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Mfoungo

Mfoungo

Après l’élimination du Gabon en Coupe d’Afrique des nations 2019, le ministère de Sport avait décidé de rebâtir l’équipe nationale. Conforment à cette vision, la Fédération gabonaise de football a lancé le 4 avril, deux appels à candidatures pour le recrutement d’un sélectionneur et d’un directeur technique national (DTN).

 

La Fédération gabonaise de football Fegafoot vient de lancer deux appels à candidatures pour le recrutement d’un directeur technique et d’un sélectionneur national. Ces appels à candidatures interviennent après la décision prise le 27 mars par le ministre des Sports de dissoudre l’équipe nationale, après la débâcle des Panthères du Gabon, le 23 mars à Bujumbura, à la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019.

À travers cette décision, Alain Claude Bilie-By-Nze avait précisé qu’il était « question de rebâtir et refonder le football, mettre un terme au contrat du sélectionneur national, tout en préparant un appel à candidatures ouvert aux techniciens gabonais et étrangers sur la base d’un cahier des charges élaboré par la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) et approuvé par la tutelle».

Concernant l’appel à candidatures pour le recrutement du directeur technique national (DTN), celui-ci est ouvert à tous les techniciens gabonais dont les compétences et les qualifications sont avérées. Le nouveau DTN aura pour missions de définir, élaborer et animer la politique technique nationale en conformité avec les missions du ministère des Sports et les engagements de la Fegafoot, à travers les programmes, séminaires et des interventions sur le terrain.

Le nouveau DTN aura pour priorités le football de base, football junior, la formation des entraîneurs, le football de haut nouveau et la recherche des documentations. Quant à son profil, il doit avoir été joueur et/ou entraîneur. Être titulaire d’un diplôme d’entraîneur, avoir une bonne connaissance du football gabonais et international, avoir une bonne compétence organisationnelle et analytique.

Placé sous l’autorité du ministère des Sports et du président de la Fegafoot, il nommé pour un contrat de quatre ans renouvelables après une évaluation des objectifs au bout de deux ans. Le dossier du postulant doit être adressé au président de la Fegafoot sous plis fermé avec la mention «Confidentiel». Ce dossier doit contenir une lettre de motivation, un curriculum vitae détaillé, les copies des diplômes et attestations de formation certifiées conformes et deux photos d’identité. Au terme de la date limite, précise la Fegafoot, «les dossiers de candidatures seront examinés par un jury chargé du dépouillement, de l’analyse et de la sélection».

L’appel à candidatures pour le recrutement du sélectionneur national masculin A est destiné quant à lui, à tous les techniciens gabonais ou étrangers dotés de compétences avérées. Le nouveau sélectionneur aura pour mission de mettre en place une sélection nationale A de football sur la base des nouveaux fondements. Il doit qualifier le Gabon à la Can 2021, contribuer à la mise en place d’une politique de formation des jeunes joueurs afin d’assurer la relève.

Le sélectionneur doit être titulaire de diplômes fédéraux ou étrangers obtenus à la suite des formations (licence A Caf, licence A UEFA, licence professionnelle ou tout autre diplôme reconnu équivalent). Il devrait également avoir une bonne connaissance de la langue française, être porteur d’un projet sportif et être disposé à résider en permanence au Gabon pendant la durée du contrat.

Ce dernier doit avoir une forte personnalité pour imposer une discipline au sein de l’équipe et dans les vestiaires. À l’exemple du DTN, le nouveau sélectionneur est lié à l’État pour un contrat de quatre ans renouvelables après une évaluation des objectifs au bout de deux ans. Son dossier devrait être adressé au président de la Fegafoot sous un pli fermé avec la mention « Confidentiel ».

Ce dossier doit contenir une lettre de motivation, un curriculum vitae détaillé, les copies des diplômes et attestations de formation certifiés conformes et deux photos d’identité. Au terme de la date limite, les dossiers de candidatures seront examinés par un jury chargé du dépouillement, de l’analyse et de la sélection.

Félix Swaboka

 

 

C'est curieux peut-être, mais en même temps c'est une réalité, cette boisson locale se prend à presque tous les niveaux. Cabarets ou domiciles servent de points de vente.

 

Très prisé dans cette partie du pays, le "bili-bili" est fabriqué à base de céréales (mil rouge, maïs, sorgho). De par son goût spécial, il a fini par s'imposer comme boisson la plus consommée par les populations locales à les en croire. Servi généralement dans une calebasse, le "bili-bili" est vendu dans des cabarets et parfois même dans certains domiciles. Il est souvent aussi offert gratuitement lors des cérémonies comme le mariage, les deuils, les obsèques etc. Les inconditionnels de cette boisson se lancent à l'assaut à longueur de journée.

Un matin à 6 heures, nous sommes dans un domicile de la place. Une vendeuse de "bili-bili" est confortablement assise devant un pot plein de vin. Une des choses qui frappent l'oeil les mousses qui débordent ledit pot. La vendeuse plus connue sous le nom de "dada bili-bili", dessert les nombreux clients venus s'abreuver à la source. Dans les rangs de ces buveurs, Hassana Moulda: "le bili-bili est notre vin favori à Garoua. Ce qui est particulier dans ce vin, c'est qu'il est naturel. Nous la consommons ici sans modération, surtout entre proches".

Cependant, les conditions d'hygiène dans et autour des lieux de vente laissent parfois à désirer. Tenez par exemple, une vendeuse qui ne dispose à côté d'elle que d'une seule bassine d'eau servant de source pour le lavage de mille et une calebasses, une même eau pouvant être utilisée pour tout le processus. En outre, une calebasse est de fois utilisée par plusieurs personnes. Dans un tel contexte, l'insalubrité s'invite et les maladies liées à la saleté font leur lit. C'est le cas du choléra qui est récurremment décrié à Garoua et dont ces lieux de buvette sont très souvent considérés comme vecteurs de propagation de la maladie.

Innocent D.H

Du 1er au 4 avril 2019, la délégation départementale du tourisme  et des loisirs de la Bénoué entend promouvoir des activités de loisirs sains, à travers l’organisation d’un camp aéré.

 

La délégation départementale du Tourisme  et des loisirs de la Bénoué organise un camp aéré à l'Alliance française de Garoua, du 01er au 4 avril 2019, sous le thème "J'apprends et découvre mon environnement en m'amusant". Y prennent part 50 participants, du primaire et du secondaire, âgés de 5 à 12 ans. Dans le cadre de l’accomplissement de ses missions permanentes, la délégation départementale du tourisme et des loisirs de la Bénoué entend promouvoir des activités de loisirs sains, à travers l’organisation d’un centre aéré.

Cette activité qui intéresse les enfants du primaire et du secondaire, vise à booster le dynamisme et l’esprit de créativité à travers des activités ludiques. Ce projet est une activité de loisirs organisée pour permettre aux jeunes scolaires de la ville de Garoua, d’avoir accès aux loisirs sains et éducatifs en leur offrant un cadre et un programme leur permettant d’apprendre tout en s’épanouissant.

Ce programme qui s’étale sur quatre jours vise non seulement à meubler les congés de pâques mais aussi, se donne pour objectif de divertir, détendre à l’instar du vivre ensemble, la cohésion sociale, la tolérance. L'activité est articulée autour de cinq ateliers : poterie, peinture, danse, théâtre et musique.

 Les travaux en atelier se déroulent de 9h à 17h. Une classe promenade dans quelques structures et sites touristiques était prévue  ce mercredi 03 avril 2019. Ainsi, les participants ont visités  la Sodecoton, la Cicam, l'Ecole de faune et le jardin zoologique .A la fin de chaque activité, les résultats suivant sont attendus : la culture des loisirs sains et éducatifs est inculquée aux jeunes. Les jeunes ont découvert les richesses touristiques de leur ville voire leur département ; les jeunes ont passé des moments agréables.

Les jeunes ont appris à vivre  ensemble et les notions de patriotisme, de tolérance, de cohésion sociale et de protection de l’environnement leurs sont inculqués. Pour le délégué départemental du tourisme et des loisirs pour la Bénoué Mme Sakinatou Samira : «l’organise du camp aéré à Garoua, à pour objectif de renforcer le vivre ensemble et la notion du patriotisme  au Cameroun dans la région du Nord. Nous nous félicitons du bon déroulement des différentes ateliers   ».

Félix Swaboka

 

Les Lions U17 ont été  battus lundi dernier dans le cadre d’un match amical contre la Tanzanie  à Dar-es-Salam sur un score de 1-2.

 

La sélection camerounaise des moins de 17 ans est été tenue en échec lundi dernier par la Tanzanie dans un duel amical. Les Lions Indomptables U17 sont tombés sur un score de 1-2 lundi, 1er avril dernier à Dar es Salam, en Tanzanie.

« Nous continuons tranquillement notre préparation et je pense qu’il n’y a pas de problème. Nous avons encore quelques matchs amicaux pour essayer de corriger nos erreurs, en espérant que nous allons récupérer nos joueurs qui sont malades. Il y a eu des manquements pendant ce match, je pense que les gamins ont cru qu’ils avaient gagné le match avant, ils ont perdu un peu de concentration et les autres en ont profité. On a perdu et je pense que le plus important, ce de ne  pas de se focaliser sur le match perdu, mais de se concentrer sur ce qui n’a pas marché et de penser à la compétition qui nous attend », explique Thomas Libiih, le sélectionneur national des Lions U17.

Cette rencontre entre dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale du Cameroun  pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 Total Tanzanie 2019 qui  aura lieu du 14 au 28 avril 2019, à Dar es Salam, en Tanzanie.

Les Lions ont quitté le Cameroun  le 27 mars dernier,  pour  Kigali la capitale du Rwanda, où ils effectuent un stage d’acclimatation. Logé dans le groupe B,  le Cameroun affrontera le Maroc, la Guinée et le Sénégal. Dans le Groupe A, le pays hôte du tournoi, la Tanzanie, sera aux prises avec  l’Angola, le Nigeria et l’Ouganda.

Marie MGUE

Amoussouga est également directeur des ventes de l’activité Solutions de réseau de GE en Afrique subsaharienne

 

General Electric (GE) a annoncé la nomination d’Éric Amoussouga au poste de président-directeur général pour l’Afrique francophone. A ce poste, M. Amoussouga jouera un rôle central dans la gestion de la prochaine étape du déploiement de la stratégie et de la croissance de GE sur les marchés africains francophones.

Basé à Abidjan, M. Amoussouga dirigera le développement de divers programmes et la mise en œuvre de projets et partenariats public-privé à travers l’Afrique francophone.

Commentant cette nomination, M. Farid Fezoua, président-directeur général de GE Afrique, a réitéré la volonté de GE de collaborer avec les gouvernements et le secteur privé pour constituer des partenariats public-privé et développer des solutions durables axées sur les résultats.

«Nous sommes optimistes pour l’Afrique francophone où nous voyons des opportunités de développer des solutions pionnières dans les domaines de l’énergie, de la santé, de l’aviation et des énergies renouvelables. Nous pensons que la nomination de M. Amoussouga constitue une étape supplémentaire sur la voie qui fera de notre vision une réalité. Nous sommes également heureux d’accueillir une personne qui possède l’expérience et la passion indispensables pour stimuler notre croissance dans cette région», a-t-il déclaré.

M. Amoussouga apporte à GE une expérience de 19 années dans le secteur énergétique acquise auprès de grands opérateurs comme AREVA, ALSTOM et GE, ainsi qu’une vaste expertise dans les domaines du développement du secteur énergétique et des stratégies de vente, notamment en Afrique centrale et de l’Ouest.

«Je suis impatient de diriger la croissance régionale de GE en Afrique francophone et de soutenir des initiatives novatrices pour répondre aux besoins des parties prenantes de GE de la région», a déclaré M. Amoussouga.

Les partenariats avec les gouvernements et les entreprises locales représentent une part très importante de la croissance de GE en Afrique francophone et dans l’ensemble du continent. Par le biais de ces collaborations, GE a réalisé d’importants investissements dans des projets d’infrastructures, notamment de solutions d'énergie durable, afin d’assurer des transports efficients et fiables et d’améliorer l’accès à des soins de santé de qualité.

Cet accord verra Sonagas GE, la participation de la Société nationale du gaz de Guinée équatoriale augmentée de 25% à 30%.

 

Établit le premier hub gazier du méga hub prévu en Guinée équatoriale; Sonagas augmente sa participation dans l’usine EGLNG

Le ministère des Mines et des Hydrocarbures, agissant pour le compte du gouvernement de la République de Guinée équatoriale, a signé les Accords définitifs sur le champ d’Alen et les propriétaires respectifs de l'usine de Punta Europa afin de monétiser le gaz provenant du champ gazier, situé dans les blocs O et I au large des côtes de la Guinée équatoriale et exploité par Noble Energy EG Ltd. Les Accords définitifs prévoient la vente de gaz d’Alen via l’usine de traitement du gaz de pétrole liquéfié (GPL) d’Alba et l’usine de production de gaz naturel liquéfié (GNL) d’EG LNG, toutes deux situées à Punta Europa. Marathon Oil est l'actionnaire majoritaire de l’unité d’Alba et d’EG LNG. Cet accord verra Sonagas GE, la participation de la Société nationale du gaz de Guinée équatoriale augmentée de 25% à 30%.

Existing production and processing facilities are already in place at the Alen Platform and in Punta Europa.  The Alen offshore platform will undergo minor modifications to export gas while primary condensate will continue to be produced and lifted offshore via the Aseng FPSO.  The Alen Unit joint venture will install and operate a 70-kilometer pipeline to transport gas from the Alen Platform to Punta Europa, where it will be processed and transported for sales on the global market.  The pipeline will be capable of transporting approximately 950 MMscfd of gas.  First gas is expected in 1Q 2021.  The Alen Unit gas monetization project will leverage the capacity of the world class Punta Europa facilities.  Modifications are already underway at Alba Plant in order to receive Alen Unit gas. No process modifications are expected at EG LNG in order to process Alen Unit gas.

Le projet fournira une source supplémentaire de gaz pour les installations de Punta Europa et transformera la plate-forme d'Alen en un hub gazier offshore permettant le développement de son gaz, d'autres découvertes de blocs O et I et potentiellement d'autres gisements de gaz du golfe de Guinée. Le hub gazier offshore à Alen sera le premier pilier de la vision du gouvernement de développer la Guinée équatoriale en tant que méga hub gazier, comprenant de nouveaux hubs gaziers en mer, qui alimenteront tous les installations de Punta Europa en gaz.

« C’est le coup d’envoi de notre méga hub gazier et nous signerons davantage d’accords sur d’autres actifs gaziers du pays qui doivent être développées. Le développement du méga hub de gaz assurera la prospérité future de l'industrie gazière de la Guinée équatoriale. Je suis convaincu que cela créera des opportunités de développement pour nos citoyens dans les segments amont et aval de l’industrie pétrolière et gazière du pays », a déclaré le ministre des Mines et des Hydrocarbures, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima. 

« La monétisation du gaz d'Alen pourrait générer environ 1,5 à 2 milliards de dollars de recettes supplémentaires pour l'État sur la durée du projet, y compris les recettes provenant de l'unité d'Alen et des usines respectives de Punta Europa. Le contenu local fera partie intégrante de la mise en œuvre du projet en ce qui concerne les contrats et les emplois pour nos citoyens. Je suis heureux que ce projet soutienne l'emploi d'Equatoguinéens employés par les usines de Punta Europa et la plate-forme Alen, qui compte actuellement environ 1 400 employés », a ajouté le ministre.

L'unité Alen est composée des groupes contractants du bloc O et du bloc I. Les membres du groupe du bloc O sont Noble Energy, qui est l'opérateur technique, Glencore Exploration Limited et Compañía Nacional de Petróleos de Guinea Ecuatorial (« GEPetrol »). Les membres du groupe du bloc I sont Noble Energy, qui est l’opérateur technique, Glencore Exploration (EG), Atlas-Oranto Petroleum International, Gunvor Resources et GEPetrol.

Les parties à Punta Europa comprennent l’Alba Plant LLC, l’unité d’Alba et le train 1 d’EG LNG. Les actionnaires d’Alba Plant LLC sont notamment Marathon Oil, Samedan of North Africa, LLC (une filiale de Noble Energy Inc.) et la Sociedad Nacional de Gas de Guinée Equatorial (Sonagas G.E. S.A.). Les actionnaires de la société d’EG LNG comprennent Marathon Oil, Sonagas, Mitsui & Co. Ltd. et Marubeni Gas Development UK Limited.

Pour sa première saison au championnat national, cette formation de Yaoundé a surclassé les grosses pointures du basketball camerounais lors du Final 4 dimanche dernier à Yaoundé.

 

Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître pour la formation de basketball Dames, Overdose de Yaoundé. Cette équipe qui a intégré le championnat d’élite en début de saison 2018-2019, a été sacrée championne du Cameroun au terme  de la phase retour du Final 4 qui s’est déroulée  du 29 au 31 mars 2019  au Palais des Sports de Yaoundé. Créé en janvier 2019, ce club  a surclassé les habitués de la compétition, à l’instar de Fap  basketball Dames Yaoundé, Onyx de Yaoundé et  Université de Douala,  avec 11 points au classement généralement.  « Nous ne pouvons  qu’être contents parce que c’est le résultat d’un travail acharné.  On a beaucoup travaillé pendant plusieurs séances d’entrainement avec un staff technique remarquable », se réjouit Marie Ange, l’une des joueuses.

Après leur faux pas face à Onyx de Yaoundé à la phase aller de ce Final 4 2019  une semaine plutôt à Douala, les filles de Roger Dassi ont réalisé un parcours sans faute au  tournoi retour.  Brisant ainsi le rêve d’Onyx de Yaoundé, champion de la phase  aller et favori  du tournoi final, qui avec trois défaites,  devrait se contenter du titre du vice-champion du Cameroun, devant Fap de Yaoundé et Université de Douala. « Je suis très content. Nous avons atteint nos objectifs. Mais, nous avons encore d’autres challenges à réaliser avec la Coupe du Cameroun. Nous allons continuer de  travailler. Nous avons un groupe expérimenté avec laquelle nous pouvons atteindre nos objectifs », souligne l’entraîneur de cette équipe constituée des anciennes joueuses de Fap de Yaoundé, Beac et Apejes. A en croire ce technicien qui est à son troisième titre en championnat, en plus du titre de la Coupe du  Cameroun basketball,  qui débutera bientôt, le prochain pari est d’aller au-delà du titre de  champion de la Zone 4 (Afrique Centrale)  pour s’adjuger le trophée africain.  Overdose de Yaoundé représentera le Cameroun aux éliminatoires de la zone 4 Fiba Afrique.

Marie MGUE

C'est à l'occasion de la tenue son 11e congrès ordinaire de mars 2019 à Bengue Tiko.

 

Les arrondissements de Ketté et Ouli dans le département de la Kadey à l'Est, ont choisi pour point commun le comité de développement (Cdako), c'est ainsi  qu'un nouveau bureau du comité de développement des arrondissements de Ketté et Ouli a tenu son 11e congrès ordinaire le 21 mars dernier. C'est la ville Bengue Tiko dans l'arrondissement de Mbotoro (Ouli) qui a servi de cadre à ces activités sous la présidence du ministre des mines de l'industrie et du développement technologique, le Dr Dodo Ndoké Gabriel, élite de la localité et par ailleurs président du bureau national sortant.

Pour donner un nouveau à ce comité toute sa valeur et sa crédibilité, les organisateurs ont pris toutes les dispositions techniques organisationnelle pour tout ce déroule dans les meilleurs conditions.

« Après plusieurs années à la tête de ce comité, volontairement je décide passé le relais de la gestion à celui ou celle qui se sentirait capable de diriger notre comité pour les prochaines années », dixit le président national sortant, le ministre Gabriel Dodo Ndoké. Dans la politique participative à la gestion des activités du comité de développement des arrondissements de Ketté et Ouli, le ministre Dodo Ndoké Gabriel, remet la présidence du Cdako à une autorité traditionnelle après avoir passé plus d'une décennie à la tête dudit comité. 

Ce jour, le ministre des mines, de l'industrie et du développement technologique a passé les rênes du développement des arrondissements de Ketté et Ouli dans le département de la Kadey à Sa Majesté Bakary Dobil. « Voici une vision salutaire, un esprit de vivre ensemble, un sens élevé du développement locale que vient de nous enseignés le président national sortant. “Celui de passer le témoin” durant ce congrès ou il ne s'est plus porté candidat mais d'accompagner le bureau sur les traces du développement engagé par ces deux arrondissements », indique Franck Biye, jeune élite. Congrès présidé par Eugène Dimbele Boui, représentant le préfet  Aboubakar Iyawa, de la Kadey. En présidant ledit comité, le sous-préfet de l'arrondissement de Mbotoro a également procédé à l'installation du nouveau bureau du Cdako. Dans son rôle d'autorité administrative, Eugène Dimbele Boui  a invité les membres et sympathisants  à rester davantage unis afin de promouvoir le développement des deux arrondissements qui s'inscrivent en droite ligne avec les idéaux du chef de l'État.  

Le sous-préfet a également salué l'humilité et l'esprit de fair-play qui a prévalu au cours de ces travaux dont le ministre Dodo Ndoké Gabriel a passé simplement le témoin à un frère.

Le point d'honneur de ces travaux était essentiellement renouvellement du bureau de l'organe dirigeant du comité de développement des arrondissements de Ketté et Ouli. Il est constitué d'un président d'honneur, le Dr Dodo Ndoké Gabriel, président du bureau national S.M Bakary Dobil ; vice-président Tekoura Paul Blaise; secrétaire général Diba Paulin, secrétaire général adjoint Garba François; trésorier Mme Baba Mariane ; Souleymanou Amadiane, commissaires aux comptes Madoukou Joseph, Mouri Sébastien, Mbormo Philipe. Les conseillers au bureau exécutif : « l'honorable Député Danata Paul, Fatime Bilamo, Mbele Gbanga Gilbert, chef supérieur Gbaya; Gbanga Emmanuel, maire de la commune de Ketté ; Aba Levy maire de la commune de Mbotoro (Ouli)... Chargé de la culture est PAÏGAMA Roger et le chargé de la communication est Mbelebina Victor.

Ce 11e congrès ordinaire était également un espace (plateforme) d'échange fructueux entre tous les fils et filles de ces localités. Le rendez-vous est pris pour le 8e congrès du Moïnan à Ngaoundéré dans les mois avenir.  

 

Bossis Ebo'o

Les partisans de la sécession du Cameroun continuent de manipuler la communauté internationale afin de les amener adhérer à leur cause et par ces idéaux, diviser le pays.

 

L’organisation des droits de l’Homme, Human rights watch, a publié ce 28 mars 2019 un rapport sur la crise sociopolitique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun. Dans ce rapport, HRW fait un bilan de ladite crise depuis son début et établit les responsabilités des différentes parties au conflit à savoir l’Etat et les séparatistes.

Un fait remarquable dans ledit rapport est l’acharnement de HRW sur le gouvernement et les forces de sécurité et une couverture plus ou moins perceptible sur les sécessionnistes. C’est à se demander si ces derniers ne sont pas les commanditaires de ce rapport. Tout porte d’ailleurs à le croire étant donné qu’il a été rédigé par Félix Agbor Balla, avocat camerounais spécialisé dans les droits de l’Homme. Les ressources exploitées pour la rédaction de ce document seraient le fruit des recherches menées par Ilaria Allegrozi, chercheuse spécialisée dans les droits de l’Homme.

Dans des publications faites sur Twitter, ces deux acteurs se remercient mutuellement d’avoir contribué à l’aboutissement de ces recherches. « Je remercie Félix Agbor Balla et le staff du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) de m’avoir aidé à mener les recherches qui ont servi de ressource dans le dernier rapport de HRW sur la crise anglophone au Cameroun », a tweeté Ilaria Allegrozi. La réponse de l’activiste éclaircit davantage l’éventualité d’une sollicitation préalable de cette collecte : « Nous vous remercions également ainsi que HRW d’avoir cru en nos capacités et notre professionnalisme ».

Ce rapport, fruit des efforts conjoints des partisans du sécessionnisme n’a donc que raison de léser les pertes de l’Etat et de mettre en avant celles des rebelles, tout en rendant les FDS responsables des dommages causés aux populations civiles.

 

 

 

Notons qu’en janvier 2017, Félix Agbor Balla a été arrêté et déféré à la prison centrale de Kondengui pour actes de terrorisme et rébellion entres autres chefs d’accusation. Il avait été arrêté avec 71 autres leaders du consortium anglophone et tous risquaient la peine de mort. Il a été libéré après huit mois de détention et a repris ses activités, poursuivant son combat pour la radicalisation du mouvement anglophone alors que les premiers groupes armés voyaient le jour.

Le rapport de HRW qui a donc été rédigé par cet activiste semble donc de toute évidence être en droite ligne avec sa détermination à voir son objectif atteint. HRW aurait-il été manipulé par ces mécènes de la diaspora qui essaient par tous les moyens de financer le conflit, perpétuer leurs idées et diviser le pays ?

L’acharnement du rapport sur les forces de défense est étrange. « Les forces gouvernementales ont tué plusieurs dizaines de civils, recouru à la force de manière indiscriminée et incendié des centaines d’habitations au cours des six derniers mois dans les régions anglophones du Cameroun… Depuis le mois d’octobre, au moins 170 civils ont été tués lors de plus de 220 incidents qui se sont produits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Ces déclarations trouvent leur propre faille dans le même rapport lorsqu'il indique la difficulté de collecter les informations dans ces zones en conflit « étant donné la persistance des affrontements et la difficulté à obtenir des informations dans des zones reculées ». Comment donc comprendre qu’une organisation internationale ait pu se baser sur de telles références pour rédiger un rapport sur une situation pour le moins sensible ? Des données collectées par des personnes vivant à l’étranger et craignant de retourner mener le combat sur le territoire national parce reniés par les siens ? Sur quelle base ces données ont-elles été établies ? Telles sont entre autres questions auxquelles tous ces oiseleurs qui sont les seuls à apprécier de part et d’autre le fruit de leur collaboration sont appelés à apporter des réponses.

Les mesures prises par les forces de sécurité camerounaises qui s’acharnent depuis près de deux ans à rétablir la paix et la stabilité dans les régions en crises, sont ici qualifiées de « réaction disproportionnée qui est contre-productive et risque de provoquer davantage de violence ». Le gouvernement camerounais saurait-il laisser ses citoyens entre les mains de rebelles sécessionnistes qui ont clairement montré leur manque d’intérêt à la recherche pacifique de la situation ? HRW et les rédacteurs de ce rapport semblent avoir un penchant pour ces combattants pour qui les pertes semblent plus élevées que celles subies par l’Etat et les populations. Il s’agit notamment des infrastructures telles que les écoles, les voies publiques et tout récemment encore, les hôpitaux vandalisés par les séparatistes comptent pour peu aux yeux de cette organisation. Il ne reste plus qu’à espérer que la manipulation de ces mécènes malveillants de la diaspora n’ait pas atteint les organisations internationales humanitaires.

Au fil des années, l’appétit des chercheurs de gain à tout prix s’aiguise davantage. Dans leur folle course, ils trouvent des terreaux fertiles pour des activités comme la vente des médicaments dans la rue.

 

Il n’est plus rare aujourd’hui de rencontrer dans la région du Nord - Cameroun, des personnes qui vous disent après les salutations, être à la recherche de « la santé ». Vous, certainement vous vous retrouvez dans une situation d’incompréhension. Ces personnes vous recommandent tout simplement d’être un peu plus intelligent pour décoder leur message. En effet, elles sont là pour se procurer les médicaments de la rue. Et Pourtant, ces pharmacies d’un autre genre bien qu’offrant des leurs produits à moindre coût présentent des revers indéniables.

La population accroc aux médicaments de la rue

La population adepte ne prend pas généralement la mesure de la gravité de la situation, Dr Issa Abdoulaye médecin, est conscient de la triste réalité : « Quel que soit la raison, on ne peut trouver la santé en s’automédiquant, car il faut toujours se faire assister par un médecin quand on ne se sent pas en forme. » Mais paradoxalement, les populations dont les habitudes sont déjà ancrées dans la prise des médicaments de la rue pensent que faire marche arrière ne serait plus possible. Elles avancent le motif selon lequel, la pharmacie de la rue serait accessible à toutes les bourses et que les hôpitaux modernes valent tout une fortune, ils ne seraient pas à la hauteur des moyens dont disposent des personnes indigentes dont elles pensent être l’incarnation.

Les raisons de s’éloigner du pis

Il s’avère urgent d’éviter les médicaments de la rue. Les mobiles sont multiples, « premièrement vous avez dans la plupart du temps des vendeurs de la rue qui n’ont aucune formation en infirmerie, combien de fois en médecine. Deuxièmement, ils ne sont même pas des pharmaciens et par conséquent, ils ne peuvent ni consulter des malades, ni prescrire des ordonnances pour des soins. Ils sont en définitive un danger pour la santé humaine », ajoute le médecin. Une raison de plus d’appeler les populations à désormais prendre conscience. Dans la rue ceux qui prétendent chercher la santé, peuvent plutôt mettre leur vie en danger et même la faire hypothéquer. Certes qu’il ne faut pas perdre de vue le niveau avéré de pauvreté dans lequel les uns et les autres connaissent, mais aussi et surtout il ne faut aucunement voiler le fait que dans la rue, il est difficile par exemple de maîtriser la posologie du médicament, encore moins de prendre des précautions en cas d’apparition d’effets secondaires difficiles à maîtriser.

Innocent D.H



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Sunday, 05 June 2022 11:01