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jeudi, 28 mars 2019 16:15

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Le quotidien de la semaine

 
 

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Les responsables des deux institutions, accompagnés de leurs plus proches collaborateurs, ont signé une convention il y’a quelques heures, qui stipule que le football au Cameroun peut  intégrer l’outil informatique à travers ses différentes composantes

 

C’est Engelbert Mbarga, le directeur du département chargé des métiers liés au football, qui a été chargé, à l’entame de la cérémonie qui s’est déroulée dans la salle des conférences de l’Anafoot, de dévoiler le contenu de cette convention : « Les axes de la convention qui va désormais nous lier à l’IAI sont clairs. Il s’agit entre autres, de bénéficier de l’assistance technique de l’IAI à travers l’utilisation de la technologie numérique. Nous en aurons besoin dans notre travail quotidien, puisque cela va nous permettre de migrer vers la modernisation des méthodes de détection, de formation et de suivi de nos pensionnaires. L’outil informatique dont nous bénéficions désormais va être d’un apport important dans la formation des analystes vidéo, métier du football en plein essor ».

 

Le directeur du département chargé des métiers liés au football a ensuite révélé que « Le partenariat Anafoot – IAI va faciliter la reconversion des footballeurs à travers des formations aux métiers du numérique ».

 

Au cours de la signature de cette convention, Armand Claude Abanda a ouvert une autre brèche gratuite aux footballeurs en activité ou en retraite. « J’ai évoqué la possibilité de former grâce à la technologie israélienne les footballeurs camerounais pour l’installation des kits solaires et leur maintenance. Nous sommes à une ère nouvelle. Le président de la République a dit le 31 décembre dernier aux Camerounais qu’il fallait s’intéresser à l’économie numérique et aux énergies renouvelables. Je pense que c’est la voie de l’avenir et l’Anafoot sera vraiment high-tech dans ce sens », a précisé le représentant résident de l’IAI.

 

Une attitude que partage Carl Enow Ngachu, le directeur général de l’Anafoot qui n’a pas caché sa joie : « Je voudrais remercier le Représentant résidant de l’IAI pour la confiance qui a placée en nous par la signature ce partenariat. Nous ferons en sorte que nos structures décentralisées et même l’Académie nationale de football ait des outils modernes, avec le soutien de l’IAI-Cameroun. Nous pensons pouvoir non seulement former des anciens footballeurs et certains encore en activité, pour certains métiers liés au football grâce aux nouvelles technologies modernes. Vous ne pouvez rien faire aujourd’hui, si vous ne maîtrisez pas l’outil informatique. Au Cameroun, la référence, c’est l’IAI. C’est la raison pour laquelle nous sommes allés vers elle ».

 

Nicole Ricci Minyem

La confirmation a été faite par le chef de l’Etat sur son compte Twitter suite à l’audience accordée à l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Anatoly Bashkin.

 

L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Cameroun a été reçu ce mercredi 27 mars par le président de la République, S.E Paul Biya. Anatoly Bashkin a iniqué à la presse au sortir des échanges que les discussions avec le chef de l’Etat portaient sur « des sujets d’intérêt commun aux plans politique, économique et humanitaire ainsi que sur les principaux sujets d’actualité internationale », peut-on lire sur le site de la présidence.

Pendant l’entretien qui a duré plus de deux heures, les deux diplomates ont procédé à une évaluation de la coopération entre Yaoundé et Moscou et évoqué  le prochain Sommet Russie-Afrique, prévu à Sotchi au mois d’octobre prochain. A ce sujet, le chef de l’Etat a annoncé sur son compte Twitter que son homologue russe le convie à prendre part à ces assises.

« J’ai reçu en audience ce 27 mars 2019, l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Anatoly Bashkin. Le diplomate Russe m’a porté l’invitation du président Vladimir Poutine, à prendre part au prochain Sommet Russie-Afrique, prévu à Sotchi au mois d’octobre », rapporte-t-il. Anatoly Bashkin a indiqué que le président Paul Biya a répondu favorablement à l’invitation de son homologue Vladimir Poutine, à prendre part à cette rencontre. « Nous comptons beaucoup sur la participation active du Cameroun et du Président Paul BIYA à ce sommet…», a-t-il ajouté le à cet effet.

D'après le diplomate russe, ces assises constitueront une plateforme d’échanges et de dialogue pour développer la coopération entre son pays et les Etats africains. Ledit sommet sera précédé d’un forum de parlementaires russes et du continent et d’un forum économique.

 

Les gouvernements africains ont un rôle crucial à jouer afin d’emmener le continent vers la prochaine étape de son itinéraire numérique

 

En matière de transformation numérique, l’Afrique est encore à la traîne par rapport au reste du monde et, malgré le nombre croissant de solutions innovantes, le manque persistant d’infrastructures adéquates et de connectivité empêche le continent de réaliser son véritable potentiel économique. Le meilleur moyen, et le plus rapide, de surmonter ces obstacles pourrait consister à renforcer la coopération entre les pays et leurs divers régulateurs.

C'est ce qu'a déclaré James Claude, PDG de Global Voice Group (GVG) – fournisseur de solutions informatiques aux gouvernements et autorités réglementaires -, ajoutant que même si de nombreux pays d'Afrique travaillent individuellement à l’amélioration de leurs infrastructures et de leurs capacités numériques, la solution la plus efficace consistera à placer ces défis dans une perspective régionale. 

Dans le cadre du 5eForum de Crans-Montana organisé à Dakhla, au Maroc, en mars de cette année, M. Claude a souligné que les gouvernements africains ont un rôle crucial à jouer afin d’emmener le continent vers la prochaine étape de son itinéraire numérique.

« Les entreprises, les universités et les jeunes entrepreneurs contribuent de plus en plus à l'économie numérique et favorisent l'innovation en Afrique. Il faut maintenant que les gouvernements s’emploient à aider ces acteurs du secteur privé à accélérer le développement de leurs solutions de manière à entraîner un vrai changement pour le continent. Cela nécessitera une harmonisation des réglementations qui permettra aux entreprises et aux prestataires de services d’étendre leurs activités au-delà des frontières nationales. »

Le potentiel de l’Afrique en tant que principal chef de file de l’économie numérique mondiale croît considérablement chaque année. La population africaine augmente de façon exponentielle et devrait passer de 1,379 à 1,486 milliard d’habitants d’ici 2025. De plus, la pénétration de l’économie numérique sur le marché s’accélère. Et il est important de noter que d'ici 2020 la moitié de la population africaine possédera un smartphone, ce qui contribue déjà grandement à surmonter les barrières infrastructurelles à la transformation numérique et à connecter les personnes et les services en ligne. 

« Profitant de cet élan, des plates-formes d’argent mobile telles que M-Pesa ont fondamentalement changé la façon dont l’argent circule sur le continent. L’avènement de l’argent mobile a entraîné une rapide croissance du commerce électronique et les détaillants en ligne qui acceptent les paiements mobiles permettent aux personnes même dépourvues de compte bancaire d’accéder à une plus grande diversité de produits. De même, les petites et moyennes entreprises peuvent accroître leurs ventes et contourner de nombreuses contraintes infrastructurelles. »

M. Claude explique que les gouvernements de tout le continent doivent s’appuyer sur cette évolution pour créer davantage de services numériques basés en Afrique et faciliter la création d’entreprises technologiques locales, tout en continuant d’investir dans l’éducation et dans des incubateurs qui permettent aux citoyens d’avoir pleinement accès aux bénéfices de la transformation numérique. 

« Il est tout aussi vital de veiller à ce que les régulateurs de chaque région et de chaque pays disposent de la visibilité, de la transparence et des données nécessaires pour prendre des décisions éclairées qui favoriseront l’économie numérique dans les différentes juridictions. C'est un domaine dans lequel GVG a déjà beaucoup d'expérience et a joué un rôle de pionnier dans l’adoption de la RegTech – la solution technologique réglementaire – sur le continent. »

GVG aide les organismes de réglementation et les agences gouvernementales à jouer un rôle proactif et pertinent dans l'élaboration de leur agenda numérique. « Nos solutions fournissent des données clés qui aident les régulateurs à passer des institutions basées sur le papier aux institutions numériques. Nous continuerons de jouer ce rôle et de nous concentrer sur l’identité numérique, ainsi que sur le big data pour améliorer la réglementation, la surveillance de la conformité, la garantie des revenus et la prévention de la fraude. Nous pensons que ce sont les principaux outils qui permettront aux citoyens africains de participer activement à l’économie numérique au lieu de devenir de simples consommateurs de biens numériques importés. L’identité numérique sera également essentielle pour améliorer la prestation des services gouvernementaux », a conclu M. Claude.

Les experts économiques estiment que le succès de ce bloc économique continental dépendra en grande partie de la technologie, des outils et des compétences numériques

 

L’ancienne ministre nigériane de la Technologie des communications, Dr Omobola Johnson, a dirigé lundi 25 mars la conférence annuelle Adebayo Adedeji à l’occasion de la Conférence des ministres qui se déroule à Marrakech.

Organisée en mémoire de l’universitaire nigérian Adebayo Adedeji – l’un des plus grands défenseurs de l’intégration régionale de l’Afrique – la conférence avait pour thème : La transformation numérique en Afrique : mythe médiatique ou réalité ? »

« Avons-nous suffisamment démontré que la technologie numérique pouvait transformer l’Afrique. Qu’est-ce qui nous retient ? », s’est interrogée Omobola Johnson devant les délégués et les experts participant à la Conférence des ministres des Finances et du développement économique de la CEA (Commission économique pour l’Afrique) (www.UNECA.org).

Alors que le Web fête ses 30 ans, son inventeur Tim Berners-Lee a récemment affirmé devant un public nigérian que le pays représentait à la fois le présent et l’avenir du Web, compte tenu de son impact sur la vie des Nigérians.

Adebayo Adedeji a été le troisième secrétaire exécutif de la CEA et celui qui est resté le plus longtemps à ce poste (1975-1991). Il est reconnu et admiré pour avoir préconisé en Afrique une nouvelle approche du commerce international et du développement économique. Il est également l’un des précurseurs de la Cedeao et ses idées font partie des fondements sur lesquels s’appuie la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC).

Aujourd'hui, les experts économiques estiment que le succès de ce bloc économique continental dépendra en grande partie de la technologie, des outils et des compétences numériques.

Omobola Johnson a raconté comment la technologie avait permis d’apporter des services à des personnes exclues jusqu'alors, mais a précisé qu’il restait de nombreux défis à surmonter.

« Tout d’abord, les coûts doivent diminuer : le continent souhaite atteindre l’objectif convenu internationalement selon lequel 1 gigaoctet de données ne doit pas coûter plus de 2 % du revenu mensuel national moyen. En Afrique, ce coût représente actuellement 8,76 % du revenu mensuel moyen, contre 3,5 % en Amérique latine et 1,54 % en Asie. Et, selon nos derniers chiffres, ce coût a augmenté l’an dernier », a-t-elle détaillé.

L’ancienne ministre a également averti que certaines mesures fiscales concernant les infrastructures numériques et des taxes sur l’usage, bien qu’attrayantes, pouvaient accroître le coût de la numérisation et diminuer son effet transformateur.

Elle a insisté sur la nécessité urgente de renforcer les infrastructures et le réseau de câbles optiques. Actuellement, la connexion entre Le Cap et Khartoum passe par Londres, New York, San Jose et Tokyo, et donc se réalise en 409 millisecondes, plus lentement qu’ailleurs. La plupart de nos connexions utilisent des câbles sous-marins passant par l’Europe ou d’autres destinations lointaines. « C’est au secteur privé de résoudre ce problème, mais il doit être soutenu et bénéficier d’incitations de l’État », a-t-elle précisé.

« Au vu de ces difficultés et de la taille trop limitée de nos start-up, on pourrait penser que cette transformation numérique relève davantage du mythe. Mais le nombre élevé de personnes qui possèdent ou ont accès à un téléphone a un réel impact », a-t-elle poursuivi. 

Elle a ajouté que de nombreuses sociétés utilisaient la technologie pour transformer leur secteur, de l’énergie à la santé en passant par l’agriculture. « Mais il reste beaucoup à faire. »

Elle a exhorté les gouvernements à apporter davantage de soutien et à définir une stratégie numérique à long terme. « Nous devons également créer de nouveaux mécanismes de financement pour permettre aux investisseurs en capital-risque d’emprunter à bas taux et permettre aux innovateurs de s’étendre. »

Elle a mentionné l’urgence à former des talents. Le continent pourrait devenir la réserve de talents numériques du monde, de même que la Chine est devenue l’usine du monde, grâce à une main-d’œuvre abondante et une politique ciblée.

Tawanda Sibanda, associé de la société de conseil internationale McKinsey, invité pour commenter sur le discours, est revenu sur les prévisions publiées, voici cinq ans, dans le rapport Lions Go Digital, afin d’évaluer les progrès accomplis. Depuis la publication du rapport, les résultats sont mitigés, a-t-il indiqué. Les analystes avaient estimé que la transformation numérique pourrait accroître le PIB de 8 % d’ici 2025 et générer un impact économique de 300 milliards $ dans les secteurs de la santé, de l’éducation, du détail, de l’agriculture et des services financiers. Bien que certains chiffres soient meilleurs que prévu – la pénétration du Smartphone par exemple –, la transformation numérique n’a pas donné les résultats macroéconomiques escomptés.

La part des personnes bancarisées, par exemple, est passée de 26 % à 33 %, une évolution bien trop faible en cinq ans.

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun sera devant les magistrats de la Cour d'appel du centre ce 26 mars pour la suite des procédures en Habeas Corpus.

 
 
Le bras de fer judiciaire se poursuit. Les dirigeants du MRC ne démordent pas. Ils sont déterminés à aller jusqu'au bout des différentes procédures pour que justice soit rendue à leur endroit. 
 
L'on se souvient que le 07 mars dernier, le juge d'instance avait refusé d'accorder l'Habeas Corpus au candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Maurice Kamto, et ses partisants dont : le  président de l'association ''Agir'' et actuel conseiller spécial du Chef  de l'Etat aux affaires économiques, Christian Penda Ekoka ; l'honorable Albert Dzongang ; l'ancien maire de Djombe-Penja, Paul Éric Kingue le président du MPCN ; le Professeur et trésorier national du MRC Alain Fogue, le cadre du MRC Célestin Djamen, et l'artiste Gaston Serval ABE dit Valsero. 
 
La procédure en Habeas Corpus vise simplement la libération de ces différents acteurs politiques. Les militants du MRC, de même que leur président dit avoir rempli toutes les conditions précédemment demandées par la loi pour obtenir un Habeas Corpus.
 
Ce mardi le 26 mars 2019 va donc se tenir devant la Cour d'Appel du Centre à Yaoundé, l'audience consacrée à l'examen des requêtes d'appel contre les 07 premières étonnantes et incompréhensibles décisions de rejet d'Habeas Corpus du 07 mars 2019. 
 
La question qui revient est celle de savoir si vraiment les membres du MRC pensent qu'ils vont pouvoir sortir de cet étau judiciaire qui semble vouloir se refermer sur eux. Manifestement, les acteurs qui contestent la décision de l'organe juridique suprême en matière électorale, sont prêt cette fois ci à considérer celle d'une juridiction inférieure. Ceux là qui par leurs actions de revendications d'un hold-up électoral ont par leurs militants, entraîné des dégâts matériels et posé des actes de vandalisme dans les ambassades du Cameroun en France et en Allemagne.
 
Toutefois, les partisans du MRC qui observent depuis plusieurs mois maintenant la manière dont sont traités leurs leaders, n'ont pas dit leur dernier mot quant à cette situation de crise. Comme c'est très souvent le cas, ils seront une fois de plus très nombreux ce mardi au palais de justice du centre administratif de Yaoundé pour accompagner leurs mentors. Habeas Corpus ou pas, pour eux le combat continue.
 
 
Stéphane Nzesseu

Dans un post publié sur sa page facebook ce 24 mars, l’ancien Chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense et actuel Conseiller technique dans ce même département ministériel a laissé comme un « testament » à ceux qui l’ont lu, au cours des huit dernières années

 

« Bonjour, j’ai pris un peu de recul entre temps, pour faire surtout le vide et me détacher d’une fonction qui me collait à la peau. Des ennemis ont trop vite triomphé, pensant que je pouvais être déçu de ma situation actuelle. Je voudrai dire que le seul souvenir qui me restera comme un trophée et de manière résiliente, après 8 ans passés à la DIVCOM, (ce qui est le record absolu), est le témoignage de satisfaction que m’a fait monsieur le ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense au cours de mon installation.

 

Un témoignage bref, sincère et élogieux qui récompensait 8 années de lutte contre les imposteurs de la République. Mais en toute chose il y a une fin, et il faut savoir tirer du bonheur en ce que nous avons fait, surtout quand cela a été fait avec loyauté et abnégation. Je n’ai sûrement pas été infaillible. Je vous remercie tous pour votre indulgence, je remercie surtout et d’abord les combattants de la toile, ceux qui m’ont encouragé et soutenu, les républicains, et les patriotes. Nous ne quitterons jamais le bateau. Nous sommes des combattants de conviction et non de poste. Ne laissons jamais l’ennemi nous vaincre. En 8 ans, je me suis construit une image qui ne m’appartient plus.

 

Même si je devrais prendre ma retraite dans quelques jours, sans que ce ne soit une sanction, car le 5 avril prochain j’aurai 58 balais, mes forces seront investies avec vous pour continuer le combat de cette belle défense populaire, chère à notre pays. Maintenant, aux délateurs, à tous ceux qui auront passé leur temps à m’insulter, voyez-vous, je suis fier d’avoir mené le bon combat, et je ne m’arrêterai sous aucun prétexte. Dès que les institutions seront attaquées, je me joindrai à la cohorte. A toi qui te reconnais sous cette coupole, je dois te dire comme Antoine de Saint-Exupéry « si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis ».

 

Que n’ai-je pas vu et entendu? Insultes, railleries, calomnies… la bonne nouvelle est que je vous pardonne, et j’éprouve de l’aisance à réaliser que vous vous sentiez heureux dans l’abjection, c’est votre droit. On se reverra certainement. Pour les copains des fora, je ne laisse rien, je ne suis pas parti. Les Fake news sont une gangrène qu’il faut tuer. A mon cadet, le tout nouveau DIVCOM, je lui souhaite le meilleur. A très vite.

 

Colonel Didier Badjeck

La Conférence des Chefs d’État de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale a tenu sa 14ème session ordinaire, le 24 mars 2019 à N’Ndjamena (République du Tchad), sous la très haute présidence de Son Excellence Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, Chef de l’Etat, Président en Exercice de ladite Conférence. 

 

Étaient présents :

 

Son Excellence Monsieur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine ;

Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo ;

Son Excellence Monsieur Joseph DION NGUTE, Premier Ministre, Représentant le Président de la République du Cameroun ;

Son Excellence Monsieur Julien NKOGHE BEKALE, Premier Ministre, Représentant le Président de la République Gabonaise ;

Son Excellence Monsieur Francisco Pascual OBAMA ASUE, Premier Ministre, Représentant le Président de la République de Guinée Equatoriale.

Le Président de la Commission de la CEMAC, Pr Daniel ONA ONDO, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour.

 

Outre les membres du Conseil des Ministres de l’UEAC et du Comité Ministériel de l’UMAC, ont également participé aux travaux :

La Vice-présidente de la Commission de la CEMAC ;

Le Gouverneur de la Banque des États de l’Afrique Centrale ;

Le Président du Parlement Communautaire ;

La Présidente de la Cour de Justice Communautaire ;

Le Premier Président de la Cour des Comptes Communautaire ;

Le Président de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale ;

Le Président de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale ;

Le Secrétaire Général de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale ;

Les Commissaires de la Commission de la CEMAC et les premiers Responsables des Institutions, Organes, Institutions Spécialisées et Agences d’Exécution de la CEMAC.

La Conférence a été précédée de la 33ème session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Union Économique de l’Afrique Centrale (UEAC), tenue le 22 mars 2019 et de la réunion de Concertation des Ministres du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale, tenue le 23 mars 2019.

La Cérémonie solennelle d’ouverture de la Conférence a été marquée par l’allocution du Président de la Commission de la CEMAC et par le discours de Son Excellence Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, Président en Exercice de la Communauté.

 

A cette occasion, les Chefs d’Etat et des Délégations, par la voix du Président en exercice, se sont réjouis du retour du Président ALI BONGO ONDIMBA au Gabon après une longue période de convalescence qui l’a tenu loin de son pays.

 

Dans le même élan, la Conférence a rendu un hommage particulièrement mérité à Son Excellence Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine, pour la signature, le 6 février dernier, des Accords de Khartoum qui augurent de la fin d’une longue période de souffrances infligées au Peuple frère de Centrafrique.

 

A l’issue de cette cérémonie d’ouverture et après la photo de famille, la Conférence a poursuivi ses travaux à huis clos.

 

A l’entame de l’examen des points inscrits à leur ordre du jour, les Chefs d’État ont pris connaissance du Rapport sur la mise en œuvre de la Feuille de Route du Président en Exercice de la Conférence.

Au terme de la présentation de son Rapport, Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, a été chaleureusement félicité par Ses Pairs, pour l’excellente qualité dudit rapport ainsi que pour les résultats obtenus. A cet égard, pour les actions restantes, ils ont instruit le Président de la Commission aux fins de finaliser diligemment celles en cours de réalisation.

 

A leur tour, le Président Denis SASSOU NGUESSO, Président dédié au Programme des Réformes Economiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC) et le Premier Ministre Joseph DION NGUTE, au nom du Président BIYA, Président dédié au processus de rationalisation des Communautés Economiques Régionales, ont fait à la Conférence les rapports respectifs sur l’état d’avancement de ces Programmes.

 

Sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du PREF-CEMAC, la Conférence, tenant compte des signes de sortie d’une longue récession qui a duré plus de quatre ans, a adressé ses félicitations au Président dédié au PREF-CEMAC, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo pour les avancées enregistrées.

 

Sur cette base, la Conférence encourage tous les États et l’ensemble des Institutions économiques, monétaires et financières de la CEMAC impliquées dans la mise du Programme à poursuivre leurs efforts pour renforcer la viabilité des finances publiques, et la couverture de notre monnaie par la mise en œuvre accélérée des mesures prises en vue du rapatriement des recettes d’exportations.

 

Par ailleurs, la Conférence a invité à la solidarité entre les Etats et à accélérer l’aboutissement des négociations pour les programmes du Congo et de la Guinée Equatoriale. Ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir ces deux pays dans la finalisation des discussions avec le FMI.

 

Prenant connaissance de l’état d’avancement du processus de rationalisation des Communautés Economiques, la Conférence a félicité Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, Président dédié à la Rationalisation des CERs pour les avancées significatives enregistrées dans ce processus de rationalisation des CERs en Afrique Centrale placée sous Sa Haute Présidence Dédiée.

 

Afin d’accélérer ce processus et de capitaliser les résultats ainsi enregistrés, le Président Dédié à ce Programme a informé la Conférence de l’organisation d’un Sommet Extraordinaire conjoint CEEAC/CEMAC dans un avenir proche.

 

Poursuivant ses travaux, la Conférence des Chefs d’Etat a suivi successivement les communications du Gouverneur de la Banque Centrale.    

 

S’agissant de la question de rapatriement des recettes d’exportation en particulier des grandes entreprises, la Conférence a donné mission à la Commission de la CEMAC de défendre la position commune et solidaire des six Etats membres afin d’amener celles-ci à respecter strictement la réglementation des changes en vigueur.  A cet égard, les Chefs d’Etat et des Délégations ont donné des orientations précises pour la conduite de ladite mission.

 

Examinant les questions relatives à la Surveillance Multilatérale, la Conférence a pris acte des performances macroéconomiques des Etats membres ainsi que l’état de conformité en 2018 aux nouveaux critères de convergence de la CEMAC, qui demeurent encore contrastés d’un Etat à un autre. En vue d’y remédier et, surtout, de disposer d’un dispositif fiable d’alerte précoce aux crises, la Conférence a instruit le Président de la Commission d’accélérer la mise en place dans les Etats membres des outils pour la redynamisation de l’exercice de la surveillance multilatérale, à savoir les Programmes Triennaux de Convergence (d’ici au 31 juillet 2019), les stratégies d’apurement des arriérés de paiement crédibles et exhaustives (d’ici au 31 décembre 2019), ainsi que l’opérationnalisation des Cellules Nationales de surveillance multilatérale, incluant la mise en place d’un système plus performant en matière de l’information statistique.

 

Evoquant la liquidation de la Compagnie Communautaire « Air-CEMAC, et l’affectation du boni de cette liquidation, la Conférence d’une part, a adopté deux Actes Additionnels qui abrogent l’un la création de ladite compagnie et l’autre la fixation de son siège et, d’autre part, a décidé de rétrocéder les apports des Etats membres au Fonds de Développement de la Communauté (FODEC).

S’agissant de la finalisation des Réformes Institutionnelles de la CEMAC, la Conférence a décidé de l’élection des Députés au Parlement Communautaire de la CEMAC au suffrage universel indirect et de l’autonomisation des Ecoles communautaires. Elle a invité, en conséquence, la Commission à lui présenter, à sa prochaine session, les modalités d’organisation de cette élection.

 

Sur l’état de la mise en œuvre de la libre circulation des personnes en zone CEMAC, la Conférence des Chefs d’Etat a adopté la Politique Commune d’Émigration, d’Immigration et de Protection des Frontières de la CEMAC. A cet égard, elle a instruit le Président de la Commission de la CEMAC, d’une part, d’accélérer l’application de l’Acte Additionnel portant suppression de visa pour tous les ressortissants de la CEMAC circulant dans l’espace communautaire, et, d’autre part, de mener des actions vigoureuses pour la mise en œuvre de ladite Politique Commune.

 

A son tour, le Président de la BDEAC a présenté la situation de son Institution et des réformées menées en son sein. De ce rapport, il apparaît que celle-ci a nettement accru son volume d’interventions de financement des économies de la sous-région. Toutefois, tout en se réjouissant de cette embellie, la Conférence a recommandé au Président de la BDEAC la poursuite des réformes afin de restaurer sa crédibilité et d’accroître davantage ses capacités de financement. A cet égard, la Conférence a instruit le Gouverneur d’accélérer le processus de décaissement des fonds au profit de la BDEAC pour permettre le financement des entreprises.

 

Réagissant à la présentation du rapport du Président de la COSUMAF, les Chefs d’Etat, ont donné des orientations circonstanciées en vue de résoudre les difficultés particulières que connait cette institution. Dans ce cadre, la Conférence a instruit la BEAC de mettre en application les dispositions de l’Acte Additionnel portant unification du marché financier de l’Afrique Centrale.

 

Abordant la question du financement de la Communauté, la Conférence des Chefs d’État a appelé les Ministres des Finances à une stricte application du mécanisme autonome de financement de la Communauté et de procéder, au plus tard le 31 décembre 2019, l’apurement de l’intégralité des arriérés dus au 31 décembre 2018 par les Etats, tout en recommandant une amélioration de la gouvernance au niveau de l’ensemble des Institutions communautaires.

 

En outre, elle a particulièrement exhorté le Président de la Commission de la CEMAC à approfondir la réflexion sur les sources alternatives de financement de la Communauté.

 

Prenant connaissance des difficultés de fonctionnement du Centre Inter-états d’Enseignement Supérieur en Santé Publique de l’Afrique Centrale (CIESPAC), la Conférence a décidé de l’autonomisation du CIESPAC au plan administratif et financier par rapport à sa tutelle actuelle, l’Organisation de Coordination pour la lutte Contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC). Le CIESPAC sera ainsi érigé en Institution Spécialisée, à l’instar des autres Ecoles communautaires.

 

Au titre des mesures individuelles, la Conférence des Chefs d’Etat a entériné la nomination de Monsieur BEMBA BERAL au poste de Secrétaire Général Permanent du Système de la Carte Rose CEMAC.

Examinant la question du retour de la Commission à son Siège à Bangui, la Conférence a recommandé au Président de la Commission de proposer un calendrier de retour progressif à convenir avec les Autorités centrafricaines.

 

Prenant la parole avant la clôture des travaux, le Représentant du Chef de l’Etat Gabonais a remercié les Chefs d’Etat et des délégations pour le soutien et la solidarité qu’ils ont exprimé à l’endroit de Son Excellence ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise à l’endroit duquel ils formulent leurs meilleurs vœux de prompt rétablissement. 

 

Au terme de leurs travaux, les Chefs d’Etat et des Délégations ont adressé leurs remerciements au Président de la République du TCHAD, au Gouvernement et au Peuple tchadien pour l’accueil chaleureux et les marques de délicates attentions dont toutes leurs délégations respectives ont fait l’objet pendant leur séjour à N’Ndjamena.

 

Les travaux de la quatorzième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité et de franche fraternité, témoignant de leur ferme volonté de faire progresser l’intégration en Afrique Centrale.

 

La quinzième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC se tiendra à Yaoundé, République du Cameroun, sous la Présidence en Exercice de Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun.

 

N’DJAMENA, le 24 Mars 2019

 

Pour la Conférence des Chefs d’Etat,

 

Le Président en Exercice

 

IDRISS DEBY ITNO

C’est la somme issue du droit de transit, grâce aux 40,5 millions de barils de pétrole brut enlevés, pour un taux actualisé à 1,32106 dollar le baril.

 

En 2018, rapporte Cameroon Tribune, l’exploitation du pipeline entre le Cameroun et le Tchad a continué à générer des recettes pour le Cameroun. C’est ainsi qu’au terme de l’année de référence, un total de 30 milliards de FCFA a été collecté au titre du droit de transit des 40,5 millions de baril de pétrole brut enlevés au terminal Kome-Kribi 1 (KK1), en provenance du Tchad.

Des chiffres en hausse par rapport à l’année 2017, où ce sont 35,80 millions de barils de pétrole brut qui avaient été enlevés pour une enveloppe de 27 milliards de F au profit du Cameroun. Ces données sont contenues dans la 50e édition de « La lettre du Cpsp », le bulletin d’information du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (Cpsp) que préside Aldolphe Moudiki, par ailleurs administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures.

D'ailleurs dans son mot, Adolphe Moudiki précise que le 30 septembre 2018, le taux du droit de transit est passé de 1,30 dollar (745,94F) à 1,32106 (758,02 F) par baril. Ceci, « conformément à l’avenant n°2 de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO). » Ce taux sera appliqué jusqu'au 30 septembre 2023. Dans ce bulletin bilingue d’informations sur l’organe de liaison des administrations camerounaises impliquées dans les travaux de construction, d’exploitation et d’entretien des pipelines, on fait également le round-up des activités menées en 2018.

Ainsi, il est rappelé le partage de l’expérience du Cameroun en matière de gestion des pipelines avec des pays comme l’Ouganda et la Tanzanie, dont des délégations ont séjourné sur le triangle national. L’on apprend aussi que le Cpsp a poursuivi la sensibilisation des autorités locales et des populations sur les risques liés à l’exploitation du gazoduc de Bipaga-Mpolongwe qui alimente la centrale de Kribi.

Les spécialistes ont insisté sur les dangers du feu à proximité des installations par exemple. La lettre du Cpsp fait également mention des missions de contrôle des systèmes de transmissions qui ont été menées en collaboration avec le ministère de la Défense, tout comme le 15e anniversaire de l’exploitation du pipeline Tchad-Cameroun qui a été célébré.

Les entreprise en charge de la construction des infrastructures devant accueillir la Can 2021 au Cameroun multiplient les exigences à l’endroit du gouvernement, ce qui ralenti les travaux et affecte les délais de livraison.

 

Le ministère des Finances du Cameroun a achevé les paiements des partenaires ayant la charge de la construction des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) depuis février 2019. Avant le retrait de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun par la Confédération africaine de football, la date de livraison des travaux avait été fixée au 31 mars 2019. Malgré ce retrait, le Cameroun a tenu à achever les travaux avant le dit délai. Toutes les mesures ont donc été prises à cet effet par les institutions camerounaises impliquées dans le processus.

Plusieurs raisons sont avancées par ces entrepreneurs pour justifier leurs propos. Voyant l’urgence que le Cameroun a attachée aux projets de la Can, certaines entreprises essaient de saisir l’occasion pour dépouiller l’Etat. Celles-ci prétendent alors que la situation implique des mesures exceptionnelles et brandissent de nouvelles exigences, notamment en ce qui concerne l’importation des matériaux. Avec pour motif des surcoûts, elles demandent à l’Etat de leur signer des avenants, et non pas des moindres. En effet, les réclamations de ces avenants s’élèvent à des dizaines de milliards.

A moins deux semaines de la livraison ces entreprises usent de pression sur l’Etat en ralentissant les travaux. Des menaces d’arrêt total ne manquent pas d’être avancées.

Certains ouvriers revendiquent des mois d’arriérés de salaire. C’est le cas des employés de Prime Potomac dont neuf ont été saisis par les éléments de la gendarmerie vendredi dernier alors qu’ils faisaient un sit-in devant les services du gouverneur de la région du Nord.

Le pessimisme de certains les pousse même à croire que « rien ne sera jamais prêt, au regard de la vitesse des travaux et de tout ce qu’il reste encore à faire dans les chantiers ». Des contrastes qui n’ont pas lieu d’être étant donné que l’Etat a déjà géré tout ce qui était à son niveau et ce, bien avant que le temps ne soit trop proche, surtout que les entreprises n’ignoraient rien de ce qui les attendait.

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Sunday, 05 June 2022 11:01