Le contenu des échanges avec le président de la République n’a pas été révélé à la presse. Cependant, de ce qui a été dit, l’on peut tirer des conclusions plutôt satisfaisantes. Le secrétaire d’Etat américain chargé des affaires africaines, Tibor Nagy, a indiqué que « les dispositions diplomatiques sont toujours confidentielles ». L’image de la rencontre qui a été publiée après la rencontre montre les deux hommes souriant, tenant un objet, qui représente certainement le présent offert au diplomate par le chef de l’Etat.
Contre toute attente, Tibor Nagy a également exalté la nature des relations qui règnent entre le Cameroun et les Etats-Unis. Des éloges à l’endroit du président Paul Biya sont marquent également les camerounais. « Nos discussions ont été franches, honnêtes et directes. Nous avons échangé de points de vues, j'ai apprécié la Sagesse et l'intelligence du président Biya qui est un homme d'État exceptionnel », a-t-il ajouté devant la presse.
Les sujets qui ont animé l’actualité du Cameroun dans la presse locale et internationale, notamment la crise anglophone, l’affaire Kamto & Cie, ces dernières semaines ont certainement été abordées et des issues de sortie ont été proposées par les deux parties. Mais le diplomate américain est resté muet sur les sujets politiques, abordant plutôt l’investissement et bien d’autres.
« Les États-Unis et le Cameroun ont tant d’intérêts communs. Moi, comme votre gouvernement, nous voulons ce qui est absolument le meilleur pour le peuple camerounais. Vous avez une population très jeune. A l'avenir, ils auront besoin d'emplois. J'aimerai attirer beaucoup plus d'investisseurs au Cameroun. Nous voulons tous que les jeunes Camerounais aient les meilleurs emplois possibles. Je pense que les investisseurs américains apporteront de très nombreuses qualités positives. Notre gouvernement, le président Donald Trump, souhaite également beaucoup plus d’investissements et de commerce avec l’Afrique. Pour moi, c'est aussi une campagne personnelle. Conditions, bien sûr, les investisseurs américains exigent certaines conditions. Nous aimerions encourager le pays à aller dans cette direction. Nous ferons donc de notre mieux, mais nous voulons tous exactement la même chose: un Cameroun très prospère, pacifique et stable, qui sera le meilleur pour sa population », telles sont les promesses faites aux camerounais, à la jeunesse en particulier.
L’audience qui a duré près d’une heure au Palais de l’unité a été une autre occasion pour les deux hauts responsables de discuter de questions d’intérêt commun et de réorganiser les liens de coopération de longue date entre Washington et Yaoundé.
Le diplomate américain a répondu aux questions de la presse au sortir de l’échange. Tout en gardant secret le cœur de la discussion et fidèle aux principes diplomatiques, il n’a pas révélé tous les détails de son échange avec son hôte.
Il a déclaré que les discussions avec le président Paul Biya ont porté sur un large éventail de sujets, notamment l'investissement et la création d'emplois pour la population, essentiellement camerounaise.
Réagissant aux reportages de la presse locale sur ses déclarations concernant certains événements politiques au Cameroun, M. Tibor Nagy a déclaré que « les citations peuvent être interprétées de différentes manières » et décrit la presse camerounaise comme « enthousiaste et dynamique ».
En tant que chargé des affaires africaines aux États-Unis, Tibor Nagy s'intéresse de près au développement des problèmes politiques au Cameroun. D’après lui, « tout le monde veut voir un Cameroun prospère, pacifique et stable ».
La journée de vendredi était une journée spéciale pour les habitants de Mbongé dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Des personnes souffrant de maladies infectieuses dont la prise en charge est très souvent négligée par manque de structures sanitaires étaient examinées par des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR). Plusieurs maladies étaient ainsi examinées. Il s’agit notamment du paludisme, des infections digestives, cutanées, pulmonaires et génitales, des maladies chroniques comme l’hypertension et le diabète.
Au total 420 personnes étaient enregistrées pour l’occasion mais au terme de la journée, seulement 230 ont pu être consultées.
L’affluence des populations venues admirer ces soldats à la tâche montre également que la situation sécuritaire dans la localité se stabilise. La mise sur pied d’un comité de vigilance est en cours depuis quelques semaines.
L'Opération Chacal envisage d'effectuer une seconde descente sur les lieux le 18 mars prochain pour satisfaire les personnes restantes, soit un total de 190 patients et d'autres éventuels nouveaux cas. Ça sera l’occasion d’apprécier si le début de retour au calme observé amènera les populations à braver le Ghost Town au profit de leur santé.
Par ailleurs l'équipe médicale BIR a reçu et pris en charge les camarades du 21ème Bataillon de fusiliers marins (Bafumar) blessés dans une embuscade des combattants sécessionnistes au retour d'une mission de relève de leur personnel à Illoani, localité située dans l'arrondissement de Bamusso, département du Ndian dans la Région du Sud-Ouest.
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Les multiples sorties de Tibor Nagy, secrétaire d’Etat américain chargé des affaires de l’Afrique, ont semé un vrai trouble dans l’opinion camerounaise. Pendant un temps, de nombreuses versions de rumeurs ont circulé, cherchant à expliciter le camp pour lequel il jouait. « Au départ, l’on a eu l’impression qu’il suivait les instructions de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Balerin, qui avait déjà déclaré son soutien Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et qui prenait des positions plutôt insaisissables dans le conflit en cours dans les régions anglophones du pays.
Le MRC a été le plus pointé du doigt dans cette affaire. Les leaders de ce partis ont tantôt été accusés d’avoir fait appel à ce « Monsieur Afrique », tantôt d’avoir reçu des financements de campagne de ce dernier lors de la présidentielle de 2018.
Seulement, tous les doutes viennent d’être élucidés par une publication du MRC qui se défend de toutes les prises de position du diplomate américain. « Non à l'interventionnisme des USA, nous sommes un état souverain ! ! ! Nous, accordons une attention particulière à l'évolution des activités du sous secrétaire des USA. Le MRC est patriote et refuse de servir de prétexte à ses manœuvres », peut-on lire dans ladite publication.
Le statut de M. Nagy devient donc plus incertain. Pour qui est-ce qu’il roule à la fin ? En faveur de qui tient sa position devant les problèmes que rencontre le Cameroun ?
Quoi qu’il en soit, les « camerounais l’attendent de pied ferme » et les attentes varient des uns aux autres. « Pas besoin de le huer. Laissons-le faire son show à la suite des mensonges qu’on lui rapporte. Il se rendra compte par lui même que c'est faux et rentrera dans son pays se délecter de l'assassinat des noirs par la police. Mon seul espoir est qu'une fois rentré dans son paradis, qu'il n'échappe pas aux balles d'un tireur fou venu se venger parce que son "chien chaud" lui a été servi froid dans une machine à fabrique de "gros plein de graisse" », déplore un camerounais sur la toile.
Devant les menaces proférées à l’endroit du Cameroun et de ses dirigeants, un autre réagit : « Il va faire quoi ? Ni lui, ni Dupont ne feront rien, le Cameroun ce n'est pas le Zaïre. Ils repartiront la queue entre les jambes, le Cameroun reste et restera debout et les camerounais ne les suivront pas ».
Aux dernières nouvelles, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a publié un communiqué pour démentir la tenue de manifestations le dimanche 17 mars pour revendiquer la libération de Maurice Kamto et des autres détenus. Ces derniers ont été arrêtés suite à la « marche blanche » organisée le 26 janvier dernier par ce parti.
Que le Mrc soit l’initiateur de cette seconde marche ou pas, l’annonce de son annulation est interprétée de plusieurs manières par les camerounais. Parmi ceux qui étaient pour le mouvement, il y en a qui voient en cela une désolation et un recul des leaders du parti devant les autorités du pouvoir en place. Cependant, quelques âmes de bonne foi reconnaissent que c’est « une sage décision de la part du Mrc de ne pas soutenir un tel mouvement ». Ce dernier courant de pensée croit qu’il est préférable pour le Mrc de se méfier et d’éviter de nouveaux soucis avec les forces de maintien de l’ordre et la justice.
Sage décision devant d’autres qui jusque là, s’interrogent sur l’objectif recherché par le Mrc et ses partisans alors que les résultats de l’élection du 07 octobre 2018 ont été approuvés par tous les camerounais, la communauté internationale et tous les observateurs déployés par les organismes internationaux.
« Il [Maurice Kamto, ndlr] a été battu à la régulière, il n'a pas gagné et ne pouvait même pas gagner. Arrêtez de pleurer. Au lieu de vous préparer pour les futures échéances vous faites la gesticulation. Les camerounais ont des problèmes tout le monde le sait, mais ne vous suivront pas dans votre aventure périlleuse pour notre nation », affirme un camerounais furieux du manque de fair-play dont fait preuve Maurice Kamto depuis la tenue de la présidentielle et surtout depuis la proclamation des résultats.
Certains camerounais se sentent frustrés et confus devant tant de mouvements. « On a besoin du changement, mais Kamto n'est pas cet homme là. Il est pire que Biya ! Laisser les camerounais réfléchir sur le bon changement et non celui que vous voulez », s’écrie une dame à l’écoute d’un programme sur ladite affaire.
Les initiatives de Maurice Kamto pour sortir de la situation ne passent pas inaperçues. Faire appel à un avocat français, Eric Dupont-Moretti en l’occurrence, pour assurer sa défense, est aussi perçu de diverses manières par l’opinion publique. Pour la plupart, c’est affirmer la suprématie et la dépendance de l’occident sur notre pays à l’ère où c’est tout le contraire qui est la préoccupation de tous.
« Kamto sera t il fiers de voir les américains lui intimé des ordres s’il prenait les rennes de ce pays ? Avec tant de noir que les policiers blancs ont déjà tué chez eux, ont-ils déjà résolu ce problème ? Quelles leçons peuvent-ils nous donner ? », s’interroge un homme derrière son point de commerce.
Au cours d’un échange entre amis, un autre lance : « Petit rappel : le blanc n'a jamais été l'ami du noir. Mougabe est parti du pouvoir regardez maintenant le Zimbabwe. Tout ceci pour mettre en garde tous ceux qui voudront suivre de telles idéologies des risques qu’ils courent et des dangers auxquels ils exposent leur pays. qu'il s'agisse de l'avocat ou du secrétaire d'Etat américain Tibor Nagy, l'ingérence dans les affaires de l'Etat suscite de nombreux débats et de désagréments.
Pendant ce temps, certains ne se cachent pas pour lui souhaiter un bon séjour à la prison centrale de Kondengui.
Depuis le début de la tournée de Tibor Nagy la semaine dernière en Afrique de l’Ouest, sa décente au Cameroun n’a cessé de défrayer les chroniques, tant sur le plan national qu’international. Les prises de position de ce diplomate américain chargé des affaires africaines, tel que présenté par son cahier de charge.
Les camerounais sont très remontés contre les positions de ce pseudo diplomate qui pour certains, jouerait pour ses propres intérêts. Les camerounais auraient-il été de sang chaud et impulsif comme les citoyens de certains pays d’Afrique et même d’Afrique et même d’Amérique, qu’il aurait été accueilli par des jets, « non pas de pierre, mais de tomates et d’œufs pourris ».
Rageux de voir des puissances étrangères s’ingérer dans les affaires du pays, non pas pour aider à s’en sortir mais pour soutenir les personnes qui sont à l’origine de tous les troubles, les camerounais s’invectivent contre toute tentative de soutien orienté vers ce « Monsieur Afrique » qui est attendu dans deux jours.
Sur la toile, le patriotisme se manifeste de diverses manières. Des menaces ne manquent pas d’être avancées et de nombreuses questions plus ou moins « rhétoriques » sont adressées à ceux là qui semblent soutenir l’opposition et tous ces acteurs planeurs. « Ceux qui s'attaquent au Cameroun finissent toujours par périr... Si ce monsieur s'amuse il aura ce qu'il cherche... », affirme un citoyen. Furieux, un autre manifeste sa rage par des menaces plus sérieuses encore : « M.Timor(tibor) vient il timorer le Cameroun? Qu'il fasse attention car mes ancêtres risquent lui donner une maladie incurable. Monsieur, on ne joue pas avec le Cameroun. Tes complices actuellement incarcérés en savent quelque chose ».
A certains de s’inquiéter si la situation du Cameroun ne serait pas pire si le président Paul Biya venait à quitter le pouvoir aujourd’hui, étant donné que ceux qui prétendent vouloir le bien du pays font à nouveau appel à ces envahisseurs sous prétexte de venir les défendre contre les « injustices du régime en place ». Ainsi, à la question de savoir si le Cameroun est indépendant et libre, c’est un internaute qui rétorque : « Indépendant et libre depuis près de 60 ans. C est cette liberté que Kamto voudrait fouler aux pieds en ramenant des colons à cols blancs chez nous ».
Comment comprendre que dans un Etat, l’on crée des démembrements ministériels au point d’en créer un qui soit en charge des affaires de tout un continent si ce n’est pour mieux planifier des ingérences discrètes et rusées ? Quoi qu’il en soit, le Cameroun n’est pas prêt à se laisser faire.
Depuis quelques jours, les adeptes de Maurice Kamto propagent cette nouvelle partout sur la toile. Il s’agit de l’organisation d’une « marche géante » par les militants du MRC en vue de la libération de leur leader, Maurice Kamto, ainsi que tous les autres détenus avec lui. Divers moyen ont été mis à profit pour répandre la nouvelle. En plus des nombreux messages rédigés à cet effet, des visuels ont été conçus et tous circulaient sur les réseaux sociaux pour mobiliser le maximum de personnes à ce mouvement d’humeur.
Toutefois, un fait remarquable attire l’attention d’observateurs curieux, c’est la situation des grands acteurs derrière cette mobilisation. L’un d’entre eux, et le plus présent d’ailleurs, est Boris Bertolt. Ce dernier ne cesse d’inciter les populations au désordre et au trouble, sachant qu’il est inaccessible et ne court aucun risque d’arrestation. C’est ainsi qu’il peut alors se permettre de publier et de partager toute sorte de messages, qui amèneront les uns et les autres à se soulever et à mettre en danger leurs vies pendant qu’il se la joue en bon spectateur.
Manipuler le peuple, les inciter à l’insurrection depuis son appartement, c’est ce que fait Boris Bertolt, transformant ainsi sa mission de « lanceur d’alertes » en un manipulateur qui ne se soucie guère de la stabilité de son pays. Appuyé dans son opinion par des organismes internationaux et certains Etats occidentaux, il est apparemment sûr d’être protégé et sur la bonne voie. Seulement, une inquiétude demeure, Sait-il seulement qui se soucie de l’intérêt véritable de son pays ? Les européens savent-ils mieux que nous ce qui est bon pour notre pays ? Que feront-ils pour lui lorsque la répression se saisira de lui ? Qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire au-delà des discours qu’ils tiennent depuis leurs châteaux ?
Pourtant, très souvent, il s’agit de fausses nouvelles, totalement fabriquées pour des causes cachées dont la principale, soulever les passions. Pour le cas d’espèce, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a publié un communiqué ce mercredi 13 mars pour démentir cette rumeur. « Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’a programmé jusqu’ici aucune marche blanche pour cette journée du 17 mars 2019. Le secrétaire général du MRC reste et demeure le seul administrateur du parti et en cette qualité demeure la seule habilitée à publier les notes et communiqués engageant le parti », peut-on lire dans ledit communiqué.
Sa ruse, les camerounais s’en sont déjà saisis et ne le lui ont pas caché. « Tu fais quoi en Europe ? Il faut descendre parler ici si tu veux te montrer trop patriote comme tu le prétends », a déclaré un internaute au bas d’une de ses multiples publications faites à ce sujet.
Tout ceci marque une grande désolation pour Boris Bertolt qui n’a même pas tâché de vérifier l’authenticité de son information avant de la propager. Pour un lanceur d’alertes, on se demande plutôt la taille de l’insurrection qu’il pourrait occasionner par de tels abus. Le commentaire d’un autre camerounais sur ses sorties futiles porte à croire qu’il changerait d’ailleurs de langage devant un politicien plus offrant que celui qu’il prétend défendre actuellement : « Rassurez-vous que les sardinards n'arrivent pas là-bas sinon les sacs d'argent seront donnés et ça va parler commencer à parler chinois ».
Il s’agissait de sa 6ème réélection. Comme souvent en ce qui concerne l’Afrique, la suspicion et l’incompréhension ont émergé certaines chancelleries occidentales, montrant une méconnaissance profonde des liens entre la population locale et son chef d’Etat, et plus généralement la manière dont les Africains appréhendent leur relation avec l’autorité.
Le 07 octobre dernier, des observateurs venus d’Afrique et du monde entier, ont été présents afin de s’assurer de la validité du scrutin. Lors des résultats, à l’exception notable de la région Littoral, le président Paul Biya avait réunis la très grande majorité des voix. Les observateurs n’ont constaté aucune fraude majeure, et mise à part le candidat Maurice Kamto, arrivé en tête à Douala, preuve par ailleurs de l’absence de fraudes massives, aucune instance n’a relevé de quoi remettre en cause le scrutin.
Si en occident, une telle longévité politique à la tête d’un état soulève les doutes, il n’en est rien en Afrique. Tout voyageur traversant le pays comprend le lien qui unit le chef de l’État à son peuple, et l’on y retrouve la même relation entre les habitants d’un village et le chef traditionnel.
Ce parallèle avec le chef traditionnel est sans nul doute le meilleur moyen de faire comprendre le rapport de respect face à l’autorité d’un président qui a l’expérience, concept qui a disparu et est ignoré dans d’autres parties du monde. L’idée même que le pouvoir soit un élément d’usure ne s’adapte pas à la situation africaine dans laquelle l’expérience accumulée au cours des années consolident les capacités à prendre des décisions... Pour le plus grand désespoir de certains diplomates étrangers qui, depuis l'élection présidentielle, s'agitent afin de mener à un renouvellement politique sur place.
Et malgré le haussement de ton des américains et de l'Union Européenne, les camerounais sont toujours nombreux derrière leur président. En témoigne une campagne de soutien active sur les réseaux sociaux, dénonçant l'arrivée de Tibor Nagy, le Monsieur Afrique de Donald Trump, et appelant à s'unir contre "l'ingérence américaine qui mène trop souvent des pays au chaos."
En effet, depuis l’annonce de sa venue et depuis qu’il s’est exprimé sur les affaires sensibles du Cameroun à savoir la crise anglophone et la libération du Professeur Maurice Kamto, certains camerounais n’ont pas du tout digéré les propos de ce dernier qui dans un premier temps a taxé les décisions prises dans la crise anglophone de “mesures symboliques". Par ailleurs il dit que « Le gouvernement camerounais assure qu'il a été arrêté et emprisonné pour des raisons légitimes. Moi, je pense vraiment qu'il serait très sage de le libérer. Parce que, que ce soit vrai ou faux, il est perçu comme ayant été incarcéré pour ses activités politiques et cela est inacceptable. Ses militants et lui doivent être libérés et nous ne passerons pas par quatre chemins pour le dire ».
De ces deux interventions radicales, les camerounais ont exprimé leur indignation. Tandis que les uns acclament sa venue, d’autres la redoutent complètement et font même appel à des contre manifestations à l’ambassade des Etats Unis à Yaoundé.
De cela peut découler des affrontements entre des “pro” et des “anti” Tibor Nagy. A cette allure "Monsieur Afrique" n’aura qu’à récolter ce qu’il aura lui même semé.
Intégralité de sa tribune:
L’étonnant paradoxe de la stigmatisation de la critique intellectuelle et politique de l’idolâtrie folle de l’ethno-fascisme comme discours (prétendument) tribaliste: défense hypocrite, fausse symétrie perverse, amalgame crypto claviste et duplicité ethno sectaire.
Certains intellectuels dont la posture relève pourtant d’un populisme communaucratique fort peu refoulé, affectent de se poser en défenseurs de la transversalité républicaine. On les voit avec un certain toupet prétendre donner des leçons de morale ou d’épistémologie politiques — sur un terrain de réflexivité et de distanciation où leur lourdeur cognitive et leur fadeur cognoscive ne leur ont jamais permis d’évoluer d’un pas alerte — à ceux qui abandonnant le confort du conformisme mollasson ont choisi de porter le fer aux plaies purulentes résultant de la peste idéologique que constitue le ethno fascisme en tant que délire ultra- communautariste mis en doctrine et en système.
Pourtant les donneurs de leçons qui s’inscrivent dans le “politiquement correct”, sont de fieffés hypocrites qui cautionnent les dérives ethnofascistes nazillonnes et nasillardes de certains idéologues désaxés et déjantés alors qu’ils feignent de s’indigner contre la haine tribale dans son principe !!!
En fait, ces pseudo-donneurs de leçons sont des idéologues faussaires qui masquent leurs propensions tribalistes derrière une rhétorique républicaine sans consistance. En effet, derrière leur affichage républicain, ces sophistes sont de connivence avec les courants communautaristes intégristes qui forment l’aile extrémiste du parti-tontine, le MRC ils en soutiennent discrètement, mais effectivement les positions sectaristes, influencées par le discours vénéneux et venimeux d’idéologues ethno fascistes comme l’infâme chauve-souris.
Ainsi, des dirigeants, cadres, militants et sympathisants faisant partie des courants durs du MRC, sont véritablement des zélotes et hooligans tontinards pour qui toute critique concernant le MRC relèverait du tribalisme, alors qu’ils laissent croire dans le même temps que cette formation ne serait pas dominée par de telles orientations fondées sur le nombrilisme et le chauvinisme associés au populisme communaucratique.
Ceci montre que dans le fond, la perception qu’ils ont de ce parti est une perception hypocrite, car elle est effectivement marquée par un biais ethniciste qui leur fait croire qu’il s’agit d’un parti envisagé comme une formation devant être au service de la communauté Bamiléké. C’est ce qui fonde la connivence de ces acteurs avec des groupuscules extrémistes Prot terroristes ou para terroriste comme le Cameroun c’est le Cameroun (LCLC) et la brigade anti-sardinards (bas) dont la quasi-totalité des éléments est précisément versée dans un hooliganisme modelé par des propensions ethno- fascistes.
Ceux des intellectuels retors qui soutiennent cette engeance fascisante veulent faussement faire croire que leurs homologues qui démystifient cette idolâtrie folle qu’est l’ethno fascisme, seraient des tribalismes lors même que la critique de ces derniers prend toutes les précautions morales, intellectuelles et rhétoriques pour n’avoir pas à stigmatiser en propre une communauté !!!
Il s’agit pour ces pseudo-donneurs de leçons de recourir à une manœuvre bien réglée d’intimidation idéologique en forme de chantage menaçant d’accuser de tribalisme tous ceux qui démontrent et démontent la duplicité du parti-tontine.
Ainsi ironiser contre l’usage plus qu’ambivalent de la métaphore du pouvoir d’état et de son sommet présidentiel comme une tontine que certaines communautés et groupes politiques auraient confisqués alors que d’autres seraient condamnés à cotiser (“tontiner”) sans en enlever la mise (bouffer), en appelant ces adeptes du MRC tontinards, est-il présenté abusivement comme un discours qui serait nécessairement motivé par des orientations tribalistes même lorsque rien n’y est énoncé pour stigmatiser en propre une communauté !!! Pourtant, dans le cas d’espèce, le nombrilisme et/ou les chauvinismes ethniques sont chez ceux qui sur une base anthropologique péremptoire, pensent que la tontine serait une pratique sociale exclusivement réservée à la communauté Bamiléké qui la dénomme tchu ou tchua ou tchuang.
Comment alors expliquer que le terme généralisé au Cameroun pour désigner la tontine soit plutôt lié à la langue ngala-duala (njangui) ? Cela permet même à certains de ces phalangistes qui véhiculent pourtant des conceptions fascisantes alimentées par le délire suprématiste de la chauve-souris, d’accuser ceux qui critiquent la duplicité des zélotes tontinards, d’être expéditivement et dolosivement traités de cultiver la haine tribale !!! Quelle terrible et malhonnête logique d’inversion où c’est celui qui dans un discours clairement dépourvu de toute charge contre une communauté comme corps social basé sur une logique grégaire, dénonce et démystifie ceux qui véhiculent l’idolâtrie folle de l’ethno fascisme !!!
Certains de ses intellectuels fascisants poussent bien loin le bouchon quand avec un summum de mauvaise foi et de perversion, ils amalgament de manière malicieuse l’idolâtrie ethno fasciste et sa critique ferme, mais encadrée comme des extrémistes. C’est la tactique retorse de la fausse symétrie destinée de manière perverse à entraver tout effort de démontage de la funeste idéologie de suprématisme qu’est l’ethno-fascisme.
Pourtant, nombre de ces partisans de l’ethno sectarisme qui ne se sont jamais distingué par un sens élevé d’une critique idéologique et/ou intellectuelle et/ou scientifique basé sur un usage sérieux de la rationalité d’aufklarung et de ses possibilités réflexives, jouent frauduleusement à être des experts en morale ou en épistémologie politiques alors qu’ils n’en ont pas le niveau.
Jamais ces pseudo-donneurs de leçons ne prennent à parti la rhétorique infecte et démente de la chauve-souris ou de ses suivants qui non contents d’affirmer sans complexe la supériorité ontologique et biologique de leur communauté de provenance, vont même jusqu’à appeler les ressortissants de celle-ci à faire la guerre à d’autres communautés dites nkwas en ciblant particulièrement les ekang dont ils étrillent régulièrement la composante bulu pour des motifs essentiellement fallacieux et sectaires. Ceux de ces zélotes qui figurent dans les milieux intellectuels et universitaires, n’ont pas toujours le courage d’afficher leurs inclinations ethno fanatiques ou ethno fascistes.
Leur posture crypto claviste n’apparaît que lorsqu’ils ne peuvent réfréner leur détestation de la critique éclairée de l’idolâtrie pestilentielle qu’est l’ethno-fascisme comme mise en doctrine et en système d’une logique aliénée de populisme communaucratique qui comporte des accents pro génocidaires clairs chez l’idéologue déjanté qu’est la chauve-souris qui appelle ouvertement sa communauté à entrer en guerre pour son compte contre les ekangs contre qui il prononce régulièrement des fatwas !!!
Pourtant, il faut voir les mêmes s’agiter avec une hypocrisie consommée pour attaquer ceux qui dans une logique d’hygiène républicaine critiquent et combattent fermement la peste idéologique du suprématisme ethno fasciste, en accusant cyniquement ces derniers d’entretenir la haine tribale !!! Il faut dénoncer vigoureusement cette duplicité sectaire et ce crypto clanisme pervers qui veut entretenir la confusion morale et idéologique qui peut permettre au poison qu’est l’ethno fascisme de continuer à se diffuser dans le corps social camerounais.
Il n’y a pas de compromis à faire avec les défenseurs hypocrites de l’idéologie ethno fasciste dont il faut combattre la prolifération des métastases moralement cancérigènes puis cancéreuses par une puissante et imperturbable critique démystificatrice valant chimiothérapie idéologico-intellectuelle et politico-intellectuelle…