021 des suites de maladie à l’hôpital général de Yaoundé.

En décembre 2020, c’est Yacouba Yaya, député du Mayo-Sava qui s’est éteint, devancé dans la mort par Saraou Bernadette du Mayo Kani Nord, l’honorable Harouna Bougue du Mayo-Louti…

Réactions

Il y en a eu un certain nombre, depuis l’annonce de cet autre décès d’un député du parti proche du pouvoir et parmi ceux-ci, celui de l’Honorable Nourane Fotsing : “J’apprends à l’instant avec vive émotion le décès de ma chère Collègue et maman, L'honorable. Ngaba Zogo Salomé députée RDPC de la Lékié. Qu’il me soit permis d’adresser à sa famille biologique et politique mes condoléances les plus attristées”. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Nommés le 12 Juillet dernier, ils ont été notifiés des charges qui leur sont désormais dévolues au cours d’une cérémonie présidée par Abdoulaye Daouda – Secrétaire général adjoint au sein de la Chambre Basse du parlement Camerounais

 

Dans son discours, Abdoulaye Daouda a notamment insisté sur l’ «Article 2 » qui accompagne tous les textes de nomination à savoir : « Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur » est connu et apprécié de tous, autant devraient être connues et assimilées, les attentes en rapport aux responsabilités qui viennent de vous être confiées aux fins nos devoirs et obligations…

 

C’est l’occasion pour nous de rappeler à tous nos collaborateurs de cesser les pratiques de sollicitation d’interventions pour être promus à des postes de responsabilité… » ;

 

Par conséquent

 

Seuls comptent la volonté de servir, les états de service… « La promotion n’est pas un gâteau qui se partage, qui se distribue, mais un mérite et le résultat d’un certain nombre de valeurs que chaque employé doit pouvoir intégrer dans sa vie professionnelle, à savoir :

 

Engagement et présence au travail – Rigueur et objectivité dans le traitement des dossiers – Respect des textes, les textes rien que les textes – Respect des Députés et de la hiérarchie – Goût et recherche du travail bien fait et non bâclé – Prise de conscience d’avoir la chance de servir une grande institution, l’Assemblée nationale, le pouvoir législatif et d’avoir par conséquent un comportement exemplaire tant à l’Assemblée nationale qu’à l’extérieur  - Respect de la légalité… ».

De nombreux discours ont été entendus tout au long de cette cérémonie car, au-delà de la présentation des nouveaux promus et des tâches qui sont désormais les leurs, les hauts cadres de l’Assemblée nationale ont expliqué les raisons pour lesquelles l’organigramme a été revu avec :

 

Le passage de sept à huit Directions par l’éclatement de la Direction de la Législation et des Affaires Linguistiques en deux Directions à travers l’élévation de sa Division du Contrôle de l’action du Gouvernement  et du journal officiel des débats en Direction du Suivi du Contrôle de l’Action du Gouvernement.

 

La transformation de certaines Directions à savoir : - La Direction de la Coordination en Direction des Affaires Parlementaires -  la Direction des Affaires Générales en Direction des Ressources Humaines et des Affaires Juridiques – La Direction de l’Information Documentaire en Direction de la Documentation, des Archives et de la Recherche – la direction des Services Techniques Communs en Direction des Projection du Patrimoine et de la Logistique…

 

Nicole Ricci Minyem

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Portant la voie du Peuple Camerounais, Cavaye Yéguié Djibril a dit son courroux de voir l’Institution du pays traîné dans la boue, par une minorité d’individus aux desseins inavoués

 

C’est dans la même logique que s’est inscrit plus tard, au cours d’une conférence de presse, les membres du Réseau des parlementaires, Diaspora – Coopération Décentralisée et Transfrontalière.

 

Une similitude dans les mots pour décrier un comportement qui vise à ternir l’image d’une Nation et mettre à mal, la cohésion sociale qui, malgré les soubresauts ; se construit au quotidien :

 

Honorable Louis Henri Ngantcha – président du RepCod : « Nous suivons avec consternation, les appels à manifestation de certains compatriotes de la diaspora qui menace de s’attaquer à la personne du Chef de l’Etat et de perturber son séjour à Genève en Suisse ;

 

Aucun responsable, digne de ce nom, ne peut cautionner de tels agissements qui naturellement ternissent l’image de notre pays et ne servent pas les intérêts de notre diaspora elle – même ;

 

Il est tout de même important de signaler qu’il s’agit d’une très infirme minorité de notre diaspora ; il ne faudrait donc pas assimiler toute la diaspora Camerounaise, à ces actes répréhensibles, qui sont au demeurant, à mettre pour l’essentiel sur le compte de l’agitation et de la surenchère… ».

 

L’agressivité de ces individus depuis bientôt trois ans, est d’autant plus incompréhensible que les doléances de la diaspora responsable, celle qui veut bâtir le Cameroun, a été prise en compte, à travers la création réseau des parlementaires de la diaspora.

 

Sa mission principale, selon l’honorable Louis Henri Ngantcha – président du RepCod est d’ : « Accompagner  le Gouvernement dans l’identification et la résolution des problèmes cruciaux de nos compatriotes de la diaspora… ».  

 

« Les problèmes du Cameroun se résolvent au Cameroun et par les Camerounais »

 

Une réalité que peinent à intégrer tous ceux qui se sont donnés rendez – vous ce Samedi à Genève. Les mêmes qui vont de pays en pays, cassant les ambassades ; interdisant l’accès des représentations diplomatiques aux Camerounais qui y vont pour quérir tel ou tel autre service ; violentant toux ceux qui ne partagent pas leur volonté de mettre le Cameroun à feu et à sang dans l’optique d’installer au pouvoir, l’individu qui, de leur point de vue est digne d’accéder à la magistrature suprême.

 

Ils refusent dans leur prétention d’assimiler le fait qu’ils ne sont mandatés par aucun Camerounais et que ceux – ci sont prêts à défendre avec la dernière énergie, ce Vert – Rouge – Jaune qui leur est cher, de même que celui qui, pour l’heure, incarne cette Institution.

 

Nicole Ricci Minyem

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A l'hémicycle du palais de verres, le député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a prononcé un discours à l’endroit du ministre des Finances. Une adresse en rapport avec certains investissements qui concernent l’exercice budgétaire de cette année ou qui perdure depuis plusieurs années.

 

« Monsieur le Ministre des Finances, vous venez de recevoir les félicitations de notre collègue Joshua Osih, en rapport avec l’eurobond. Mais il se passe que la dernière fois où vous étiez ici, c’était notamment pour la rectification d’une ordonnance qui devait notamment ouvrir cette voie. Donc, je voudrais que lorsque vous prendriez la parole tout à l’heure, que vous nous fassiez le point sur la moisson que vous avez engrangée. C’est vrai que par les médias nous avons appris et lu des choses. Mais il est bon que de votre voix, nous sachions ce qu’il en a été, comment ça s’est passé et ce qui a été fait là-bas », lance Cabral Libii au Ministre des Finances dans une question orale.

Cabral Libii adresse à Louis Paul Motaze, une lettre intitulée : Comment naissent les « éléphants blancs ». Le président du PCRN indique, « En parcourant rapidement le document, j’ai noté la reconduction d’une orientation stratégique. C’est une constante. La transformation structurelle. Je reviens toujours dessus comme l’an dernier, parce que la transformation structurelle en politique économique s’oppose au big push. En termes simples, plutôt que de tout faire, nous référant au dicton, « qui trop embrasse mal étreint », nous optons pour la priorisation des secteurs porteurs, des secteurs productifs. Comme je le disais l’an dernier, autant vous affichez des ambitions intéressantes notamment avec l’import-substitution dont parlait l’honorable Ngo Issi tout à l’heure ».

Constats du député

L'élu du peuple dit ainsi découvrir que d’ici 2024, le Cameroun passera pour le riz, de 108 000 tonnes à 406 000 tonnes de produits ; le maïs de 2 458 000 tonnes à 4 200 000 tonnes. Ce sont des projections très ambitieuses pour les deux à trois ans qui viennent. Il n’y a pas de doute.

Se référant à ces constats, Cabral Libii note : « Prenons le cas du secteur de l’énergie. Vous allez travailler sur le mix-énergétique : l’hydroélectrique, le photovoltaïque, le thermique, la biomasse (…) On est toujours dans la transformation structurelle, donc, on n’embrasse pas tout. Et je vois que, en parcourant le document sur la Stratégie nationale de Développement (SND), sur dix ans (2020-2030), vous allez faire le barrage de Nachtigal (420 MW), de de Bini à Warak (75 MW), de Menchum (72 MW), de Song Ndong (270 MW), de Grand Eweng (1 800 MW), de Katsina (485), de Makaï (350 MW), de Kikok (450 MW), de Ndjock (200 MW), etc. Là c’est environ dix barrages que vous allez faire en dix ans ! ».

Ce qui amène le candidat arrivé troisième à la présidentielle de 2018 à demander à Louis Paul Motaze, « Quand vous parlez de transformation structurelle, Monsieur le Ministre, est-ce que vous êtes conséquent ? On a toujours l’impression que pendant que vous affichez la transformation structurelle, ce qui est plutôt une perspective rassurante dans un contexte comme le nôtre, vous peinez à muter véritablement. Il y a un décalage entre ce que vous affichez philosophiquement et ce que vous projetez faire dans la réalité ».

 

Innocent D H

 

 

 

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Ils ont été nombreux, camarades de parti mais aussi Députés de l’Opposition, à manifester leur sympathie à l’épouse ainsi qu’aux enfants du défunt qui, malgré la douleur ont su rester digne en ces moments de triste solennité.

 

Le grand hall du Palais des Congrès de Yaoundé revêtu des couleurs du deuil a également accueilli les amis et connaissance du défunt, qui s’en est allé le 24 Mars 2021 à l’hôpital Général de Yaoundé.

 

Après le culte, l‘un des moments marquants a été les discours prononcé par les Députés, dont celui de l’honorable Mbe Assae Mendomo Alexandre – président de la Commission des Affaires Economiques, de la Programmation et de l’Aménagement du Territoire.

 

A l’assistance, il a rappelé les qualités de celui qui pour cette 10ème Législature a été élu Député de la Nation :   

 

« Notre cher collègue faisait partie de la Commission des Affaires Economiques, de la Programmation et de l’Aménagement du Territoire…

 

Son départ précoce et inattendu ne nous a pas donné l’occasion d’accomplir ensemble notre devoir dans le cadre des activités qui nous incombent en tant que Commission.

 

Prince, comme on l’appelait affectueusement en dépit de son bref séjour à l’Assemblée Nationale était un jeune homme très actif et se distinguait par sa modestie, son humilité, son dynamisme et surtout par son sens élevé de responsabilité.

 

Pour s’en convaincre, l’Honorable Prince Mikody Ange Gilbert présidait, avec beaucoup de satisfaction, aux destinées du Réseau des Parlementaires pour la Bonne Gouvernance dans les Secteurs des Ressources Extractives au Cameroun.

 

L’Honorable Prince Mikody, au regard de son bref, mais ô combien riche parcours terrestre, nous laisse penser à une étoile filante… ».

 

S’adressant ensuite au défunt, l’honorable Mbe Assae Mendomo Alexandre a eu ces propos poignants :

 

« Cher Collègue, si jeune tu t’es consacré au service du bien –être et de l’amélioration des conditions de vie des populations, toutes choses qui t’ont valu, sans aucun doute, ton investiture couronnée par ta brillante élection comme Député du Rassemblement Démocratique du Peule Camerounais, parti au sein duquel ton engagement est resté sans failles.

 

Tu nous quittes au moment où l’Assemblée Nationale avait encore besoin de tes bons et loyaux services.

 

Tu laisses un vide difficile à combler parmi les membres de la Commission des Affaires Economiques, de la Programmation et de l’Aménagement du Territoire au sein de laquelle, tu as pu t’intégrer facilement et jouissais d’une estime particulière. Nous ne t’oublierons jamais. Vas et que ton âme repose en paix… ».  

 

La triste d’adieux était présidée par l’honorable Hilarion Etong – premier vice président de la Chambre Basse du Parlement Camerounais. Lui, tout comme les Députés présents sur le site, se sont inclinés devant le cercueil du défunt.

 

L’Honorable Prince Mikody Ange Gilbert sera reconduit à se dernière demeure le 24 Avril prochain dans la Boumba et Ngoko – Région de l’Est Cameroun.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

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Le Bureau Exécutif du réseau des parlementaires pour la promotion du Genre est constitué de 21 membres élus ce lundi au terme des travaux de l’assemblée générale élective organisés au Palais des Congrès de Yaoundé ; ils étaient présidés par le Secrétaire Général de la Chambre Basse du Parlement Camerounais, Gaston Komba.

 

Le Bureau Exécutif du réseau des parlementaires pour la promotion du Genre s'est réuni ce 05 avril afin de relancer leurs activités stoppées par la pandémie à coronavirus en 2020. Au cours des assises le Bureau exécutif a été renouvelé. L’honorable Ghimbop Joséphine épouse Simo Ndiffo a été élue présidente, secondée par l’honorable Njala lawson Tabot comme première vice-présidente, Sen Aïcha Pierrette Hayatou, deuxième vice présidente et l’honorable Mbouangouere Ramatou épouse Mongwat, la secrétaire générale.

« On va travailler pour voir comment les parlementaires feront des plaidoyers auprès des gouvernants pour que la femme ne soit plus marginalisée… », propos rapportés par nos confrères de Cameroon Tribune.

C’est dans les mêmes colonnes que la député du Rdpc ajoute qu’ « Un objectif qui sera par la suite étendu à tous les autres membres du Parlement à travers des journées d’informations, des formations et des séminaires…

Le but est d’aboutir à une meilleure compréhension par les uns et les autres de l’approche Genre et de ses implications. Dans ce sens, nous voulons qu’on prenne en compte l’aspect Genre même au niveau du vote du Budget. Nous allons essayer de mettre sur pied une Commission permanente chargée d’assurer la veille sur cette question », précise l'honorable Joséphine Ghimbop.

Des objectifs qui peinent à prendre corps car, le Réseau des Parlementaires pour la promotion du Genre, créé le 18 Juin 2010 visait entre autres :

D’accompagner le Gouvernement dans la mise en place effective des politiques publiques visant à assurer la Promotion du Genre ;

De veiller à la prise en compte du Genre dans les projets et les propositions de Lois, les Budgets et les Projets Etatiques ;

De veiller à son appropriation par l’ensemble de la société, notamment : les Elus, la Société Civile, les Leaders Locaux ; les Leaders d’opinion dans les différentes circonscriptions électorales ;

De promouvoir le Genre par le dialogue social ;

De sensibiliser les décideurs sur la nécessité de la prise en compte du Genre et de son application aux fonctions électives et nominatives ;

De susciter la création d’une Commission Permanente chargée du Genre à l’Assemblée Nationale.

Pourtant, l’on ne peut affirmer avec autorité qu’il y a eu des changements majeurs, au sein même des deux Chambres du Parlement Camerounais. Sur 180 Députés, il n y a que 61 Femmes ; Idem au niveau du Senat. On compte 22 femmes parmi les 70 sénateurs élus. Le décret présidentiel du 13 avril 2018 a porté ce nombre à 26 avec la nomination de 4 femmes parmi les 30 sénateurs désignés par le Chef de l'Etat.

« Raison d’être »

Selon les statuts et règlement intérieur de cette association, le Réseau des Parlementaires pour la Promotion du Genre regroupe les Hommes et Femmes intéressés par la question du Genre ainsi que sa promotion institutionnelle et sociale.

Ce réseau vise à assurer la participation effective des parlementaires ainsi que leur contribution à la prise en compte du Genre dans les politiques publiques et le suivi de leur effectivité. Le chemin à parcourir semble encore bien long.

Importance  d’un tel Réseau

Alors que les débats peinent à se calmer par rapport aux ratios accordés aux Femmes dans les sphères de la prise de décision, pour ne prendre que cet exemple, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’apport réel d’un tel organe surtout dans les Chambres Basse et Haute du Parlement Camerounais.

Etant donné que de ce côté également, sur 180 Députés, il n y’a que 61 Femmes ; Idem au niveau du Senat. On compte 22 femmes parmi les 70 sénateurs élus. Le décret présidentiel du 13 avril 2018 a porté ce nombre à 26 avec la nomination de 4 femmes parmi les 30 sénateurs désignés par le Chef de l'Etat.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01