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Les responsables desdites entreprises ont été invités il y a quelques jours par le ministère du Commerce du Cameroun afin de s’imprégner des divers mécanismes qui peuvent leur permettre de se projeter vers l’extérieur.

 

En partenariat avec l’Union Européenne, ils ont été entretenu sur des thèmes tels que : L’élaboration du plan d’exportation – l’élaboration de la stratégie marketing – la sélection du marché cible – l’établissement des besoins de financement pour assurer ces exportations.

L’appropriation de ces concepts, leur ouvre de nouveaux horizons, au moment où l’on évoque de plus en plus l‘importance pour les entreprises locales, d’être compétitives et de s’arrimer aux nouvelles donnes contenues dans le cadre de l’accord de partenariat économique avec l‘Union Européenne, ainsi qu’avec la zone de libre échange continentale africaine. 

Entreprises locales et défis permanents

Au regard des implications de l’APE sur son économie, telles que relevées dans les différentes études réalisées, le Cameroun, en partenariat avec l’Union Européenne, a entrepris depuis quelques années de mettre en place des politiques qui permettent à celle-ci de s’y adapter.

Il s’agit notamment de :

La politique d’industrialisation, qui est orientée vers la transformation des ressources locales, notamment agricole pastorale, forestière minière et énergétique, complétée par le développement de transport, l'extension des infrastructures, l’allègement des coûts des facteurs de production et la promotion de nouveaux modes de financement;

La politique commerciale, qui est basée sur l’amélioration significative de la balance commerciale et du flux des échanges avec les voisins proches ;

La politique fiscale, qui vise l’élargissement de l’assiette, la sécurisation des recettes, la facilitation des procédures et l’accompagnement des contribuables.

Lire aussi : Cameroun : 30 PME des secteurs agroalimentaire et cosmétique vont bénéficier d’un accompagnement dans le packaging

Malheureusement, les PME camerounaises, qui génèrent pourtant 35 % du Produit Intérieur Brut et pourvoient 70 % des emplois du pays, rencontrent régulièrement des problèmes de financement.

Les importants impayés et les difficultés d’accès au crédit au Cameroun en sont les principales causes. Même si le gouvernement a mis en œuvre plusieurs mesures pour y remédier, les effets sont longs à se faire sentir.

Seul un volume relativement faible du crédit octroyé par les banques est consacré à celles qui en font la demande, la plus grosse part étant attribuée aux grandes entreprises qui représentent pourtant moins de 1 % de l’ensemble des sociétés du pays. D’autre part, il n’existe pas de crédit professionnel long duré à destination des PME locales.

En rappel, l’atelier organisé par le ministère du Commerce et l’Union Européenne s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des entreprises locales. Cette dernière comprend trois axes majeurs : La mise à niveau des entreprises- Le renforcement des capacités de production- Le renforcement du système de normalisation et de qualité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Published in Economie

Alors qu’une concertation entre les différentes parties concernées par l’augmentation des prix des boisons est convoquée par le ministre du commerce le 06 mars prochain, dans les débits de boissons, c’est déjà la flambée des prix.

Un tonic à 500 F, une bière blonde à 700. Tels sont les prix auxquels nous avons acheté ce samedi 02 mars nos boissons. C’était à Yaoundé, au lieu-dit chapelle Ngousso dans un petit bistrot de quartier.

Face à la levée de bouclier suscitée par cette hausse soudaine et le refus de payer ces montants, la tenancière affirmait, la main sur le cœur, que le prix des boissons avait « officiellement » augmenté et pour preuve, elle-même avait acheté ses casiers plus chers que d’habitude. Un discours similaire nous a été tenu dans deux autres points de vente où respectivement pour les mêmes produits, nous avons payé 450 et 650 F.

Dans nos recherches pour nous faire une idée précise sur cette augmentation « officielle », nous tombons sur la page Facebook du ministère du commerce d’où il n’est fait mention nulle part, d’une quelconque augmentation mais plutôt, d’une concertation prévue se tenir le 06 mars prochain à cette effet entre les différentes parties dont les syndicats des distributeurs des produits brassicoles, les associations de défense des droits des consommateurs, la CAPA et les sociétés brassicoles. Quid de ce communiqué de monsieur Emmanuel de Tailly, Directeur Général du groupe SABC sur lequel nous tombons par la suite ? Dans ce dernier, il « officialise » l’augmentation des prix qu’il justifie par l’incapacité pour son entreprise de faire face à une pression fiscale jugée excessive…

Il est à noter qu’il n’a suivi aucune mesure officielle du ministère du commerce visant à différer ces augmentations de prix. Elles sont pratiquées ici et là au grand mépris des consommateurs aux abois. Le gouvernement saura-t-il faire faire machine arrière à ces entreprises si d’aventure ces augmentations ne sont pas à son goût ? Seule l’issue de la concertation du 06 mars nous situera définitivement.

Pour rappel,  c’est en fin 2018 qu’avaient débuté les supputations les plus folles au sujet de l’augmentation des prix de la bière. Celles-ci faisaient suite à la proposition de la loi de finance 2019 et plus tard son adoption par le parlement. La réduction de l’abattement sur le prix qui sert de base au calcul du droit d’accise sur ces produits de 20 à 10% entre autres avait tôt fait de laisser entrevoir une répercussion de l’augmentation de ces impôts sur les prix de vente des boissons. Attendue avec anxiété par les consommateurs, ladite augmentation n’avait pas eu lieu du moins pour ce qui concerne les boissons hygiéniques comme la bière.

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Selon un classement établi par le ministère du Commerce, les importations de téléphones portables ont englouti la somme de 228 milliards de FCFA sur la période 2015-2017, faisant des téléphones le 8ème produit le plus importé.

 

A en croire les statistiques du ministère du Commerce, rapportées par le magazine Investir au Cameroun, le pic a été atteint au cours de l’année 2016, avec 146,2 milliards de FCFA d'importations, contre respectivement 81,3 et 60,4 milliards en 2015 et 2017. Cette augmentation peut s’expliquer par la progression fulgurante du taux de pénétration des terminaux mobiles au sein de la population, depuis l’avènement de la téléphonie mobile au Cameroun en l’an 2000.

En effet, selon les données du ministère des Postes et Télécommunications, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est passé d’environ 12% seulement en 2005, à près de 83% en 2016. Cette progression a été encore plus vigoureuse à partir de 2015, avec le déploiement des réseaux 3G et des variantes de la 4G par les opérateurs de mobile du pays, mutation ayant imposé l’utilisation des terminaux adaptés pour accéder à l’internet mobile.

Ce dernier détail peut d’ailleurs expliquer l’explosion des importations de téléphones observée en 2016, année au cours de laquelle la valeur (146,2 milliards FCFA) de ces importations a plus que doublé celle de 2017 (60,4 milliards).

L’Agence de régulation des télécommunications (Art) du Cameroun s’est engagée dans le contrôle des terminaux télécoms présents sur le marché camerounais, en particulier les téléphones portables. Selon, Mengang Bekono, le directeur technique de l’Art, « des étapes de contrôles sont prévues, notamment avec les services de la douane au niveau des entrées et même des importateurs grossistes ».

A travers ce renforcement des contrôles, « il est question de lutter contre la présence sur le marché intérieur des téléphones non homologués et de maîtriser le volume de ces équipements en circulation sur le territoire national. Il s’agit aussi de protéger les opérateurs économiques locaux contre la concurrence déloyale des importateurs illégaux et d’endiguer l’importation des téléphones contrefaits et des risques qu’ils représentent pour l’utilisateur. Il est aussi question de lutter contre les terminaux contrefaits », ajoute Mengang Bekono.

D’après lui, chaque téléphone a un code unique. Il s’agit du code Imei utilisé en cas de recherche de perte, de vol ou identification d’un téléphone par le réseau de l’opérateur. Cependant, il se trouve que sur le marché, il y a des centaines de téléphones qui ont le même Imei. Du coup, en cas de problème, il s’avère très difficile de procéder à toutes ces vérifications. Autant de méfaits qui justifient la vaste opération nationale de contrôle que l’Art entend lancer prochainement.

Otric N.

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01