25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Mfoungo

Mfoungo

Cinq gendarmes ont été tués dans des combats avec des terroristes à Oursi, près de la frontière malienne. Après avoir été attaqués par un groupe armé, les forces de défense burkinabè ont lancé une  contre-offensive  qui  a permis de neutraliser 21 terroristes.

 

Alors que s’est ouvert mardi à Ouagadougou un nouveau sommet du G5 Sahel, rassemblant les chefs d’État des cinq pays membre (G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), le nord du pays a de nouveau été le théâtre d’affrontements meurtriers entre forces de sécurité et de défense burkinabè et des groupes armés qualifiés de « terroristes » par les autorités. Cinq gendarmes ont été tués, tandis que 21 « terroristes » ont été neutralisés, selon l’armée.

 

Une réaction aux opérations de la veille

 

Mardi, dans la matinée « un détachement militaire du groupement de forces de sécurisation du Nord installé à Oursi dans la province de l’Oudalan a été attaqué par des terroristes », écrit le colonel major Lamoussa Fofana, porte-parole de l’armée, dans un communiqué publié mardi soir.

 

Selon lui, cette attaque aurait été menée en réaction aux opérations menées par les forces de défense et de sécurité en début de semaine, dans les départements de Kain, Banh et Gomboro. Cette opération, lancée lundi dans trois localités frontalières du Mali après plusieurs attaques ayant fait 14 victimes civiles à Kain, dans le Yatenga,  a permis de neutraliser 146 terroristes.

 

En réaction à l’attaque de son détachement à Oursi, l’armée a lancé une contre-offensive  qui  a permis de neutraliser 21 terroristes. Du côté des forces de sécurité, le bilan est de cinq gendarmes tués lors des combats et de trois blessés, dont deux gravement.

 

Ils sont apparus comme une force amie

 

Selon une source sécuritaire ayant requis l’anonymat, les assaillants, armés de kalachnikovs, sont arrivés à Oursi à bord de deux pick-up équipés de mitrailleuses de calibre 12,7 mm. « Ils étaient tous habillés en tenue « Terre du Burkina » [la tenue militaire officielle des forces burkinabè] et utilisaient des moyens de communication identiques à ceux de l’armée, détaille notre source, qui précise c’est en usant de ce subterfuge que les assaillants ont pu s’infiltrer.

 

« Ils ont été perçus comme une force amie » et ont pu entrer dans le dispositif de la gendarmerie sans résistance, avant d’ouvrir le feu à la surprise générale. Le combat se menait à bout portant », souligne notre source.

 

Ces nouveaux affrontements interviennent au lendemain d’une vaste opération anti-terroriste de l’armée par laquelle celle-ci entend reprendre la main sur le terrain dans la zone. Qualifié de succès  par la hiérarchie militaire, cette offensive a été lancée dans la foulée d’une nouvelle dynamique impulsée dans le commandement, avec la prise de fonction du nouveau ministre de la défense, Chérif Sy  ainsi que du nouveau chef d’état-major des armées, Moïse Miningou.

 

Ce dernier a suspendu le déploiement des officiers dans les missions de maintien de la paix, et mis un terme aux stages internes de plus de 5 000 sous-officiers, en vue de les redéployer sur le terrain, au Burkina.

 

Nicole Ricci Minyem

Les travaux se sont déroulés à Yaoundé, ce mardi 05 février. Ils avaient pour principal objectif de soumettre un document consensuel qui tienne compte des spécificités inhérentes au travail domestique et qui s’arrime aux évolutions du droit commun en la matière.

 

Un constat des plus préoccupants

Au Cameroun, la photographie du travail domestique ne déroge pas au reflet des clichés mondiaux. D’après les résultats de la troisième enquête auprès des ménages, les travailleurs domestiques appartiennent à cette catégorie de la population active, source de sous emploi invisibles. Celle dans laquelle la rémunération est inférieure au salaire minimum soit 36.270 frs par mois, pour 40 heures de travail par semaine. Constitués majoritairement de femmes issues de couches défavorisées, mais aussi d’enfants. A toutes ces conditions de travail déplorable et à ces salaires dérisoires, l’on note l’absence de repos hebdomadaire ou de congés annuels, de même que les violences physiques et morales.

 Une situation très alarmante, d’autant plus que ces abus se déroulent dans un cercle fermé, à l’abri des regards, au sein des domiciles privés. Par ailleurs, en raison du vieillissement de la population, de la hausse continue du taux de participation des femmes au marché du travail et de la préférence de prendre en charge à domicile les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques, les familles se tournent de plus en plus vers les travailleurs domestiques pour s’occuper de leurs maisons, de leurs enfants ainsi que de leurs parents vieillissants.

 Dans ce contexte de précarité, les règles juridiques qui organisent le travail domestique au Cameroun sont peu protectrices des personnes qui exercent dans ce secteur d’activités. Au cœur de ce malaise, une cause principale : La désuétude des textes de lois. Cause à laquelle on pourrait ajouter la méconnaissance des dispositions contenues dans des textes juridiques applicables.

 

Des textes de lois qui ne définissent pas le problème réel

Inadaptée, dépassée et très souvent inappliquée, la réglementation en la matière semble exposer le travailleur plus qu’elle ne le protège. Des analyses menées à ce sujet, il ressort que cet environnement juridique délétère alimenterait les abus divers, tels que l’absence de contrat de travail chez les travailleurs domestiques, l’absence d’information sur les conditions de travail, voire le non respect des contrats conclus, des salaires dérisoires. La situation peut empirer lorsque le travailleur domestique réside dans la maison de ses employeurs.

 Les travaux de Yaoundé viennent compléter la panoplie des actions menées par le Bureau International  du Travail de concert avec le gouvernement camerounais, qui a légiféré plusieurs textes et projets de lois, afin que ce secteur connaisse une amélioration certaine.

 Les assises qui se sont tenues à l’hôtel la Falaise ont en outre permis de questionner sur la moralité et la mentalité des travailleurs domestiques et, leurs représentants qui ont pris part aux travaux en atelier ont suggéré des pistes de solution, afin que l’on n’assiste plus au vol d’enfants à leur maltraitance, de même qu’au vol dans les domiciles.

 

Nicole Ricci Minyem

Ce concours financier de la Banque islamique de développement (BID) est le plus important, à cause du relèvement de l’enveloppe obtenu par le gouvernement camerounais.

Le Cameroun a réussi à convaincre ce bailleur de fonds de faire passer son financement traditionnel en faveur de la filière coton de 13 milliards FCFA, jusqu’en 2016-2017, à plus de 64 milliards de FCFA aujourd’hui. La Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), filiale du groupe de la Banque islamique de développement (BID), ouvrira dans les prochains jours une ligne de crédit d’un montant de 64,2 milliards FCFA, en faveur du Cameroun, apprend-on de sources médiatiques. Ces financements destinés à la Société de développement du coton (Sodecoton), le fleuron agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun, vont servir à l’acquisition des intrants agricoles, du coton graine et de graines de soja, auprès des 250 000 producteurs encadrés par la Sodecoton.

Selon le magazine Investir au Cameroun, cet appui financier apparaît comme un coup de pouce majeur pour la Sodecoton, entreprise d’économie mixte qui surfe désormais sur la vague de la performance, après une longue période de turbulences. En effet, après des pertes sèches successives de 11 milliards de FCFA en 2014, contre respectivement 18,8 et 5,8 milliards de FCFA en 2015 et 2016, soit un montant total de 35,6 milliards de FCFA sur une période de 3 ans ; la Sodecoton a renoué avec les bénéfices en 2017.

Cette année-là, les états financiers officiels de cette unité agro-industrielle, ont affiché un résultat net de 4,3 milliards de FCFA, témoignant d’une sortie de la zone de turbulences, laquelle performance est consécutive à la mise en œuvre d’un plan de restructuration implémenté depuis l’année 2016.

La Sodecoton assume avec efficacité la mission de développement des régions septentrionales. Elle est aujourd’hui engagée dans un vaste chantier de modernisation, de diversification et d’intensification de l’agriculture en zone cotonnière du Cameroun. L’entreprise a réalisé un record en vendant en 2018, 1047 tonnes.

La Sodecoton annonce des efforts dans l’amélioration des conditions de travail du personnel. Il bénéficie désormais d’une indemnité de non-logement. Toujours dans le même registre une convention collective adoptée en 2016. De bonnes perspectives pour les 5000 employés et 250 000 producteurs que compte cette entreprise qui rayonne sur les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.

Otric N.

C’est grâce à la plateforme Visit My Business, qui vient se positionner comme une solution d’envergure aux problèmes constatés, mais aussi comme un lieu virtuel de renforcement des relations commerciales multisectorielles pour les Petites et moyennes entreprises

 Ce projet numérique a été présenté le 04 février à Yaoundé. Pour les promoteurs, Visit My Business a été développée afin d’apporter une réponse concrète à l’important besoin d’intégration des économies et des marchés africains. C’est une solution dédiée aux entreprises africaines qui souhaitent nouer des partenariats d’affaires, elle offre une opportunité aux opérateurs économiques africains et même d’ailleurs de développer des courants d’affaires, en vue d’accroître, de renforcer ou de diversifier leurs activités respectives.

 Les objectifs que les promoteurs se sont assignés épousent la vision du Chef de l’Etat, qui dans l’une de ses adresses à ses jeunes  concitoyens, avait affirmé : « Je puis dire que, pour notre jeunesse, l’un des défis majeurs est de réussir l’arrimage à ce phénomène marquant qu’est l’économie numérique. J’invite toute la nation à se mobiliser résolument, pour accompagner les nombreuses initiatives de nos jeunes dans ce domaine… ».

 Ils entendent par ailleurs contribuer à l’émolument d’un certain savoir-faire, dans un contexte de libre échange intense à travers ma maîtrise de l’environnement économique africain – le positionnement intégré et détaillé des entreprises – la labellisation des entreprises pour une fiabilité dans les échanges – un réseau  de partenaires dans tous les secteurs – l’optimisation  des budgets d’achats stratégiques – un espace  B2B dynamique et dédié pour des échanges concrets de développement économique – les  alertes opportunités en temps réel   et une veille concurrentielle pour une promotion aboutie.

 

L’Afrique : Le continent qui accuse un gros retard dans l’économie numérique

Pour les experts, L’Afrique est le continent qui possède le plus fort potentiel de développement, mais paradoxalement, il reste le moins représentatif sur le plan économique mondial. Ce constat se justifie notamment par le fait que ce continent est l’un des moins industrialisés et celui dans lequel de nombreux freins à la mise en place de facteurs de développement d’ensemble, restent solidement ancrés. L’Afrique reste fortement cloisonnée, avec des blocs socio économiques ne favorisant pas un développement d’ensemble. Les besoins quasi identiques des différents Etats ne trouvent au mieux que des solutions parcellaires, à des situations nécessitant une approche globale et inclusive. Les échanges intra africains représentaient en 2012 et, ce sont les dernières statistiques, 12% du commerce total africain alors que ces taux étaient de 40% en Amérique du Nord et même 60% entre les pays européens. Une amélioration de  ce taux va permettre d’améliorer le visage présenté par notre continent et contribuera au développement de l’Afrique.

 Au Cameroun, le numérique est considéré comme un maillon stratégique pour le développement économique  et, le secteur peut aider significativement à améliorer les recettes du pays. Le ministère des postes et télécommunications mise sur son plan stratégique à l’horizon 2020, avec un accent mis sur le développement des infrastructures, la transformation numérique de secteurs d’activités, la promotion de la culture du numérique par la généralisation de l’usage des TIC dans la société de l’information, le renforcement de la confiance numérique et le développement d’une industrie locale du numérique entre autres.

 

Nicole Ricci Minyem

Les Lionnes indomptables font leur ainsi rentrée dans le cadre de la préparation de la coupe du monde de football féminin prévue en France, du 07 juin au 07 juillet prochain. Il s’agit en effet du tout premier stage de ce genre (du 05 au 27 février) mais surtout, ce sera la première sortie du tout nouveau sélectionneur national, Alain Djeumfa.

Ce dernier a sélectionné 32 joueuses, des locales pour la plupart issues notamment d’Amazones Fap, de Louves Minproff, d’Awa ou encore de Caïman, apprend-on. On compte six joueuses évoluant à l’étranger dans le groupe, même si la situation de certaines reste floue, à l’instar d’Edjangue Siliki, Geneviève Ngo Mbeleck ou encore Ysis Sonkeng, présentes au Cameroun depuis des mois.

Le nouveau coach des Lionnes a également choisi de faire confiance à de jeunes pousses issues des sélections U20 et U17. D’ailleurs dans ce groupe, Mefire Viviane, Claudia Dabda, Fadimatou Kome, Nina Nke Nke et Alice Flora Kameni ont participé à la coupe du monde U17 en Uruguay en novembre dernier.

Il ne s’agit en tout cas que d’une première liste qui permettra à Alain Djeumfa d’évaluer les forces des joueuses à quelques jours du début du championnat local. Il ne sera pas en terrain inconnu puisqu’il a travaillé avec certaines des joueuses convoquées, que ce soit en sélection ou en club. Ce sera aussi l’occasion pour lui d’imprimer sa marque dans une équipe qui ambitionne de faire mieux qu’en 2015 au Mondial féminin.

La préparation, elle, sera constituée de plusieurs regroupements de ce genre et l’équipe espère disputer plusieurs matchs amicaux de qualité. Et il vaut mieux car du côté des adversaires du Cameroun dans le groupe E en France, les choses s’accélèrent depuis le début de l’année. Le Canada a passé le début du mois de janvier en Espagne pour un premier camp marqué par une victoire 1-0 sur la Norvège en amical. L’équipe se réunira encore en fin février avant de participer à la coupe Algarve où elle affrontera notamment l’Islande et l’Ecosse.

Les Néerlandaises, elles, ont récemment pris le dessus 1-2, sur l’Afrique du Sud. Enfin, la Nouvelle Zélande entamera sa préparation par la coupe des nations, un tournoi à quatre qui réunira l’Australie, pays organisateur, mais aussi l’Argentine et la République de Corée du 28 février au 8 mars 2019.

Otric N.

Après les licenciements d'octobre 2018, le groupe qui exerce dans les domaines des télécommunications se séparera à nouveau d’une partie de ses collaborateurs, a-t-on appris de source médiatique.

Au moins 85 des employés de la filiale camerounaise de MTN auraient reçu une lettre de rupture de contrat, motivée par une « réorganisation structurelle des équipes opérationnelles, mieux servir les clients, accroître l’efficacité au service de la clientèle, assurer une croissance de l’entreprise dans la durée, se transformer en une organisation plus agile centrée sur un double objectif ».

A l’origine de ces licenciements, la perte de terrain de l’opérateur sur le marché camerounais. En effet, l’opérateur a dû désactiver trois millions de cartes Sim à la demande du régulateur pour « manquements aux obligations liées à l’identification des abonnés et à l’usage des fréquences radioélectriques ». Ce qui a eu pour conséquence de faire passer son nombre d’abonnés de 9,5 millions à 7,1 millions entre juin  et décembre 2017. A ce jour, MTN Cameroon revendique huit millions d’abonés.

A cela, s’ajoute la grave crise sécuritaire dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. « On ne va pas cacher qu’on a eu des problèmes de vandalisme d’accès pour nos sites pour le Wi-Fi. Ce sont des choses qui ont perturbé le réseau et la qualité du réseau. Comment gérer la situation ? Comme vous le savez, nous avons des business partners. Nous avons demandé leur aide. Nous avons aussi nos « surveys centers » qui sont ouverts », a fait savoir le directeur général de l’entreprise, Hendrik Kasteel, au cours de la cérémonie de présentation des vœux à la presse camerounaise le 31 janvier dernier à Douala.

En plus de l’effondrement des revenus liés à la coupure des services Internet imposée par le gouvernement, l’opérateur a également vu ses équipements dans ces régions sabotés par les séparatistes, sans toutefois pouvoir les réparer en raison du risque sécuritaire trop élevé. Par conséquent, l’opérateur très présent dans ces deux régions stratégiques où il réalisait une bonne partie de son chiffre d’affaires (Mtn Cameroon revendique 60% des parts de marché du secteur des télécommunications dans ce secteur, d’après certaines sources internes) s’est retrouvé en très mauvaise posture.

Comme solution, Mtn Cameroon n’a pas eu d’autres choix que d’adopter un plan de redressement, qui implique une réduction drastique de son train de vie, qui passe par la baisse des avantages du personnel, limitation des activités de sponsoring, réorientation des opérations de marketing, privatisation de la  gestion des tours et pylônes à IHS, mais également la réduction du personnel jugé non essentiel au profit d’un personnel beaucoup plus polyvalent.

Toutefois, MTN Cameroon dément officiellement qu’une vague de licenciement est prévue ce mois de février 2019.

Otric N.

Selon le porte-parole du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), l’arrestation de Maurice Kamto, actuellement détenu à la police judiciaire à Yaoundé, « attire les regards sur la forfaiture qu'il dénonce dans le cadre du Plan national de résistance ». Il l’a fait savoir sur les antennes de RFI ce mardi.

Olivier Bibou Nissack affirme que «  les manifestations obéissent à un régime, et constitutionnel et légal, clair, au Cameroun. Alors, dans notre cas, en essayant l’exercice du dépôt des déclarations, nous avons essuyé, au moment où je vous parle, de façon systématique, plus d’une centaine de fins de non-recevoir ». Il estime que l’attribution au MRC de la responsabilité des casses dans les ambassades du Cameroun à l’étranger est une inexactitude. « Vous savez, quand on va se balader au village de la fraude électorale, on finit toujours par se retrouver au pays de « et si je mentais ». Cette facilité à dire des inexactitudes, à porter de fausses accusations, qui s’est d’ailleurs illustrée dans l’usage de faux procès-verbaux accréditant de faux résultats présidentiels au Cameroun, cela, nous n’en attendions pas moins de la part du régime », estime-t-il.

« Le gouvernement illégitime de Yaoundé incrimine d’abord et ensuite procède à une enquête. Non seulement c’est une accusation fallacieuse, mais elle n’est pas fondée, parce que le Plan national de résistance repose sur le recours exclusif à la non-violence et à des manifestations pacifiques », ajoute le porte-parole du MRC.

Olivier Bibou Nissack a également profité du micro de RFI pour indiquer que le dossier concernant Maurice Kamto « est totalement vide, étant donné qu’au niveau des manifestations qui ont été menées dans le cadre du Plan national de résistance et notamment la marche blanche du 26 janvier, il n’y a eu, sur l’ensemble du territoire national, que des manifestations pacifiques, avec des manifestants qui, lorsqu’ils étaient menacés d’être chargés par les forces de l’ordre, appliquaient les consignes. Et les consignes étaient: « Vous vous asseyez, ou alors vous levez les bras au ciel et vous chantez l’hymne national ». Les manifestants ont suivi la consigne », explique-t-il.

Commentant l’arrestation de Maurice Kamto et de ses partisans sur les mêmes antennes de RFI il y a quelques jours, le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement, René Emmanuel Sadi, a indiqué que le gouvernement n’a « fondamentalement rien contre le MRC ». «Nous pensons que le ministre du gouvernement illégitime en question fait de l’humour et c’est un humour de mauvais goût. Parce qu’au moment où nous parlons, le MRC fait, en effet, partie d’une sorte de programme ciblé de décapitation», a répliqué Olivier Bibou Nissack.

Otric N.

En visite de travail le 4 février 2019 dans cette région sur instructions du président de la République Paul Biya, Paul Atanga Nji est allé apporter le réconfort aux éleveurs victimes de vol régulier de leur bétail avec demande de rançons.

Ces derniers mois, l’insécurité a atteint de proportions inquiétantes dans la région de l’Adamaoua. Principales cibles: les éleveurs. En effet, selon les statistiques des forces vives de la région, entre janvier et décembre 2018, plus de 100 personnes ont été enlevées dans la région de l’Adamaoua. Sur la même période, environ 500 millions de FCFA de frais de rançon ont été versés aux ravisseurs, par les proches des otages. Une situation à l’origine d’un nombre important de déplacés dans tous les départements de la région, à l’exception du Mayo-Banyo.

Le Chef de l’État a dû prendre des mesures fortes. Lors du discours du triomphe de la 36e Promotion de l’EMIA, Paul Biya appelait déjà le haut commandement de l’armée à mettre un terme aux vols de bétail dans la région de l’Adamaoua. Suite aux multiples plaintes des populations, en particulier des éleveurs.

Le Président de la République a reconnu et déploré l’insécurité grandissante dans la région de l’Adamaoua. «La situation à notre frontière orientale, notamment dans la région de l’Adamaoua, sollicite également notre attention. Nos populations, et tout particulièrement les éleveurs, y sont victimes de groupes criminels spécialisés dans les enlèvements avec demande de rançon». «J’ai donné des instructions fermes à nos forces de défense et de sécurité, pour mettre un terme à ces agissements répréhensibles», a ajouté le Chef de l’Etat.

Ainsi, 130 éléments du Groupement polyvalent d’intervention ont été déployés dans cette partie du pays le 30 janvier 2019. En plus, la présence du Ministre de l’Administration territoriale sur le terrain, porteur du message d’assurance du chef de l’État, ravive la sérénité au sein des populations.

Au terme de l’audience accordée par le Minat à une délégation conduite par Ahmadou Tidjani le 14 janvier 2019, il ressort que l’insécurité manifestée par des rapts entre 2015 et 2018 fait état de: Plus d’1,2 milliard de FCFA de rançons payées par les populations, 8000 bœufs volés, une trentaine de personnes volées.

Par ailleurs, un soupçon de complicité pèse sur une frange de la population. Notamment, les localités de la région les plus concernées: Tignère, Galim et Belel. Avec l’arrivée de 130 hommes sur le terrain, il y a un grand espoir que les populations puissent retrouver le sommeil. 

 

Otric N.

Entre rançon des malades, prise en charge tardive entraînant la mort des patients, incompétence de certains membres du personnel soignant, la liste des manquements est longue.
 
L'association des médecins s'engage à remédier à la situation des hôpitaux camerounais, afin de redorer le blason de la médecine dans notre pays. Il s'agit pour ce regroupement de renverser la tendance en mettant les patients au centre des préoccupations des médecins et du personnel soignant. L'ambition avouée est d'administrer aux patients des soins de qualité respectant toutes les règles dans le domaine. Les objectifs de cet association de déclinent sur plusieurs points :
 
D'abord, l'exercice d'une médecine aux normes au Cameroun. Une médecine de qualité qui s'appuie sur les évidences scientifiques. Ensuite, l'amélioration des conditions de vie des médecins camerounais ainsi que de tous les professionnels de la santé dans notre pays. Et la troisième chose à laquelle les dirigeants de cet organisation, contribue activement en favorisant l'accès des populations aux soins de qualité.
 
Pour parvenir à ces objectifs, le rapprochement avec les populations, la formation des médecins et des plaidoiries pour l'amélioration des conditions de vies des médecins, sont entre autres, les actions qui seront menées. Les premiers jalons ont commencé à être posés le mercredi, 30 janvier dernier avec la tenue de la conférence post-universitaire qui s'est tenue à Douala sur l'hypertension artérielle.
 
Seulement, le malaise est tellement profond dans ce corps de métier qu'il sera difficile pour cet association de redresser la pente avec facilité. Les chantiers sont énormes et les défis sont grands. Il faudrait comme préalable pour la bon'e pratique de la médecine, avoir un plateau technique de qualité. Impossible pour des pédiatres de couver convenablement et prendre en charge comme il se doit un nourrisson en l'absence de couveuses en nombre suffisant et de bonne qualité.
 
De plus il est nécessaire d'équilibrer le ratio entre quantité de médecin pratiquant et la démographie. Ce qui exige que plus de médecin praticien soit mis à la disposition du service public. Aussi, il serait peut être temps de parler du traitement des personnels de la santé dans notre pays. On les compte parmi les corps de métier mal rémunérés au Cameroun. Ce qui peut justifier l'exile de plus en plus croissant de nos cerveaux en médecine. Autant de préalables sur lesquels les membres de l'association des médecins du Cameroun devrait s'étendre pour prétendre soigner la corporation.
 
Stéphane Nzesseu.

Début d’une journée de mobilisation partout en France. La confédération générale du travail (CGT) organise ce mardi une « grève nationale  de 24 heures » et des manifestations pour réclamer hausse des salaires et justice fiscale. Les manifestations rassemblent Solidaires, des syndicats FO, la France Insoumise, mais aussi des gilets jaunes.  

Le mouvement a débuté dans la nuit de lundi à mardi au marché international de Rungis, en région parisienne. Quelque 200 à 300 « gilets jaunes » et manifestants munis de drapeaux de la CGT ont bloqué dans le calme l’une des quatre entrées du marché. En novembre, le numéro un de la CGT avait refusé tout lien avec ce mouvement à cause de son discours anti-fiscal et craignant des risques de récupération par l’extrême droite.

 

Les gilets jaunes appellent à rejoindre le mouvement

Il a rapidement révisé son discours, lorsque les revendications des gilets jaunes se sont élargies au champ social, avec des demandes de hausse du Smic, de justice fiscale  ou de davantage de services publics : « Au début, il y a eu de la méfiance de part et d’autre. Petit à petit, la convergence se fait », s’est réjouie auprès Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac, également de la partie, de même que Solidaires, le Npa, le Pcf, la France insoumise.

Ces derniers jours, des personnes se revendiquant des gilets jaunes ont multiplié sur Twitter des appels à rejoindre l’initiative de la Cgt, de même qu’Eric Drouet, l’une des figures du mouvement. On ne sait pas encore combien ils seront, car jusqu’à présent, en dehors de quelques très rares initiatives communes, notamment à Toulouse ou à Paris, les convergences ont tourné court.

 

Des centaines de manifestations prévues en France

Des syndicats de Force ouvrière sont aussi attendus, même si leur confédération n’a pas appelé à rejoindre le mouvement, occupée à mener toute cette semaine une mobilisation parallèle dans la fonction publique pour réclamer une hausse des salaires et défendre le service public. Hésitant à rejoindre le mouvement, la Cfdt s’est finalement désistée : « Il y avait potentiellement une liste à la Prévert et forcément une grève, ce n’était pas notre objectif », a expliqué Laurent Berger (Cfdt), qui préfère participer au grand débat proposé par l’exécutif, ce que la Cgt et Solidaires refusent, le jugeant biaisé.

Plus de 160 manifestations sont prévues et des préavis de grève ont été déposés, notamment dans la fonction publique (Dgccrf), à la RATP ou à la Sncf. Outre les revendications sociales, certains viendront pour défendre « la liberté de manifester ». Hasard du calendrier, la loi anticasseurs doit être votée ce mardi, à l’Assemblée, donnant la possibilité aux préfets de prononcer des interdictions de manifester, un dispositif vivement critiqué par les syndicats.

 

D’autres grèves annoncées au cours des prochains mois

 « Quand on commence à restreindre les libertés individuelles et collectives et notre droit fondamental de manifester, on est sur une route qui est dangereuse et qui évidemment pourrait s’assimiler au totalitarisme », a prévenu Philippe Martinez, qui défilera à Paris à partir de 14 heures de l’Hôtel de Ville jusqu’à la place de la Concorde.

La confédération générale des travailleurs envisage d’ores et déjà une nouvelle journée nationale à la mi-mars. Lors de la précédente mobilisation, le 14 décembre, la CGT avait dénombré 15.000 manifestants à Paris, la préfecture de police en comptant 6.000. Aucun chiffre au niveau national n’a été communiqué.

 

Nicole Ricci Minyem

Page 38 sur 247






Sunday, 05 June 2022 11:01