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Mfoungo

Mfoungo

L’attaque du groupe terroriste boko haram contre la ville de Rann en début de semaine a fait au moins 60 morts, selon les résultats de l’enquête rendus public par l’Ong Amnesty International. Cette situation accroît le nombre de réfugiés nigérians sur le sol camerounais.

 

« Aux alentours de 9 heures du matin le 28 janvier 2019, un groupe de djihadistes  de boko haram est arrivé sur des motos et a incendié la ville », peut-on lire dans ce rapport.

 

« Ils ont poursuivi les civils qui tentaient de s'enfuir (...). Onze corps ont été retrouvés dans l'enceinte de la ville et 49 autres à l'extérieur », est-il indiqué.  Isa Sanusi, porte-parole d'Amnesty International Nigeria, a expliqué aux médias que l'ONG avait réalisé une enquête de terrain approfondie et recoupé des informations recueillies auprès de nombreuses sources sécuritaires, de témoins ou de personnes travaillant dans la région.

 

Rann est une localité devenue inaccessible pour des raisons de sécurité, même pour le personnel humanitaire, d'où il est extrêmement difficile d'obtenir des informations. Sur plusieurs images satellites du centre CNES/Airbus ainsi que de l'institut européen de surveillance Copernicus, on peut distinguer que certaines parties de la ville, où s'étaient réfugiées des dizaines de milliers de personnes, ont été totalement rasées par les flammes.

 

« Au lendemain de l'attaque, en l'espace de 48 heures, toute la population semble paniquée et a pris la fuite pour tenter d'échapper à la mort », avait déclaré le porte-parole du HCR, Babar Baloch, au cours d'un point de presse à Genève. Civils et soldats nigérians prennent la fuite pour se réfugier au Cameroun. 

 

Plus de 30.000 personnes sont arrivées au Cameroun, affirmant que le groupe terroriste contrôlait désormais la ville et que les soldats nigérians et camerounais avaient également fui. Il s'agit de l'une des attaques les plus meurtrières contre les civils depuis des mois dans le nord-est du Nigeria, dans un contexte d'accélération des violences.

 

Depuis le mois de juillet, le groupe, qui a fait allégeance à l'Etat Islamique en 2015, semblait davantage se concentrer sur les attaques de bases militaires où il récupérait les armes et le matériel militaire.

 

L'occupation de Rann par Boko Haram intervient alors que l'ONU a lancé mardi à Abuja, un appel à financement de 848 millions de dollars (741 millions d'euros) pour des projets humanitaires dans le Borno et deux autres Etats du nord-est sur trois ans.

 

Un montant supplémentaire de 135 millions de dollars est nécessaire pour aider les 228.500 Nigérians réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger voisins, selon l'ONU. Quelque 260 travailleurs humanitaires ont été obligés de quitter trois collectivités locales dans l'Etat du Borno, foyer des violences, à cause des combats entre les insurgés et l'armée.

 

La ville de Rann a payé un prix particulièrement élevé.

 

Début novembre Boko Haram avait exécuté deux femmes humanitaires enlevées à Rann plusieurs mois auparavant. Une troisième, Alice Loksha, qui travaillait pour l'Unicef, est toujours entre les mains du groupe. L'insurrection jihadiste a fait plus de 27.000 morts depuis 2009 et plus 1,7 million de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.

 

Nicole Ricci Minyem

Le premier ministre congolais sortant Bruno Tshibala et ses ministres se sont octroyés des avantages à vie, comme l’indiquent les deux décrets qui soulèvent le courroux des populations, qui survivent avec moins de deux dollars par jour.

Ces décrets donnent aux anciens membres du gouvernement des indemnités à vie. Ils ont été publiés dans le journal officiel de la République démocratique du Congo le 15 décembre 2018, deux semaines avant les élections générales du 30 janvier et qui ont conduit à la première passation de pouvoir pacifique. Jusque-là en République Démocratique du Congo, les anciens ministres disposaient d’une indemnité de sortie égale à six mois de traitement : « Ces décrets sont scandaleux et immoraux. Ils doivent donc être annulés par les nouvelles autorités parce que ces ministres se sont octroyés des avantages indus », a déclaré Georges Kapiamba, président de l’ONG Association pour l’accès à la justice.

Dans les réseaux sociaux, la colère monte : « Il s’agit d’un enrichissement sans cause, une tentative de vol qu’il faut punir » a écrit Emmanuel Tshamala sur watshapp, alors que Patrick Kakolongo a écrit : « Il faut rapidement mettre ces oisifs hors d’état de nuire ». « Il est reconnu aux anciens Premiers ministres, à charge du Trésor public les avantages ci-après: une indemnité mensuelle estimée à 30% des émoluments du Premier ministre en fonction, une indemnité mensuelle de logement estimée à cinq mille dollars », détaillent les décrets querellés. Les anciens Premiers ministres ont aussi droit à un véhicule neuf tous les cinq ans, « un titre de voyage par an, en business class sur le réseau international », et des gardes du corps« pour la durée de leur vie », selon le décret.

Aux anciens membres du gouvernement, les avantages ci-après : « à charge du Trésor public  sont reconnus: une indemnité mensuelle estimée à 30% des émoluments de ceux en fonction, une indemnité mensuelle de logement estimée à mille dollars américains et un titre de voyage par an, en business class, sur le réseau international », lit-on dans ces documents.

Ces avantages concernent les 47 ministres, 11 vice-ministres et 2 secrétaires généraux ainsi que des personnalités exerçant les fonctions équivalentes au rang des membres du gouvernement au cabinet du président de la République et au cabinet du Premier ministre, a décidé le Premier ministre Bruno Tshibala.

 

Nicole Ricci Minyem

Bien avant le 7 octobre, jour du scrutin, tout observateur averti de la scène politique camerounaise savait que les alliances nouées par le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) avec tout ce qui compte politiquement dans l’Adamoua, le Nord et l’Extrême-Nord, en faisaient un glacis électoral impossible à faire fondre.

Outre les pontes de son parti politique comme le président de l’Assemblée nationale, le président du Conseil économique et social, le Lamido de Garoua et bien d’autres, Paul Biya y est assuré du soutien permanent de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) de Bello Bouba Maïgari, de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP) d’Amadou Moustapha, du Mouvement démocratique pour la république (MDR) de Dakolé Daïssala, du Front national pour le salut du Cameroun (FNSC) d’Issa Tchiroma et d’au moins une partie de la famille d’Ahidjo, son « illustre prédécesseur ».

De plus, il est avéré que le Sud et l’Est offrent systématiquement des résultats faramineux à Paul Biya. Si l’on ajoute que les appels au boycott de la présidentielle lancés par les fédéralistes et les sécessionnistes ont paralysé le plus gros des électeurs du Nord-Ouest et du Sud-ouest en semant la peur et en accentuant l’abstentionnisme, il était certain que parmi les intrépides qui se rendraient aux urnes dans ces deux Régions, l’écrasante majorité accorderont leurs suffrages à Paul Biya.

C’est ainsi qu’avant le jour du vote, le candidat-président était déjà assuré de la victoire dans sept Régions sur les dix que compte le Cameroun. La victoire finale lui était donc acquise avant le jour du scrutin. Sun Tse, le stratège chinois l’a dit : « [u]ne armée victorieuse l’est avant même de livrer bataille ». Maurice Kamto qui sait lire, écrire et compter le savait. La compétition s’est donc véritablement déroulée dans trois Régions : le Centre, le Littoral et l’Ouest, avec les résultats que l’on sait : une victoire pour Maurice Kamto dans le Littoral et deux défaites au Centre et à l’Ouest, sa Région d’origine (y compris dans son Département d’origine).

Face à cette défaite arithmétique inéluctable qui se profilait, Maurice Kamto a opté pour la subornation des consciences dès le lendemain du scrutin, en essayant de déclencher un soulèvement populaire dans les grandes villes de Douala et de Yaoundé principalement, en s’autoproclamant vainqueur, dans le but de voler à Paul Biya son écrasante victoire et entraîner la chute de son régime.

Voici donc le héraut auto-proclamé de la démocratie, enchaînant les défaites électorales, qui tente de s’emparer du pouvoir par la brutalité de l’insurrection, après un cuisant échec dans les urnes. A la manière de « ces peuples qui ne veulent pas acquérir par la sueur ce qu’ils peuvent obtenir par les armes », dénoncés par Tacite, historien, écrivain et homme politique de l’antiquité romaine.

Mais la mayonnaise n’a pas pris, car les mesures de transparence prises autour du scrutin et, plus tard, autour du contentieux électoral, retransmis en direct à la télévision, ont convaincu les uns et les autres, y compris les chancelleries occidentales à Yaoundé, que la victoire de Paul Biya reflète incontestablement la volonté des électeurs camerounais qui ont participé au scrutin du 7 octobre 2018. Ces dernières n’ont d’ailleurs cessé de le dire et de le répéter depuis lors, urbi et orbi, à temps et à contre-temps.

Ce résultat n’a rien de surprenant, car Sun Tse a encore dit : « [u]ne armée vaincue se lance d’abord dans la bataille et ensuite recherche la victoire ». C’est la démarche de Maurice Kamto qui s’est autoproclamé vainqueur de la présidentielle avant le début du travail de la Commission nationale de recensement général des votes et avant le contentieux électoral.

Alors même que sa défaite est établie, Maurice Kamto s’entête à appeler au soulèvement pour une pseudo « victoire volée », persistant dans le déni de démocratie et, surtout, dans la perversion du sens des mots. La perversion consiste précisément, par une spectaculaire inversion des faits et des valeurs, à tenter de voler son prochain tout en le qualifiant de voleur.

Une « victoire volée » est en effet d’abord une victoire. Or, Maurice Kamto n’a pas de victoire à revendiquer avec 14% face à un adversaire crédité de 71%. Il n’y a ni victoire volée ni recomptage de voix envisageable(en dehors bien sûr de l’univers des rêves), car en droit électoral, le recomptage des voix n’est envisagé que si la différence entre le nombre de voix du vainqueur proclamé et de son suivant est si faible que la moindre erreur de calcul peut inverser les résultats du scrutin.  C’est pour cette raison que tous les recours internationaux introduits par Maurice Kamto sont irrémédiablement voués à l’échec.

Il a néanmoins contaminé ses partisans qui utilisent abusivement, jusqu’au ridicule, les mots « dictateur » et « tyrannie » pour intoxiquer l’opinion sur la nature de Paul Biya et de son régime, alors qu’ils en ignorent le sens. L’appellation contrôlée de dictateur, comme rappelé par Kamel Daoud dans l’hebdomadaire français Le Point du 17 janvier 2019, renvoie à « un homme qui prend le pouvoir à la vie à la mort. Qui tue la moitié de son peuple pour gouverner l’autre moitié agenouillée, qui est sanguinaire, fantasque, assassin ».

Le Vocabulaire juridique nous enseigne quant à lui que la tyrannie désigne un  pouvoir politique arbitraire, autoritaire et cruel d’un homme ou de quelques-uns ». L’évidence est là : certes, nul ne peut approuver à 100% les actes d’autrui, fut-il son conjoint. En ce sens, l’écrivain russe Dostoïevski décrivait en ces termes « le drame de l’impossible rencontre de deux êtres », dans son roman L’éternel mari : « nous vivons d’amitiés inexactes, d’amour bougées ». On peut donc ne pas être entièrement d’accord, voire pas du tout d’accord avec le style de pouvoir de Paul Biya ; on peut penser ce que l’on veut de sa politique ; mais sans conteste, lui-même et son régime n’ont absolument aucun rapport avec la charge sémantique des termes  dictateur  et  tyrannie.

Pour autant, Maurice Kamto et ses adeptes ne s’embarrassent pas du sens des mots ni des moyens pour parvenir à leurs fins. Ils savent que si le MRC apparaît comme le premier parti de l’opposition au lendemain de la présidentielle, c’est par défaut. Exactement comme l’UNDP au lendemain des législatives de 1992, boycottées par le SDF. Maurice Kamto sait qu’il ne doit son rang de premier opposant qu’à la paralysie de l’électorat du SDF dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest, ainsi qu’à la désorganisation de ce parti politique conséquence de l’exil et des déplacements de populations liés aux problèmes sécuritaires de ces deux Régions.

 Il sait parfaitement que, pour les municipales et les législatives, le scrutin aura lieu dans chaque Arrondissement et dans chaque Département ou dans chaque circonscription spéciale pour les législatives. Ces élections, attendues cette année, restaureront le SDF dans le leadership de l’opposition au Cameroun. Dans ce contexte, les appels de Maurice Kamto à l’insurrection sont guidés par quatre objectifs.

Faire feu de tout bois pour renverser le président démocratiquement élu avant la convocation du corps électoral pour les législatives et les municipales afin de préserver l’unité du MRC, profondément divisé entre les partisans du boycott de toute élection convoquée par le président Biya qu’ils présentent comme « mal élu » et les modérés, qualifiés de « vendus » par la base du MRC, qui aimeraient participer à toute élection, afin de conquérir le maximum de postes de députés et de conseillers municipaux.

Subsidiairement, tenter de renverser Paul Biya par l’insurrection avant les élections législatives et municipales, afin de ne pas révéler à la face du monde la faible implantation de son parti qui sera fonction du nombre de listes qu’il sera capable de présenter aux législatives et aux municipales de 2019 et de ses résultats au terme de ce double scrutin.

Encore plus subsidiairement, tenter de renverser le régime de Paul Biya avant les législatives de 2019, afin d’empêcher le SDF de reprendre sa place de premier parti politique de l’opposition. Tout à fait subsidiairement, tout faire pour renverser le président élu, afin d’accréditer sa fausse thèse de la « victoire volée », thèse dont il est parfaitement conscient du caractère factice.

La stratégie de l’anti-démocrate et du négateur de l’Etat de droit qu’est Maurice Kamto apparaît donc comme une stratégie de désespoir et de mensonges éhontés, dictée par crainte de ce qu’il perdra irrémédiablement après les législatives et les municipales de 2019.Mais dans cette quête de survie politique, alors que les couteaux sont tirés, doit-il pour autant braver l’apophtegme de Confucius, le Maître de la Chine, qui a dit : Un homme de haut rang se doit d’éviter toute forme de violence et d’impertinence » ?

                                                                                 

James Mouangue Kobila

Agrégé de droit public

Vice-recteur à l’Université de Douala

Les partis politiques qui projetaient des « marches » se sont ravisés après une interdiction des autorités compétentes.

A l’initiative du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et malgré l’interdiction des autorités administratives, une marche blanche était prévue sur l’ensemble du territoire national ce samedi 02 février 2019 pour dire « Non au hold-up électoral, Non au hold-up de la paix dans les Régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, Non au hold-up des fonds publics sous couvert de l’organisation de la CAN 2019 ».

Mais, à la surprise générale, Mamadou Mota, le 1er vice-président du MRC, a publié jeudi en fin de soirée un communiqué pour informer de l’annulation des manifestations de ce samedi, et même celles projetées pour le samedi 09 février 2019. « Les marches prévues le 02 et le 09 février 2019 sont annulées et reportées à une date ultérieure. Le MRC appelle toutefois les militants à rester mobilisés pour des nouvelles instructions », a laconiquement écrit Mamadou Mota sans donner les raisons de cette annulation subite.

Le 31 janvier 2019, Jean Claude Tsila le préfet du département de Mfoundi a signé un communiqué interdisant toute manifestation publique prévue les 01er et 02 février 2019. Dans son communiqué l’autorité administrative demande aux différents organisateurs desdites manifestations d’annuler tous leurs projets. Cette décision du préfet est motivée par le souci de préservation de l’ordre public.

La décision de Jean Claude Tsila concerne aussi le Social democratic front (SDF) qui en date du 30 janvier 2019 par un communiqué appelait ses militants à se retrouver dès 8 heures de ce jour à l’Hôtel de ville de Yaoundé. Après la mesure de l’autorité administrative, le président régional du parti de Ni John Fru Ndi, Emmanuel Ntonga, a demandé aux militants et sympathisants du Sdf de rester chez eux.

« Le Président régional SDF Centre demande aux militants et sympathisants du SDF Centre de rester chez eux tout en restant mobilisés et vigilants ; demande la suspension des autorités responsables de cette provocation de plus ; n’acceptera plus jamais dans le Centre, la ségrégation des autorités administratives ; invite les autorités à autoriser toutes les manifestations publiques et à les encadrer telles que prévue par la loi », écrit Emmanuel Ntonga dans un communiqué.

Pour éviter tout débordement, les forces de maintien de l’ordre ont pris des dispositions nécessaires. Ainsi, sur les grands carrefours de la capitale politique, à la poste centrale de Yaoundé notamment, un camion anti-émeutes de la gendarmerie est stationné depuis les premières heures du vendredi 1er février. Des éléments de la gendarmerie sont aux avant-gardes.

Au niveau du carrefour de la police judiciaire au quartier Elig-Essono, la gendarmerie est venue en renfort à la police qui quadrillait déjà les lieux depuis l’arrivée et l’incarcération des militants du MRC arrêtés lundi dernier à Douala. Depuis ce samedi matin, aucun mouvement n’a été signalé à Yaoundé. Tout porte à croire que l’invitation des leaders des partis de l’opposition d’annuler toute manifestation a été suivi par leurs militants.

Otric N.

Au vue des marches soit disant “pacifistes” qui ont été commanditées et organisées ces derniers jours par Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun en abrégé MRC, se trouve en réalité un complot de grande envergure.
Le peuple étant naïf et acceptant se faire manipuler n'est pas conscient des enjeux de ce candidat qui avant, pendant et après la proclamation des résultats a eu pour seul but de déstabiliser le pays à des fins personnelles.
Les appels à la révolution ou à l’insurrection cachent en réalité une énorme machine de soif unilatérale de gouvernance.
Dans cette vidéo, on perçoit clairement que depuis le tout début, le projet ultime de ces soulèvements n'est rien d'autre que vouloir satisfaire une chaîne d’assoiffés politiques.
Dans quel but nommer un gouvernement, des ambassadeurs et des civils para-militaires alors qu'il n y a aucune certitude de sa victoire aux élections ?
Pourquoi un plan de résistance alors que nous n'avons pas gagné les élections ?
Pourquoi manipuler le peuple si ce n'est une préparation à un coup d'Etat ? Pour ceux veulent s'entêter à croire que la cause est juste, sachez que les conséquences seront lourdes avec beaucoup de répercutions. dites non à la manipulation, dites non aux manifestations, dites non au coup d'Etat, dites non à l'insurrection mais dites un grand "OUI" à la PAIX

 

 

Qu’ils soient « pros » ou « antis» - les Camerounais ont toujours quelque chose à revendiquer.

Certains aiment laisser exprimer leur colère et le font, en manifestation. C’est d’ailleurs le cas récemment avec les dites manifestations « pacifistes ». Malheureusement pour leurs organisateurs, elles sont illégales. Et les contrevenants risquent de le payer cher. Car tout autant « pacifiques » que l’on voudraient qu’elles soient, elles se terminent bien souvent en eau de boudin. Les violences ne manquent pas. Et surtout, les appels à la révolution ou à l’insurrection contre le Chef de l’Etat, sont passibles de 30 ans de prison.

D’où ma question: est-il judicieux de mettre sa vie en danger pour une cause qui n'aboutira à rien ? Croyez-vous que les résultats de l’élection d’octobre 2018 - même si vous n’êtes pas d’accord avec, serons modifiés grâce à votre manifestation ? Et ce alors que tous les pays au monde ont déjà reconnu et félicité Paul Biya pour sa victoire… Le mieux pour les militants du SDF et du MRC ne serait-il pas de trouver de nouvelles alternatives pour se faire entendre légalement et légitimement ? Alors, si on est pas du tout contents des nouveaux gouvernants, la seule chose à faire c'est de s'inscrire massivement sur les listes électorales et d’attendre les nouvelles élections municipales et législatives qui arrivent à la vitesse d’un avion. Faire valoir son droit de vote, le moment opportun est la meilleure de toutes les options. Francklin Delanoe Roosevelt ne disait-il pas : une bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil ?

Pour ceux qui veulent braver l’illégalité et qui iront dans la rue, il faut savoir que ça sera sans pitié la façon dont vous serez arrêté et jugé. Le gouvernement l’a prévenu. Les policiers auront des outils de reconnaissance faciales, une fois que votre visage sera enregistré dans la base de données des manifestants, vous serez grillés sur plusieurs plans (surtout ces jeunes qui veulent présenter des concours ou qui rêveront un jour faire partie des forces de l'ordre). Il y aura des ballons dans le ciel avec des caméras de contrôle. Sachez déjà qu'il y'a des ordres d'arrestations massives et devinez la suite une fois que vous vous êtes fait prendre.
Ce sera sans pitié pour les contrevenants !

La vie vaut la peine d'être vécue en toute liberté. Les citoyens conscients doivent penser à leur avenir. Les parents qui risquent perdre leur boulot ou la possibilité de subvenir aux multiples besoins familiaux, les enfants qui ne pourront plus aller à l'école à cause de l'environnement hostile qu'on aura crée. Et surtout: les enfants dont le père sera en prison pour 30 ans à cause d’un projet insurrectionnel. Est-ce ce dont vous rêvez ?
Réalisez vos rêves. Travaillez. Vivez pacifiquement. Construisez votre avenir et celui de vos proches. Votez. Mais n’allez pas finir par croupir en prison. La vie ne vaut pas une manifestation illégale !
A bon entendeur salut !

Dans un communiqué de presse du 28 janvier 2019 et publié le 30 janvier 2018 sur son compte twiter, la compagnie aérienne nationale camerounaise Camair Co informe l'opinion publique qu'elle a été, pour la troisième fois consécutive, certifiée IOSA (IATA operationnal safety audit). Cette certification est valide jusqu'au 28 novembre 2020.

Ainsi, Camair est reconnue internationalement comme fiable, sécurisée, sûre et opérationnelle.

A présent, les clients attendent une modernisation du système informatique, une plateforme d'achat des tickets sur Internet, un check-in par des applications et surtout, une augmentation de la fréquence des vols (et des vols à l'heure).

Quoi qu'il en soit, bravo pour la certification IOSA !

Alors que le gouvernement camerounais annonce que des mesures ont été prises afin de garder le calme dans le pays, le député SDF s’entête à vouloir soutenir les activités révolutionnaires du MRC.

La journée du samedi 02 février s’annonce très rude sur le plan politique au Cameroun. Après les manifestations organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) il a une semaine, la classe politique reste très agitée. De nombreuses activités classées illégales par le Chef de l'Etat sont prévues ce week-end.

Au devant de la scène, Jean-Michel Nintcheu, député du Social democratic front (Sdf), qui conteste les résultats de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Et s'il a été épargné jusqu'à présent, les choses pourraient se compliquer s'il appelait à plus de violences... Où même s'il tenait vraiment à aller manifester.

Car l’Etat camerounais ne compte pas rester indifférent devant cette situation. Des sources de premières main indiquent à l'Agence Camerounaise Presse que la fête est finie. "M. Nintcheu doit comprendre qu'il ne doit pas mettre le feu aux poudres. L'immunité est révolue pour les insurrectionnels."

Or donc, si M. Kamto est aux arrêts pour des accusations similaires, il est très probable que les menaces pesant sur Nintcheu soient sérieuses. "Ce n'est pas des prisonniers politiques. Ce sont des révolutionnaires. Des insurrectionnels. Aucun Etat au monde ne peut accepter des manifestations dans le but de renverser le gouvernement" explique notre source.

M. Nintcheu défiera-t-il le pouvoir ? Un homme averti en vaut deux !

La Bretagne est la région la plus touchée par le cancer avec les Hauts-de-France et la Normandie. Les cancers de l’œsophage, de l’estomac, du foie et de la bouche, souvent associés à une consommation d’alcool et de tabac, y tuent plus qu’ailleurs.

 

Les Bretons sont également plus touchés par le mélanome de la peau.

 

Voilà un podium dont le Bretagne  se serait bien passé. Entre 2007 et 2016, 19.018 nouveaux cas de cancer ont été déclarés et 8.623 décès recensés chaque année dans la région. Ces chiffres, publiés pour la première fois à l’échelle régionale par l’organisme Santé Publique France, font de la Bretagne la région française la plus touchée par la maladie avec les Hauts-de-France et la Normandie : « C’est tout le grand quart nord-ouest qui est concerné », indique Nathalie Le Formal, directrice de la santé publique à l’Agence régionale de santé.

 

L’étude met notamment en avant une sur incidence et une surmortalité des cas de cancers de l’œsophage, de l’estomac, du foie et de la bouche en Bretagne. Des cancers qui ont la particularité d’être souvent liés à une consommation combinée de tabac  et d’alcool, deux fléaux malheureusement bien connus en Bretagne. C’est particulièrement vrai chez les hommes et dans le Finistère, où la situation est encore plus alarmante.

 

Les Bretons se protègent moins du soleil

 

Plus surprenant, la région connaît également une surmortalité de plus de 20 % pour chaque sexe pour le mélanome, un cancer de la peau souvent associé à une exposition excessive au soleil. Étrange car la région n’a pas la réputation d’être la plus propice au farniente. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène. « Les gens ont tendance ici à moins se protéger quand le ciel est couvert, ce qui n’empêche pas les UV de passer. Et les Bretons s’exposent facilement toute la journée », souligne le professeur Robaszkiewicz, directeur du registre des tumeurs digestives dans le Finistère.

 

Les peaux claires sont également une explication à cette fragilité régionale, tout comme le profil professionnel de ses habitants : « Il y a beaucoup de catégories de personnes qui travaillent à l’extérieur en Bretagne comme les pêcheurs ou les agriculteurs et qui sont de fait plus exposés », avance le professionnel de santé. Un conseil donc, pensez à vous protéger du soleil en Bretagne même quand il ne fait pas trop beau.

 

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a dressé cette année encore le top 10 des menaces pour la santé mondialeL’organisation attire plus particulièrement l’attention sur les points suivants.

 

Pollution atmosphérique

 

Neuf personnes sur dix respirent au quotidien un air pollué. L’OMS considère la pollution atmosphérique comme le plus grand risque pour la santé en 2019. L’air que nous respirons se compose en effet de particules microscopiques de pollution qui pénètrent dans les poumons, et s’acheminent vers le cœur et le cerveau. Chaque année, 7 millions de décès sont imputables à des cancers, des accidents vasculaires cérébraux ou des maladies cardiaques et pulmonaires résultant de la pollution atmosphérique.

 

Il ne faut toutefois pas confondre pollution atmosphérique et tabagisme, bien plus nocif encore ! L’exposition à la pollution atmosphérique se répartit sur une journée entière, alors que les fumeurs inhalent une dose massive de particules encore plus nocives en un laps de temps très court. Le tabac constitue également une importante source de pollution à l’intérieur des habitations et il est dès lors particulièrement nocif de fumer à l’intérieur. Un tiers des cancers, sans oublier de nombreuses maladies des voies respiratoires et maladies cardiovasculaires comptent parmi les pathologies directement liées au tabagisme.

 

Maladies non transmissibles

 

Les maladies non transmissibles, comme le cancer et le diabète, sont responsables de 70 % des décès dans le monde, un chiffre qui est malheureusement en progression. Cette augmentation est due à divers facteurs : tabagisme, manque d’exercice physique, consommation abusive d’alcool, alimentation déséquilibrée et pollution atmosphérique.

 

Défiance envers les vaccins

 

La défiance à l’égard des vaccins se définit comme une réticence envers les vaccinations pourtant disponibles, voire leur refus pur et simple. Cette attitude entraîne une recrudescence des maladies infectieuses. Bien que le cancer ne soit pas une maladie infectieuse, des virus jouent un rôle majeur dans le développement de certaines tumeurs. C’est par exemple le cas de certains virus hépatiques et du papillomavirus humain (HPV), des virus contre lesquels il est possible de se faire vacciner pour réduire fortement le risque de cancers associés. Quand des virus pénètrent dans l’organisme, si le système immunitaire ne parvient pas à   les éliminer, ils s’installent alors de manière chronique dans des cellules spécifiques. On parle alors d’infection chronique qui peut, avec le temps et dans certaines circonstances, dégénérer en cancer.

 

L’Organisation mondiale de la Santé met aussi en garde contre la pandémie mondiale de grippe, les conditions de vie dans les régions en crise, les bactéries et virus résistants aux traitements, Ebola, la mauvaise qualité des soins de santé primaires, la dengue et le VIH.

 

Nicole Ricci Minyem

Les exposants viennent de domaines divers, et vont animer les activités et stands au cœur d’un vaste marché de rencontres dans la capitale algérienne

 

Le Salon Algeria infrastructure et celui de la prévention et la sécurité routières (RS Expo), ont été lancés ce mardi, à la Safex/Pins maritimes (Alger) : « Bien plus qu’un Salon, Algeria infrastructure représente un lieu privilégié de rencontres et d’échanges au cœur des enjeux du secteur des transports de la logistique et de la mobilité », a souligné Adel Kaoula, directeur général symbiose, communication, environnement.

 

Cet événement va rassembler pendant 3 jours les décideurs, les opérateurs et les gestionnaires des transports ferroviaire, aérien, routier et maritime. En Algérie, le secteur des transports  connaît une véritable mutation. Un grand nombre de projets ont été réalisés ou sont en phase de réalisation, afin de rendre ce secteur plus performant et plus efficace dans sa contribution au développement économique du pays.

 

En effet, la stratégie sectorielle a pour objectifs de développer l’offre de transport afin de satisfaire les besoins de mobilité des personnes et des biens, améliorer la qualité de service par la réduction des temps de parcours, répondre aux besoins logistiques des opérateurs économiques et assurer un développement durable, tout en privilégiant l’inter modalité et l’interconnexion des différents modes de transport. Le métro d’Alger a été mis en exploitation en 2011.

 

Il reste l’une des alternatives cruciales pour régler la problématique du transport dans la capitale. Avec les deux stations inaugurées récemment, le métro d’Alger s’étale sur une longueur de 18 kms et se compose de 19 stations allant de la place des Martyrs  jusqu’à El Harrach. Les futures extensions permettront au réseau du métro, d’ici 2020, d’atteindre une longueur de 40 kms, reliant notamment la commune de Dar El Beida  à celle de Draria.

 

En matière de transport public à Alger, les choix ont été faits avec un métro dans les zones denses de la capitale et un tramway dans les zones en cours de réaménagement,  proche de l’autoroute pour la décongestionner. Les citadins ont adopté ces nouveaux modes de transport, en particulier les jeunes, qui constituent une part très importante de la population des villes. Le train est aussi un mode de transport qui se modernise. La longueur du réseau algérien est de 4560 km de lignes, dont 480 kms électrifiées, 410 gares et haltes et 1250 passages à niveau. Le trafic des voyageurs a été de 43 millions en 2017.

 

La flotte est constituée de 64 automotrices, 17 autorails, 17 Coradia, 305 locomotives, 380 voitures et 10 129 wagons. Ericsson est présent au Salon de la sécurité routière. L’opérateur livrera une présentation autour des véhicules connectés qui devraient donner un nouvel élan en proposant aux clients des voitures plus sûres, plus «intelligentes» Le LTE-V permet ainsi de fournir plusieurs applications de sécurité aux véhicules connectés, dont la prévention des risques de collision, l’alerte en cas de brusque ralentissement ou le signalement de la présence de piétons sur la route.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
 
 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01