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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Les élèves des classes de Terminale de l’Enseignement secondaire général font face depuis mardi, 21 juillet 2020 aux épreuves du Baccalauréat. Un premier jour marqué par l’enregistrement d’un premier cas de Covid-19 à Bafoussam dans la région de l’Ouest du Cameroun. Plus de peur que de mal, le patient concerné a été immédiatement pris en charge. 

 

A en croire l’information relayée par la chaîne de télévision nationale ce 21 juillet 2020 au journal de 20 heures 30, un candidat au baccalauréat au lycée bilingue de Bafoussam a été testé positif au coronavirus. Un premier cas de Covid-19 enregistré sur l’ensemble du triangle national au cours d’un examen scolaire. Le patient a été immédiatement pris en charge, selon les assurances faites par des sources au ministère de la Santé publique et celui des Enseignements secondaires.

Un cas de Covid-19 enregistré alors que l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) a tout mis en œuvre pour assurer la santé des élèves pendant cette période cruciale. Il s’agit notamment, de la mise à disposition de packs de gels hydro alcooliques, des masques, savons et thermoflashs.

Une autre mesure qui reste de mise tout au long de ces examens, c’est la distanciation sociale. Les candidats composent 24 par salle de classe et 1 par banc. L’aspect sécuritaire n’est pas négligé, car elle est assurée par les éléments de la Sûreté nationale. Il est question d’éviter que les élèves deviennent une cible parfaite des terroristes. Au moins deux agents de sécurité sont postés dans les centres d’examens, apprend-on. Outre la vérification du contenu des colis dans l’enceinte de l’école, la vérification des salles de classe avant l’arrivée des élèves, ces agents de sécurité ont également pour mission, de procéder à la fouille systématique de personnes souhaitant avoir accès à l’établissement. L’objectif étant, la recherche d’armes blanches (couteaux, fils électriques, batteries de motos ou de véhicules, morceaux de ferraille entre autres).

En rappel, pour cette session du Baccalauréat, ce sont au total 119.462 candidats qui vont à l’assaut du précieux Sésame donnant accès à l’Enseignement supérieur.

Innocent D H

 

 

Dans son bulletin interne du 16 juillet 2020, la plateforme portuaire fait la part belle au projet de construction d’un terminal minéralier. Il est question pour le Port autonome de Kribi (PAK) à travers ce dispositif futuriste d’assurer la mise valeur des ressources minières dont regorge le Cameroun et la sous-région.

 

Selon les indications faites par le chef de la cellule de l’ingénierie financière au PAK, Yves Melingui : « il a été envisagé un schéma en Build-Operate-Transfert (BOT) qui inclut le financement, la construction et l’exploitation du terminal par des partenaires privés avant sa rétrocession à la partie publique ». Il précise par ailleurs que ce financement intégral par le privé est possible dans le cas d’espèce. Le terminal minéralier s’inscrirait dans le cadre d’un projet logistique et industriel intégré ainsi qu’un modèle économique d’ensemble incluant la mine et le transport routier ou ferroviaire.  

La construction d’un terminal minéralier est plus que jamais envisagée dans la mesure où, la vocation principale du Port autonome de Kribi est de permettre la mise en valeur des nombreuses ressources minières dont regorgent le pays et la sous-région Cemac dans son ensemble (Nord-Gabon, Nord-Congo), confie la même source. 

Actuellement, la construction de cette plateforme est à sa deuxième phase. Les travaux réalisés par la Société chinoise CHEC consistent au prolongement du mur de quai de 715 mètres, au rallongement de la digue de protection de 675 mètres, et à l’aménagement de la chaussée portuaire couvrant une superficie globale d’environ 37 hectares.  Ces travaux sont financés d’un coût prévisionnel de plus de 400 milliards de FCFA par un prêt d’Eximbank China.

Au cours de l’année 2019, le Port autonome de Kribi a versé 60 milliards de FCFA dans les caisses du trésor public. L’information était rendue disponible à l’issue de la réunion tenue le 16 avril 2020 par vidéoconférence entre Patrice Melom, le Directeur général du PAK et les autres membres de la communauté portuaire. Une progression d’environ 33% enregistrée par rapport à 2018, année de sa première mise en exploitation au cours de laquelle le Port a reversé 40 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat.

Innocent D H

A la suite des multiples revendications formulées par les instituteurs « frustrés » lors du processus de recrutement de 3000 enseignants de l’Education de Base, le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ne reste pas insensible. Dans un récent communiqué rendu public, Maurice Kamto demande au Premier ministre, Chef du Gouvernement, de sanctionner les acteurs de corruption. L’homme politique va plus loin estimant nécessaire l’ouverture d’une enquête sur la question.

 

Aux rangs des récriminations faites par le collectif des instituteurs « frustrés » : le non-respect des critères de recrutement tels que l’âge et l’ancienneté du diplôme requis ; les cas d’arnaque, de corruption et de favoritisme qui ont entaché le processus de recrutement.  Les plaignants pointent précisément un doigt accusateur sur la Commission de recrutement mise sur pied par le ministre camerounais de l’Education de Base (Minedub), le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa.     

Extériorisant leur ras-le-bol, les instituteurs recalés dans la liste des 3000 enseignants recrutés, ont entamé des sit-in devant les institutions républicaines. D’abord devant les services de la délégation régionale du Minedub pour le Centre, puis ils vont prendre d’assaut la devanture des services de leur ministère de tutelle, ainsi que ceux de la Primature à Yaoundé.

Face à cette situation, le président du MRC n’a pas voulu rester insensible. Dans un récent communiqué datant du 18 juillet dernier, Maurice Kamto s’est adressé au Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute. Il demande au Chef du Gouvernement, de prêter une oreille attentive aux revendications formulées par les instituteurs recalés. Dans la foulée, le malheureux candidat à l’élection présidentielle de 2018 estime nécessaire, l’ouverture d’une enquête avec pour principal objectif de faire toute la lumière sur cette affaire dont les accusations sont de son avis graves.

Maurice Kamto utilise le même canal pour exprimer aux instituteurs malheureusement recalés, sa sympathie, ainsi que celle de l’ensemble du parti dont en est le leader.

Innocent D H  

 

Le réseau en question avait à sa tête, un étudiant en gynécologie inscrit à l’Institut supérieur de Technologies Médicale (ISTM) de Nkolondom.  De sources bien renseignées, le réseau a en cinq ans éliminé plus de 300 fœtus et soustrait à la vie 20 patientes. Il vient d’être démasqué par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Melen à Yaoundé.

 

Voici un autre bon point à mettre au compte des éléments de la Gendarmerie camerounaise. Ils viennent de faire tomber le masque d’un réseau spécialisé dans le trafic des fœtus à Yaoundé avec à sa tête un étudiant en gynécologie inscrit à l’ISTM de Nkolondom. Pour l’heure, la gendarmerie poursuit son enquête pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

L’arrestation de cet étudiant a été rendue possible grâce à un travail d’enquête menée par un militant des Droits de l’Homme, un certain Polycarpe Atangana, apprend-on. Ce mardi, 21 juillet 2020, celui-ci a fait des révélations surprenantes sur les ondes de la Radio Equinoxe. « Il n’est pas le seul médecin qui fait ce genre de pratiques. Il y a ses aînés académiques qui sont dans les hôpitaux (…). Ce sont des actes antirépublicains que nous devons condamner avec la dernière énergie. Au bout de cinq ans, ce jeune étudiant a tué pratiquement 300 enfants délibérément, pour des motifs de cupidité. Je crois que les 20 patientes qui ont perdu la vie lors de ces malheureuses expériences, justice leur sera rendue », a affirmé le défenseur des Droits de l’Homme.

Outre le trafic de fœtus, l’étudiant susmentionné, traîne derrière lui plusieurs autres casseroles. Il pratique aussi des avortements illégaux et des mutilations génitales. Notre source informe qu’il fallait débourser entre 20 000 et 40 000 FCFA pour bénéficier de ses services dans le cadre d’un avortement. Cette même source indique que, l’étudiant en gynécologie avait un complice en service à l’hôpital de district de Mvog-Ada, et deux jeunes filles, élèves en classe de Terminale dans un collège de Yaoundé.

Pour le Pr. Tetanye Ekoe, membre de l’Ordre national des Médecins du Cameroun, il faut dénoncer ces pratiques anti-déontologiques avec la dernière énergie. Selon lui, il s’agit des attitudes qui portent atteinte à « l’honorabilité de cette noble profession médicale ».

Innocent D H 

C’est l’un des principaux points approuvés par le Conseil d’administration de la Banque mondiale (BM) le 16 juillet dernier à Yaoundé. De l’argent à débloquer par l’institution financière pour soutenir la scolarisation de 300 000 élèves dans les écoles du secondaire qui respectent les normes indispensables à un environnement d’apprentissage propice, priorité accordée aux filles des régions défavorisées.   

 

Le financement consenti par la Banque mondiale va précisément servir à, « l’extension de l’accès de tous à un enseignement secondaire de qualité et au renforcement des programmes de développement des compétences au Cameroun visant particulièrement les filles », souligne l’institution financière de Breton Woods.   En effet, il est question de scolariser 300 000 élèves dans les établissements enseignement secondaire qui respectent les normes indispensables à un environnement propice, en accordant la priorité aux jeunes filles des régions défavorisées.

Ceci va permettre selon le directeur des opérations de la BM, Abdoulaye Seck, « d’augmenter le nombre d’élèves inscrits dans les établissements d’enseignement secondaire général visés, et de filles fréquentant ces établissements dans les régions défavorisées. Il s’agit aussi d’accroître le nombre de diplômés qui trouvent un emploi ou travaillent à leur compte à l’issue de leur formation ».

Le développement de l’enseignement secondaire et des compétences, « complétera le projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (Swedd, acronyme en anglais), en soutenant les filles scolarisées dans les régions non visées par le Swedd et en accordant une exemption des droits de scolarité aux filles les plus démunies des quatre régions couvertes », ajoute la responsable.

Indiquons que le projet est lancé à la demande de sept Etats africains. La BM avait accordé au titre du 4ème financement additionnel de ce projet le 28 mai dernier, un prêt à hauteur de 221 millions de dollars, soit plus de 221 milliards de FCFA. La quotepart du Cameroun dans ce financement se chiffre à 75 millions de dollars, soit 44 milliards de FCFA.

Le 09 avril 2019 à Washington, le Gouvernement du Cameroun et l’Association internationale de Développement (IDA), guichet concessionnel de la Banque mondiale avaient signé quatre accords de financement d’un montant de de 100,7 milliards de FCFA pour la réforme du secteur de l’éducation et le développement des filets sociaux au Cameroun. Une enveloppe qui devait servir non seulement au recrutement de 12 000 enseignants contractuels dans le primaire, mais également à la distribution gratuite des manuels scolaires aux élèves, a-t-on appris.

Innocent D H  

    

Selon les informations relayées par les correspondants locaux de l’Agence France Presse (AFP), dimanche dernier 19 juillet 2020 dans l’Etat de Kaduna au Nord du Nigéria, 18 personnes ont été tuées par des hommes armés lors d’un mariage. Pour l’heure même si le porte-parole de la police d’Etat a confirmé l’attaque, aucune information ne filtre sur les acteurs ni leurs motivations.

 

L’AFP indique dans les faits que, les assaillants venus nombreux à moto ont ouvert le feu sur des invités d’une cérémonie de mariage dans le village de Kukum-Daji dans le district de Kaura au Nord du Nigéria. « Ils ont tué 18 personnes lors de la noce et ont blessé 30 autres, pour la plupart des jeunes hommes. Quinze sont morts sur place tandis que trois autres sont décédés à l’hôpital », a confié Bege Katuka, le responsable administratif du district à l’AFP.

Pour l’instant aucune information n’a filtré sur l’identité des acteurs ni sur leurs motivations. Cependant, le porte-parole de la police d’Etat a confirmé l’attaque sans donner de bilan. Selon les déclarations de Mohammed Jalinge à l’AFP, « des pertes de vies ont été signalées lors de l’attaque, mais nous n’avons pas encore de chiffre définitif de victimes ».

L’on apprend que le sud de l’Etat de Kaduna, principalement chrétien, est ravagé par un conflit agro-pastoral depuis de longue date concernant plus précisément les droits de pâturage et d’eau. La recrudescence des meurtres entre agriculteurs et éleveurs ces derniers temps a poussé les autorités de cet Etat du Nigéria à initier une trêve sans succès.  

En fin de semaine dernière, les autorités de l’Etat nigérian de Zamfara dans le nord-ouest du pays, ont promis deux vaches pour chaque arme qui leur serait remise. Une offre visant à mettre un terme aux attaques meurtrières menées par des bandes criminelles. Ainsi, pour le Gouverneur, Bello Matawalle, par cette offre, il est question de convaincre les membres des gangs, communément appelés « bandits », à désarmer. Une contrepartie financière pourrait être utilisée pour acheter davantage d’armes.

Innocent D H

Le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba vient de lancer un avis d’appel d’offres pour l’importation de 465 000 tonnes métriques (TM) de produits pétroliers au titre des mois d’octobre, novembre, et décembre. L’importation projetée vise à assurer l’approvisionnement pérenne du Cameroun en produits pétroliers, apprend-on. 

 

En clair de sources officielles renseignent, le Cameroun nourrit l’ambition d’importer au 4ème trimestre, 150 000 TM de Gazoline, 210 000 TM de Gasoil, 60 000 TM de Jeat A1, 15 000 TM de « Fuel Oil 3500 ». L’ouverture des plis est annoncée pour le 03 août 2020 par les bons soins d’une commission ad hoc. « Les livraisons de produits pétroliers au Cameroun se font exclusivement par voie maritime. Tout autre type de livraison est exclu. Les produits sont livrés à Douala ou Limbe dans les bacs de la Société camerounaise des dépôts pétroliers ou de la Société nationale de raffinage », explique Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Energie.

Pour minimiser les coûts et les éventuelles pertes pouvant continuer à exposer la trésorerie de l’Etat, le Cameroun a mis en place fin 2019, un nouveau mécanisme d’approvisionnement pérenne du marché. Dans sa démarche, ce mécanisme consiste à lancer un appel d’offres international, quatre traders pour une période donnée qui ont la charge de rendre disponible de grandes quantités de produits pétroliers dans les eaux camerounaises afin de les vendre aux marketeurs et importateurs au niveau local. Le critère de sélection mis en exergue est celui d’un niveau de primes plus compétitif. Des économies budgétaires estimées à 150 milliards de FCFA par an pourront être engrangées, à en croire les assurances du ministre.

Le Nigérian Sahara Energy est le principal adjudicataire retenu par le Cameroun dans le cadre de ces opérations qui se déroulent entre février et mai 2020. Trois autres suivants immédiats ont été retenus à savoir : Vitol (une société de trading de produits pétroliers), Addax Energy (suisse) et Petra Energy SA (suisse).

Innocent D H 

 

 

 

Après la sortie du député SDF, Michel Michel Nintcheu qui qualifiait la gestion de la Covid-19 d’opaque, la réaction du ministre camerounais de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie ne s’est pas faite attendre. Le membre du Gouvernement approché par nos confrères du journal Mutations a déploré le fait qu’un député de la République ait utilisé des réseaux sociaux pour poser une question sur un sujet aussi préoccupant.

 

« J’aurais aimé ne pas dire quelque chose sur ce genre de propos. Mais, si vous m’y amenez, je voudrai tout simplement déplorer le fait qu’un député de la République puisse se déporter sur des réseaux sociaux pour poser une question sur un sujet aussi préoccupant, alors qu’il y a un mécanisme du contrôle de l’action gouvernementale qui est bien connu », répond Manaouda Malachie à nos confrères de Mutations à l’occasion de l’inauguration d’un centre spécialisé dans la prise en charge des personnes malades du Coronavirus le 17 juillet 2020 à Ebolowa. Le ministre de la Sante souligne, « il se trouve que je n’ai pas reçu une interpellation par l’Assemblée nationale pour pouvoir répondre de tout ce qui est dit ».

Précisons que dans sa tribune, le député SDF, Jean Michel Nintcheu demandait des clarifications sur le Fonds spécial initié par le Président Paul Biya dans le cadre de la riposte contre cette pandémie.

Selon le Minsante, le député n’est pas tout simplement informé sur le sujet. Ce qui amène le patron de la Santé à conclure, « pour une personnalité vivant à Douala comme lui, il serait loisible de se rendre au stade Mbappé Leppé, pour constater qu’il y a plus de toilettes mobiles (…). S’il était passé voir le ministre des Finances, il comprendrait que le fonds de dotation spécial n’est pas encore opérationnel ».

Rappelons que c’est dans une lettre la semaine dernière que Jean Nintcheu critiquait et dénonçait le système de gestion du Coronavirus au Cameroun. Le député de la République exigeait ainsi la mise sur pied d’une commission parlementaire qui va mener l’enquête sur la gestion du Fonds de riposte contre la Covid-19.

Innocent D H

 

Le bal du baccalauréat 2020 vient de s’ouvrir ce lundi, 20 juillet sur l’ensemble du triangle national. L’entrée en scène est faite par les candidats de l’Oral Communication pour la série A bilingue, ainsi que ceux de l’enseignement technique avec le baccalauréat industriel et brevet de technicien.

 

 Le lancement du baccalauréat cette année est marquée par le retour de l’Oral. Après 25 ans de suspension, cette épreuve réapparait à la faveur de la promotion du Bac série A bilingue. Pour la plupart des enseignants interrogés, il est important que l’Oral revienne pour l’ensemble des examens du Baccalauréat sans distinction aucune. Le principal avantage mis en exergue, c’est celui de permettre aux apprenants de soigner davantage leur diction, à travailler leur manière de s’exprimer, à parler avec éloquence et à chasser l’agoraphobie. C’est à juste titre qu’un inspecteur pédagogique explique : « l’examen oral est une forme d’évaluation particulière des apprenants. Il a pour avantage d’amener les apprenants à expliciter davantage que dans un écrit, leur compréhension d’une matière ou d’un problème donné. Je pense que cette forme d’évaluation est importante pour le Cameroun ».

Par contre, une minorité de pédagogue s’interroge sur l’effectivité de ce retour ainsi que son déroulement.

Précisons que les épreuves écrites et facultatives de ces examens débutent ce mardi 21 juillet et courent jusqu’au 24 du même mois. Pour ce qui est de la région du Centre, il faut dire que, ce sont 38 951 candidats qui vont l’assaut du précieux Sésame. L’Extrême-Nord pour sa part, 12.393 élèves qui ont été enregistrés. Quant au Sud-Ouest, 302 candidats affrontent les épreuves du GCE advance level, équivalent au Bacc dans le sous-système anglophone et 106 dans la région du Nord-Ouest.

Des informations puisées à bonne source, le baccalauréat se déroule cette année au Cameroun dans 30 sous-centres et 5472 salles de composition avec 24 candidats par salle pour mesure de prévention de la Covid-19. L’examen s’achève le 31 juillet prochain avec les épreuves pratiques des séries E et F.

Outre l’examen du baccalauréat de l’enseignement général, 19 220 candidats sont également face aux épreuves du baccalauréat industriel et du Brevet de technicien dès ce lundi, 20 juillet 2020.

Innocent D H  

C’est le résultat d’une opération menée dans la région du Nord-Ouest par près de 450 hommes sous les auspices du colonel Charles Alain Matiang. Parmi les séparatistes tombés, le « général Okoro » qui commandait un groupe à Pinyin, le « général bush » a quant à lui été fait prisonnier. L’armée camerounaise a également pu mettre la main sur le matériel de guerre des groupes sécessionnistes.

 

De retour d’une opération de quelques jours dans les environs des localités de Awing ; Pinyin, Santa et Bamendakwe dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, le colonel Charles Alain Matiang et ses hommes de la 51ème Brigade d’infanterie motorisée ont été officiellement reçu par le général de Brigade Valère Nka.

La mission a conduit les 450 hommes de l’armée camerounaise dans les camps sécessionnistes de ces localités. Au cours de l’opération, une quinzaine de séparatistes armés tués parmi lesquels, le « général Okoro » qui commandait un groupe à Pinyin. Quant au « général Bush », il a été fait prisonnier.

Les hommes du colonel Matiang qui ont mobilisé une trentaine de véhicules, ont aussi mis la main sur le matériel de guerre des groupes sécessionnistes. Dans les détails, il s’agit principalement de motos, de conteneurs de carburant illicite, de générateurs, de câbles électriques, de bouteilles de gaz, de fétiches, de la poudre à canon, des treillis, une tronçonneuse, des sacs de marijuana, un fusil automatique AK, des téléphones portables utilisés pour faire exploser des engins improvisés et des moissonneuses-batteuses.  

L’on apprend également que grâce à cette opération, 22 vaches appartenant au sénateur Achidi Achu, ancien premier ministre ont été reprises. Des vaches qui avaient été saisies par les séparatistes et à Ashong par Batibo.

Indiquons que dans cette zone, les attaques séparatistes étaient déjà devenues routinières notamment sur l’axe Bafoussam-Bamenda avec un point critique entre Babadjou et Santa. L’on se rappelle, sur cette route plusieurs convois militaires ont été attaquées et le 04 juillet dernier, ces sécessionnistes ont intercepté et brûlé un camion des Brasseries du Cameroun. Plus récemment le 11 juillet, ils ont attaqué la brigade de gendarmerie de Bamendakwe, dans l’intervalle, une autre attaque contre un convoi de la police tue un officier et blesse cinq autres.

Innocent D H  

 

 







Sunday, 05 June 2022 11:01