L’École publique du Camp Bertaut est une école qui fait partie du site patrimonial de la ville de Douala dans la région du Littoral au Cameroun.
Le vendredi 7 février dernier, le Directeur Général de BGFIBank Cameroun, Loukoumanou WAIDI, a procédé à l’inauguration du projet de réhabilitation de l'École publique du Camp Bertaut à Douala. Cette cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs autorités administratives, dont le Sous-préfet de l'arrondissement de Douala II, représentant le ministre de l'Education de base (Minedub), le Dr Didier BIDJA et l'Inspecteur de l'Education de base de Douala II, Odile Honorine LOKA.
Implantée en plein cœur du quartier Marché central à Douala, l’École publique du Camp Bertaut est une école qui fait partie du site patrimonial de la ville de Douala. Ce projet a été conçu dans le but d’offrir des conditions d'apprentissage saines et stimulantes aux 3000 élèves que compte l'établissement. "La concrétisation de ce projet est la plus belle démonstration de la confiance que nous avons en l'avenir" a souligné Loukoumanou WAIDI, Directeur Général de BGFIBank Cameroun, qui s’est dit heureux d’avoir pu contribuer à la pérennisation de cette école, qui représente l'un des piliers éducatifs de la ville de Douala.
Les travaux qui se sont déroulés sur une période de 3 mois, de novembre 2018 à fin-janvier 2019, ont nécessité une intervention ciblée pour assurer la pérennité du site, ainsi que la santé et la sécurité des usagers. Pour l'ensemble des six bâtiments concernés par le projet, ces travaux ont conjugué : maçonnerie, charpente et couverture, solivage et plafond, menuiserie métallique, peinture intérieur et extérieur et nettoyage complet du site, pour un montant total de 22 millions de francs CFA, entièrement financé par la Fondation BGFIBank.
À cet égard, le Dr Didier BIDJA, Sous-préfet de l'arrondissement de Douala II, a remercier le Groupe BGFIBank par le biais de sa fondation, pour cet acte de générosité et pour son engagement d’envergure et porteur de sens en faveur de l’éducation, avant de souligner que "Cette action est une réponse concrète donnée à ceux qui n'ont pas encore compris que le développement d'un pays dépend essentiellement de l’accent qu’il met sur le secteur de l’éducation. Nous encourageons BGFIBank à promouvoir l'engagement et la responsabilité sociale chez ses consœurs".
Emmanuel NGOUA, Directeur de l'école, a quant à lui, exprimé sa fierté et sa gratitude vis-à-vis de la Fondation BGFIBank qui a porté son choix sur l'établissement dont il a la charge, établissement qui affiche aujourd'hui un nouveau visage : "Peu d'établissements comme le nôtre peuvent se réjouir d'offrir à leurs enfants de telles conditions d'accueil scolaire".
Une troisième série de Master-classes de deux semaines sur l'entreprenariat, le développement des entreprises et la gestion financière pour femmes chefs d'entreprise, organisée par la Banque africaine de développement en partenariat avec Entreprenarium, a débuté jeudi au Kenya dans le cadre du programme phare Affirative Finance Action for Women in Africa (AFAWA) programme.
Deux cents femmes entrepreneurs kényanes, qui se sont qualifiées via un processus en ligne, ont été sélectionnées pour assister aux Master-classes. Entreprenarium est spécialisé dans le soutien aux entreprises et l’accès au financement pour les femmes et les jeunes entrepreneurs à travers l’Afrique.
La formation fait partie de la volonté de la Banque de soutenir plus de 1 000 femmes entrepreneurs en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Kenya et en Tunisie. En Afrique occidentale et centrale, des sessions de formation ont eu lieu à Abidjan (Côte d’Ivoire) et à Libreville (Gabon) en décembre 2018, et les demandes de financement sont en cours d’examen pour soutenir les projets les plus prometteurs.
« Cette initiative est essentielle car elle renforcera l’esprit d’entreprise des femmes en Afrique en ouvrant des possibilités de mise en réseau, de coaching et de mentorat pour les petites et moyennes entreprises détenues ou dirigées par des femmes », a déclaré Gabriel Negatu, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Est. Région Afrique.
La note par pays de la Banque sur le genre pour le Kenya, produite en 2017, souligne que le Kenya a le taux le plus élevé de participation des femmes à la propriété d’entreprise en Afrique de l’Est, avec 48,7%. Les femmes possèdent près de la moitié des 1,3 million de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) au Kenya, dont 85% sont des PME appartenant au secteur informel, selon le Bureau national des statistiques du Kenya. Dans le secteur agricole, les femmes constituent une force majeure, gérant plus de 40% de toutes les petites exploitations agricoles du pays.
Cependant, les femmes entrepreneures sont toujours confrontées à des contraintes majeures limitant leur accès au financement, notamment le manque d’accès aux ressources et à certaines normes socioculturelles. La principale source de capital pour les entreprises reste la famille ou les fonds propres, indique le rapport du Bureau des statistiques.
« Les femmes entrepreneures au Kenya représentent une part importante des propriétaires d’entreprises du pays, mais la plupart d’entre elles le font de manière informelle. C’est pourquoi nous avons développé ce programme qui contribue à renforcer leur autonomie financière de manière durable », a soutenu Frédéric Ngirabacu. , Chef des opérations d’Entreprenarium.
En plus de la mise en œuvre de son programme AFAWA, l’appui de la Banque aux femmes entrepreneurs comprend des initiatives telles que la reconnaissance du rôle joué par les femmes dans l’agriculture et le financement des plateformes de réseau 50 Million Women Speak et Fashionomics.
À propos d’AFAWA
AFAWA a été lancée lors de la réunion annuelle de la Banque africaine de développement en mai 2016 à Lusaka, en Zambie. Il s’agit d’une initiative panafricaine dont l’objectif principal est de combler le déficit de financement des femmes en Afrique et de libérer leur capacité entrepreneuriale. AFAWA adopte une approche globale reposant sur trois piliers: renforcement de l’accès au financement pour les entreprises appartenant à des femmes et dirigées par des femmes, renforcement des capacités des femmes entrepreneurs et des institutions financières, ainsi que l’engagement et le soutien des gouvernements africains pour assurer des réformes juridiques, politiques et réglementaires nécessaires pour accélérer l’entreprenariat féminin.
L’Entreprenarium
L’Entreprenarium est la première fondation panafricaine qui investit du capital philanthropique dans la formation et le financement de femmes et de jeunes entrepreneurs. Entreprenarium conçoit et exécute des programmes dans le but de doter les entrepreneurs de toute l’Afrique des compétences, connaissances et ressources nécessaires pour réussir dans la création et le développement de leurs petites et moyennes entreprises.
Depuis 2014, plus de 2 000 entrepreneurs ont été formés et un capital initial de 2,1 millions de dollars américains a été investi dans l’assistance technique et dans le financement de 52 projets. Une attention particulière est accordée aux femmes entrepreneurs par le biais de programmes spécialisés.
Nicole Ricci Minyem
Cette déclaration est de l’ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis qui a publié une note ce 08 février pour dénoncer toutes les déclarations faites sur la détérioration des relations entre les deux Nations. L’ambassade du Cameroun aux Etats-Unis a publié ce vendredi 08 février un déclaration dans laquelle elle apporte toutes les clarifications sur l’affaire de l’aide militaire qui défraie la chronique depuis deux jours.
Dans sa note, Henri Etoundi Essomba, ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis, commence par rappeler qu’en août 2018, le gouvernement américain a annoncé le de 300 militaires américains qui formaient et aidaient les forces de défense dans les régions septentrionales du Cameroun. Il précise que ce retrait faisait suite au succès des opérations conjointes de lutte contre la secte terroriste Boko Haram autour du Lac Tchad. “Le Cameroun n’a jamais été notifié d’une quelconque réduction d’aide militaire américaine”, indique-t-il.
La coopération militaire entre le Cameroun et les Etats-Unis, tel qu’évoqué par le diplomate, est porteuse de nombreux fruits, d’abord pour les deux parties, mais aussi pour les autrs Etats de la sous région Afrique Centrale affectés par Boko Haram. Selon lui, “le Cameroun est un partenaire important pour les Etats-Unis d’Amérique. Depuis 2015, ces deux Etats se sont mis ensemble pour former les soldats, ce qui a contribué à une baisse significative du terrorisme dans la région”.
Situation socio politique menacée dans plusieurs régions du pays
Au-delà des efforts éliminer la menace terroriste, le Cameroun fait face à un violent mouvement sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Certains camerounais de la diaspora, y compris celle des Etats-Unis, ont encouragé ces violences, en apportant une assistance financière à ces combattants sécessionnistes. Ces activités illégales sont relayées sur les réseaux sociaux et des Ong telle que Human rights watch (Hrw).
Le Cameroun et le gouvernement américain unissent leurs forces dans la lutte contre l'extrémisme et mettent en avant la sécurité en Afrique.
Cette découverte, qui permettra d’ouvrir une nouvelle province des hydrocarbures en Afrique du Sud, pourrait prouver la présence de milliards de barils d’équivalent pétrole dans les eaux sud-africaines
La découverte de gaz dans le bassin offshore d’Ooutiqua témoigne du potentiel caché de pétrole et de gaz de l’Afrique du Sud; donne l’occasion d’un dialogue constructif sur une législation attrayante et le développement de contenu local.
La Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org) se félicite de la récente découverte de condensat de gaz par Total dans le bloc 11B / 12B, à 175 km de la côte sud de l'Afrique du Sud. C’est un excellent premier pas pour le pays, qui dépend toujours des importations de pétrole et de gaz malgré les importantes réserves qui se trouvent probablement dans ses sols et ses eaux.
Cette découverte, qui permettra d’ouvrir une nouvelle province des hydrocarbures en Afrique du Sud, pourrait prouver la présence de milliards de barils d’équivalent pétrole dans les eaux sud-africaines, ce qui modifiera sans aucun doute le cours de l’économie du pays et contribuera à réduire sa dépendance à l’égard des importations.
« L’industrie pétrolière espère que cela stimulera et encouragera tous les décideurs politiques à créer un environnement commercial favorable aux activités d’exploration et de forage en Afrique du Sud, » a déclaré NJ Ayuk, Président de la Chambre.
« Nous pensons que l’Afrique du Sud a le potentiel pour que de nombreuses autres découvertes de ce type soient faites au cours des prochaines années. Le moment est venu d’engager un dialogue constructif sur le développement du contenu local pour que le secteur profite à tous les travailleurs et entrepreneurs sud-africains sur toute la chaîne de valeur et crée des emplois pour les les communautés. »
La découverte de gaz est opportune car le gouvernement sud-africain travaille actuellement sur une nouvelle législation séparant le pétrole et le gaz des minéraux traditionnels, et a publié l'an dernier un nouveau plan de ressources intégré (IRP 2018) qui ambitionne d'installer 8 100 MW supplémentaires en capacité de production d'électricité à partir de gaz en Afrique du Sud d'ici 2030.
Cela fait également écho à l'engagement accru du gouvernement sud-africain avec l'industrie pétrolière africaine et mondiale. Depuis sa nomination au poste de ministre de l'Énergie en 2018, Jeff Radebe a dirigé une forte campagne sud-africaine sur les marchés pétroliers en Afrique tels que le Nigéria, la Guinée équatoriale, l'Angola, le Sud-Soudan et de nombreux producteurs du Moyen-Orient, et a assisté aux réunions de l'Organisation des pays exportateurs de
Pétrole (Opep) à Vienne. Il a aussi grandement contribué à la recherche de contrats pour les sociétés d’État sud-africaines telles que le Central Energy Fund et PetroSA.
« Les sociétés pétrolières veulent voir un leadership et une gouvernance saine où qu'elles investissent », a ajouté NJ Ayuk. « L'Afrique du Sud faisant preuve d'un engagement en faveur de réformes et de la création d'un environnement favorable aux affaires, l'industrie pétrolière est convaincue que le pays peut attirer les investissements nécessaires à sa révolution énergétique. »
Objet: crise anglophone-opinion
Excellence monsieur le président de la république,
Référence: lettre rmm00001/prn/tdc/pr/cmr
Je me permets de vous écrire aujourd’hui en ma qualité de président national de transition démocratique camerounaise, un parti politique résolument républicain qui aspire au changement pacifique dans notre pays dans le respect des institutions du Cameroun. Nous voulons tout d'abord vous dire, que nous reconnaissons en vous Paul Biya le seul président de la république du Cameroun, le seul qui à la fois jouit de la légitimité issue du suffrage universel et qui incarne la légalité constitutionnelle.
Crise anglophone:
Monsieur le président de la république du Cameroun, nous soutenons votre appel aux entrepreneurs de guerre à déposer leurs armes et saluons la création de la commission nationale de désarmement, de démobilisation et de réintégration. Nous pensons toutefois, monsieur le président, que de telles initiatives aussi louables qu’elles puissent être, ne pourront mettre fin à la crise que si les leaders séparatistes anglophones se décident de se joindre à votre appel à déposer les armes.
Pour les en convaincre je suggérerais ce qui suit:
-Suspendre toutes les poursuites judiciaires encours contre les leaders séparatistes.
Ceci en vue de créer un climat d'apaisement en prélude a l'ouverture de pourparlers avec le pouvoir,
-Ouvrir avec eux un dialogue direct, franc et sans tabous, au cours duquel de proposition pourrait leur être faite de fusionner les deux régions du sud/ouest et du nord/ouest .Pour en faire une province qui pourrait s'appeler la province anglophone. Il ne s'agirait la que d'un simple regroupement de régions en province ce qu'on pourrait par ailleurs envisage pour d'autres régions du Cameroun.
Toujours dans le cadre de ce dialogue avec les dirigeants sécessionnistes la commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme pourrait subir des modifications profondes dans sa structure, ses attributions et son budget dans le but d’intégrer les leaders séparatistes.
Enfin en guise de concession symbolique faite aux séparatistes <<l'hymne ambazonie >> pourrait être retenu après de profondes adaptations comme version officielle en langue anglaise de notre hymne national.
En cas d'accord formel des leaders séparatistes sur les différents points évoqués ci-dessus et sous réserve qu'ils acceptent à leur tour de lancer un appel à leurs partisans de déposer les armes ils seraient tous libérés. Ce qui mettrait fin a la crise.
Très haute considération Mr le président
Transcrit par félix swaboka.
Selon un classement établi par le ministère du Commerce, les importations de téléphones portables ont englouti la somme de 228 milliards de FCFA sur la période 2015-2017, faisant des téléphones le 8ème produit le plus importé.
A en croire les statistiques du ministère du Commerce, rapportées par le magazine Investir au Cameroun, le pic a été atteint au cours de l’année 2016, avec 146,2 milliards de FCFA d'importations, contre respectivement 81,3 et 60,4 milliards en 2015 et 2017. Cette augmentation peut s’expliquer par la progression fulgurante du taux de pénétration des terminaux mobiles au sein de la population, depuis l’avènement de la téléphonie mobile au Cameroun en l’an 2000.
En effet, selon les données du ministère des Postes et Télécommunications, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est passé d’environ 12% seulement en 2005, à près de 83% en 2016. Cette progression a été encore plus vigoureuse à partir de 2015, avec le déploiement des réseaux 3G et des variantes de la 4G par les opérateurs de mobile du pays, mutation ayant imposé l’utilisation des terminaux adaptés pour accéder à l’internet mobile.
Ce dernier détail peut d’ailleurs expliquer l’explosion des importations de téléphones observée en 2016, année au cours de laquelle la valeur (146,2 milliards FCFA) de ces importations a plus que doublé celle de 2017 (60,4 milliards).
L’Agence de régulation des télécommunications (Art) du Cameroun s’est engagée dans le contrôle des terminaux télécoms présents sur le marché camerounais, en particulier les téléphones portables. Selon, Mengang Bekono, le directeur technique de l’Art, « des étapes de contrôles sont prévues, notamment avec les services de la douane au niveau des entrées et même des importateurs grossistes ».
A travers ce renforcement des contrôles, « il est question de lutter contre la présence sur le marché intérieur des téléphones non homologués et de maîtriser le volume de ces équipements en circulation sur le territoire national. Il s’agit aussi de protéger les opérateurs économiques locaux contre la concurrence déloyale des importateurs illégaux et d’endiguer l’importation des téléphones contrefaits et des risques qu’ils représentent pour l’utilisateur. Il est aussi question de lutter contre les terminaux contrefaits », ajoute Mengang Bekono.
D’après lui, chaque téléphone a un code unique. Il s’agit du code Imei utilisé en cas de recherche de perte, de vol ou identification d’un téléphone par le réseau de l’opérateur. Cependant, il se trouve que sur le marché, il y a des centaines de téléphones qui ont le même Imei. Du coup, en cas de problème, il s’avère très difficile de procéder à toutes ces vérifications. Autant de méfaits qui justifient la vaste opération nationale de contrôle que l’Art entend lancer prochainement.
Otric N.
Le renseignement américain a intercepté une conversation avec un proche conseiller, selon le « New York Times ».
C'est un élément accablant supplémentaire contre le prince héritier. Mohammed Ben Salmane a affirmé en 2017, qu'il irait jusqu'à utiliser une balle contre le journaliste Jamal Khashoggi si ce dernier ne cessait pas ses critiques contre le royaume, affirme ce jeudi, le New York Times.
L’on se rappelle que le 2 octobre 2018, Jamal Khashoggi, critique du régime saoudien qui collaborait notamment avec le Washington Post et résidait aux Etats-Unis, a été tué et démembré dans le consulat de son pays à Istanbul par des agents saoudiens venus depuis Ryad.
Son assassinat a plongé l'Arabie saoudite dans une grave crise diplomatique et nettement terni la réputation du prince héritier, accusé par des responsables américains et turcs d'avoir commandité le meurtre. Ryad impute le meurtre à des éléments incontrôlés.
Conversation interceptée
Le quotidien new-yorkais cite des responsables actuels et anciens américains et étrangers au fait de rapports du renseignement, d'après qui celui qui est surnommé «MBS» a tenu ces propos lors d'une conversation avec l'un de ses proches, Turki Al-Dakhil.
La conversation a été interceptée par les services de renseignement américains, qui sont en train de passer au peigne fin plusieurs années de communications téléphoniques et par SMS du prince, affirme le New York Times.
Dans l'échange, Mohammed ben Salmane affirme que si Jamal Khashoggi ne rentrait pas en Arabie de son plein gré, alors il faudrait le faire revenir de force et, le prince dit être prêt à le faire avec une balle, selon les responsables cités par le journal.
C’est ce vendredi au plus tard que Donald Trump doit donner devant le Congrès américain, l’identité de celui qu’il juge responsable du meurtre de Jamal Khashoggi. Un groupe de sénateurs américains, républicains et démocrates, avaient en effet activé une loi obligeant le président à dire dans un délai de 120 jours quels ressortissants étrangers il considère responsables de cet assassinat.
Certes, le rapport d’enquête n’a pas encore été publié mais, selon des sources du Washington Post, la CIA a conclu que le prince héritier saoudien a commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul. Cette information divulguée par le journal où collaborait régulièrement le journaliste de Ryad avait contredit en son temps, les affirmations du royaume saoudien qui a totalement dédouané le prince héritier Mohammed ben Salmane.
Nicole Ricci Minyem
Dans le domaine de l'éducation, en plus de la construction de deux écoles d'amitié et de l'Institut Confucius, chaque année la Chine octroie des bourses aux étudiants ainsi que des stages de formation aux fonctionnaires camerounais. Et, ce pays qui tend à devenir l’un des partenaires les plus importants du Cameroun, n’a pas dérogé à la règle cette année encore. Les filières d’étude concernées par ladite bourse sont : Le Génie Minier Robotique, l’Informatique, l’Electricité, les Energies Renouvelables, les Sciences de l’Environnement, les Réseaux et Télécommunications, l’Economie, la Médecine, le Commerce et la Distribution, le Commerce et la Distribution, le Management des Coopératives Agricoles, la Pêche Industrielle, le Commerce International.
Une coopération multiforme
Si la Chine n’est plus ce géant au pied d’argile sur le plan économique, elle reste encore devancée sur le plan culturel par les Etats-Unis et la France. Toutefois, elle comble ce retard grâce à l’appui stratégique que lui offre le Cameroun. En effet, de même que les territoires exotiques ont permis aux langues européennes de construire la notoriété qui est la leur aujourd’hui, la Chine cherche aussi à son tour, à recourir à ces tremplins pour illuminer le monde de la sienne. C’est donc là une manière de construire une puissance totale. Le Cameroun est ainsi un des laboratoires par excellence où l’on peut saisir la construction de cette superpuissance, qui pour l’être vraiment doit avoir plus d’une corde à son arc. En contrepartie, il sort du champ magnétique occidental en assumant la responsabilité de disposer de lui-même, par des calculs stratégiques compatibles avec ses intérêts. Les étudiants qui ont, jusqu’ici bénéficié de ces bourses d’études, participent à l’intégration de la Chine, dans ce pays.
Sur le plan culturel, le Cameroun constitue pour la Chine, un des fiefs les plus fertiles de l’enseignement du Mandarin dans le monde. L’institut Confucius du Cameroun créé en 2007 et ses centres certifiés, enregistrent plus de 10 000 apprenants. De l’affirmation même de l’Ambassadeur chinois au Cameroun à l’occasion de l’une réception offerte à la presse nationale, ce chiffre place le Cameroun comme le leader de l’apprentissage du Mandarin dans le monde.
Le Cameroun fait partie de ces pays qui offrent à la Chine, les occasions d’exposition de sa puissance financière qui ne cesse de se faire visible au fil du temps. Elle est aujourd’hui, le premier bailleur de fonds dans les projets structurants. Le Chef de l’Etat a affirmé que ce septennat est celui des grandes opportunités, dans le cadre de la réalisation des vastes chantiers, afin de réduire son déficit infrastructurel. Il s’est dès lors tourné vers la Chine, pour en faire un partenaire privilégié. Le pays dirigé par Xi Jinping, profite de cette opportunité pour renverser les certitudes hégémoniques.
Les deux pays ont établi les relations diplomatiques le 26 mars 1971. Depuis cette date, les deux pays entretiennent d'excellentes relations d'amitié et de coopération, au bénéfice des peuples camerounais et chinois.
Nicole Ricci Minyem
Selon le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), « la pression fiscale reste très élevée pour la faible population de contribuables, sur qui pèse la plus grande partie des recettes fiscales ». Le Gicam, à travers cette plainte, revisite une critique émise depuis quelques années par les milieux d’affaires, à savoir que l’économie camerounaise régresse, que les entreprises s’appauvrissent et s’endettent tandis que l’administration fiscale engrange des recettes toujours en forte augmentation.
En mai 2018 le président de cette institution, Célestin Tawamba, à l’occasion de la cérémonie de remise officielle de propositions de réformes fiscales au ministre des Finances, Louis Paul Motaze, avait dit la « nécessité de changer de paradigme pour le système en vigueur en sortant du principe de fiscalisation sur le chiffre d’affaires pour revenir au principe et à l’orthodoxie de fiscalisation des entreprises sur le bénéfice ».
Cette controverse est l’une des causes du classement pour le moins médiocre du Cameroun au classement « Doing Business » de la Banque mondiale sur le climat des affaires, le pays étant passé de 163ème à la 166ème place sur 190 pays étudiés en 2019.
Sur la base des observations du patronat et au plan spécifique de la fiscalité intérieure (impôts), le gouvernement a donné son avis favorable pour 47 des 83 propositions à lui faites par les milieux d’affaires, 24 ayant reçu un avis réservé et 12 étant en perspective, soit un taux de recevabilité de 71%.
Pour l’année en cours, la Loi de Finances vise principalement l’élargissement de l’assiette fiscale, la sécurisation des recettes, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, l'amélioration de l’environnement fiscal des affaires ainsi que la promotion socio-économique.
Jusqu’à preuve du contraire, les recettes fiscales du Cameroun sont en hausse constante depuis quelques années. A titre d’exemple, le montant mobilisé au cours de l’exercice 2017 s’élevait à 1 790,4 milliards FCFA contre 1 615 milliards en 2016.
L’administration fiscale camerounaise déclare avoir mobilisé, à fin novembre 2018, des recettes d’un montant de 1719 milliards FCFA. Soit 90% de l’objectif annuel fixé à 1912 milliards FCFA.
L’annonce a été faite au cours d’un échange entre le Mincom, René Emmanuel Sadi et S.E.M. Peter Henry Barlerin.
Les Etats-Unis ne suspendent aucune aide militaire vers le Cameroun comme annoncé par certains médias. Assurance en a été donnée ce jeudi 07 février au ministère de la Communication par l'ambassadeur Peter Henry Barlerin lors d’une visite de courtoisie dans les services de ce ministère.
L’audience accordée par René Emmanuel Sadi a été l’occasion pour le diplomate américain, de présenter ses félicitations à son hôte aussi bien pour sa nomination à la tête du Mincom que pour « ses déclarations mesurées et apaisantes au public ». Les deux hommes ont également échangé sur l’excellence des relations entre le Cameroun et les Etats-Unis.
Au sortir de cette rencontre, SE Peter Henry Barlerin a affirmé que les les relations entre le Cameroun et les États-Unis sont excellentes. “Nous tenons à poursuivre cette coopération, nous n’allons pas rompre notre coopération militaire avec le Cameroun”, a-t-il ajouté.
D’après les informations relayées par CNN, l’aide dont il est question est évaluée à plus de 97 milliards FCFA. Celle-ci comprend notamment des fonds pour les radars, la livraison de quatre patrouilleurs de classe défenseur, neuf véhicules blindés, des programmes de formation pour les avions et les hélicoptères C-130 et le retrait d’une offre pour le Cameroun d’être candidat au programme de partenariat d’État.
Il s’agit également d’une mise à niveau planifiée, financée, d’un avion Cessna appartenant au Bataillon d’intervention rapide (BIR), unité d’élite de l’armée de terre. Le BIR, accusé de violations des droits de l’homme. Les américains accusent Yaoundé de non-respect de droits de l’Homme.