L’instruction est contenue dans une note de service signée le 16 décembre dernier par le délégué régional du Ministère de l’Education de Base (Minedub) pour le Centre et adressée aux responsables départementaux. Selon Jean Blaise Tsanga, cette année, il n’y aura pas de faste habituelle qui accompagne la cérémonie d’arbre de Noël en raison de la funeste pandémie de Covid-19.
« Compte tenu du contexte sanitaire actuel lié à la pandémie de la Covid-19 et en vue de préserver la petite enfance du préscolaire de toute contamination, la célébration de l’arbre de Noël se déroulera sans festivités et avec renforcement des mesures barrières », martèle le délégué régional du Minedub pour le Centre.
Et la note du délégué aux responsables départementaux est claire : « La présence des parents d’élèves ne sera pas acceptée dans l’enceinte de l’école ». Il s’agit ainsi, d’une mesure qui vise notamment à éviter l’affluence, cette cérémonie drainant généralement grand-monde avant le départ en congé du premier trimestre. Elle a également pour objectif, d’éviter que les écoles préscolaires (maternelles) ne deviennent des foyers de contamination au coronavirus, alors que des clusters ont été découverts dans des lycées et collèges dans les régions du Littoral et de l’Ouest. A date, selon les chiffres communiqués le 11 décembre dernier par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr Manaouda Malachie, le Cameroun enregistre officiellement 25 087 cas positifs confirmés, dont 23 851 guérisons et 443 décès.
En rappel, d’ordinaire au mois de décembre de chaque année, les directeurs d’établissements scolaires publics et privés d’enseignement maternel organisent une cérémonie de l’arbre de Noël. Cette cérémonie marque généralement le départ des congés pour le compte du premier trimestre. Les écoliers arborant leurs beaux atours, s’illustrent par des chants, des ballets, des sketches, des déclamations de poèmes, etc., sous le regard de leurs parents et proches.
Innocent D H
C’est dans le cadre d’une campagne structurée autour des activités de sensibilisation dont le ton vient d’être donné à Garoua, la capitale régionale du Nord au cours d’une rencontre avec les principaux acteurs. C’était en présence du chargé des missions du Ministère de l’Education de Base (Minedub), Seke A Ndjere, en service à la Cellule de la Communication du ministère.
Le combat contre le coronavirus n’est pas terminé. La lutte contre cette pandémie se poursuit dans tous les segments sociaux au Cameroun parmi lesquels, le secteur éducatif notamment à l’éducation de base.
Les activités de sensibilisation lancées à Garoua à l’initiative du Minedub et du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), ont pour objectif principal de mobiliser la communauté éducative pour protéger les écoles contre la survenue, la transmission inter et intra scolaire de la Covid-19. Une mobilisation bénéfique à plus d’un titre pour la région du Nord, zone d’éducation prioritaire.
« Elles vont permettre de réveiller les uns et les autres sur les mesures barrières édictées par le Gouvernement. Elles permettront aussi de mieux éduquer la petite enfance qui reçoit facilement contrairement aux adultes. Quand vous lui dites par exemple qu’on ne salue pas avec la main, elle l’applique sans problème. Egalement pour le cas du masque, quand on lui montre l’impérieuse nécessité de le porter, elle va grandir avec le bon réflexe et l’intégrer dans son code vestimentaire », déclare Maouloudou Amadou, délégué régional de l’Education de Base du Nord.
L’année scolaire 2020-2021 étant en cours, plusieurs acteurs sont mis à contribution afin d’atteindre les résultats escomptés. « Il y a tout une chaîne qui descend jusqu’à l’école et atteindre tout le monde. Il y a d’abord les délégations régionale et départementale de l’éducation de base, les inspections et l’école. Dans chaque structure, il y a des personnes indiquées qu’on peut appeler des points focaux », indique en outre le délégué régional.
A travers cette mobilisation, les membres de la communauté éducative seront mieux outillés sur la prévention de la Covid-19. Il s’agit également de sensibiliser les parents d’élèves et syndicats à travers les médias (Radio et Télévision) contre cette maladie dans les conséquences ont été réelles sur le secteur éducatif.
En rappel après la détection des premiers cas de patients du coronavirus au Cameroun en mars 2020, suivant les mesures de restriction prises par le Gouvernement pour limiter la propagation de la pandémie, l’ensemble des établissements scolaires étaient restés fermés en attendant d’avoir une meilleure visibilité sur la maîtrise de l’épidémie au Cameroun.
Par ailleurs, dans l’hypothèse anticipée d’une baisse, le Gouvernement avait fait une réouverture partielle des établissements scolaires uniquement pour les élèves inscrits en classe d’examen le 1er juin tout en mettant en place les mesures de distanciation, d’hygiène et de protection afin de préserver la santé des élèves, du personnel enseignant et non enseignant et des populations.
Suivant les mêmes directives du Gouvernement, les élèves non-inscrits dans les classes d’examen ont été mis en vacances et programmer reprendre les cours seulement à la rentrée prochaine qui a eu lieu le 05 octobre dernier. Tenant compte de la taille élevée des groupes pédagogiques, pour respecter les mesures de distanciation entre les élèves au sein des salles de classe, le système éducatif à procéder à l’exploitation des salles de classe réservées aux élèves non-inscrits en classe d’examen afin de disposer de plus d’espace physique.
Innocent D H
Cette largesse du Gouvernement camerounais au profit des établissements scolaires du primaire va se concrétiser avec le concours de la Banque mondiale (BM). Le Gouvernement s’engage ainsi à prendre en charge des manuels scolaires pour les deux sous-systèmes éducatifs (anglophone et francophone).
Le Gouvernement camerounais décidément engagé à offrir une éducation de qualité à la jeunesse qui doit résolument construire son avenir. Des manuels totalement gratuits pour 13 000 écoles primaires publiques des sous-systèmes anglophone et francophone. Pour mener à bon port cette initiative, le Cameroun bénéficie du soutien de la Banque mondiale.
La bonne nouvelle a été annoncée ce 28 septembre 2020 à Yaoundé par le ministre camerounais de l’Education de Base (Minedub), le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa. Le membre du Gouvernement a dans ce sillage également révélé que son département ministériel va puiser dans ses ressources propres pour rendre gratuits encore plus de manuels scolaires aux zones d’éducation prioritaire (ZEP). « Il s’agit des manuels de sciences, de technologie, d’informatique. Soit un total de cinq manuels scolaires pour les ZEP, et trois manuels des régions du territoire national », a expliqué le ministre de l’éducation de Base. L’on apprend que l’opération est prévue pour s’entendre du 30 septembre octobre 2020.
Cette initiative gouvernementale trouve sans doute un écho favorable dans les rangs des parents qui se voient soulagés en cette veille de la rentrée scolaire marquée par la fièvre des préparatifs. Les moyens financiers n’étant pas toujours la chose mieux partagée alors que l’obligation de permettre aux enfants d’avoir accès aux manuels inscrits au programme demeure vive.
Innocent D H
L’information est contenue dans une correspondance du ministre de l’Education de Base (Minedub) adressée récemment aux délégués régionaux de son département ministériel par le biais du secrétaire d’Etat à l’Education de Base. Il s’agit ainsi, d’une mesure du ministre de la Santé publique qui prend effet à compter du 23 septembre 2020 dans les écoles publiques du Cameroun.
Ce sont précisément, 339 908 jeunes filles des écoles publiques du Cameroun âgées de 09 ans qui constituent la cible du vaccin contre le Cancer du col de l’utérus. A en croire les détails contenus dans la lettre du Minedub : « dans le cadre de l’introduction du vaccin contre le Cancer du col de l’utérus et les autres infections génitales dans le Programme élargi de Vaccination et conformément au Plan pluri annuel complet de la vaccination 2015-2020, j’ai l’honneur de vous informer que le ministre de la Santé publique va introduire le vaccin contre le Cancer du col de l’utérus et les autres infections liées au Papillomavirus Humain (HPV) dans le Programme élargi de Vaccination (PEV) au cours de cette campagne qui débutera le 23 septembre 2020, plusieurs stratégies vont être utilisées parmi lesquelles la stratégie école ».
Dans cette optique, la communauté éducative est invitée par le ministre en charge de l’Education de Base, à prendre des mesures nécessaires « pour la vaccination effective des jeunes filles ciblées ».
Le Cancer du col de l’utérus est présenté par les experts comme une tumeur maligne de la partie la plus basse de l’utérus, qui peut être dépistée à l’aide d’un frottis vaginal. La maladie peut être asymptomatique. Elle se caractérise dans quelques cas par des douleurs ou des saignements irréguliers pouvant disparaître. Pour ce qui est du traitement, il comprend : la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. Toutefois, l’on apprend que le vaccin n’élimine pas les souches du virus qui se seraient installées avant l’injection.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus courant chez la femme dans les régions les moins développées. Par exemple en 2018, le nombre de décès des suites de cette maladie était estimé à 311 000, contre 570 000 cas à travers le monde dont 84 nouveaux cas.
Au Cameroun, d’après les chiffres du ministère de la Santé publique (Minsante), 1000 à 1200 nouveaux cas sont notifiés par an, et de nombreuses femmes décèdent des suites de ce type de cancer.
Innocent D H
Le ministre camerounais de l’Education de Base (Minedub) a reçu ce mercredi à Yaoundé, le collectif des enseignants frustrés à la suite du premier recrutement de 3 000 instituteurs. Le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa leur demande d’attendre le prochain recrutement.
Ce sont plusieurs enseignants de l’Education de Base organisés en collectif qui ont pris d’assaut la devanture de leur ministère de tutelle à Yaoundé. Selon des sources bien introduites dans les rangs des manifestants, ceux-ci dénoncent des irrégularités dans le choix des personnes retenues lors du premier recrutement de 3 000 instituteurs. Il s’agit notamment au niveau de la prise en charge du critère d’âge, au sujet duquel le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa avait indiqué que la priorité devait être accordée aux enseignants les plus âgés et plus expérimentés.
Les grévistes estiment que, le critère évoqué n’aurait pas été totalement pris en compte, ce qui a provoqué l’indignation de quelques enseignants. Ce 17 juin 2020, le Minedub a informé dans un communiqué qu’il a reçu les instituteurs « frustrés ».
Dans le document, le professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa dit être amplement revenu sur les détails qui ont prévalu dans le processus de recrutement, afin que nul n’en ignore. Le Minedub a annoncé à l’intention de ces enseignants le processus de recrutement 12 000 instituteurs dont le ton a été donné en 2019 va se poursuivre. Le ministre camerounais en charge de l’Education de Base fait savoirs à ceux qui n’ont pas été retenus au terme de la première vague de recrutement de « garder espoir », apprend-on.
Rappelons qu’avant le sit-in devant le Minedub qui était d’abord empêché par une forte présence policière, ce collectif des instituteurs indignés avait manifesté la semaine dernière devant la Délégation régionale de l’Education de Base du Centre à Yaoundé afin de dénoncer ce qu’ils ont appelé injustice.
Innocent D H
Le ministre de l’Education de Base, Laurent Serge Etoundi Ngoa à travers un communiqué le 26 mai dernier a présenté les résultats relatifs à la contractualisation de 3 000 instituteurs au titre de l’exercice 2019. Cependant des recalés qui dénoncent des « magouilles » ont observé un sit-in ce 08 juin 2020 à la Délégation régionale de l’Education de Base pour le Centre à Yaoundé.
Dans les rangs des enseignants recalés des voix s’élèvent pour dénoncer des « magouilles » ayant entouré le processus de recrutement de la récente vague des 3 000 instituteurs contractuels. Est principalement pointé du doigt, le non-respect d’ancienneté qui était pourtant l’une des conditions du recrutement. Pour exprimer ouvertement leur ras le bol, un sit-in vient d’être organisé devant les services de la Délégation régionale du ministère de l’Education de Base (Minedub) du Centre. Cette manifestation devait initialement se tenir devant les locaux du Ministère de l’Education de base, mais elle a été empêchée en raison d’une forte présence policière, apprend-on.
Selon les indications d’une manifestante à nos confrères d’Equinoxe Télévision, « il n’y a pas le respect des critères qui ont plusieurs fois été mentionnés par notre ministre, qui étaient l’ancienneté du CAPIEMP et l’âge ». A cette dénonciation s’ajoute celle du jeune handicapé moteur, « quelqu’un a un CAPIEMP de 2010, il n’est pas recruté alors qu’on a pris des personnes ayant obtenus leur diplôme en 2018 », critique-t-il.
Pour les instituteurs recalés, le ministre en charge de l’Education de Base doit prendre au sérieux leurs revendications et corriger les erreurs dénoncées. En rappel, la priorité serait accordée aux titulaires des diplômes les plus anciens et à ceux dont l’âge se rapprochait de 40 ans, âge limite du recrutement, avait promis le ministre Serge Etoundi Ngoa.
Innocent D H
Le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre de l'Education de base indique que de concert avec les parents d’élèves et les partenaires au développement, des mesures indicatives ont été retenues, pour faire face à la pandémie du Coronavirus.
A tous les niveaux de l’enseignement, qu’on soit au supérieur ou à l’éducation de base, la rentrée scolaire du 01er juin 2020, passe pour être une rentrée à beaucoup d’équations. Les autorités en charge du secteur éducatif tente bien que mal de rassurer les parents. C’est dans ce sens que le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre de l'Education de base (Minedub) a accordé un entretien à Cameroon tribune quotidien à capitaux publics, pour parler des attentes de son département ministériel et des mesures qui doivent être de mise dès lundi prochain.
Pour ce qui est des attentes, le Ministère de l‘Education de base s’attend à recevoir dans ses différentes écoles, un demi-million d’élèves. En ce qui concerne les mesures adoptées, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa indique en avoir arrêtées avec les parents et les partenaires au développement.
« Nous attendons environ un demi-million d'élèves, soit exactement 497 500. Globalement, nous avons essayé, en accord avec les parents d'élèves, les partenaires au développement, de prendre les mesures indicatives qui nous ont été prescrites à savoir les cache-nez, même si on a demandé aux parents de le faire. Les associations de parents d'élèves le font naturellement sans se faire tirer l'oreille », a-t-il déclaré.
Au cours de son entretien avec Cameroon tribune, le Minedub a énuméré les différentes actions posées par les collectivités territoriales décentralisées, les partenaires au développement, pour permettre aux élèves attendus lundi prochain de se retrouver dans un milieu sain.
« Nous apprécions le concours des collectivités territoriales décentralisées qui s'occupent depuis plus d'une semaine, des opérations de désinfection. Nous apprécions également tous les groupes sociaux au Cameroun qui apportent une aide à notre communauté. En dehors des actions propres menées par le ministère à travers son budget, nous voulons apprécier l’apport de nos partenaires au développement comme l'UNICEF et l’UNESCO dont les convois en termes de structures lave-mains, gels hydro alcooliques, cache-nez qui vont partir dans six régions dès demain après-midi (aujourd'hui, Ndlr). »
La désinfection des écoles dans les quatre autres régions que sont le Centre, le Sud, l'Ouest et le Littoral. Les six autres étant déjà couvertes, non seulement par le matériel donné, mais aussi par l'opération de désinfection. Tout cela est fait par les services de nos partenaires que nous saluons. Globalement, nous nous disons prêts, sauf condition urgente, parce qu'une pandémie peut changer du jour au lendemain. Nous faisons le maximum pour que les enfants rentrent à l’école ».
Liliane N.
La reconstruction concerne les établissements scolaires publics et privés.
3 157 milliards de Fcfa c’est la somme que l’Etat du Cameroun dispose pour procéder à la reconstruction des écoles publiques et privées détruites dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Des sources rapportent que d’après des sources en service au Ministère de l’Education de base (Minedub), le nombre d’établissements scolaires qui vont bénéficier de cette enveloppe n’a pas encore été précisé.
Il convient de souligner que les établissements scolaires font partie des édifices qui sont partis en fumée, du faut des incendies déclenchés par les groupes séparatistes qui sévissent dans les deux régions anglophones. On sait que depuis le début de la crise dite anglophone, les partisans de la sécession du Cameroun n’ont eu de cesse de s’attaquer aux écoles tant publiques que privées.
Pour ne citer que ces exemples, le 23 janvier 2018, un bâtiment du St Rita College, une structure de l'Eglise catholique romaine avait brûlé. A la même période, hors de Nkambe le chef-lieu du Donga Mantung, le feu avait réduit en cendres le bloc administratif du Lycée de Balikumbat, dans le Ngoketunjia. Un troisième établissement avait également connu les affres du feu. Les incendies des établissements étaient alors devenus un moyen pour contraindre les populations à adhérer aux mots d'ordre de désobéissance.
En plus des incendies, les séparatistes se sont lancés dans le kidnapping des élèves. On se rappelle que menaçant une école, les séparatistes avaient enlevé en mi-février, près de 170 élèves à Kumbo, dans la région du Nord-Ouest. Lesdits élèves avaient passé une journée en captivité, après de fortes négociations. Depuis lors, l’école n’a pas ré ouvert ses portes.
En novembre dernier, 90 élèves avaient été enlevés et retenus cinq jours, puis relâchés. Leur école avait aussi été fermée. D'ailleurs concernant les établissements scolaires qui ont été contraints de fermer les portes, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) dénombre plus de 80% des écoles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce qui a mis plus de 600.000 enfants hors du circuit éducatif.
Liliane N.
Le Conseil national d'agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques fait cette précision.
Le 26 mai 2019, le Ministère de l’Education de base (Minedub) a rendu public la liste des manuels scolaires arrêtés pour l’année scolaire qui commence en septembre prochain. Le 17 juillet 2019, c’est le Ministère des Enseignements secondaires qui publiait à son tour sa liste. Le constat qui a été fait, est que les manuels n’ont pas été changés. D’ailleurs au cours d’une conférence de presse donnée à ce sujet, M. Komon, le président du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd) soulignait qu’« aucun manuel ni aucun prix de manuel de cycles primaires et maternel ne change. Le coût du cartable pour ce qui concerne l’achat des manuels scolaires demeure donc le même ».
Connaissant les habitudes de certains établissements et rendu à quelques semaines de la rentrée scolaire 2019-2020, Marcellin Vounda Etoa, le Secrétaire permanent du Cnamsmd attire l’attention des parents, de tous ceux qui entrent dans le processus de commercialisation des manuels scolaires. Aucun manuel scolaire pas inscrit au programme n’est autorisé de vente.
« De très nombreux établissements, surtout privés, usent de subterfuges divers pour s'opposer à la politique du manuel unique par matière. Quand ils ne remplacent pas les manuels agréés par leurs manuels propres ou par ceux que leur proposent quelques éditeurs véreux et vénaux, ils affligent les parents de « listes supplémentaires » ou de ce qu'ils qualifient de «sonne ne peut garantir ni l'orthodoxie ni la scientificité des contenus. Il n'est pas envisageable que dans un pays, chaque école, collège ou lycée, au nom d'arguments spécieux, enseigne ce qu'il veut. L'école ne construit pas un pays, l'école aide à former, à mouler les citoyens dont un pays voudrait se doter pour se construire et se développer », explique Marcellin Vounda Etoa dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Sachant que certains établissements scolaires pourraient s’entêter à proposer des manuels qui ne sont pas au programme, le Conseil fait savoir que ceux qui seront surpris, vont tout simplement être sanctionnés.
Liliane N.
2013-2020. C’est la période de mise en œuvre du plan sectoriel de l’éducation et de la formation élaboré en août 2013 par le gouvernement camerounais. A la veille de l'échéance, les départements ministériels en charge du secteur éducatif ainsi que les partenaires techniques et financiers, avec l'Unesco en chef de file, l’ont évalué jeudi et vendredi derniers à Yaoundé. C’était sous la présidence du Pr. Laurent Serges Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de base, avec à ses côtés Salah Khalled, directeur du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale.
Au terme de l’année qui s’achève, la consolidation des résultats présente une avancée considérable malgré quelques difficultés dues au contexte sécuritaire. Ce qui a fait reculer les indicateurs par rapport aux attentes des acteurs. Pour Salah Khalled, le Cameroun a glané des bons résultats malgré les obstacles auxquels il a fait et continue de faire face. Un accent particulier a été mis sur la montée de l’extrémisme violent dans les régions anglophones.
Un fait qui provoque une perturbation considérable des années scolaires dans cette partie du pays. La crise humanitaire, qu’entraîne l'afflux des réfugiés venus des pays frontaliers ainsi que les déplacés internes dans le pays a également été relevé. Néanmoins, des avancées ont été enregistrées. Notamment la contractualisation des enseignants, la distribution gratuite des millions de manuels et kits scolaires aux écoles primaires publiques, la prise en charge des maîtres des parents dans les zones en crise, la création des centres d’excellence, entre autres.
Les objectifs n’ayant pas été atteints de façon optimale, les acteurs du système éducatif au Cameroun ont défini des mesures correctives, projetant des stratégies pour un nouveau plan. « Le but essentiel de cette sectorielle est d’évaluer les performances des secteurs éducatifs en termes de qualité sur les plans pédagogique, infrastructurel et normatif », a indiqué le Minedub. Les partenaires à l’éducation ont réitéré leur engagement à soutenir le gouvernement camerounais dans son ambition d’assurer une éducation accessible pour tous.
Otric N.