Cette déclaration est de l’ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis qui a publié une note ce 08 février pour dénoncer toutes les déclarations faites sur la détérioration des relations entre les deux Nations. L’ambassade du Cameroun aux Etats-Unis a publié ce vendredi 08 février un déclaration dans laquelle elle apporte toutes les clarifications sur l’affaire de l’aide militaire qui défraie la chronique depuis deux jours.
Dans sa note, Henri Etoundi Essomba, ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis, commence par rappeler qu’en août 2018, le gouvernement américain a annoncé le de 300 militaires américains qui formaient et aidaient les forces de défense dans les régions septentrionales du Cameroun. Il précise que ce retrait faisait suite au succès des opérations conjointes de lutte contre la secte terroriste Boko Haram autour du Lac Tchad. “Le Cameroun n’a jamais été notifié d’une quelconque réduction d’aide militaire américaine”, indique-t-il.
La coopération militaire entre le Cameroun et les Etats-Unis, tel qu’évoqué par le diplomate, est porteuse de nombreux fruits, d’abord pour les deux parties, mais aussi pour les autrs Etats de la sous région Afrique Centrale affectés par Boko Haram. Selon lui, “le Cameroun est un partenaire important pour les Etats-Unis d’Amérique. Depuis 2015, ces deux Etats se sont mis ensemble pour former les soldats, ce qui a contribué à une baisse significative du terrorisme dans la région”.
Situation socio politique menacée dans plusieurs régions du pays
Au-delà des efforts éliminer la menace terroriste, le Cameroun fait face à un violent mouvement sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Certains camerounais de la diaspora, y compris celle des Etats-Unis, ont encouragé ces violences, en apportant une assistance financière à ces combattants sécessionnistes. Ces activités illégales sont relayées sur les réseaux sociaux et des Ong telle que Human rights watch (Hrw).
Le Cameroun et le gouvernement américain unissent leurs forces dans la lutte contre l'extrémisme et mettent en avant la sécurité en Afrique.