N.R.M
Avant toute chose, il faut situer Instagram comme un réseau social qui a toujours compté plus d'un milliard d'utilisateurs à l'échelle planétaire. Ce qui fait ainsi de lui un compte dont l'entrée en scène parmi les réseaux fait largement écho d'une réussite en date du 25 avril 2019. Une date qui correspond au moment choisi par la CIA pour rejoindre officiellement Instagram avec le pseudo @CIA. Déjà, la directrice de la CIA Gina Haspel, indiquait bien avant que l'agence avait un compte en préparation, au début du mois d'avril.
Les raisons ayant présidé au choix d'Instagram par la CIA
A en croire les informations relayées par la chaîne de télévision RTL, instagram se distingue par le fait que la plupart des utilisateurs de ce réseau social ont moins de trente ans. Il est donc une plateforme très prisée par la couche jeune de la population mondiale, mais surtout celle américaine. Instagram défie au passage Twitter qui bénéficie dejà de la présence de la CIA. Et en l'état actuel des choses, il est à noter que plus de 20.000 followers suivent le compte instagram.
Au bout du compte, la CIA pourrait comme elle entend faire recruter le maximum possible de jeunes dans les prochains jours.
Innocent D H
Le renseignement américain a intercepté une conversation avec un proche conseiller, selon le « New York Times ».
C'est un élément accablant supplémentaire contre le prince héritier. Mohammed Ben Salmane a affirmé en 2017, qu'il irait jusqu'à utiliser une balle contre le journaliste Jamal Khashoggi si ce dernier ne cessait pas ses critiques contre le royaume, affirme ce jeudi, le New York Times.
L’on se rappelle que le 2 octobre 2018, Jamal Khashoggi, critique du régime saoudien qui collaborait notamment avec le Washington Post et résidait aux Etats-Unis, a été tué et démembré dans le consulat de son pays à Istanbul par des agents saoudiens venus depuis Ryad.
Son assassinat a plongé l'Arabie saoudite dans une grave crise diplomatique et nettement terni la réputation du prince héritier, accusé par des responsables américains et turcs d'avoir commandité le meurtre. Ryad impute le meurtre à des éléments incontrôlés.
Conversation interceptée
Le quotidien new-yorkais cite des responsables actuels et anciens américains et étrangers au fait de rapports du renseignement, d'après qui celui qui est surnommé «MBS» a tenu ces propos lors d'une conversation avec l'un de ses proches, Turki Al-Dakhil.
La conversation a été interceptée par les services de renseignement américains, qui sont en train de passer au peigne fin plusieurs années de communications téléphoniques et par SMS du prince, affirme le New York Times.
Dans l'échange, Mohammed ben Salmane affirme que si Jamal Khashoggi ne rentrait pas en Arabie de son plein gré, alors il faudrait le faire revenir de force et, le prince dit être prêt à le faire avec une balle, selon les responsables cités par le journal.
C’est ce vendredi au plus tard que Donald Trump doit donner devant le Congrès américain, l’identité de celui qu’il juge responsable du meurtre de Jamal Khashoggi. Un groupe de sénateurs américains, républicains et démocrates, avaient en effet activé une loi obligeant le président à dire dans un délai de 120 jours quels ressortissants étrangers il considère responsables de cet assassinat.
Certes, le rapport d’enquête n’a pas encore été publié mais, selon des sources du Washington Post, la CIA a conclu que le prince héritier saoudien a commandité l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul. Cette information divulguée par le journal où collaborait régulièrement le journaliste de Ryad avait contredit en son temps, les affirmations du royaume saoudien qui a totalement dédouané le prince héritier Mohammed ben Salmane.
Nicole Ricci Minyem