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C’est l’une des résolutions de l’Assemblée générale de l’agence onusienne ouverte lundi à Nairobi au Kenya. La ministre Célestine Ketcha Courtès y conduit une délégation.

 

Une première pour la nouvelle agence onusienne chargée de l’habitat. Nairobi au Kenya abrite depuis lundi dernier, la première session de l’Assemblée générale du Programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat). Et pour ce moment inédit, la délégation camerounaise est conduite sur place par Célestine Ketcha-Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu).

 

Cameroon Tribune rapporte que mardi dernier, au deuxième jour des travaux, le Cameroun a été doublement honoré. D’abord, Maimunah Mohd Sharif, directrice exécutive de Onu-Habitat, a annoncé le choix du Cameroun pour l’organisation de la Journée mondiale de l’Habitat le 7 octobre prochain. Autre retombée : le Cameroun a été élu membre du Conseil exécutif du Programme des Nations unies pour les établissements humains. Cette élection permet ainsi au pays, avec l’onction des autres Etats africains, de représenter la sous-région Afrique centrale au sein de cette structure de gouvernance de l’Onu-Habitat.

 

Cette reconnaissance est saluée par l’ensemble des participants aux travaux, et spécialement ceux de la délégation camerounaise. Pour la ministre Célestine Ketcha-Courtès, il s’agit d’un autre signe de la vitalité de la diplomatie camerounaise. Egalement membre de ladite délégation, Philippe Camille Akoa, directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) a salué ce choix et relevé l’urgence de se préparer pour organiser un événement à la hauteur des espérances.

 

En effet, environ 24.000 participants sont attendus pour célébrer cette journée mondiale le 7 octobre prochain. Les travaux de la première session de l’Assemblée générale d’Onu-Habitat prennent fin ce vendredi 31 mai.

 

En rappel, le Programme des Nations Unies pour les établissements humains, ONU-HABITAT, est l’agence des Nations Unies pour les établissements humains. Elle est mandatée par l’Assemblée générale des Nations Unies afin de promouvoir socialement et écologiquement villes durables dans le but de garantir un logement convenable pour tous.

 

Les principaux documents décrivant le mandat de l’organisation sont la Déclaration de Vancouver sur les établissements humains, Programme pour l’habitat, la Déclaration d’Istanbul sur les établissements humains, la Déclaration sur les villes et autres établissements humains en ce nouveau millénaire, et la résolution 56/206.

 

La Déclaration du Millénaire des Nations Unies reconnaît la situation désastreuse des populations urbaines les plus démunies du monde. Il articule l’engagement des États membres à améliorer la vie d’au moins 100 millions d’habitants de taudis d’ici à 2020 – cible 11 de l’Objectif 7 – une tâche mandat de l’ONU-HABITAT.

 

Aussi grand que 100 millions puisse paraître, cependant, il n’est que de 10 pour cent de la population actuelle des bidonvilles dans le monde entier, qui, si elle n’est pas maîtrisée, va multiplier par trois pour atteindre 3 milliards d’ici l’an 2050. Le défi est d’autant plus ardue par le fait que, selon les propres recherches de l’ONU-HABITAT, la population des bidonvilles dans le monde a déjà augmenté de 75 millions de dollars en à peine trois ans depuis la Déclaration du Millénaire.

 

Otric N.

Published in Politique

C’est ce qui ressort du rapport final de la politique urbaine nationale commandé par l’Etat à l’organisme onusien il y a trois ans.

 

La plupart des grandes villes camerounaises comme Yaoundé et Douala sont confrontées à une urbanisation galopante et insuffisamment maîtrisée. « Il n’y a qu’à voir la poussée anarchique et à un rythme exponentiel des bidonvilles. Une situation qui entraîne l’accroissement de la pauvreté, de l’insécurité et la fracture sociale », commente Cameron Tribune.

Pourtant, explique le journal, une urbanisation orientée et coordonnée pourrait, à coup sûr, être un outil fondamental pour placer le Cameroun sur le chemin du développement durable au cours des 30 prochaines années.

 

Pour inverser la tendance, il y a trois ans, le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), a confié une étude relative à la formulation et la mise en œuvre d’une politique urbaine nationale (Pun) à Onu-Habitat. Le rapport final présenté par cette agence onusienne mardi dernier au cours de la deuxième session du Comité de pilotage du projet de formulation de la politique urbaine nationale, constate un développement désordonné de nos villes.

D’après le ministre Célestine Ketcha Courtès, cette politique urbaine nationale vise à revisiter les outils de planification urbaine, de gestion foncière et de mise en valeur des sols urbains. Ceci dans l’optique d’inscrire le pays dans une urbanisation plus proactive, permettant ainsi de réduire les conséquences négatives de l’urbanisation peu planifiée et insuffisamment coordonnée. Comme a indiqué le Minhdu, la bonne organisation et la qualité de la ville de demain dépendent des bonnes initiatives des citadins et des décideurs d’aujourd’hui.

 

« Le développement durable doit observer des critères et c’est pour cela qu’il était important que nous allions vers une politique urbaine nationale. Celle-ci nous accompagnera dans l’organisation du développement des territoires. En tenant compte des caractéristiques des dix régions du pays », a confié Célestine Ketcha Courtès.

Pour Frédéric Happi Mangoua, administrateur du Programme-planification urbaine à l’Onu-Habitat, « le travail qui a été abattu est une orientation politique qu’il faut donner aux villes de demain et des grandes lignes de changement à mettre en place, pour que finalement le décollage tant attendu se fasse par les villes inclusives par rapport à la question qui concerne les villages, la territorialité, l’ancestralité et la diversité culturelle ».

La production du rapport final de la politique urbaine nationale, une fois peaufinée, sera portée à l’appréciation du Sénat et de l’Assemblée nationale par le gouvernement.

 

Otric N.

Published in Société

Ce concours d’ingéniosité dans les pratiques communales de développement local a été lancé vendredi dernier.

 

La compétition pour la 3e édition du Prix national Feicom est déjà ouverte. Elle a été officiellement lancée le 29 mars 2019, au cours d’une cérémonie présidée par Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement local. Il convient de préciser que cette compétition qui met en avant et récompense les bonnes pratiques communales de développement local est une initiative du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Les cibles de ce concours sont les communautés urbaines et leurs regroupements qui ont bien évidemment une existence légale.

Cette 3e édition arrive avec une innovation dans les domaines à récompenser. Ladite innovation est le développement économique local. Elle retrouve les autres domaines existants depuis les deux premières éditions à savoir la gestion des ressources, la gestion des équipements et des infrastructures, la gouvernance locale et le développement durable.

Le prix à gagner est une enveloppe de 100 millions de FCFA. L’enveloppe est partagée entre treize récipiendaires sur les critères relatifs à l’effet/impact, la participation, la transférabilité, la durabilité et l’innovation. L’enveloppe remise doit permettre aux récipiendaires de procéder à l’amélioration des projets mis en compétition, soit à la réalisation d’autres projets.

Lors de la cérémonie de vendredi dernier, nous avons appris que les communes et les communautés urbaines ont jusqu'au 29 mai 2019 pour déposer leurs dossiers. Et c’est le 23 août 2019 que la liste des lauréats sera dévoilée.

A titre de rappel, le prix national Feicom identifie, évalue, récompense et promeut les projets des communes, des communautés et de leurs regroupements. Lesdits projets doivent avoir contribué à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises, de manière remarquable et durable.

Les partenaires qui accompagnent le Feicom dans cette initiative étaient eux aussi présents vendredi dernier. Il s’agit du Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains (ONU-HABITAT) représenté par Doudou Mbye par ailleurs partenaire technique. Il y avait également les acteurs nationaux du développement local au Cameroun.

Il faut en outre savoir que « chaque soumissionnaire peut présenter au plus trois (03) initiatives. Toutefois, les initiatives soumises doivent avoir été réalisées par la Commune, la Communauté Urbaine ou le regroupement de Communes soumissionnaires. Lesdites initiatives peuvent avoir été entreprises par l’exécutif municipal en poste ou par ceux qui l’ont précédé. Toute initiative soumise doit être conforme aux domaines de concours et opérationnelle depuis au moins deux (02) ans. Les initiatives primées lors des éditions précédentes ne peuvent faire l’objet de nouvelles soumissions ».

Liliane N.

 

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01