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Innocent D.H.

Innocent D.H.

mercredi, 10 avril 2019 08:47

Algérie : La rue ne gouverne pas

Abdelkader Bensalah 77 ans, nommé président par intérim en conformité avec ce que prévoit la constitution algérienne.

 

Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, a été nommé mardi président par intérim, pour 90 jours, lors d'une réunion du Parlement algérien, une semaine après la démission d'Abdelaziz Bouteflika, selon la télévision nationale. Pendant cette période, une élection présidentielle, à laquelle Abdelkader Bensalah ne pourra pas être candidat, doit être organisée. 

 

Contesté dans la rue

Cette décision est conforme à ce que prévoit la Constitution, mais va à l'encontre de ce que réclament les Algériens qui continuent massivement à manifester pour réclamer le départ de l'ensemble du « système » Bouteflika, dont Abdelkader Bensalah est issu.

« Je vais travailler à concrétiser les intérêts du peuple", a-t-il déclaré devant le Parlement. "C'est une grande responsabilité que m'impose la Constitution ».

Mardi matin, à Alger, des centaines de d'étudiants descendus dans la rue scandaient "Dégage Bensalah!" et "Système dégage", devant la Grande poste. Les partis d'opposition ont boycotté la réunion du Parlement, refusant de valider la nomination d'Abdelkader Bensalah.

Pur produit du régime algérien

Mardi, l'éditorial du quotidien gouvernemental El Moudjahid, traditionnel vecteur de messages du pouvoir, avait suggéré d'écarter Abdelkader Bensalah de la présidence par intérim.

« Cette personnalité (...) n'est pas tolérée par le mouvement citoyen, qui exige son départ immédiat, mais aussi par l'opposition et une partie des représentants des formations politiques de la majorité des deux Chambres du Parlement », avait écrit El Moudjahid.

Président depuis près de 17 ans du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, 77 ans, est un pur produit du régime algérien et un fidèle d'Abdelaziz Bouteflika. Député, ambassadeur, haut fonctionnaire ministériel, sénateur, il a multiplié les fonctions et présidé les deux chambres du Parlement, sans jamais devenir ministre. 

 

Le cas du Cameroun

L’exemple de l’Algérie gagnerait à être compris par les thuriféraires d’un « politicien » camerounais. Lequel « politicien », ayant aujourd'hui maille à partir avec la justice, leur a laissé croire que c’est la rue qui gouverne et dicte sa loi. Si de notre prisme le départ du président Abdelaziz Bouteflika était justifié en ce sens qu’il ne jouissait plus de tous ses moyens, au Cameroun il n’en rien, Paul Barthélemy Biya Bi Mvondo tient le gouvernail de main ferme nonobstant les gesticulations des uns et des autres. Et si d’aventure il venait à quitter le pouvoir, sauf cataclysme, la constitution sera appliquée et verra donc le président du Senat prendre les rênes du pouvoir et l’exercer en conformité avec ce qui est prévu.

Source : AFP

Komidor Njimoluh, le Chef de la mission diplomatique du Cameroun au Congo porte plainte au dit journal. Les faits reprochés à la publication de Zéphirin Koloko sont d’une exécrable gravité. Le traitement de cette affaire par le Conseil National de la communication (CNC) attendu.

 

L’ambassadeur du Cameroun au Congo s’est senti lésé par les propos tenus contre sa personne dans les colonnes du journal l’Avenir. À cet effet, il entend faire rétablir sa « dignité écornée ».

En premier page de ladite parution, en gras et rouge vif, comme pour marquer l’emphase, le journal apprenait au potentiel futur lecteur que l’ambassadeur Komidor Njimoluh s’en donnait à cœur joie contre le président de la République et le Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ceci non sans insister sur le caractère planétaire de ce qu’il a nommé scandale.

En contestation de ces propos, le chef de la mission diplomatique camerounaise à Brazzaville a saisi le Conseil national de la communication (CNC) par le biais d’une plainte rédigée le même 08 avril 2019. De source ayant eu accès à la plainte en question, il s’agirait entre autre d’une affaire de « chantage » qui a mal tournée.

En effet, a appris l’Agence Cameroun Presse, Komidor Njimoluh accuse le journal d’avoir publié un dossier sur sa personne « après avoir tenté vainement » de le « faire chanter tout au long du mois de décembre 2018 quand il réclamait de l’argent pour soi-disant couvrir une tribune de dénonciation des Camerounais à Brazzaville contre moi, il est revenu sous son vrai jour le 2 avril dernier pour un ultime harcèlement ». L’ambassadeur aurait produit selon certaines indiscrétions, un élément à charge qui n’est autre qu’un enregistrement d’une conversation qu’il aurait eu avec le journaliste « avant la publication de ces insanités outrageantes ».

Komidor Njimoluh selon notre source qualifie par ailleurs les allégations du journal l’Avenir de « grossières ». Il accuse dans la même plainte le directeur de publication du journal, Zéphirin Koloko « de se faire le colporteur d’un pamphlet sorti de séries d’affabulations, de compilations de délations contre ma dignité ».

Le diplomate espère pour finir, que le Conseil national de la communication engagera contre le journal L’avenir et son patron des actions susceptibles de permettre la réparation des préjudices causés à son endroit.

L’illustre footballeur camerounais en a manifester la volonté ce dimanche sur les antennes de la CRTV. De l’avis de nombreux camerounais, ce ne serait qu’un juste retour des choses.

 

Ses déclarations

« Je l’ai déjà dit à toute ma famille et à tout Japoma. Si ce n’est pas fait pendant mon vivant, jamais après mon décès », a-t-il déclaré en autre.

« La construction d’un stade à Japoma me touche particulièrement parce que c’est dans mon village, c’est mon fief. Maintenant je ne sais pas s’il portera le nom du stade de Japoma ou il sera baptisé stade Roger Milla. Le peuple de Japoma a écrit au premier ministre et au chef de l’État aussi pour que le stade porte mon nom. Si c’est le cas, ce sera une juste récompense pour tous les footballeurs. Il y a déjà le stade Mbappe Leppe qui est à Douala », a expliqué l’ancien goléador des Lions indomptables du Cameroun.

« J’en serai ravi, je ne vous le cache pas. C’est tout le monde qui me dit dehors qu’on espère que le président de la République va le baptiser stade Roger Milla. Moi je n’oblige personne, nous sommes tous en attente. Je ne souhaite pas que ce soit après ma mort qu’on baptise ce stade au nom de Roger Milla. Je l’ai déjà dit à toute ma famille et à tout Japoma. Si ce n’est pas fait pendant mon vivant, jamais après mon décès. C’est au chef de l’Etat de décider, je lui ai toujours fait confiance, et je continue de lui faire confiance tant que je suis en vie », a-t-il conclu. 

 

Paul Biya et Roger Milla

Le moins qu’on puisse dire est que Paul Biya, à l’égard de Roger Milla, a toujours tenu à sa parole. Déjà à l’origine de sa sélection pour le mondial Italien de 1990, de retour de ce dernier, il lui disait : « Je vous verrai ». Cette « vision » s’illustra quelques temps après par la nomination du célèbre goléador au prestigieux poste d’ambassadeur itinérant à la présidence de la République.

Concernant le nom de baptême du stade de Japoma, à moins de lire dans la boule de cristal, Paul Biya, le très avare en parole ne s’est encore prononcé. Ce dossier est-il seulement sur sa table de travail ?

Néanmoins, pour de nombreux camerounais rencontrés, baptiser ce stade au nom du meilleur joueur africain du 20ème siècle ne serait qu’un juste retour des choses pour celui qui, par amour pour sa patrie et grâce à son talent a rehaussé et c’est peu de le dire, l’image de marque du football camerounais et partant du Cameroun tout entier.

Quelle parfaite reconnaissance ce serait !

L’initiative de ces deux organismes vise à favoriser la résilience des populations de cette zone transfrontalière qui subissent de plein fouet les affres de différents types de conflits qui y perdurent.

 

La région de l’Extrême-Nord du Cameroun, partie intégrante de celle sous régionale du Lac-Tchad ploie depuis de nombreuses années sous le joug de conflits de toutes sortes. A elle seule, de source officielle, elle concentre environ 40% des besoins humanitaires du pays. Avec la guerre contre Boko Haram qui l’a lourdement affectée, elle a connu et continue de connaitre de nombreux et massifs déplacements de populations.

C’est afin de permettre aux populations de cette zone de résister aux chocs provoqués par ces déplacements forcés et les conséquences qui vont avec que le Conseil Norvégien pour les réfugiés (NRC) a développé en partenariat avec l’Agence Française de développement (AFD) le projet IsolT. Ledit projet se fera sur quatre grands axes qui sont : le renforcement de l’accès à l’identité civile, le renforcement de la cohésion sociale et de l’accès aux droits fonciers, le soutien au redressement économique des ménages et enfin, l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité pour les enfants et en particulier les filles. Prévu pour une durée de trois ans, les ressources allouées à ce projet s’élèvent à 7 000 000 d’euros soit un peu plus de 4 milliards de francs CFA.

Présidée par le Gouverneur de la région de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakari, la cérémonie de lancement de ce projet s’est déroulée le jeudi 03 avril dernier au complexe WoÏla à Maroua en présence d’un parterre important de personnalités dont  Judith Tchafack Sonné, chef des programmes du Conseil Norvégien pour les réfugiés qui à cette occasion a déclaré : « au-delà des actions d’urgence habituelles de l’acteur humanitaire qu’est le NRC, pour proposer des solutions durables aux populations affectées par la crise à travers l’amélioration de la gouvernance au sein des territoires dans lesquelles elles résident pour un meilleur accès aux services éducatifs et aux opportunités économiques ».

Et de poursuivre, « le projet IsolT qui sera mis en œuvre par le NRC au Cameroun et au Nigéria vise de manière spécifique, à renforcer les mécanismes de gouvernance des institutions locales afin d’améliorer la résilience des populations les plus vulnérables parmi les populations hôtes, les déplacées, les retournées et les réfugiés dans les Etats du Borno et de l’Adamawa au Nigéria et les départements du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga et le Logone et Chari au Cameroun ».

Pour sa part, le représentant de l’Agence Française de développement (AFD) indique que cette initiative intervient en complément des autres interventions de l’AFD en faveur des régions du Septentrion notamment la région de l’Extrême-Nord.

« Les actions de l’AFD se matérialisent par le financement de nombreux programmes. Au total, ce sont près de 60 milliards de Fcfa qui ont directement été engagés par l’AFD en faveur de l’Extrême-Nord, depuis 08 ans. Le projet IsolT porté par NRC représente une intervention à la fois originale et essentielle, tant par les thématiques qu’elle couvre, que par les approches qu’elle promeut et les zones d’intervention qu’elle vise. Il vise à donner aux réfugiés, déplacés et populations hôtes, les ressources matérielles et légales pour surmonter sur la durée les situations de précarité dans lesquelles elles se trouvent, à leur offrir des perspectives et à renforcer le respect de leurs droits fondamentaux », explique Perrot Minnot Jean Benoît, responsable de l’AFD.

Le projet s’engage concrètement à favoriser d’une part, le retour volontaire des déplacées en assurant un accompagnement de ces derniers d’un pays à l’autre, et d’autre part, à les encadrer jusqu'à ce que soient pleinement réunies, les conditions de leur réinsertion.

 

Dans l’œil du cyclone, le maire Gilbert Yede, accusé de gestion frauduleuse dans trois projets pour un montant évalué à 51.776.115 FCFA.

 

Les faits reprochés au maire Gilbert Yede remontent à 2014. Ils font suite selon Ecomatin, à une dénonciation de Roland Patrick Ntolla et se rapportent à un certain nombre de marchés publics mal ou pas exécutés par la mairie de la petite localité enclavée de la Sanaga-maritime dans la région du Littoral au Cameroun.

Suite à cette dénonciation, la marie de Ngambe avait reçu la visite des inspecteurs du ministère des marchés publics alors chapeauté par Abba Sadou. Le rapport issu de ces investigations faisait état selon la source sus citée, d’un certain nombre d’anomalies dans l’exécution des projets relatifs au reboisement dans la localité et à l’entretien de la route Ngambe-Sipandang.

Le premier projet écorné par des anomalies est celui relatif au « reboisement des arbres à l’intérieur de la Commune de Ngambe ». Coût prévisionnel du projet : 5.000.000 de FCFA. D’après Ecomatin qui cite le Minmap et le maire Gilbert Yede, ce dernier s’est « engagé pour préfinancer les travaux pour un montant de 1.500.000 FCFA, avant de suspendre l’exécution, pour non-paiement des factures y afférentes ».

Dans le cadre d’un autre projet de même nature, celui-là relatif au reboisement de 2.000 m2 de forêt à Ngambe, objet de la Lettre commande 27/LC/MINMAP/SM/SPM/2016, résiliée par la suite, Ecomatin nous apprend que le maire de Ngambe va obtenir son exécution en régie par correspondance 007886/L/MINMAP/SG/DGMI/DMBE/sb du 10 novembre 2016. Ledit projet porte sur un montant de 19.000.000 de FCFA. « Curieusement, les travaux ne sont pas exécutés jusqu’à date », aurait constaté la mission Minmap selon le même journal.

Le troisième projet et pas des moindres qui accable le maire de Ngambe selon notre source est celui relatif à l’entretien de la route Ngambe-Sipandang inscrit dans le budget 2015. Il est indiqué dans ledit rapport (en rapport avec le contrôle des ouvrages hydrauliques relatifs à cette route) que « les travaux correspondant aux prix 403, 404 et 407 n’ont pas été exécutés, mais payés pour un montant de 6.203.500 FCFA HTVA ». Selon le même rapport, les « Prix 100 » relatifs à l’installation du chantier pour un montant de 7.00.000 de FCFA et sur « les Prix 500 » concernant le suivi et le contrôle à hauteur de 2.700.000 de FCFA représentent à eux seuls 41,64% du montant HTVA : « ce qui n’est pas concevable pour une lettre commande dont le montant est de 27.777.561 FCFA ».

Suite à cette mission du Minmap et à la correspondance adressée aux institutions de lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics par le ministre Abba Sadou en date du 18 septembre 2018 et portant en objet : « Mission d’investigations suite à une dénonciation d’une gestion frauduleuse des marchés dans la commune de Ngambe », il est prévu des descentes de ces institutions au sein de la marie de Ngambe.

Le blocus total de l’axe Bouar (RCA) – Garoua-Boulaï (Cameroun) ordonné par Abdoulaye Miskine fait suite à l’attaque par les forces onusiennes des hommes du chef rebelle centrafricain.

 

Abdoulaye Miskine fait la pluie et le beau temps dans la zone centrafricaine sous son influence et ce malgré la présence des troupes onusiennes dans le pays. N’ayant certes pas vocation à s’en prendre aux positions rebelles, les troupes de la Munisca ont le vendredi 5 avril dernier lancé une attaque contre les rebelles centrafricains du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC). De source onusienne, cette attaque a été menée en conformité avec le mandat d’interposition qui est celui de la mission. Pour ce faire, les troupes de l’ONU auraient utilisé les gros moyens. Selon la centrafricaine, c’est avec des chars et autres hélicoptères de combat que la Munisca seraient parvenues à déloger les rebelles  de leurs positions.  

Dans un communiqué publié le 6 avril 2019 par le leader du FDPC, cette attaque aurait fait dans les rangs de ses hommes, trois morts et de nombreux blessés. Y faisant suite, Abdoulaye Miskine a ordonné ce samedi la suspension de toute circulation et de toute activité sur le corridor Douala – Bangui, jusqu’à nouvel ordre.

« Suite aux attaques que subissent les éléments du  Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), je demande à la population de la frontière camerounaise et celle de la Centrafrique de suspendre les déplacements entre la Centrafrique et Garoua-Boulaï », peut-on lire dans le communiqué.

La Force de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) reconnait avoir mené, le 5 avril 2019, une opération à Zoukombo (RCA), localité située près de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun.

« Cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par le FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. En plus d’avoir pendant un moment érigé des barricades sur la route nationale 1, essentielle pour l’économie du pays, les éléments du FDPC se sont appropriés 11 pick-up appartenant à une compagnie nationale. Face à cette situation et conformément à son mandat, la Force de la MINUSCA a lancé une opération destinée à mettre fin à ces abus et violations par le FDPC, récupérer les véhicules et libérer définitivement cet axe », a annoncé la MINUSCA dans un communiqué publié le même vendredi.

La MINUSCA appelle par ailleurs tous les groupes armés centrafricains à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix discuté à Khartoum et signé le 6 février 2019 à Bangui, et à cesser tous les abus et violations.

Pour rappel, Abdoulaye Miskine avait été arrêté à Bertoua, à l’est du Cameroun en 2013. Après plus d’un an de détention à Yaoundé, il était libéré, selon certaines sources en échange d’otages camerounais et d’un prêtre polonais alors détenus par ses hommes.

Ils méditent leurs sorts depuis quelques jours dans les cellules de la brigade de gendarmerie de Soa, banlieue dans laquelle l’assassinat a été perpétré.

 

Le corps sans vie de Christophe Rémy Holtzer, un architecte français âgé de 54 ans a été retrouvé gisant dans une mare de sang coagulée le 25 février dernier dans le studio qu’il louait à la cité universitaire « Alpha 30 » à Soa.

Selon des éléments d’enquête, la victime aurait succombé à un coup de gourdin reçu au crane. Plus macabre encore, Christophe Rémy Holtzer aurait été sodomisé par ses bourreaux. Leur forfait commis, ils emportaient avec eux, les deux téléphones de l’architecte français, divers documents liés à des transactions financières et une somme de quatre millions de francs CFA.

Les autorités de la localité de Soa aussitôt saisies, avec l’appui des éléments de la Division de la sécurité militaire de la Gendarmerie nationale ont engagé auprès des opérateurs de téléphonie mobile les réquisitions d’usages. Ce sont ces dernières qui permettront de mettre la main sur la présumée commanditaire du meurtre vivant au quartier du Lac à Yaoundé. Ce n’est nulle autre que la copine de la victime, une jeune demoiselle âgée de 19 ans. A sa suite à également été interpellé un jeune homme de 17 ans avec qui avons-nous appris, elle vivait maritalement.

La jeune demoiselle selon l’adjudant-chef major Roger Noa Awono, commandant de la brigade de Soa, a contribué à l’arrestation de Yacouba Simon, 22 ans, un repris de justice, chef de gang qu’elle a sollicité pour la cause. Dans la même lancée, elle a permis aux éléments de la gendarmerie de mettre la main sur l’un des utilisateurs d’un des téléphones de la victime. Un jeune homme de 20 ans, élève en classe de seconde. Toujours selon le commandant de la brigade de Soa, Trois autres suspects impliqués dans cette macabre affaire courent toujours.

Si jeunes mais déjà des CV de délinquants bien fournies. Ce qui suscite de nombreuses questions. Que se passe-t-il dans notre société ? Qu’arrive-t-il à nos enfants ? Qu’est-ce qui les motives dans leurs agissements ? Mais où pardi prennent-ils ce courage pour commettre des actes aussi effroyables ?

Dans le même registre criminel, Camer.be nous apprend que samedi dernier à Yaoundé, a été démantelé un réseau de fabricants de fausse monnaie. Trois suspects ont été appréhendés par les éléments du Groupement de gendarmerie territoriale de Yaoundé. Le cerveau de la bande est toujours en fuite mais un important matériel servant à la contrefaction des billets a été saisi.

Près de 5000 camionneurs camerounais versent 150 millions FCFA par voyage aux rebelles centrafricains malgré une escorte onusienne nous apprend Investir au Cameroun.

 

Pour en apprendre plus sur les durées et les formalités nécessaires au passage des frontières pour les biens et les personnes dans la zone CEMAC, la Banque africaine de développement (BAD) affirme qu’elle a envoyé, début 2019, une mission qui a voyagé, entre autres, de Douala (Cameroun) à Bangui (Centrafrique) et Ndjamena (Tchad).

Long de 1 500 km, ce corridor est le principal axe routier sur le segment : Douala – Yaoundé – Bonis – Bertoua – Garoua-Boulaï – Bangui.

Les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena sont desservis par un peu plus de 5 000 camions. L’accord existant prévoit 60 % de camionneurs camerounais et 40 % de camionneurs centrafricains.

Cependant, indique la BAD, seulement cinq transporteurs centrafricains ont été observés. Ce qui signifie qu’il y a 4995 camionneurs de nationalité camerounaise.

Sur le terrain, la BAD a relevé que les délais de route peuvent atteindre facilement 5 à 8 jours, entrecoupés de nombreux points de contrôle et de stations de pesage. 

 

Comment cela se passe-t-il ?

De fait, la BAD a compté 60 postes de contrôle entre Douala et Garoua-Boulaï. Chaque camionneur verse systématiquement entre 6 USD (près de 3 500 FCFA) et 10 USD (5 500 FCFA) à chaque poste.

En faisant un calcul rapide, les 4 995 camionneurs camerounais versent à ces 60 postes de contrôle par voyage entre 17,4 millions FCFA et 27,4 millions FCFA alors même qu’il n’y a pas d’aires de repos aménagées pour les transporteurs, augmentant ainsi les risques d’accident.

La mission de la BAD a relevé un problème d’insécurité entre Garoua-Boulaï et Bangui nécessitant le déplacement en convoi sous escorte ONU ou des Forces armées centrafricaines trois fois par semaine. Ce qui nécessite un paiement des frais d’escorte de 50 USD (près de 30 000 FCFA) par camion et par voyage tant au départ de Garoua-Boulaï que de Bangui.

Ce qui signifie que les 4995 camionneurs camerounais paient par voyage à peu près 150 millions FCFA.

Bien plus, révèle la BAD, il y a « le versement de 10 USD par conducteur aux rebelles centrafricains au départ de Garoua-Boulaï et ce malgré la présence de l’escorte onusienne ou centrafricaine ».

En d’autres termes, les rebelles centrafricains perçoivent des 4995 camionneurs camerounais, un montant de 27,47 millions de FCFA par voyage malgré la présence d’une escorte onusienne.

 

Enfin, au poste frontalier de Beloko tant du côté camerounais que centrafricain, chaque conducteur doit s’acquitter de la somme de 32 USD (environ 18 600 FCFA) pour franchir la frontière, sans reçu. Soit près de 93 millions de FCFA pour les 4995 camionneurs camerounais à chaque voyage.

En faisant le récapitulatif de tous ces postes de paiement, les camionneurs camerounais paient entre 287,8 millions et 297,87 millions de FCFA par voyage sur le corridor Douala-Bangui.

Source : Investir au Cameroun

Une source de l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar citée par sputnicknews déclare que l’ANL contrôle une partie de la capitale.

 

C’est ce jeudi 04 avril 2019 dans un message sonore publié en ligne, que le commandant de l'Armée nationale libyenne (ANL) Khalifa Haftar a ordonné à ses troupes d'entamer la marche vers la capitale Tripoli, siège du gouvernement d'union national ; celui-là même soutenu par la communauté dite internationale.

« L'heure a sonné », a-t-il lancé dans ladite déclaration diffusée sur la page Facebook du « bureau des médias » de l'ANL. Moins de 24 heures après, diverses sources font état de la prise par les hommes du maréchal, de plusieurs quartiers sud-ouest de Tripoli.

Selon la source du média russe, jusqu’ici il n y’aurait pas eu d’affrontements, « seulement quelques attaques mineures de gangs ». Cependant, ces derniers sont à prévoir. A Tripoli ce jeudi, Fathi Bashagha, le ministre de l’Intérieur a déclaré « l’état d’alerte maximale » et ordonné à toutes ses unités de « faire face avec force et fermeté à toute tentative susceptible de menacer la sécurité de la capitale ». 

 

Que vise le Maréchal Khalifa Haftar

Selon certains observateurs, l'actuelle percée de l'ANL est censée faire pression sur Fayez el-Sarraj le chef du gouvernement d'union nationale (GNA) basé à  Tripoli afin qu'il accepte un accord de partage du pouvoir permettant à Haftar de prendre la tête de l'armée nationale.

Le député libyen à la Chambre de représentants de Tobrouk, Said Imghib Interviewé par le quotidien Asharq Al-Awsat, soutient pour sa part que « l’avancée des troupes du maréchal vise l’objectif de mettre fin au contrôle de la ville de Tripoli par des milices ». 

 

La situation en Libye

La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli d'un gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj, soutenu par l'Onu et l'UE, et dans l'est, d'un parlement élu par le peuple et appuyé par l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar.

 

Mise en garde internationale

Face à la  situation qui prévaut en Libye, António Guterres, le secrétaire général des Nations unies avait mis en garde contre un « risque de confrontation militaire ». Il avait également appelé à « l’accalmie de la situation, les conditions actuelles ne permettant pas la tenue de la conférence nationale » qui devait être organisée mi-avril et établir une « feuille de route » à même de sortir le pays de la crise.

Un bref résumé de la vie de ce héros national qui a marqué son temps en luttant avec acharnement pour l’indépendance de notre pays.

 

La lutte pour les indépendances en Afrique et au Cameroun en particulier a été menée par certains leaders politiques qui représentaient la première élite intellectuelle africaine. Dans les universités où ils étudiaient, ils se faisaient remarquer par leur discours très acerbes contre l’administration coloniale de l’époque.

Leur éloquence, leur courage ou encore leur franc parler était des atouts dont se servaient les organisations telles que l’UPC pour combattre farouchement la politique coloniale menée par la France au Cameroun. Osendé Afana en faisait partie. Son engagement à la cause nationaliste lui a attiré les faveurs de Felix Roland Moumié, qui décide d’en faire son collaborateur le plus proche.

 

Naissance et parcours

Osendé Afana est né en 1939 dans la petite localité de Nkogksaa à Sa’a dans le département de la Lékié. Après l’obtention de son Certificat d’Études Primaires et Élémentaires (CEPE) à la mission catholique de Sa’a, il est inscrit au petit séminaire d’Ekok, puis intègre celui d’Otélé où il achève son cycle secondaire. Il commence à développer très tôt un esprit de rébellion, qui va l’emmener à être exclure du grand séminaire.

Une situation qui n’aura aucun inconvénient sur sa scolarité, puisqu’il réussira la première partie du baccalauréat en tant que candidat libre. Il s’inscrit en 1951 au lycée Leclerc de Yaoundé, il va encore se faire remarquer par une grève dont il est l’auteur. Il ira même encore plus loin, il va exiger qu’on ne l’appelle plus Castor, son nom de baptême à la naissance. Mis sous surveillance par l’administration coloniale qui le considère déjà comme un rebelle, il réussit tout de même la deuxième partie de son baccalauréat et obtient une bourse d’études pour la France.

Arrivée en France, Osendé Afana va intégrer plusieurs associations militantes qui s’opposent aux politiques colonialistes menées en Afrique. Sa rencontre avec Felix Roland Moumié va faire de lui, l’une des pièces maîtresses de l’UPC. Malgré ses nombreuses activités politiques, Osendé Afana réussit tout de même à décrocher son doctorat d’Etat en économie, le premier en Afrique noire. Une thèse qu’il a soutenu sous le thème « L’Economie ouest africaine, perspectives et développement ». Avec l’assassinat de Ruben Um Nyobe et de Felix Roland Moumié, Osendé Afana décide de lancer une attaque commando à partir de l’Est Cameroun afin d’atteindre la capitale Yaoundé. Le plan est un échec désastreux, selon certaines sources, il aurait aussi été trahi.

 

La mort d’Osendé Afana

Le 15 mars 1966 à 10h 30, Osendé Afana et Wamba sont tués à onze kilomètres de la frontière Congo-Brazzaville plus précisément sur le pont de la Boumba et Ngoko. Les têtes des deux hommes sont coupées et auraient été présentées à l’ancien président Amadou Ahidjo. Ce n’est que quelques jours après leur assassinat que Fosso François, l’un des rescapés de cette embuscade, va retrouver les corps dans un état de décomposition très avancée et va procéder à leur enterrement. Osendé Afana est tué au moment où sa thèse est publiée en plusieurs langues par la maison d’Edition Maspero. Ainsi disparaît dans l’anonymat total, le tout premier intellectuel d’Afrique noire en économie.

 

Source : auletch.com







Sunday, 05 June 2022 11:01