Révélation vient d'être faite dans un communiqué du Ministre français des Armées, Florence Parly. La Centrafrique serait « complice » d’une campagne antifrançaise téléguidée par les Russes, apprend-on du document rendu public par le membre du Gouvernement français.
Dans un communiqué, Florence Parly indique : « A plusieurs reprises, les autorités centrafricaines ont pris des engagements qu’elles n’ont pas tenus, tant sur le plan politique envers l’opposition que sur le comportement vis-à-vis de la France, qui est la cible d’une campagne de désinformation massive en RCA ». « Les Russes n’y sont pas pour rien, mais les Centrafricains sont au mieux complices de cette campagne », indique-t-elle par ailleurs.
Les cinq coopérants militaires français qui étaient en poste au ministère centrafricain de la Défense ont été rappelés à Paris fin avril, a relaté par Agence France Presse (AFP). Il faut indiquer que pour l'instant, la France n’a pas donné assez de détails sur les aides militaires gelées. Les entraînements militaires prodigués aux Forces armées centrafricaines (Faca) par des troupes stationnées au Gabon ont été interrompus, a précisé le ministère de la défense française.
Cette décision de Paris intervient alors que l’influence de la Russie prend plus d’ampleur dans le pays. Certains observateurs analysent que le président Faustin Archange Touadéra entretient de fluides relations avec la Russie de Vladimir Poutine. Son conseil à la sécurité nationale est le russe Valery Zakharov.
Rappelons que la France est intervenue en RCA de 2013 à 2016 (opération Sangaris). Il était question pour l'hexagone de faire cesser les violences dans le pays de Faustin Archange Touadéra. Le pays d'Emmanuel Macron a remis en décembre 2018, 1 400 fusils d’assaut aux Les Faca après avoir obtenu une exemption à l’embargo de l’ONU. Avant la RCA, Paris a suspendu sa coopération militaire au Mali après le deuxième coup d’Etat.
Innocent D H
Le gouvernement américain a décidé de réduire le budget de l'aide militaire et à la sécurité apportée au Cameroun. Cette réduction de l'assistance militaire de Washington vise à montrer sa désapprobation face aux violations présumées des droits de l'homme dont est couramment accusé le Cameroun, via ses forces régulières sur le terrain, dans la lutte contre les extrémistes de Boko Haram et les séparatistes des régions anglophones. Coût de l'avertissement pour Yaoundé : 17 millions de dollars (15 millions d'euros).
Dans la région de l’extrême-Nord du Cameroun , les soldats américains continuent d’appuyer les forces camerounaises engagées dans la lutte contre Boko Haram. A la base aérienne de Garoua sur le site d’implantation de la base américaine de Garoua, des soldats américains sont sur place prépare sereinement leur mission de surveillance et les autres troupes sont sur le terrain à en croire une source militaire.
Depuis près de 3 ans, un contingent des soldats américains de corps expéditionnaire opérationnel a débarqué à Garoua. Selon notre source proche de la base aérienne de Garoua malgré la réduction de l’aide militaire des Etats unis :
« Ces troupes américains, nous apportes beaucoup dans le domaine du renseignement et de la reconnaissance aérienne. Je peu vous confié sur le plan militaire l’apport des américains est apprécié par nos soldats sur le front et ils ont d’ailleurs signé une convention avec quelques chefs traditionnels de la ville de Garoua pour une bonne collaboration entre les troupes américains et les populations du Nord et de l’Extrême-Nord ».
L’entrée en scène des renseignements américains depuis 3 ans dans cette partie du pays, illustre de la détermination des forces coalisées de la zone d’enrayer définitivement Boko Haram dans la partie septentrionale. Aujourd'hui , avec l'entrée et le déploiement des troupes américains dans la partie septentrionale et la possibilité de déssoucher Boko Haram de ses bases arrières en territoire Camerounais , les actions de ces desperados sont devenues isolées, sporadiques, sous la forme de quelques tentative de kamikaze sur les frontières du Cameroun .
Les artificiers des explosifs de Boko Haram agissent en individuel, dans des domiciles, sont aujourd’hui détectables par les drones américains. Un chef traditionnel ayant requis l’anonymat nous confirme le déploiement des soldats américains sur le terrain.
« Le déploiement des troupes Américains est une bonne chose, pour les populations vulnérables du septentrion. Cette possibilité de surveillance du territoire national et des frontières avec le Nigeria n'était pas entièrement à la portée de nos soldats camerounais. Nous pensons cependant que cette assistance était utile et justifiable au moment où nos hommes étaient dans des combats de front avec Boko Haram, qui faisait des incursions osées, avec des hommes lourdement armés dans le territoire camerounais. Toute fois nous avons remarqués leur apport sur le terrain depuis 3 ans avec l’arrestation de quelques leaders de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Grace a leurs armes, munitions, des engins et de leurs drones nos soldats sont entrain de bénéficié de leur expertise au front ».
Félix Swaboka
L’annonce a été faite au cours d’un échange entre le Mincom, René Emmanuel Sadi et S.E.M. Peter Henry Barlerin.
Les Etats-Unis ne suspendent aucune aide militaire vers le Cameroun comme annoncé par certains médias. Assurance en a été donnée ce jeudi 07 février au ministère de la Communication par l'ambassadeur Peter Henry Barlerin lors d’une visite de courtoisie dans les services de ce ministère.
L’audience accordée par René Emmanuel Sadi a été l’occasion pour le diplomate américain, de présenter ses félicitations à son hôte aussi bien pour sa nomination à la tête du Mincom que pour « ses déclarations mesurées et apaisantes au public ». Les deux hommes ont également échangé sur l’excellence des relations entre le Cameroun et les Etats-Unis.
Au sortir de cette rencontre, SE Peter Henry Barlerin a affirmé que les les relations entre le Cameroun et les États-Unis sont excellentes. “Nous tenons à poursuivre cette coopération, nous n’allons pas rompre notre coopération militaire avec le Cameroun”, a-t-il ajouté.
D’après les informations relayées par CNN, l’aide dont il est question est évaluée à plus de 97 milliards FCFA. Celle-ci comprend notamment des fonds pour les radars, la livraison de quatre patrouilleurs de classe défenseur, neuf véhicules blindés, des programmes de formation pour les avions et les hélicoptères C-130 et le retrait d’une offre pour le Cameroun d’être candidat au programme de partenariat d’État.
Il s’agit également d’une mise à niveau planifiée, financée, d’un avion Cessna appartenant au Bataillon d’intervention rapide (BIR), unité d’élite de l’armée de terre. Le BIR, accusé de violations des droits de l’homme. Les américains accusent Yaoundé de non-respect de droits de l’Homme.