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Le nouveau chef de la Communauté Batcham de Douala et environs (Cobade) et  les ressortissants  ont échangé mercredi dernier à Douala,  sur les projets de développement de leur communauté.

 

Au-delà d’être un chef, sa majesté  Serge Foaguam Nogning veut être ce père, qui réunit tous les membres de la famille autour du même objectif. C’est  le but que vise  le nouveau chef de la Communauté Batcham de Douala et environs (Cobade) et son équipe,  qui ont été élu le 5 mai dernier avec près de 80%  de voix, pour un mandat de 10 ans. « Je suis le chef de tous les Batcham », a-t-il réitéré.  Dans cette logique, ce nouveau bureau exécutif est allé à la rencontre des ressortissants Batcham de  Douala, un village situé dans le département de Bamboutos, région de l’Ouest Cameroun, mercredi 29 mai dernier à Douala. Cette rencontre avait pour but de présenter à cette grande famille basée à la capitale économique, évaluée à près de 20 milles membres, les projets qui seront réalisés par ce bureau pour améliorer les conditions de viesde la communauté.

 

Selon le chef de la Cobade, ces résolutions ont été retenues à l’issue d’une enquête menée au sein de cette population afin de recenser les problèmes auxquels elle est confrontée au quotidien.  Ces chantiers  repartis en 5 principaux points,  portent entre autres, sur  la valorisation de la culture  Batcham à travers la création des centres d’apprentissage de la langue maternelle, la construction d’un complexe culturel,  la mise sur pieds des activités culturelles et sportives, la création d’une police d’assurance pour la  prise en charge des personnes âgées.  

 

« Je vais commencer par réorganiser le sommet de la communauté. Il y avait peut-être un laxisme ou une démobilisation parce que le sommet dormait un peu. Si les choses  bougent  au sommet, les gens seront intéressés. J’en veux pour preuve la dernière élection. Il y a eu huit mille inscrits et quatre mille qui se sont physiquement présentés. Je vais relancer les activités sportives parce que tous les dimanches, quand on se retrouve pour jouer, c’est autant de Batcham qui se retrouvent et  ça fait leur fierté », explique ce fiscaliste qui conduira désormais  les Batcham de Douala.

Diplômé en Finances et comptabilité, ainsi qu’en fiscalité, Sa Majesté Foaguam Nogning Serge est agréé Cemac en fiscalité. Il  succède à Feu Tchinda Moses, mort en 2018.

 

Marie MGUE

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Depuis l’arrestation de l’activiste politique pro Kamto, Paul Chouta, la toile est comme en ébullition. La mobilisation va grandissante au jour le jour. Mais de quoi l’accuse-t-on en vérité ?

 

Ils sont nombreux les journalistes, hommes de Media et acteurs de la société civile qui font plusieurs tours devant les bureaux de la police judiciaire sis au quartier Elig-Essono. De manière spontanée ils se sont donné rendez-vous devant les locaux de la police judiciaire question d’apporter un soutien moral au chroniqueur politique.

 

Paul Chouta est dans les cellules de la police judiciaire du fait d’une plaine déposé contre lui par l’écrivaine française Calixthe Beyala. Une plainte déposée il y a plus d’un mois pour diffamation. En effet, le Cyber journaliste Paul Chouta avait posté une vidéo où l’on voit bien madame Beyala se disputer violemment avec un camerounais dans une école dans la ville de Douala. Et c’est pour avoir diffusé cet image que Paul Chouta a été interpellé ?

 

Il faut aller chercher la raison de cette situation dans les luttes à distance qui opposent depuis l’élection présidentielle d’octobre 2018, les partisans de Maurice Kamto et ceux du Président de la République actuel, Paul Biya. Depuis cette période, non seulement on a remarqué une plus grande présence de la romancière française sur le sol camerounais ? Elle a écumé de nombreux plateaux de télévisions du terroir avec des fortunes diverses. Se faisant plus virulente au fil des jours contre le président du MRC, elle a fait de nombreuses publications sur son compte Facebook où elle fait des allusions grotesques sur « la pédophilie » dont serait auteur le leader du MRC. Peut être devrait-on chercher la diffamation ailleurs.

 

Paul Chouta a été arrêté autour de 22 heures mardi dernier au quartier Biyem Assi à Yaoundé. Toute chose qui va à l’encontre des règles élémentaires en matière de procédures pénales. Il va être incarcéré dans les cellules de la police judiciaire. Le mercredi, dans l’après midi, il va avoir une confrontation avec Calixthe Beyala. Rien ne va filtrer de cette confrontation. Mais selon Maître Emmanuel Simh qui assure sa défense, il est possible que Paul Chouta soit déféré ce vendredi pour la prison de Nkondengui.  

 

Paul Chouta devra compter sur son moral d’acier pour traverser tête haute cet autre épreuve qui n’est que la suite du combat pour le respect des droits humains engagé il y a quelques années aujourd’hui.

Affaire à suivre.

 

Stéphane Nzesseu 

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«  Il m’a été signalé l’interpellation qui m’a été faite sur Internet par Monsieur Claude Wilfried EKANGA EKANGA, en ces termes et les majuscules sont d’origine.

 

« L’homme politique de l’année SERGE ESPOIR MATOMBA SE JOINDRA T-IL AUX MARCHES ? ». Je devrais participer à ces marches pour les raisons suivantes. Je cite « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu».

 

Tout ceci est suivi de quelques leçons de science politique j’imagine, ou peut-être de morale, dont voici quelques extraits. 
- Avoir bonne réputation dans un régime violent qui gouverne par la peur, ce n’est pas forcément une consécration.
- Ne soyez pas de ceux qui regretteront de n’avoir pas pris les bonnes décisions, quand la pluie aura cessé.

 

Vaille que Vaille Monsieur Ekanga Ekanga avance les griefs qui devraient faire se lever « l’homme politique de l’année » : 
- le geyser de sang du NOSO, 
- la perte de la CAN, 
- le mort de Muyuka, 
- les autoroutes et les stades inachevés. 

 

Pour tout ceci et pour le reste que je n’ai pas cité, un « homme politique de l’année » digne de ce nom obéit à l’appel du MRC et descend avec ses troupes dans la rue, ou pour le moins envoie un mot de soutien au parti qui organise les marches.

 

Je pourrais m’offusquer de la méthode. Mais si je suis l’#homme_politique_de_l_année, c’est peut-être aussi parce que je sais me maîtriser, rester calme et savoir que la passion ne fait pas toujours bon ménage avec la raison, surtout dans le combat politique. Je ne sais pas si cet homme est porte parole du MRC, et qu’il a été mandaté pour interpeller avec cette méthode, le premier secrétaire d’un parti politique. Si le NET est l’outil exponentiel de communication de certains, il reste une jungle inextricable où le meilleur côtoie malheureusement le pire. Comment être certain que cette interpellation vient de cet interpellateur et même du parti dont on se revendique. 

 

Quant à la forme, cet appel est à la troisième personne, un mode épistolaire très méprisant pour le destinataire que l’on ne prend même pas la peine de regarder en face. « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu ».

 

Et tout le texte est du même tonneau, certainement tourné vers un groupe, un fan club, à défaut de s’adresser à moi. 
Je déplore très sincèrement et condamne très fermement cette nouvelle méthode que d’aucuns affectionnent et si Internet est un outil merveilleux, sachons qu’il reste les formes traditionnelles qui font encore loi dans certaines circonstances. Evidemment, je ne tiens aucun compte de cet appel cavalier. Je laisse à mes collaborateurs le soin d’y répondre s’ils le jugent nécessaire et j’exigerai qu’ils y mettent la forme adéquate. Mais je n’irais pas au bout de ma logique et de ma fonction de chef politique, si je ne contribuais pas à assainir certaines choses.

 

Un parti politique qui se veut rassembleur y met la méthode. Pour une action à laquelle on aimerait associer les autres partis, le leader – et le leader seul – a vocation à joindre ses homologues et ensemble, ils conviennent des modalités et de la stratégie. Par contre, un parti a tout a fait le droit de faire cavalier seul. Alors, on imagine pas qu’il envoie un de ses membres interpeller les responsables des autres partis sur ce que d’aucuns ont élu comme « outil de communication de l’année », sans que l’on puisse en authentifier l’auteur.

 

Je me permettrai quand même, dussé-je m’y forcer, de rappeler à ce Monsieur en supposant que c’est bien de lui ce texte et que ce n’est pas un fake, que j’ai marché, je marche et je marcherai… J’ai manifesté, je manifeste et je manifesterai avec mes équipes et sur nos orientations, pour notre pays. Quand je penserais à y associer les partis frères ou amis, j’y mettrais la méthode. Je marcherai pour le peuple, contre la salle guerre dans laquelle mon peuple se meurt, contre la mauvaise gouvernance. 

 

Un petit rappel s’impose. Nous avons marché pour les martyrs de 2008 ; le chef de parti et chef d’entreprise que je suis, a mené une grève de la faim contre les accords de partenariat économique qu’il trouvait inappropriés ; nous avons marché et lutté contre le choléra et d’autres calamités. Après les dernières élections, j’ai appelé moi-même tous les partis politiques pour que nous portions d’une seule voix les revendications sur lesquelles nous nous serions entendus par rapport au code électoral. Peut-être ne le sait-on pas à un certain niveau de responsabilité, mais nous menons des transactions pour la refonte de ce code électoral avec toutes les forces vives de la nation et avec l’appui des organismes internationaux, dont les Nations unies.

 

Conscients du drame qui se joue au NOSO, nous travaillons à notre rythme et avec nos méthodes. Nous avons fait des propositions concrètes à ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui et nous attendons leurs réactions avant de poursuivre sur ce sujet. Nous avons présenté un mémorandum pour une solution définitive. Que l’on me permette d’arrêter ici cette mise au point.

 

Je commets le vœu que les partis frères mettent de l’ordre dans leurs rangs. Que les porte-paroles soient identifiés avec les axes sur lesquels ils sont pertinents. Que des interpellations aussi cavalières soient épargnées aux responsables politiques. Que les partis mettent fin à la cacophonie inter nautique ou dénoncent les électrons libres qui sont loin, ô bien loin, de rendre service à quiconque, surtout pas à ceux pour qui ils pensent intervenir. Pour ma part, que mes homologues des partis se rassurent : ils ne risquent pas de se voir interpellés sur la toile. J’y ai toujours veillé personnellement. »

 

Serge Espoir MATOMBA PSN PURS

 

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Dans un communiqué publié mercredi, le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Santé  publique indique que la confirmation d’un cas de poliovirus de type 2 a été  détecté dans les prélèvements effectués à  Mada dans la région de l’Extrême-Nord

 

Le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Santé publique, chargé de la lutte contre les épidémies et les Pandémies,  Alim Hayatou vient de signaler une  nouvelle épidémie de poliomyélite  dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun. Dans un communiqué de  presse publié mercredi 29 mai 2019, le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Santé publique, chargé de la lutte contre les épidémies et les Pandémies  porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, qu’un nouveau cas de poliovirus de type 2 a été  détecté et confirmé  dans les prélèvements effectués dans l’environnement à Mada, dans la région de l’Extrême-Nord.  

 

D’après ce communiqué, cette situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale et un risque élevé de propagation de virus susceptible de compromettre les progrès déjà accomplis dans le processus d’éradication de cette maladie également appelée paralysie spinale infantile. A cet effet, le ministère de la Santé publique, a pris de nouvelles mesures, en vue d’une investigation profonde et de l’organisation de campagnes de vaccination de riposte suivant les normes établies.   L’objectif du gouvernement est de stopper dans les 90 jours la transmission du virus de la poliomyélite au sein de la population sur toute l’étendue du territoire national et hors du Cameroun. Le Ministère de la Santé publique, invite également les populations, à  adhérer aux activités de vaccination qui vont suivre, soutenues par les partenaires au développement du Cameroun.  

 

Pour prévenir cette maladie infectieuse aiguë et contagieuse spécifiquement humaine causée par le poliovirus sauvage, le ministre appelle au strict respect des règles d’hygiène de base. Notamment, le lavage des mains avant été après le repas, et après les latrines avec  de l’eau et du savon. Les parents sont également invités à respecter le calendrier de vaccination des enfants dans les  formations sanitaires.

 

Au mois de février dernier, Manaouda Malachie, en collaboration avec l’Unicef, avait  organisé une réunion  destinée d’une part à la mobilisation des ressources auprès des donateurs afin de combler le Gap de financement des activités du Plan de Transition, et d’autre part, à l’exploration de nouveaux partenariats au regard du retrait progressif annoncé des principaux donateurs traditionnels. Le budget prévisionnel de ce plan de transition 2017-2021 s’élève à 37 451 489 933 FCFA. Avant cette nouvelle épidémie, le Cameroun avait  été déclaré en 2015, exempt de poliomyélite après plusieurs décennies de collaboration fructueuse entre le gouvernement camerounais et ses partenaires, notamment l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (IMEP).

 

Marie MGUE  

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C’est l’une des résolutions de l’Assemblée générale de l’agence onusienne ouverte lundi à Nairobi au Kenya. La ministre Célestine Ketcha Courtès y conduit une délégation.

 

Une première pour la nouvelle agence onusienne chargée de l’habitat. Nairobi au Kenya abrite depuis lundi dernier, la première session de l’Assemblée générale du Programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat). Et pour ce moment inédit, la délégation camerounaise est conduite sur place par Célestine Ketcha-Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu).

 

Cameroon Tribune rapporte que mardi dernier, au deuxième jour des travaux, le Cameroun a été doublement honoré. D’abord, Maimunah Mohd Sharif, directrice exécutive de Onu-Habitat, a annoncé le choix du Cameroun pour l’organisation de la Journée mondiale de l’Habitat le 7 octobre prochain. Autre retombée : le Cameroun a été élu membre du Conseil exécutif du Programme des Nations unies pour les établissements humains. Cette élection permet ainsi au pays, avec l’onction des autres Etats africains, de représenter la sous-région Afrique centrale au sein de cette structure de gouvernance de l’Onu-Habitat.

 

Cette reconnaissance est saluée par l’ensemble des participants aux travaux, et spécialement ceux de la délégation camerounaise. Pour la ministre Célestine Ketcha-Courtès, il s’agit d’un autre signe de la vitalité de la diplomatie camerounaise. Egalement membre de ladite délégation, Philippe Camille Akoa, directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) a salué ce choix et relevé l’urgence de se préparer pour organiser un événement à la hauteur des espérances.

 

En effet, environ 24.000 participants sont attendus pour célébrer cette journée mondiale le 7 octobre prochain. Les travaux de la première session de l’Assemblée générale d’Onu-Habitat prennent fin ce vendredi 31 mai.

 

En rappel, le Programme des Nations Unies pour les établissements humains, ONU-HABITAT, est l’agence des Nations Unies pour les établissements humains. Elle est mandatée par l’Assemblée générale des Nations Unies afin de promouvoir socialement et écologiquement villes durables dans le but de garantir un logement convenable pour tous.

 

Les principaux documents décrivant le mandat de l’organisation sont la Déclaration de Vancouver sur les établissements humains, Programme pour l’habitat, la Déclaration d’Istanbul sur les établissements humains, la Déclaration sur les villes et autres établissements humains en ce nouveau millénaire, et la résolution 56/206.

 

La Déclaration du Millénaire des Nations Unies reconnaît la situation désastreuse des populations urbaines les plus démunies du monde. Il articule l’engagement des États membres à améliorer la vie d’au moins 100 millions d’habitants de taudis d’ici à 2020 – cible 11 de l’Objectif 7 – une tâche mandat de l’ONU-HABITAT.

 

Aussi grand que 100 millions puisse paraître, cependant, il n’est que de 10 pour cent de la population actuelle des bidonvilles dans le monde entier, qui, si elle n’est pas maîtrisée, va multiplier par trois pour atteindre 3 milliards d’ici l’an 2050. Le défi est d’autant plus ardue par le fait que, selon les propres recherches de l’ONU-HABITAT, la population des bidonvilles dans le monde a déjà augmenté de 75 millions de dollars en à peine trois ans depuis la Déclaration du Millénaire.

 

Otric N.

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L’arrêté portant convocation des parlementaires pour la deuxième session ordinaire de l’année législative 2019 a été signé le mardi 28 mai 2019.

 

Comme cela est prévu par les textes de la République, Marcel Niat Njifenji le président de la chambre haute camerounaise a convoqué les sénateurs à la session ordinaire de juin 2019. Les sénateurs sont donc attendus le lundi 10 juin 2019 à 16 heures. Son homologue de la chambre basse a également fait pareil. Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale a lui aussi convoqué les députés. Ils sont attendus le lundi 10 juin 2019 mais à 11 heures de cette journée.

 

D’aucuns attendent de voir si au cours de cette session parlementaire, les sénateurs et les députés vont parler de la crise qui sévit dans les régions anglophones. Il convient de rappeler qu’après la session ordinaire de mars, de nombreux élus de la nation de l’opposition avaient indiqué leur déception venant du fait que des sujets touchant les conditions de vie des camerounais n’ont pas été abordés.

 

« J’attendais à l’Union démocratique du Cameroun comme nous le demandons depuis, la révision de la Constitution, la révision du Code électoral pour des élections justes et transparentes, pour que nos institutions soient meilleures. Je pense que dans un pays, ce sont les lois fondamentales qui peuvent garantir l’épanouissement des citoyens, le respect des droits fondamentaux, des libertés fondamentales garanties par la déclaration universelle des droits de l’Homme. Malheureusement aucune de ces lois ne sera passée.

J’aurais bien voulu qu’il y ait l’adoption d’un code de la famille pour que les femmes de ce pays ne soient plus victimes de la discrimination. On aurait bien voulu qu’il y ait une loi pour la couverture santé universelle pour que nos compatriotes, nos enfants puissent mieux se soigner. Malheureusement on remarque qu’aucune des lois qui sont là pour apporter des solutions véritables aux Camerounais ne passent à l’Assemblée nationale », avait alors déclaré Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, le Député de l’Union démocratique du Cameroun.

 

A titre de rappel, lors de la session de mars, huit lois ont été adoptées par le Parlement.

 

Liliane N. 

 

 

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Bok-ryeol Rhyou l’Ambassadeur de la République de Corée a été reçu en audience, par Achille Bassilekin III le Ministre des Petites et Moyennes entreprises.

 

La Corée du Sud souhaite accompagner le Cameroun dans le développement de ses Petites et Moyennes entreprises (Pme). C’est en fait le sujet qui a meublé les échanges entre Bok-ryeol Rhyou l’Ambassadeur de la République de Corée et Achille Bassilekin III le Ministre des Petites et Moyennes entreprises qui se sont vus lundi dernier. « Nous sommes prêts à partager notre expérience avec le Cameroun et comptons rester un partenaire fidèle et plus fiable pour contribuer de manière concrète à l’atteinte de son émergence », a déclaré le Diplomate.

 

Au cours de son échange avec Achille Bassilekin III, l’Ambassadeur Sud-coréen a dévoilé la stratégie qui sera mise en place pour arriver au développement des Pme camerounaises. « Il sera question de créer un réseau de contacts entre les Pme de nos deux pays afin d’organiser des commissions prêtes à leur donner des astuces qu’on a donné pour notre développement », a déclaré l’Ambassadeur.

 

A titre de rappel, la Corée du Sud en tant que partenaire du Cameroun, axe sa coopération dans plusieurs secteurs de la vie. L’éducation est l’un desdits  secteurs. Le 14 mars 2019, l’Ambassadeur de Corée du Sud au Cameroun a rétrocédé le Complexe scolaire des infrastructures construit par les volontaires coréens. La présence des volontaires coréens au groupe scolaire public bilingue d’Angale s’est matérialisée à travers la construction d’un château d’eau fonctionnant à l’énergie solaire, la construction d’un bloc latrines, l’équipement des écoles maternelle et primaire en tables bancs,la fourniture des deux écoles en matériel didactique, l’aménagement d’une aire de jeu et d’une zone de sécurité sans oublier la construction d’un musée pour les élèves.

 

En parlant toujours des fruits de la coopération qui lie le Cameroun à la Corée du sud, on peut citer le centre des Urgences de Yaoundé, les centres de formation professionnelle, la technologie agricole, le système électronique de gouvernance, les technologies de l’information et de la communication; toute chose qui témoigne de la vitalité des rapports qu’entretiennent Yaoundé et Séoul.  

 

Par ailleurs, le déploiement au Cameroun de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) qui a davantage contribué au développement de la ressource humaine à travers des stages et bourses offerts aux cadres et étudiants camerounais.

 

Liliane N.

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Le projet initié par le  Centre d’accueil Destiny Home a pour but de mobiliser les fonds nécessaires pour la construction d’un centre moderne de prise en charge des orphelins et enfants défavorisés.

 

Le  Centre d’accueil pilote de Douala, Destiny Home,  sollicite le soutien des personnes de bonne volonté pour la construction de son  centre moderne. Au cours d’une conférence de presse  vendredi dernier à Douala, la présidente fondatrice de cette case de passage  pour orphelin et enfants défavorisés  a sollicité l’appui des particuliers et  entreprises pour offrir à ses pensionnaires, une vingtaine au total, une habitation agréable et  mieux équipée. « Nous estimons aujourd’hui, qu'il est grand temps de construire et d'être propriétaire de nos installations. C’est pour cette raison que  nous nous tournons vers les âmes de bonne volonté pour qu'ensemble nous menons ce projet à terme. Nous avons jusqu’ici loué nos locaux. Mais, maintenant nous voulons avoir notre maison, parce que ce n’est pas évident de supporter la location, en plus il n’y pas assez de sécurité pour les enfants. Donc, nous voulons un cadre approprié pour l’encadrement des enfants », explique Ella Russ, la fondatrice et  président de Destiny Home.

 

En effet, en 2018, ce centre d’accueil  a acquis une parcelle de terrain de 500 m2 sur l'axe lourd Douala-Yaoundé dans le but d’offrir un espace idéal aux enfants en quête d’un toit. Le  projet de construction de dudit  site, qui permettra d'augmenter le nombre des pensionnaires, est reparti en deux phases, à en croire la fondatrice. La première phase du projet,  évalué  à 25 millions F Cfa,  permettra de réaliser sur la moitié du terrain, les bureaux, le réfectoire, la cuisine interne et externe, le magasin, la salle d'étude, la salle d’accueil, un bureau et 04 toilettes. Une somme que ne dispose pas ce centre qui vit principalement des dons.

 

Pour pourvoir mobiliser les  25 millions F Cfa requis,  Destiny Home a organisé  un gala de charité qui aura lieu le 31 mai prochain à Douala. Les promoteurs espèrent ainsi  toucher la sensibilité des invités, tout en misant sur leur générosité. « Nous nous tournons vers les âmes de bonne volonté pour qu'ensemble nous menons ce projet à terme pour le bien-être de ces enfants en quête d’un toit », relève la Fondatrice. Situé dans l’arrondissement 5e,  Destiny Home a été fondé le 04 décembre 2004. C’est un centre d’accueil Pilote à but non-lucratif dont le but  est de soutenir et encadrer les enfants les plus défavorisés. Il fonctionne en collaboration avec le ministère des Affaires sociales.

 

Marie MGUE

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Du fait de la situation socio-politique qui perdure dans les régions anglophones du pays, 12 000 employés de la CDC ont été mis en chômage technique.

 

Implantée au Sud-ouest, l’un des foyers de la crise anglophone, la Cameroon Development Corporation (CDC) paie un lourd tribut de la crise anglophone. Les tensions ont touché les 29 sites de production (plantations et usines) de  la CDC et 12 000 employés de cette entreprise sont désormais en chômage technique. Dans une note au gouvernement, le directeur général de la CDC, Franklin Ngoni Ikome Njie a déclaré que « l’entreprise évolue en moins de 10% de ses capacités ». Au regard de l’insécurité qui prévaut dans la région « 12 000 employés ont été mis en chômage », ce qui représente 60% des effectifs.

 

En début d’année, l’entreprise avait sollicité un appui de 29 milliards de FCFA pour relancer ses activités, dont « sept milliards de FCFA sont nécessaires dans le secteur de l’hévéa, 14 milliards de FCFA pour les bananeraies, 7 milliards FCFA pour les palmeraies, le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires », indiquait le directeur général dans une note au conseil d’administration.

 

Notons que, la CDC est l’une des toutes premières entreprises camerounaises, le premier employeur du pays avec 22 000 employés et l’un des principaux exportateurs des produits Made in Cameroun. Cette entreprise fait dans la production de la banane, l’huile de palme, du caoutchouc naturel et quelques cultures plus marginales.

 

Lire aussi : Crise anglophone : 20000 travailleurs des plantations de la Cdc risquent de perdre leur emploi 

 

Selon un rapport du Gicam, à cause de l’insécurité, les pertes enregistrées par les produits de cette société se chiffre à un manque à gagner en chiffres d’affaires estimés à 11,4 milliards FCFA ; ainsi que d’autres pertes  (équipements volés/ détruits, rançons, vols,) évalués à 1,031 milliard de F CFA ; soit au moins 12 milliards FCFA globalement.

 

Toujours selon le Gicam, 12 sites sur 29 sont en arrêt total de production. 10 sites ne  sont plus  que  partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones. 07 sites dont 02 usines (Tiko et Idenau) et 05 plantations) sont encore entièrement opérationnels.

 

En tirant la sonnette d’alarme sur la situation de la CDC, la Gicam a révélé que les plantations de cette entreprise ne sont plus entretenues ni traitées. Ce qui laisse libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. « La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Mardi 28 mai, devant les ambassadeurs étrangers à Yaoundé, le ministre des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella a tenté de rassurer sur la volonté du gouvernement de mettre un terme à la crise sociopolitique en zone anglophone, tout en rejetant toute intervention extérieure.

 

La ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, face aux membres du corps diplomatique accrédité à Yaoundé lors d'une réunion organisée en collaboration avec le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, s’est à donner à un exercice d’explication du mode de gestion de la crise anglophone qui sévit depuis plus de deux ans.

 

Le ministre a informé les amis camerounais de la situation socio-politique du pays, en particulier de celle observée dans les deux régions anglophones et des incursions de Boko Haram dans la région de l'Extrême-Nord. Lejeune Mbella Mbella, a d'abord tenu à assurer que l'option militaire est à exclure. Mais qu’il s’agissait bien de dialoguer. Selon le ministre des Relations extérieures, ce dialogue est d'ailleurs en cours depuis le déclenchement du conflit en 2016.

 

Prenant la défense de l'armée, régulièrement montrée du doigt pour des violations des droits humains dans les deux régions, le ministre a tout d’abord félicité la grande muette pour le travail bien fait et a insisté sur le fait que les forces de défense et de sécurité sont mobilisées et déployées sur le terrain pour « la restauration de l'ordre, la préservation de l'intégrité territoriale et la protection des personnes et des biens », face à ce qu'il considère en revanche comme « les exactions des mouvements sécessionnistes et terroristes », porteurs d'un projet « pernicieux d'atteinte à l'intégrité territoriale du Cameroun et au renversement des institutions ». Et a par ailleurs déclaré que les groupes sécessionnistes commettent des actes criminels dans le but de déstabiliser le pays.

 

Lire aussi : 56ème édition de la Journée africaine : les réfugiés et les déplacés internes au centre des préoccupations 

 

L’ancien ambassadeur du Cameroun en France a fait savoir que « la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, bien que préoccupante, n'est pas de nature à menacer la paix et la sécurité internationale ».Une manière d'indiquer que face aux pressions internationales, Yaoundé n'entend pas se laisser dicter une conduite dans la résolution de ce conflit.

 

Il a affirmé que le gouvernement avait opté pour un dialogue autre qu'une solution militaire au problème, notant que le Premier ministre - chef du gouvernement était dans les régions pour discuter avec les acteurs impliqués. En outre, le président de la République a chargé le gouvernement d'accélérer le processus de décentralisation dans le cadre de la solution du problème.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01