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Dans un communiqué rendu public il y’a quelques jours, René Emmanuel Sadi - ministre la Communication -interpelle vivement les organes de presse et autres médias qui ont “ délibérément choisi de travestir les faits” alors que l’enquête annoncée par le ministère de la Défense est encore en cours.

 

Pour le porte - parole du Gouvernement, “ l’annonce de cet événement tragique a, à l’évidence, suscité une vive douleur et une profonde émotion au sein de l’opinion publique, que sont venues amplifier, les images choquantes, abondamment relayées par les médias sociaux…”.

 

Le rôle trouble de certains médias et qui, du point de vue du ministre de la Communication mettent tout en oeuvre afin de susciter des remous sociaux 

 

“Il s’agit donc, d’un sujet d’une gravité notoire et d’une sensibilité avérée, que vient exacerber le contexte sécuritaire qui a cours dans cette région.

Face à une telle situation, on observe malheureusement que certains médias ont délibérément choisi de jeter l’huile sur le feu, en travestissant de manière ostentatoire les faits, dans le but sans doute, de provoquer un soulèvement populaire, voire un chaos social…”. 

 

Une attitude à condamner avec la dernière énergie 

 

“ Le Gouvernement de la République condamne sans réserve cette dérive professionnelle qui transgresse les règles fondamentales de l’exercice du métier de journaliste, au moment même où, le monde entier célèbre la Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information…”.

 

Quelques rappels de règles basiques

 

René Emmanuel Sadi: “ Le Gouvernement rappelle à cet effet, que le rôle de la presse est d’informer utilement les populations sur les faits de la vie publique. Mais, elle doit le faire en toute considération de la stricte véracité des faits et de la responsabilité sociale qui lui incombe, en matière de sauvegarde de la paix et de la tranquillité publique…

 

En l’espèce, le ministre de la Communication en appelle à la prudence et à la circonspection des professionnels des médias, dans le traitement de l’information liée à cette regrettable actualité, afin que prévale en fin de compte, la sérénité nécessaire pour la poursuite des investigations engagées dans le cadre des enquêtes en cours…”.  

 

En rappe, 

 

Un malheureux incident est survenu le jeudi 14 octobre 2021 aux environs de 8 heures au lieu - dit Bokova dans la ville de Buea - Région du Sud - ouest. Celui - ci a coûté la vie à une fillette, Caro Louise Ndialle, âgée d’environ cinq ans, ainsi qu’au gendarme Mvogo Rigobert. 

 

Nicole Ricci Minyem

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Le don du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) servira dans la mobilisation des caravanes sonores pour leur déploiement à travers villes et campagnes du Cameroun. Objectif contribuer efficacement dans la sensibilisation des populations sur l’impératif du combat commun contre la pandémie de coronavirus.  

 

Ce don est prioritairement accordé aux quatre régions d’intervention de l’Unicef au Cameroun. « Le ministère de la Communication dans sa volonté de sensibilisation des communautés sur les gestes barrières définies par le Gouvernement et sur les mesures de précaution par rapport à cette transmission de la Covid-19 a décidé de pouvoir sensibiliser l’ensemble des communautés au niveau de chacun des districts sanitaires du pays. Nous n’apportons qu’une contribution à cette sensibilisation qui va se faire aux travers des caravanes. Mais, notre don va concerner plus particulièrement les villes de Yaoundé, Douala ainsi que les quatre régions prioritaires de notre programme de coopération à savoir l’Adamaoua, l’Est, le Nord et l’Extrême-Nord », explique Jacques Boyer, le représentant de l’Unicef au Cameroun. 

Les 300 mégaphones mis à la disposition du ministère de la Communication par l’Unicef, arrivent au moment où le taux de contamination au coronavirus augmente à une vitesse exponentielle au Cameroun. Selon les chiffres officiels, le pays va bientôt franchir la barre de 3500 cas. Les pouvoirs publics à leur niveau continuent d’intensifier la sensibilisation pour mettre hors d’état de nuire ce virus mortel qui est déjà à l’origine de la disparition de près de 145 personnes au Cameroun en l’espace de 02 mois seulement. 

Le coronavirus anéantit des systèmes de santé déjà fragiles, plus de 6000 enfants de moins de 5 ans supplémentaires pourraient mourir chaque jour en l’absence de mesures immédiates, à en croire les prévisions de l’Unicef. 

En rappel, l’Unicef est un organisme du système des Nations unies qui travaille dans 190 pays et territoires pour sauver des vies d’enfants en défendant leurs droits. 

 

Innocent D H  

 

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Face à la presse à l’auditorium du Mincom ce mardi, René Emmanuel Sadi – chef de ce département ministériel a qualifié la sortie de certains Camerounais et Organismes internationaux d’« Allégations mensongères contre les Forces de Défense et de Sécurité »

 

Son propos

« Les Forces Nationales de Défense et de Sécurité viennent une fois de plus de faire l’objet d’affabulations et d’allégations mensongères, dans la lutte qu’elles mènent pour un retour à la vie normale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de notre pays.

En effet, des images d’une cruauté insoutenable ont circulé en boucle dans les médias sociaux, le samedi, 15 février 2020, laissant entrevoir des corps calcinés, tout en indiquant qu’il ne s’agissait là que d’un reflet « du massacre des populations, perpétré la veille, au village Ngarbuh», Arrondissement de Ndu, Département du Donga-Mantung, dans la Région du Nord-Ouest.

Sans la moindre investigation préalable, ni quelque recoupement des données factuelles que ce soit, plusieurs activistes politiques, détracteurs invétérés, se présentant sous des étiquettes de « spécialistes des droits de l’Homme », de « leaders ou de porte-parole de partis politiques », ont immédiatement investi des médias nationaux et internationaux, pour imputer la responsabilité des conséquences de cet incident aux Forces Nationales de Défense et de Sécurité, par des déclarations intempestives et infondées.

Au demeurant, le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, dans un communiqué de presse en date du 17 février 2020, a formellement démenti ces allégations outrancières et mensongères et restitué les faits, tels qu’ils ressortent d’un recoupement entrepris avec promptitude et diligence par les services spécialisés. Il n’y a pas eu vingt-deux villageois, dont quatorze enfants, tués par les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité à Ngarbuh.

Car, il s’agit des vies humaines, celles des compatriotes en proie aux menaces quotidiennes de bandes armées sans foi ni loi, et que nos Forces de Défense présentes dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ont pour mission essentielle de sécuriser et de protéger.

 

Le Gouvernement, par ma voix, et à la suite de ce démenti, entend apporter les précisions suivantes relatives à cette situation.

Depuis de longs mois en effet, les Forces Nationales de Défense et de Sécurité ont réussi à prendre le contrôle et à sécuriser le nœud routier de Ntumbaw, voie de passage de tous les trafics illicites qui inondent le Département du Bui, dans la Région du Nord-Ouest, notamment les villes d’arrondissement que sont, Elak, Oku, Jakiri, Kumbo, Mbiame, Nkum et Nkor.

C’est ainsi que les bandes armées qui sévissaient dans cette zone, semant la terreur et la désolation auprès des populations, ont trouvé refuge dans un hameau périphérique dénommé Ngarbuh, pour y installer leur base arrière, et réorganiser le racket des usagers, tout en perpétrant des exactions innommables sur l’axe menant à Ntumbaw.

Alertées par les populations, les Forces de Défense et de Sécurité se sont alors déployées à Ngarbuh, en opération de reconnaissance, le samedi, 15 février 2020.

Dans le vif de l’action, et non loin du repère choisi par les rebelles sécessionnistes comme espace logistique de stockage des marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, ainsi que des produits frelatés de contre bande, des stupéfiants et des amulettes, les éléments de nos Forces de Défense ont été violemment pris à partie par un groupe d’individus lourdement armés.

Faisant face avec vigueur et professionnalisme, les forces légales composées de six éléments d’élite, ont su riposter énergiquement, en neutralisant sept assaillants et mettant en déroute d’autres individus du groupe des sécessionnistes armés.

Au cours des accrochages qui ont eu lieu, un incendie s’est déclaré dans un refuge fortifié qui contenait des explosifs et des produits inflammables stockés par les rebelles armés.

Il s’en est suivi des explosions, puis des langues de feu qui se sont propagées jusqu’aux habitations voisines.

Comme cela a été indiqué dans le communiqué du Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, le bilan de cet incident, après recoupement, fait état de cinq morts, une femme et quatre enfants.

En regrettant profondément cet incident malheureux, dans une région où l’armée camerounaise s’emploie sans relâche et sans compter à ramener la paix et la sécurité,

Je veux ici transmettre aux populations, et particulièrement aux familles éprouvées, les sincères condoléances du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Son Excellence Paul BIYA, ainsi que le réconfort du Gouvernement. 6

En tout état de cause, et sur les Très Hautes Directives du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, une enquête a immédiatement été ouverte, en vue des clarifications approfondies de tous les aspects liés à cet incident.

 

Au-delà des stigmatisations et des calomnies injustifiées dirigées contre nos Forces de Défense et de Sécurité, il convient de relever pour les magnifier, les vertus remarquables qui distinguent notre armée ; une armée d’élite, forte, crédible, professionnelle et mature, dont l’activité au quotidien repose sur les sacro-saints principes du respect des institutions républicaines et de la défense de la Nation, avec honneur et fidélité.

C’est le lieu de préciser que dans leur mission à la fois légale et légitime, et au prix de sacrifices incommensurables, nos Forces de Défense et de Sécurité, s’attellent à anéantir avec toute la mesure prescrite par le Haut Commandement, et dans le strict respect des principes fondamentaux du Droit Humanitaire axés sur la protection des personnes vulnérables (femmes, enfants, vieillards et handicapés), la terreur, l’horreur et l’abomination, pour tout dire, la dynamique macabre instaurée dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, par les bandes armées sécessionnistes.

Il faut dire également que dans l’accomplissement de leur mission régalienne, les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité sont appelées à poursuivre les groupes armés dans leurs retranchements, situés à la fois dans les forêts et quelquefois dans les habitations des populations.

Il convient de signaler par ailleurs, que dans leurs entreprises criminelles dirigées contre les populations non acquises à leur cause, et contre nos Forces de Défense et de Sécurité, les bandes armées utilisent des techniques de couverture visant à semer la confusion à la fois parmi ces populations et dans l’opinion, en arborant des treillis militaires, pour faire incriminer les Forces Armées Camerounaises.

 

Or, comment penser un seul instant qu’une armée aussi disciplinée et aussi citoyenne que la nôtre, puisse perpétrer des actes de pillage des biens civils et des massacres des populations dont elle a vocation à assurer la protection et la sécurité ?

En aucun cas, nos Forces de Défense et de Sécurité n’ont entrepris délibérément de perpétrer des exactions de quelque nature que ce soit, contre des populations civiles au service desquelles elles sont commises.

Le Gouvernement s’inscrit donc en faux contre les accusations fantaisistes et gratuites, portées par des activistes politiques, par les commanditaires des bandes armées sécessionnistes, par des Organisations Non Gouvernementales ainsi que par certains médias nationaux et internationaux, contre nos Forces de Défense et de Sécurité.

De même, il y a lieu de s’étonner de la crédulité de ces différents acteurs qui accordent du crédit à des allégations fallacieuses tirées de sources quelconque et dépourvues de toute fiabilité, au point d’en faire hâtivement des certitudes et des vérités établies, toutes choses qui traduisent leur mauvaise foi et leur état d’esprit voués en permanence à l’instrumentalisation et à la manipulation de l’opinion.

Le Gouvernement camerounais dénonce avec la dernière énergie, toutes ces manœuvres dont la finalité est de nuire à l’image du Cameroun, et de jeter systématiquement l’anathème sur nos institutions et notre armée, au moment même où viennent de se dérouler avec succès, transparence et équité sur l’ensemble du territoire national, les opérations de vote relatives au double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020.

C’est pourquoi, le Gouvernement en appelle à la responsabilité et à la solidarité de tous les pays amis qui continuent d’héberger les commanditaires de ces actes de violence et de barbarie dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, lesquels répandent sans cesse des contre-vérités sur la situation réelle dans les Régions concernées, et sur l’ensemble du territoire national.

Le Gouvernement camerounais en appelle particulièrement à la vigilance de la communauté internationale, au regard du flux des fausses informations diffusées de façon pernicieuse à travers les mass médias classiques et cybernétiques, dans le but de nuire au Cameroun.

 

Enfin, s’agissant principalement de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, force est de constater une amélioration progressive de la situation, grâce à la prise en compte et à la mise en œuvre rapide par le CHEF DE L’ETAT, des recommandations issues du Grand Dialogue National, avec notamment à la clé, l’accélération du processus de décentralisation et l’octroi d’un statut particulier à ces deux Régions.

En outre, fidèle à sa volonté de paix, le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE vient une fois de plus de lancer un appel pressant à ses jeunes compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui « se sont laissés enrôler dans des bandes armées et qui continuent d’entretenir un climat d’insécurité dans ces deux Régions, à déposer les armes, à l’exemple de ceux, nombreux, qui l’ont déjà fait et qui vivent tranquillement au sein des communautés (…) ».

Il va sans dire que l’engagement et l’implication effectifs de ces filles et fils repentis du Nord-Ouest et du Sud-Ouest seront déterminants dans le processus de rétablissement de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale, dans lesdites Régions, et partant, sur l’ensemble du territoire national.

De l’avis général, les efforts entrepris et les mesures prises par le CHEF DE L’ETAT, ont été accueillis et salués par tous nos concitoyens et par nos partenaires de bonne volonté et de bonne foi. Les signes sont perceptibles et les faits visibles qui incitent chaque jour, un peu plus, à l’optimisme.

Aussi, le Gouvernement par ma voix, lance-t-il un vibrant appel à tous, afin que tout soit mis en œuvre, non pour attiser les tensions comme le font certains, mais pour soutenir sans réserve, tout ce qui peut concourir au retour à la paix, à la vie normale et à la consolidation du vivre ensemble dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… ».  

 

N.R.M

 
 
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« Retirer au Cameroun son éligibilité à l’AGOA procédait d’une décision souveraine du Gouvernement américain que nul ne peut lui contester, ce qui est contestable à nos yeux, ce sont les prétextes et raisons avancés pour expliquer ou justifier cette volonté du Gouvernement des Etats-Unis… »

 

Telle est l’entame de la communication faite ce Lundi, par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication qui a relevé que les raisons invoquées pour justifier la décision envisagée des autorités américaines, dont la mise en application sera effective à partir de Janvier 2020, ne correspondent guère à la réalité des faits sur le terrain, parce qu’elles procèdent, d’après le porte parole du gouvernement Camerounais soit :

- D’une ignorance, ou d’une méconnaissance de la situation réelle, telle qu’elle a prévalu et prévaut encore dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest

- D’une volonté délibérée d’ignorer cette réalité

- Alors d’une version travestie des faits par des observateurs de mauvaise foi, ou par quelques concitoyens qui ne font point mystère de leur dessein antipatriotique, celui d’œuvrer à ternir l’image de leur Pays, à sa partition ou à sa déstabilisation, mais aussi d’œuvrer à compromettre les relations d’amitié et de coopération du Cameroun avec ses partenaires étrangers, dont les Etats-Unis d’Amérique…

Chaque Etat est doté des missions qui lui sont régaliennes et, le Cameroun ne saurait déroger à cette règle. C’est la principale raison pour laquelle la présence des Forces de Défense et de Sécurité dans les régions en crise, se justifie, à plus d’un titre : « Préserver l’intégrité territoriale du Cameroun face à des séparatistes hors la loi, qui ont pris les armes contre la République - Assurer la sécurité des personnes et des biens dans les Régions concernées… ».  

D’autant plus qu’en face, les « fais d’arme » de ceux qui sont résolus à mettre à mal, la tranquillité, la quiétude, le bien être, la cohésion sociale … sont innombrables :

- La décapitation de Madame Florence Ayafor, le 29 septembre 2019, par des hommes se revendiquant d’une République imaginaire de l’Ambazonie

- L’ensevelissement d’une femme vivante à Batibo, dans le Département de la Momo

- La découverte macabre le 20 octobre 2019 de la tête détachée du reste du corps, de l’Officier de Police, Paul Wane, en service dans la ville de Bamenda ;

- L’incendie de l’hôpital de district de Kumba, il y a quelques mois, avec un bilan de 04 morts, dont 02 brûlés vifs dans leurs lits de malades

- L’incendie dans la nuit du 30 au 31 octobre 2019, du Centre de Santé de Tole, dans la région du Sud-Ouest, qui a causé d’importants dégâts matériels

- L’institution des « villes mortes » et le boycott des écoles et des hôpitaux, privant ainsi, d’une part, des centaines de milliers de jeunes camerounais de l’accès à l’enseignement et du droit à l’éducation, et d’autre part, l’immense majorité de la population du bénéfice des soins de santé élémentaires…

Lire aussi : Lutte contre le terrorisme, l’insécurité : L’apport des Etats-Unis dans sa coopération avec le Cameroun

Dénonciation de deux poids, deux mesures

Et, le Mincom n’a pas manqué de le relever pour le regretter,  dans sa communication de ce Lundi, lorsqu’on connait les actions civilo-militaires, au profit des populations dans les régions concernées, « ou de la Région de l’Extrême-Nord, ou même le long de la frontière avec la République Centrafricaine, les dégâts collatéraux qu’on a pu enregistrer ici et là, ne sauraient en aucune façon, porter atteinte à l’honorabilité des Forces Armées Camerounaises, une image honorable qu’elles ont su montrer et préserver aussi bien sur le sol camerounais qu’à l’étranger… ».

Au regard du « jugement excessif, qui, de surcroît, semble occulter ou minorer les exactions horribles perpétrées par les hordes déshumanisées de séparatistes, et accablent péremptoirement les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, le gouvernement du Cameroun rappelle qu’il est et demeure un Etat de droit, et à l’échelle de l’Afrique voire du monde, a tout lieu de tirer fierté de ses avancées en matière de démocratie, et plus précisément de respect des droits humains et des libertés… ».

 

Nicole Ricci Minyem  

 
 
 
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Le ministre de la Communication s’est exprimé dimanche 06 octobre 2019 au micro de Radio France internationale (RFI).

 

« Il faut inscrire cette décision comme relevant du droit de grâce du Chef de l’Etat qui participe de son humanisme. Cette décision peut aussi être considérée comme un volonté du président de la République de ramener la paix dans le pays, comme il l’a fait récemment en faveur de nos compatriotes du Nord-ouest et du Sud-ouest », a dit René Sadi.

Le porte-parole du gouvernement réagissait ainsi à la suite d’un article de Jeune Afrique qui affirme que Paul Biya cédait à la pression et aux tractations diverses. Le Mincom soupçonne à travers cet article « une espèce de théâtralisation [de Maurice Kamto et Cie] qui n’a pas lieu d’être dans la mesure où ils contestent une situation incontestable, ils réclament une victoire qu’ils n’ont jamais gagnée ».

René Emmanuel Sadi appelle à ce « chacun à revenir à la raison » et invite « nos compatriotes à se mobiliser pour que nous regardions tous dans la même direction et en sauvegardant ce qui est essentiel : la paix et la stabilité. »

Selon plusieurs observateurs, la sortie du ministre de la Communication a également pour but de contrer le discours triomphaliste de Maurice Kamto quelques heures après sa sortie de prison à son domicile de Santa Barbara à Yaoundé.

Le président du MRC, arrivé en deuxième position à la présidentielle du 7 octobre 2018, déclarait le 5 octobre 2019 que « (…) Le jour que, par la volonté de Dieu et votre engagement et détermination, vous me porterez aux affaires, alors j’irai diriger le Cameroun. Vous l’avez déjà fait le 07 octobre dernier, mais les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite.

Maurice Kamto a été remis en liberté le samedi 5 octobre après huit mois de détention, en compagnie de Michèle Ndoki, Alain Fogué, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingue et Albert Dzongang. La veille, Paul Biya avait « décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires contre certains responsables et militants de partis politiques, notamment du MRC, arrêtés et détenus pour des faits commis dans le cadre de la contestation des résultats de la récente élection présidentielle ».

 

Otric N.

 

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René Emmanuel Sadi était face à la presse ce dimanche pour répondre aux médias internationaux qui veulent faire passer les éléments de la Grande Muette pour des « scélérats »

 

Un reniement qui trouve sa source dans un article publié le 19 Septembre dernier, par le site « Médiapart » et titré : « Au Cameroun, les basses œuvres d’une unité spéciale équipée par la France ».

L’auteur de ce papier a affirmé avec autorité que : « Le Bataillon d’Intervention Rapide, une unité d’élite de 5 000 soldats, est soupçonné de pires exactions dans des chambres de tortures secrètes… ».

De façon péremptoire, il indique selon le ministre René Emmanuel Sadi que : « Du matériel militaire français est utilisé contre les populations du Cameroun » mais aussi que  « le BIR est régulièrement accusé de violer les droits de l’Homme et de réprimer, sous couvert de la lutte anti-terroriste, les populations locales…».

Le porte parole du gouvernement dans son communication, continue à relater les exactions qui sont attribuées aux Forces de Défense et de Sécurité : Ces sycophantes ajoutent que « des véhicules militaires de type Bastion, de fabrication française, sont utilisés par le Bataillon d’Intervention Rapide, qui occupe l’un des plus grands centres de torture clandestin», et que « dans le Sud du pays, où l’armée camerounaise réprime dans le sang la minorité anglophone, le BIR utilise également ces blindés fabriqués en France …».

Ils affirment enfin, non seulement que « des armes françaises servent au régime du Président Paul Biya, à affamer, assujettir un peuple ou à réprimer violemment les civils, en toute violation des droits et traités internationaux, mais aussi, que dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le BIR procède à des interventions de contre insurrection, visant à couper les populations civiles des insurgés, des méthodes qui leur ont été enseignées par des formateurs français, américains, et israéliens, selon les principes élaborés par la France, à l’époque des guerres d’Indochine et d’Algérie, et perfectionnés par les Américains en Irak ». 

 

Des affabulations qui ne laissent planer aucun doute, sur les intentions de ces détracteurs à ce moment crucial pour le Cameroun

« Il n’y a point de doute qu’il y a là encore, comme on a eu à le constater, en d’autres circonstances, une claire intention de manipuler l’opinion nationale et internationale, d’attiser les rancœurs et les tensions, dans un pays résolument engagé et mobilisé pour le rétablissement de la paix et de la sécurité, là où elles sont aujourd’hui menacées, de diaboliser et de stigmatiser une armée forte et crédible, dont le principal crédo repose, nous le savons, sur des principes sacrés, notamment, le respect des institutions républicaines, et la défense populaire, et peut-être aussi, de mettre en question le bien-fondé de sa participation au Grand Dialogue National… ».

Avant de conclure son propos et condamné « ces allégations calomnieuses relatives aux exactions et autres graves atteintes aux droits de l’Homme dirigées sur des cibles civiles », René Emmanuel Sadi est revenu sur le travail abattu par les éléments du Bataillon d’intervention Rapide, notamment  dans les domaines de la Santé, de l’Education, des Travaux Routiers… sans parler de ce qui est leur mission première, protéger, au détriment de leur vie celle de leurs concitoyens.   

C’est cette armée qui sait pouvoir compter sur le soutien du gouvernement et de tous les camerounais qui reconnaissent que le Cameroun, leur pays est leur plus grande richesse et qu’il est important de le protéger au-delà de toutes autres considérations.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Published in Défense

Les chefs de cellules de communication des départements ministériels ont été outillés sur la question hier à Yaoundé au cours d'un atelier présidé par le ministre René Emmanuel Sadi.

 

Donner une nouvelle dynamique à la communication gouvernementale au Cameroun en harmonisant les informations et en les coordonnant. C'était tout le sens de l'atelier d'information et d'échange qui a réuni les 38 chefs de cellules et divisions de la communication de l'ensemble des départements ministériels hier à l'auditorium du ministère de la Communication (Mincom).

 

Afin de coordonner les communications issues des différents départements ministériels, le ministre René Emmanuel Sadi a instruit la mise en place d’une dynamique de synergie. Pour comprendre cette action, fait savoir Cameroon Tribune, il a été question au cours de l’atelier, de revisiter les missions dévolues à la communication des actions médiatiques gouvernementales mise en place en 1992 et qui sont frappées d’obsolescence. Il faudra donc prendre en compte les évolutions internes dans le secteur de la communication et qui obligent les pouvoir publics à aller au-delà de la mission d’information pour embrasser celle de la communication.

 

« Nous avons vocation à assurer la défense des actions du gouvernement chaque fois qu’il y a des informations erronées qui circulent, à l’international comme au plan national. En dehors de cette responsabilité d’avocat du gouvernement, nous avons également vocation à promouvoir l’image du Cameroun à l’extérieur. Nous ne pouvons pas le faire seuls. Le ministère de la Communication doit le faire avec l’ensemble des départements ministériels », a expliqué le ministre René Emmanuel Sadi.

 

Concrètement, il est question de faire une évaluation de l’action gouvernementale, telle qu’elle se déroule en ce moment. Mais également se concerter sur les voies et moyens qui permettraient d’améliorer cette communication gouvernementale et de mieux l’harmoniser. Pour donner toutes les armes aux responsables de la communication, l’atelier a prévu de les outiller à travers des thématiques variées.

 

Entre autres : « Les mécanismes de la collecte de l’information », « Les mécanismes de planification des communications des membres du gouvernement », « Le monitoring des medias dans le cadre de la communication gouvernementale ». Lesquels leur permettront de mieux faire connaître l’action gouvernementale à l’opinion nationale et internationale, mais aussi de voir comment vendre le Cameroun à l’étranger.

 

A l’issue des travaux, apprend-on, ces derniers devront proposer de façon concrète, un dispositif de collecte de l’information d’essence gouvernementale, un cadre de planification et de timing des actions de communications gouvernementales autour du centre d’impulsion qu’est le Mincom. Mais également, de proposer un processus de gestion de la communication gouvernementale en temps de crise.

 

Otric N.

 

Published in Politique

La cérémonie à Yaoundé le 25 juin 2019 faisait suite à un concours national de trois mois.

 

En collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, l'UNICEF et le Réseau de journalistes pour la défense des droits des enfants et des personnes vulnérables, REJODEC a décerné le 25 juin 2019 des prix à 9 journalistes dont les travaux ont remporté un concours national sur la promotion des droits des enfants. Lancé le 2 mars 2019, le concours était ouvert à tous les journalistes du pays.

 

Lors de la cérémonie à l'hôtel Franco, à Yaoundé, Florence Elisabeth Mvondo épouse Essama, représentant le Ministère de la Communication (Mincom), et Brigitte Helali de l'UNICEF, ont félicité le REJODEC pour cette initiative, soulignant combien ses membres sont soucieux de promouvoir les droits des enfants. Ils se sont également déclarés satisfaits de la grande qualité des candidatures.

 

Le concours s'est déroulé dans quatre catégories - radio, télévision, presse écrite et journalisme en ligne - couvrant des sujets tels que l'enregistrement des naissances, la vaccination et la malnutrition. Les lauréats du premier prix dans chaque catégorie ont reçu une plaque, une attestation et 200 000 FCFA, tandis que ceux du deuxième prix sont repartis avec une attestation et un prix en espèces de 100 000 FCFA. Les lauréats du troisième prix ont reçu une attestation et 50 000 FCFA.

 

Dans la catégorie radio, Simon Nkot de Radio Salamaan, Garoua, Philippe Malong de Vitalis Radio Bafoussam, et Florence Memadi Temberth de CRTV North, Garoua, ont terminé premier, deuxième et troisième respectivement. Dans le journalisme en ligne, Marianne Enow Tabi, du Journal du Cameroun, a terminé première et Lore Souhe, de www.laminute.info, deuxième. Marcelin Gansop d'Equinoxe TV a été le seul gagnant dans la catégorie.

 

Dans la presse écrite, Kimeng Hilton Ndukong, du Cameroon Tribune, a terminé premier, suivi d'Ange Gabriel Olinga, du bureau régional du journal Le Messager à Bertoua, et de Rostand Tchami, de la rédaction centrale du Messager à Yaoundé, en deuxième et troisième place respectivement.

 

Kimeng Hilton a également reçu les "compliments spéciaux du jury" présidé par le professeur Jean-François Nguegan de l'Ecole supérieure des sciences et techniques de l'information et de la Communication (Esstic) pour le reportage sur l'enregistrement des naissances intitulé "And I won't be a journalist today".

 

D’après le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), seulement 66% des naissances sont déclarées depuis 2014 au Cameroun. Une situation encore plus critique dans les zones rurales, où 48% des naissances sont enregistrées. Même si la tendance est moins grave en villes, elle reste tout de même préoccupante avec en moyenne 81% des naissances enregistrées.

 

Otric N.

 

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Depuis sa nomination à la tête de ce département ministériel, c’est la première rencontre officielle à laquelle René Emmanuel Sadi convie les journalistes.

 

De nombreux sujets ont été évoqués ce jeudi dans la salle auditorium du Mincom mais, au préalable, il fallait faire un état de lieu.

 

Un environnement propice pour les acteurs de corps de métier

 

Tel est le constat fait par le patron de la communication qui estime que : « Depuis plusieurs décennies, le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, s’emploie, avec le peuple camerounais, à construire méthodiquement, inlassablement et irréversiblement, les meilleures rampes d’accès au plein épanouissement de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Cameroun qui sont les socles essentiels d’une véritable société démocratique. Notre pays s’est ainsi résolument engagé dans un processus de démocratisation et de promotion des libertés fondamentales, plus particulièrement, la liberté de la presse, clairement marquée par le pluralisme médiatique, avec une grande liberté de ton. S’agissant précisément du pluralisme médiatique, force est de relever, pour s’en féliciter, la multitude des supports multimédias qui animent l’espace médiatique national, à savoir : - 30 chaînes de télévision ; - Plus de 200 chaînes de radiodiffusion commerciales et communautaires ; - Plus de 600 organes de presse écrite ».

 

Et pourtant, certains profitent de cette ouverture pour se lancer dans certaines dérives, regrette René Emmanuel Sadi

 

« La presse camerounaise, nonobstant sa pluralité de tons, sa grande diversité et son abondance éditoriale, semble malheureusement s’écarter, par endroits et à certains moments, de sa mission essentielle, qui se résume à ce triptyque : l’information des populations, l’éducation et le divertissement des masses.

 

Dans le même ordre d’idées, face aux multiples enjeux sécuritaires et sociopolitiques auxquels le Cameroun est confronté à l’heure actuelle et, devant la récurrence des dérives médiatiques observées ça et là, en violation flagrante, non seulement, de l’éthique et de la déontologie journalistiques, mais aussi, du principe professionnel qui sacralise les faits, un autre constat s’impose à la communauté nationale tout entière, selon lequel, la presse camerounaise, jour après jour, tend à  s’enliser dans les déviances, des appels à la haine de l’autre, de l’apologie de l’irrédentisme et des replis identitaires qui sont autant de dangereux catalyseurs du tribalisme… ».

 

Des déviances qui peuvent entraîner de lourdes conséquences

 

A cette allure, poursuit le membre du gouvernement,  « si l’on n’y prend garde, notre presse pourrait à terme, faillir à l’important rôle qui est le sien, de relais et de promoteur de nos idéaux de paix, d’unité et d’intégration nationales. Les axes du discours médiatique au Cameroun, lorsqu’ils sont teintés de manipulation et de désinformation, d’allégations non fondées, voire d’atteintes systématiques aux valeurs de la Nation et de la Mère Patrie, contribuent incontestablement à la désorientation de l’opinion publique nationale ».

 

Une presse qui s’en prend aux forces de défenses et de sécurité malgré le lourd sacrifice consenti par ces camerounais qui défendent l’intégrité nationale

 

« L’incompréhension et l’indignation de nos compatriotes sont par exemple, toujours aussi grandes, chaque fois qu’une télévision, une radio, un journal de presse écrite ou cybernétique, commet des déclarations ou des écrits ostensiblement dirigés contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité, alors même qu’exposés chaque jour, jusqu’au sacrifice de leurs vies, nos braves et héroïques militaires, gendarmes et policiers méritent de la part de la Nation, soutien, gratitude et reconnaissance... ».

 

Le journaliste doit éviter de faire de la politique sous les oripeaux du journalisme 

 

« Ces médias nationaux se sont constitués en une véritable presse militante, au service de courants antirépublicains, multipliant de ce fait des contre - vérités, ainsi que des dérapages malencontreux, le tout, à travers une violence verbale inadmissible, ou, des écrits incendiaires, prônant à la fois la haine tribale, les troubles à l’ordre public, voire l’insurrection sociale… ».

 

Le gouvernement, conscient de ses responsabilités

 

Le diagnostic ainsi posé ne dilue pas la responsabilité de l’Etat qui, selon René Emmanuel Sadi est «  conscient de la précarité dans laquelle évolue les pratiquants de cette noble profession... ».

 

De nouvelles mesures sont prises

 

« le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, vient de marquer son accord pour la mise en place d’une plateforme rénovée de la Communication Gouvernementale, destinée à assurer, outre une meilleure coordination des mécanismes de collecte et de centralisation des informations d’origine institutionnelle, une mise à disposition plus fluide et davantage proactive desdites informations… ».

 

En invitant les uns et les autres à plus de professionnalisme et à une plus grande responsabilité, René Emmanuel Sadi exhorte les journalistes à travailler en toute intelligence afin de limiter des procès engagés contre les professionnels des médias. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’annonce a été faite au cours d’un échange entre le Mincom, René Emmanuel Sadi et S.E.M. Peter Henry Barlerin.

Les Etats-Unis ne suspendent aucune aide militaire vers le Cameroun comme annoncé par certains médias. Assurance en a été donnée ce jeudi 07 février au ministère de la Communication par l'ambassadeur Peter Henry Barlerin lors d’une visite de courtoisie dans les services de ce ministère.

L’audience accordée par René Emmanuel Sadi a été l’occasion pour le diplomate américain, de présenter ses félicitations à son hôte aussi bien pour sa nomination à la tête du Mincom que pour « ses déclarations mesurées et apaisantes au public ». Les deux hommes ont également échangé sur l’excellence des relations entre le Cameroun et les Etats-Unis.

Au sortir de cette rencontre, SE Peter Henry Barlerin a affirmé que les les relations entre le Cameroun et les États-Unis sont excellentes. “Nous tenons à poursuivre cette coopération, nous n’allons pas rompre notre coopération militaire avec le Cameroun”, a-t-il ajouté.

D’après les informations relayées par CNN, l’aide dont il est question est évaluée à plus de 97 milliards FCFA. Celle-ci comprend notamment des fonds pour les radars, la livraison de quatre patrouilleurs de classe défenseur, neuf véhicules blindés, des programmes de formation pour les avions et les hélicoptères C-130 et le retrait d’une offre pour le Cameroun d’être candidat au programme de partenariat d’État.

Il s’agit également d’une mise à niveau planifiée, financée, d’un avion Cessna appartenant au Bataillon d’intervention rapide (BIR), unité d’élite de l’armée de terre. Le BIR, accusé de violations des droits de l’homme. Les américains accusent Yaoundé de non-respect de droits de l’Homme.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01