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Mfoungo

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Après plus de  trois mois  de captivités, ces anciens otages ont été libérés par les Forces de sécurité récemment envoyées  en renfort dans la région de l’Adamaoua dans le cadre de la lutte contre le phénomène des prises d'otage.

 

La nouvelle a réjoui les habitants de la région de l’Adamaoua. Trois hommes et deux femmes, dont  une fillette de 13 ans avec  sa maman ont été libérés de leur captivité par les Forces de sécurité récemment envoyées en renfort dans cette région dans le cadre de la lutte contre le phénomène des prises d'otage.

Les faits remontent au mois de décembre 2018. Dans la nuit du 25 au 26 décembre 2018, les hommes armés et cagoulés ont fait irruption  dans un  village  et ont  enlevés  les 5 personnes. « Nous avons été enlevés aux environs de 20 heures dans la nuit du 25 décembre. Les hommes étaient fouettés, mais pas les femmes. La nuit nous dormions à même le sol attachés », se souvient l’un des otages.  Selon le gouverneur de la région de l’Adamaoua,  Kildadi Taguieke Boukar, le ratissage était intégral et systématique. « Sentant qu’ils étaient traqués de tous les côtés par nos Forces de défense, ils ont laissé nos citoyens », explique le gouverneur de la région de l’Adamaoua.

Ces ex-otages ont été conduits immédiatement à l’hôpital général de Ngaoundéré, où ils ont effectué un bilan de santé. « Aucun pronostic vital n’est engagé. Il est question de les hospitaliser pour un suivi psychologique. Nous allons également faire un certain nombre de bilan. Des bilans sanguins et radiologiques, parce qu’il y a des lésions et des  signes de traumatisme par bastonnade », explique une source de cet hôpital. Les autorités locales  assurent qu'aucune rançon n'a été versée  pour la libération de  ces otages.

Le phénomène de prise d’otage devient récurrent dans cette région du Cameroun. Dans un rapport remis aux autorités administratives, militaires et traditionnelles de cette région, au mois de janvier dernier, les responsables de l’Association pour le développement social et culturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda) ont  indiqué que 311 personnes ont été arrêtées entre 2015 et 2018 dans la région de l’Adamaoua. 29 d’entre elles, ont été libérées grâce à l’intervention des forces de défenses,  212  après le paiement d’une rançon. 70 personnes ont  tuées par les preneurs d’otages et plus de 2 milliards  F Cfa de rançon payées en trois ans. En plus de ces enlèvements à répétitions et les rançons exorbitantes, relève cette association, 5 millions de têtes de bœufs ont été  volées. Avec la libération de ces hommes, les autorités se projette déjà vers la fin des phénomènes des enlèvements avec rançon dans l’Adamaoua. 

 

Marie MGUE

A son initiative des séances de formation viennent d’éveiller les femmes de Beka et de Tchamba à la protection de l’environnement par la fabrication et l’utilisation des foyers améliorés.

 

La déforestation avance à pas de géant et nul ne doute que dans les années avenirs les conséquences de cette déforestation seront drastiques tant sur l’environnement humain que animalier. C’est pour contrecarrer ce risque que s’investit depuis quelques années le centre pour l’accompagnement au développement et l’environnement Cadpen en promouvant à tous les niveaux le reboisement et en mettant en pratique une méthode qui doit emmener les femmes à moins utiliser le bois de chauffe qui est la principale source d’énergie. Beka et Tchamba dans le Faro, région du Nord Cameroun, ne sont pas exempt de cette triste réalité.

Et c’est pour cette raison que le Cadpen dans la continuité de ses actions a entrepris d’équiper les femmes de ces localités en vue de sauver notre forêt en voie de disparition si rien n’est fait. Sauver notre environnement du point de la forêt, le Cadpen ne l’ignore guerre cela passe par l’utilisation limitée du bois de chauffe d’où le module de la formation de deux jours qui visait à apprendre aux femmes la fabrication et l’utilisation des foyers améliorés. Prés de cinquante femmes pour les deux localités ont suivi des cours théoriques et des démonstrations pratiques sur ce moyen qui économique pour les ménages.

« Les femmes présentes à cette formation ont été réceptives leurs participations aux cours théoriques, ma rassurée qu’elles vont véritablement faire usage de ce qu’elles ont reçues comme connaissances et du coup cela contribuera à lutter conter la déforestation ce qui est une chose louable quand c’est la femme qui prend conscience sur cette menace », déclare la facilitatrice du séminaire Haja Fadi expert en fabrication des  foyers améliorés. Visiblement ignorantes sur l’impact réel de cette formation dans la lutte contre la destruction anarchique de l’environnement les femmes présentes aux séances de formation de Beka et de Tchamba restent optimistes quant à leur rôle à jouer dans ce combat.          

« Suivre une formation sur la fabrication et l’utilisation des foyers améliorés nous sera bénéfique non seulement nous n’allons plus beaucoup dépenser pour acheter du bois nous n’allons plus trop  souffrir pour laver nos marmites parce que utiliser les foyers améliorés nous épargnent de ce travail  nous serons des personnes à prendre en compte quand il faut réfléchir sur la protection de l’environnement », témoignent en substance Gambo Erwa et Christine deux ménagères présentes aux séances de formation de Beka et de Tchamba.

Améliorer les connaissances des communautés sur l’importance de sécuriser l’environnement c’est l’un des objectifs du Cadpen par le biais de son projet d’agro foresterie qui a vu le jour il y a quelques mois, et l’éveil de la conscience des femmes par cette formation ne peut que faire la joie des principaux acteurs qui voient ainsi leur souhait prendre véritablement corps « les motivations qui nous ont conduit à organiser une telle formation sont liées au constat que nous faisons sur le terrain où les uns et les autres coupent abusivement le bois et nous trouvons qu’il y a lieu non seulement  de s’inquiéter mais aussi et surtout agir de la manière la plus adaptée pour conscientiser les populations sur les risques qu’elles courent en amplifiant ces pratiques et nous croyons que cette formation de la quelle nous nous réjouissons au regard de son déroulement qui était satisfaisant est une étape  pas de moindre dans ce processus », reconnait Bindowo coordonnateur du Cadpen. 

 

Félix Swaboka

Les travaux de construction de l'usine de pied s'accélèrent.

 

Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production d'électricité et la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 06 milliards de m3 d'eau, c'est le plus grand barrage de réservoir jamais réalisé au Cameroun. « Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts, et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de L'Est, ainsi que la mise en œuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéfice des populations. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé par le gouvernement camerounais, la banque mondiale, l'AFD, la BEI, la BVAD, BDEAC.

Lancé le 20 septembre 2018 par le ministre de l'eau et de l'énergie Gaston Eloundou Essomba pour les travaux de l'usine de pied de 30 mégawatts du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.

L'Énergie électrique dans la région de l'Est, espoir qui vient de Lom pangar. En visite de travail sur le chantier de l'usine de pied du barrage hydroélectrique de Lom pangar de (30 MW), le Directeur Général (DG) de EDC a promis l'énergie dans 20 mois. Sur le terrain les travaux s'accélèrent, les équipes se relaient 24h/24. Les travaux de la ligne HT 90kv entre Bertoua Lom Pangar sont également en cours ainsi que les travaux de construction du poste transformateur. Le Dr Théodore Nsangou engage une véritable course contre la montre pour sortir la région du calvaire des délestages et sortir 150 villages et 50.000 familles de l'obscurité dans la région de L'Est.

L'usine de pied de 30 mégawatts de Lom Pangar : les travaux s'accélèrent. Le directeur général de EDC, Dr Théodore Nsangou a effectué le 27 mars 2019 une visite de chantier. Il était question pour lui de prendre le pouls des travaux sur le terrain et de booster les équipes chargées de réaliser cet important ouvrage. Il a réaffirmé l'obligation de respecter les délais de livraison

Cette usine de pied de Lom Pangar permettra d'électrifier 150 villages de la région de l'Est, soit environ 50 000 foyers. Ceci grâce à une ligne Haute Tension, 90 kilovolts entre Bertoua et Abong Mbang. Le coût total du projet financé par la Bad, la Bdeac et le gouvernement du Cameroun est de 72 milliards de FCFA.

Des informations recueillies auprès de l'entrepreneur de l'usine de pied, une partie importante du matériel devant servir à la construction de l'usine sont déjà en-cours de fabrication. Il s'agit pour le constructeur de gagner en temps pour tenir ses délais contractuels, il s'agit notamment des équipements de commande de la salle de contrôle. 

En ce qui concerne la ligne haute tension de Lom Pangar Bertoua de 90 Kw. Les travaux de la ligne haute tension Lom Pangar Bertoua vont impactés plusieurs habitants et cultures des populations de l'arrondissement de Belabo et de Bertoua. À cet effet les personnes concernées sont indemnisées depuis deux ans d'autres ont été relogées dans les  maisons modernes au village New Lom Pangar, reste maintenant à libérer les emprises pour l'ouverture du corridor pour les travaux de la ligne haute tension de Lom Pangar.

L'usine de pied de Lom Pangar, ainsi que le poste de départ sont construite par l'entreprise China Camc Engineering Co. L'énergie produite sera acheminée à Bertoua par une ligne haute tension 90 kV, ainsi qu'un poste transformateur 90/30 kV à Bertoua, construite par l'entreprise Cegelec. Tout ceci sur la supervision du maître d'ouvrage CIMA international qui est à pied d'œuvre depuis quelques années. 

Les groupes de l'usine seront le séquençage ci-après : « la mise en service du poste évacuateur en 24 mois; la mise en service du premier groupe en 26 mois; la mise en service du second groupe en 32 mois ». La ligne de transport ainsi que le poste de transformation de Bertoua seront disponible au mois 24.

Les équipements nécessaires au fonctionnement de l'usine sont répartis en trois ensembles dont ; les équipements hydromécaniques ( Grilles - Batardeaux - Conduites forcées - Turbines - Équipements de régulation de vitesse - Batardeaux ), les électromécaniques et électriques ( Alternateurs - Systèmes d'excitation et de régulation de tension - Liaisons MT - Cellules sorties phases - Cellules de point neutre - Transformateurs de puissance - Poste de départ 90 kV - Services auxiliaires à courant alternatif - Services auxiliaires à courant continu - Contrôle - Commande - Télé transmissions et Téléphonie - Éclairages et prises de courant).

 

Bossis Ebo'o, à Lom Pangar

 

Les Lionnes Indomptables ont été tenues en échec par la Chine sur un score étriqué de 1-0, dimanche dernier à la finale du tournoi international de la Chine qui s’est déroulé  du 01er au 07 avril 2019.

 

Le Cameroun est passé à côté du but visé au Tournoi amical international qui s’est déroulé du 1er et 7 avril 2019 en Chine. Les Lionnes Indomptables de football ont été battues en finale par le pays hôte de la compétition, sur un score étriqué de 1-0. Les filles Alain Djeumfa qui espéraient prendre leur revanche face aux Chinoises qui les avaient éliminé de  la Coupe du monde  2015 au Canada, ont une fois de plus été tenues en échec. « Je suis fière de mes coéquipières parce qu’on a bien travaillé  pendant ce tournoi. C’est vrai qu’on aurait voulu rentrer à la maison avec le trophée. Mais le plus important pour nous c’est de travailler dur et corriger les petits détails pour pouvoir entamer notre Coupe du monde dans la sérénité », relève Christine Manie, la défenseure et capitaine de la sélection camerounaise

 Le but chinois a été inscrit à la 40e min de jeu.  Après avoir fait  un débordement sur le côté gauche, Gu Yashan a réussi à  pénétrer  la surface de  la gardienne de but camerounaise, Ngo Ndom avant de servir Wang Shanshan qui a offert à son équipe le but victorieux. «  Pour cette finale, on peut être un peu déçu du match qu’on a eu. Je pense que le Cameroun a largement dominé la Chine. Malheureusement sur une vilaine erreur d’appréciation de la gardienne, on a pris ce but. Nous restons dans l’objectif que nous nous sommes fixés c’est-à-dire la préparation. Nous sommes venus  pour juger notre réel niveau. On a vu les lacunes, je ne vais pas les citer ici. On va continuer à travailler », analyse l’entraîneur national, Alain Djeumfa. Au match de classement, la  Russie a dominé la Croatie  sur un score de 3-0.  Les deux équipes sont tombées respectivement face à la Chine et au Cameroun.

Au terme de ce tournoi qui entre dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale camerounaise pour la phase finale de la Coupe du monde féminine prévue au mois de juin en France, les Lionnes Indomptables poursuivront les entraînements au Cameroun et en Espagne. « En tant que technicien, j’ai pris note. Et c’est de bon augure pour la Coupe du monde compte tenu de la préparation que nous aurons ensemble dès notre retour au pays et en Espagne. Je pense qu’au terme de ces deux derniers stages, on aura une équipe du Cameroun un peu différente de celle qu’on a vue cet après-midi et un peu plus aguerrie à la compétition », souligne Alain Djeumfa. 

 

Marie MGUE

À l’arrêt depuis 2012, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé la reprise de son partenariat avec la République démocratique du Congo (RDC). Cette reprise est intervenue en marge de la visite, initiée le 04 avril, du président Félix Tshisekedi aux États-Unis où il a rencontré la patronne du FMI, Christine Lagarde. Cependant, avant une quelconque reprise des programmes du FMI, l'organisation de Bretton Woods, doit mener une revue de l'économie du pays.

 

C’est en marge de la visite à Washington du président congolais, Félix Tshisekedi, le 04 avril dernier que la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, s’est félicité de cette nouvelle possibilité. « Je suis ravie qu’on ait pu renouer la relation et mettre en place ensemble ce partenariat pour travailler à l’amélioration de la situation économique et la situation de la population », a-t-elle déclaré à la télévision publique congolaise RTNC.

Joint par RFI, Philippe Egoumé, représentant du Fonds monétaire international, précise qu’auparavant, il faudra procéder à un audit de l’économie du pays. « Pour l’instant, rien n’a été décidé. Tous les membres du Fonds monétaire international doivent se soumettre à une revue de leur économie, au titre de l’article 4 qui est l’un des articles constitutifs de l’institution. C’est quelque chose que tous les membres font. Cette revue de l’économie, en général, était annuelle. Or, cela fait depuis 2015 que la dernière revue a été conclue. Il est donc plus que temps de conduire la prochaine revue », a-t-il précisé.

Depuis 2015, le gouvernement de la RDC n’avait pas invité la mission du Fonds monétaire international à venir faire cette revue. Cette fois-ci, avec la récente arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi, c’est chose faite.

« Le gouvernement a accepté de recevoir la mission pour conduire une revue de l’économie qui aura lieu en mai. Nous avons donc reçu une lettre officielle du gouvernement congolais. Pour nous, c’est très encourageant. Nous allons donc venir avec une équipe et établir où se trouve l’économie, identifier les challenges... On pourra alors voir si on peut commencer à discuter d’un programme financier. Mais pour l’instant, la première chose à faire c’est, avant tout, de conduire cette revue de l’article 4 et ensuite, on verra », a expliqué Philippe Egoumé, représentant du Fonds monétaire international.

Le ministre congolais des Finances et des experts gouvernementaux sont restés à Washington pour discuter des modalités de cette reprise de la coopération entre le FMI et la RDC. 

 

Source : RFI

La restitution du Grand  débat national invite le président français à annoncer à partir de mi-avril, les premières mesures dans l'optique de répondre avec satisfaction aux attentes des Français.

 

Officiellement, le constat est clair, "rien n'est décidé ", il y a des propositions qui ont plus ou moins de chances d'être retenues. Selon Vincent Michelon, : " jusqu'ici rien est percé ". 90 minutes durant nourries de vives discussions, Emmanuel Macron a écouté et procédé à des développements d'arguments pour justifier ses choix ou même rejeter certaines propositions. Le président a jugé bon de faire l'annonce selon laquelle aucune mesure concrète répondant aux sollicitations des citoyens, 1.5 million ont apporté leur contribution dans le cadre du Grand débat.

"Pour l'instant tout est sur la table, rien est décidé ", a reconnu le Porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye. L'avant dernier débat du Chef de l'Etat en Bretagne, lui avait simplement permis de fixer un état d'esprit visant à prévenir les Français avant le temps. Le Chef de l'Etat disait dans cet ordre d'idée qu'il n'y aurait pas de sortie positive si chacun ne prend pas sa part de responsabilité.

Toutefois, certaines langues commencent à disserter sur "ce qu'il n'y aura pas ". Un membre du Gouvernement aurait la semaine dernière, confié à LCI qu'il serait impossible de remettre sur la table 10 milliards d'euros, comme l'avait fait Emmanuel Macron avec le plan d'urgence pour le pouvoir d'achat annoncé dans la première phase de la crise des gilets jaunes. " Il n'y aurait pas une grande mesure miracle qui mettra tout le monde d'accord ", a eu à souligner un responsable appartenant à la majorité JDD.

Le sort des propositions issues des débats

Nombreuses, qu'elles soient des propositions formulées par l'exécutif, il existe celles qui revêtent manifestement plus de chance à être reprises, mais aucune hypothèse n'est envisagée sur leur étendue. Le sujet sur la retraite semble le plus obtenir l'assentiment de la majorité. Pour cela, les retraites pourraient à l'issue du Grand débat, bénéficier d'une mesure symbolique de l'organe exécutif. Dans les solutions qui semblent avancées, l'on note la réindexation des retraites sur l'inflation, les salaires pourraient aussi être concernés. Cette initiative a été d'ailleurs préconisée par le Haut commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye.

 

Innocent D.H

La première ministre britannique trouve deux options possibles, soit le Royaume-Uni quitte l'UE avec un accord, soit il n'y aura pas du tout de Brexit.

 

Theresa May toujours à la recherche d'un consensus vient de tendre de nouveau la main à l'opposition travailliste. Objectif, obtenir une majorité parlementaire. Dans une telle perspective, la première ministre britannique n'envisage pas encore le " no deal ", une sortie de l'Union européenne le 12 avril. Elle a déclaré samedi 06 avril qu'il existe désormais une éventualité entre la sortie du Royaume-Uni de l'UE avec un accord ou alors pas de Brexit du tout. 

 

Les échecs rencontrés par Theresa May sur la route de l'adoption de l'accord

La première ministre a connu au moins trois échecs dans ses efforts de faire adopter l'accord de Brexit par la Chambre des communes. Pour ce qui est des députés appartenant à son parti conservateur et ceux du parti unioniste démocrate ( Dup) d'Irlande du Nord qui détiennent la majorité parlementaire, ont voté contre le texte. Seul espoir de May, convaincre l'UE de consentir le report de la sortie du Royaume-Uni de l'UE au 30 juin 2019. 

 

Des pistes de négociation avec l'opposition

Des entreprises sont mises en œuvre par la première ministre pour permettre dans le même temps la sortie de l'impasse parlementaire qu'elle vit aujourd'hui. Sa première cible le Labour, parti d'opposition. " Il y a des domaines sur lesquels les deux principaux partis sont d'accord: nous voulons tous deux la fin de la liberté de circulation, quitter l'UE avec un bon accord et protéger nos emplois ", tels sont les propos de Theresa May contenus dans un communiqué diffusé par ses services. Une base donc pour un compromis avec la majorité parlementaire, seul tremplin pour un Brexit en bonne et due forme.

En dépit de tout, rien est encore sûr. Plus le temps passe, plus le risque d'un recommencement total du Brexit pèse sur la première ministre britannique. 

 

Innocent D.H

Le groupe terroriste nigérian, Boko Haram, a tué au moins trois militaires de la Force Mixte Multinationale, samedi 06 avril 2019, dans l’attaque d’une position de l’armée camerounaise entre Ardebe à l’Extrême-Nord du Cameroun et Dambore au Nord-est du Nigeria, ont rapporté des sources militaires.

 

« Les insurgés sont arrivés en grand nombre dans des véhicules et transportaient des armes lourdes », a expliqué un officier de la Force Mixte Multinationale (FMM). « Ils ont engagé des soldats dans une bataille qui a duré plus d’une heure. Leur force de frappe a été si puissante que nous avons perdu trois militaires », a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias nationaux, quatre autres militaires ont été blessé et l’une des victimes est portée disparue : « un véhicule des forces de défense et une arme lourde ont été emporté par les terroristes qui se sont repliés au Nigéria ». Les assaillants étaient équipés de « matériel militaire », sans doute dérobé au cours de précédentes attaques de bases des forces de la coalition, selon une autre source militaire contactée, qui donne un bilan similaire de victimes.

La région de l’Extrême-Nord est régulièrement la cible des combattants de Boko Haram depuis 2013, bien que les attaques aient connu leur pic entre 2014 et 2015. Dans un rapport publié en août 2018, l’Organisation Non-gouvernementale (ONG) International Crisis Group indiquait que le groupe terroriste Boko Haram était « affaibli » - certains hauts gradés de l’armée camerounaise envisageant même la fin du conflit en 2020 - mais qu’il constituait « toujours une menace » dans la région de l’Extrême-Nord.

Pour construire une paix durable, préconise l’ONG, le gouvernement camerounais doit se saisir de deux enjeux sécuritaires majeurs : le devenir des anciens membres, y compris combattants, du mouvement jihadiste, et celui des comités de vigilance. Pour les anciens membres de Boko Haram, le gouvernement devrait distinguer les militants dangereux, pour lesquels une procédure judiciaire formelle et probablement une incarcération s’imposent, d’autres individus pour lesquels des travaux communautaires et des confessions publiques semblent plus appropriés, et soutenir les communautés prêtes à réintégrer ces derniers.

Concernant les comités de vigilance, il devrait mieux assister ceux qui sont encore nécessaires pour lutter contre Boko Haram, intégrer certains au sein de la police municipale et démobiliser les autres. Les membres des comités accusés d’abus devront faire l’objet d’enquêtes et les décisions de justice devront être rendues publiques.

Des milliers de Camerounais ont rejoint Boko Haram entre 2012 et 2016, parfois par conviction idéologique, souvent par opportunisme ou sous la contrainte. Certains ont été tués dans des combats, d’autres arrêtés par les forces de sécurité et un nombre inconnu, sans doute des centaines ou un millier, font encore partie du mouvement jihadiste, fait savoir International Crisis Group.

L’insurrection de Boko Haram et sa répression par l’armée ont fait plus de 20 000 morts et quelque 2,6 millions de déplacés depuis 2009 dans la zone du Lac Tchad selon les Nations Unies.

 

Otric N.

Ce 05 avril 2019, Wilfried Ekanga Ekanga écrit : « Quand la vérité prend l’escalier, le mensonge prend l’ascenseur... Et parfois, l’ascenseur se bloque ».

 

Cet homme pense qu’à force de répéter un mensonge sans arrêt, il finit par devenir véridique. Ce matin, l’ancien escroc prisonnier de New Bell s’est fendu d’un communiqué accusant le MRC d’avoir saccagé les ambassades à Paris et à Berlin le 26 janvier dernier.  Avant d’annoncer que les marches du 6 et du 13 avril sont interdites sur tout le territoire.

Puisque l’homme aux trois incarcérations a manifestement reçu l’ordre de répéter le mensonge pour enfumer le peuple, je vais sans cesse répéter la vérité : Maurice Kamto n’a, à aucun moment, en aucune manière, ordonné à personne d’aller saccager quoique ce soit.  

C’est quand même curieux de voir un ministre jouer les censeurs  avant même le résultat des enquêtes. Vous ne trouvez pas bizarre que ceux qui nous disent de manière affirmative que le MRC a planifié le saccage les ambassades, refusent quand même les procès à ciel ouvert et préfèrent la cachette du huis clos? Depuis quand on a des preuves accablantes qu’on refuse de montrer à la fameuse « patrie », au vu et au su de tous ? 

Il faut être stupide pour ne pas voir qu’il y’a là, une grosse incohérence. Qui plus est, ils n’arrêtent pas de renvoyer. 

Albert Camus est devenu célèbre avec des remarques qui ont traversé le temps : « La bêtise insiste toujours ». Le même Atanga Nji qui est allé distribuer des Bibles et des chapelets aux ex-Ambazoniens a vite oublié que tous les jours, des gens posent des bombes au nom d’Allah / Dieu / Yahweh. Donc si tu vas arrêter Kamto parce que les casseurs de l’ambassade ont accroché sa photo au mur,  cesse aussi de croire en ce Dieu là au nom duquel des atrocités sont commises chaque jour dans le monde. 

Parce que jusqu'à présent, Dieu n’a jamais fait la moindre sortie pour se désolidariser de ces terroristes. 

Le même Atanga Nji est allé nous ramener une horde d’escrocs (qui se ressemble s’assemble) se faisant passer pour Transparency International aux frais du pauvre contribuable, pour venir soutenir la tricherie électorale. On l’entend crier à tout va comme un mufle : « La loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Mais il n’a pas encore répondu de ses propres bêtises devant la loi. L’absence de logique est née en Crevettonie.

Je ne sais pas dans quelle langue il faut vous dire que ces gens-là sont dans l’enfumage. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Ne vous laissez pas berner.  Le saccage des ambassades a été l’œuvre de Camerounais de la diaspora qui n’ont pas supporté qu’on tire sur des femmes qui ne représentaient aucun danger, et sur des individus sans arme à qui on demandait ensuite de se relever comme si ça faisait pas mal. On n’a pas besoin d’être du MRC ou même de la fameuse « Brigade Anti Sardinards » ( B.A.S. ) pour trouver cela insoutenable.

Ces événements se sont déroulés non pas avant, mais après les fusillades. L’un est donc la conséquence de l’autre, rien de plus. C’est pourtant évident comme le nez au milieu de la figure.

Je suis en Allemagne,  et je suis du MRC.  Si un ordre était venu de Maurice Kamto d’aller détruire quoique ce soit, il est clair que nous aurions été au courant. Sauf s’il privilégie déjà la B.A.S. à ceux qui ont battu campagne pour lui et avec lui. J’ai d’ailleurs pu en rencontrer quelques membres il y a trois mois, et je puis dire à 100% que là où le MRC est un parti politique de résistance pacifique, la BAS est un mouvement d’humeur qui veut juste voir Paul Biya partir, et ce par tous les moyens qui leur passent par la tête.

 Nous n’avons pas besoin de violence pour secouer la bande à Biya. Les paroles suffisent. Chaque semaine depuis la campagne, le MRC ridiculise le RDPC sur les plateaux télévisés. Ils ne font pas le poids sur le débat argumentatif. Avec Felix Zogo qui voit la CAN et les stades là où il n’y en a pas, ils ont Messanga Nyamding qui a pour rôle d’aboyer et d’empêcher ses vis-à-vis de s’exprimer, et dont on attend toujours la fameuse vidéo 

(Je vous ai dit qu’ils affirment toujours des choses qu’ils sont incapables de prouver par la suite. Ils ont le mensonge dans l’ADN)

André Luther Meka a affirmé dimanche dernier dans « Droit de Réponse » que : « Paul Biya va au-delà de Jesus-Christ », avant que Samuel Moth ne complète il y’a quatre jours en déclarant que : « Le Sud-Ouest n’est pas en état de guerre ». La même formule que le sieur Nji débitait encore quelques mois plus tôt, avant de jouer à présent les amoureux de la cause anglophones dans son « communiqué » en peau d’arachide

On n’y peut rien, ils sont comme ça : ils n’ont pas de tête.

 

Bossis Ebo'o

 

Mboke Ntual Godlive, vient d'effectuer une tournée dans l'arrondissement de Mboanz à Angossas dans la région de l'Est au Cameroun pour toucher du doigt le niveau de réalisation de chantiers dans son territoire de compétence. Il a également pris part au conseil municipal de la commune.

 

L'administrateur civil principal, Mboke Ntual Godlive, s'est rendu ce vendredi dans l'arrondissement de Mboanz à Angossas pour s'imprégner du niveau d'avancement des projets financés par le gouvernement camerounais. C'est par le chantier de construction de l'hôtel de ville que l'hôte de Marie claire Tsitsol, maire de la commune d'Angossas a démarré son inspection. Ici, la fondation du bâtiment déjà achevée, les ouvriers s'activent dans la presse des parpaings en terre cuites, les fausses pour les toilettes déjà creusées... « Ce descente en ce lieu, me permet de m'assurer de la qualité des travaux qui sont faits. » précise Mboke Ntual Godlive, préfet du département du Haut Nyong sur le site.

Selon l'entrepreneur Roger Clair Metengo : « Le bâtiment en construction de l'hôtel de ville de la commune d'Angossas est un bâtiment R+1. Actuellement nous sommes en pleine relance après arrêt des travaux. Cette mission de contrôle de l'hôtel de ville de la commune d'Angossas de construction est une invite à plus de professionnalisme et au respect du cahier de charge. Nous avons repris les travaux le lundi 12 février 2019. C'est la mission de promotion du matériel locaux (Mipromalo) qui exécute les travaux et le coût du projet est d'environ 209 millions de francs CFA ». Le chantier ne connaît aucun problème depuis la reprise des travaux le 12 février dernier. La seule difficulté dont fait face la maîtrise d'œuvre est « l'épineux » problème d'état de  route. 

Après l'hôtel de ville, le préfet Mboke Ntual Godlive, a visité le chantier de construction des salles de classe de l'école bilingue d'Angossas, deux bâtiments de quatre salles avec bureaux pour la direction et des toilettes. La durée des travaux actuellement fixée à trois mois, les travaux de construction sont à mis parcours de la consommation des délais et déjà à plus 70% de réalisation. « On a eut un retard sur les travaux suite au refus du propriétaire de l'espace préalablement retenu pour la construction de l'école bilingue d'Angossas. Une situation qui a obligé l'exécutif à la délocalisation du site pour ce nouvel emplacement », justifie Jean Alain Kanga, chef de chantier. Ce dernier emploie douze personnes pour la réalisation des travaux. 

Le lycée d'Angossas pourrait devenir lycée bilingue après la première promotion du First school leaving certificate cette année scolaire 2018/2019.

L'autorité administrative s'est ensuite rendue à l'école publique de Nkono pour toucher du doigt la construction d’un bloc de deux salles de classe avec bloc administratif équipé et un bloc latrine à trois compartiments. Projet financé par le Programme national de développement participatif (Pndp). Cet établissement est dirigé par Gustave Mathieu Mimbang depuis l'année scolaire 2017/2018. L'école compte trois enseignements dont le directeur et deux maîtres vacataires. Ceux-ci prennent en charge quatre-vingt-dix (90) élèves répartis de la Sil au Cours moyen deuxième année (Cm2).

La tournée s’est poursuivie par le chantier de construction de l'école maternelle de la ville. Cette école qui sera bientôt achevée, est constituée d’un bloc de deux salles de classe avec bureaux et douches modernes. Elle compte 54 élèves subdivisée en deux sections : « la petite section compte 34 élèves et la grande 20 ». Elle est dirigée par Eugénie Yanga Dang depuis septembre 2016, assistée de deux enseignantes vacataires.

C'est par l'École publique d'Angossos 2 que Mboke Ntual Godlive a achevé sa tournée. La construction de ce chantier est prise en charge par le Projet d'appui à la scolarisation dans les zones d'éducation prioritaire (Paspep). « Le Paszep consiste à construire un bloc administratif, deux blocs de salles de classe, d'un logement pour le directeur, d'un logement pour les enseignements, deux bloc latrines, une clôture de 400 mètre linéaire »., présente Meli Saha Franquine, technicienne de suivi du projet pour le compte de ECTA-BTP SARL. En

rappel, c'est l'établissement Lang service SARL, qui a gagné le marché de construction de cet établissement scolaire primaire publique et le Financement est de la banque islamique.

 

Bossis Ebo'o, de retour d'Angossas

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Sunday, 05 June 2022 11:01