Le jeune homme n’hésite pas à arborer la casquette d’industriel parce qu’il a pu mettre son savoir faire en œuvre en fabriquant un foyer qui pourrait compter parmi l’un des fleurons du génie dont le Cameroun est fier.
Travail d’équipe
Sosthène Abega, pour atteindre ses objectifs, a invité d’autres jeunes à se joindre à lui et chacun a apporté sa touche personnelle car, si d’aucuns lui ont cédé une place dans leur espace de travail, d’autres ont contribué en apportant leur technicité.
Partenaire : « Lorsque Sosthène m’a parlé de son projet, je l’ai d’abord jugé ambitieux et à la fin, j’ai choisi de l’accompagner en apportant mon petit savoir faire ; C’est ainsi que j’ai fabriqué la coque de la plaque à gaz en utilisant les tubes carrés de 30 centimètres, j’ai mélangé aux tôles, ensuite j’ai mis la peinture. C’est l’assemblage de tous ces éléments et d’autres que je ne peux citer ici, qui nous ont permis d’avoir une plaque à gaz que l’on peut utiliser dans les cuisines, bref les ménages et ailleurs… ».
Utilisation des moyens financiers personnels
Il faut cependant dire que rien n’a été gratuit. Sosthène Abega, concepteur de la plaque à gaz : « La fabrication de cette plaque « made in Cameroun » m’a coûté en tout quatre vingt mille (80 000) Frs, je fais ainsi allusion au matériel et à la main d’œuvre. Je crois que j’ai franchi un grand pas, étant donné que c’était un véritable challenge pour moi et j’en suis assez fier…
Toutefois, je suis conscient qu’il ne s’agit que d’une étape parce qu’il y a certainement des choses à améliorer, des critères et des paramètres qu’il faut retravailler afin d’améliorer la qualité, le design…
Ce sont ces éléments qui vont me permettre d’être plus rentable et à ce moment, je pourrais proposer un produit à un coût concurrentiel ».
Des normes respectées
Sosthène Abega : « J’ai fabriqué cette plaque à gaz en respectant les normes mais plus encore, en essayant de combler les attentes des consommateurs et aujourd’hui, elles sont à la portée de la bourse d’une personne très peu nantie ; Cependant, je vais, comme je l’ai relevé tantôt améliorer quelques petits détails et voir dans quelle mesure, c’est mon rêve, exporter les plaques à gaz made in Cameroun vers d’autres marchés, avec une clientèle plus sélecte ».
Faire des plaques à gaz en série
C’est l’ambition nourrie par Sosthène Abega qui espère bénéficier d’un accompagnement du Gouvernement et pourquoi pas des autres acteurs engagés dans la promotion des réalisations comme les siennes.
En attendant, il a acquis un terrain dans un coin de la ville aux sept collines. Il envisage d’y implanter son usine.
Nicole Ricci Minyem
Cette découverte, qui permettra d’ouvrir une nouvelle province des hydrocarbures en Afrique du Sud, pourrait prouver la présence de milliards de barils d’équivalent pétrole dans les eaux sud-africaines
La découverte de gaz dans le bassin offshore d’Ooutiqua témoigne du potentiel caché de pétrole et de gaz de l’Afrique du Sud; donne l’occasion d’un dialogue constructif sur une législation attrayante et le développement de contenu local.
La Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org) se félicite de la récente découverte de condensat de gaz par Total dans le bloc 11B / 12B, à 175 km de la côte sud de l'Afrique du Sud. C’est un excellent premier pas pour le pays, qui dépend toujours des importations de pétrole et de gaz malgré les importantes réserves qui se trouvent probablement dans ses sols et ses eaux.
Cette découverte, qui permettra d’ouvrir une nouvelle province des hydrocarbures en Afrique du Sud, pourrait prouver la présence de milliards de barils d’équivalent pétrole dans les eaux sud-africaines, ce qui modifiera sans aucun doute le cours de l’économie du pays et contribuera à réduire sa dépendance à l’égard des importations.
« L’industrie pétrolière espère que cela stimulera et encouragera tous les décideurs politiques à créer un environnement commercial favorable aux activités d’exploration et de forage en Afrique du Sud, » a déclaré NJ Ayuk, Président de la Chambre.
« Nous pensons que l’Afrique du Sud a le potentiel pour que de nombreuses autres découvertes de ce type soient faites au cours des prochaines années. Le moment est venu d’engager un dialogue constructif sur le développement du contenu local pour que le secteur profite à tous les travailleurs et entrepreneurs sud-africains sur toute la chaîne de valeur et crée des emplois pour les les communautés. »
La découverte de gaz est opportune car le gouvernement sud-africain travaille actuellement sur une nouvelle législation séparant le pétrole et le gaz des minéraux traditionnels, et a publié l'an dernier un nouveau plan de ressources intégré (IRP 2018) qui ambitionne d'installer 8 100 MW supplémentaires en capacité de production d'électricité à partir de gaz en Afrique du Sud d'ici 2030.
Cela fait également écho à l'engagement accru du gouvernement sud-africain avec l'industrie pétrolière africaine et mondiale. Depuis sa nomination au poste de ministre de l'Énergie en 2018, Jeff Radebe a dirigé une forte campagne sud-africaine sur les marchés pétroliers en Afrique tels que le Nigéria, la Guinée équatoriale, l'Angola, le Sud-Soudan et de nombreux producteurs du Moyen-Orient, et a assisté aux réunions de l'Organisation des pays exportateurs de
Pétrole (Opep) à Vienne. Il a aussi grandement contribué à la recherche de contrats pour les sociétés d’État sud-africaines telles que le Central Energy Fund et PetroSA.
« Les sociétés pétrolières veulent voir un leadership et une gouvernance saine où qu'elles investissent », a ajouté NJ Ayuk. « L'Afrique du Sud faisant preuve d'un engagement en faveur de réformes et de la création d'un environnement favorable aux affaires, l'industrie pétrolière est convaincue que le pays peut attirer les investissements nécessaires à sa révolution énergétique. »