Le Dr Taïga Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales a accordé une audience à Prisca Amaheba Koho son homologue gabonais.
Mme Prisca Amaheba Koho est venue au Cameroun pour apprendre des pratiques du pays de Paul Biya en matière de Pêche et aquaculture. Elle a été reçue le 27 mai dernier par le Dr Taïga Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia). Durant près de 90 minutes, les deux Ministres ont échangé sur les possibilités de coopération dans le domaine suscité tout en tenant compte du contexte marqué par la diversification des économies à travers notamment, l’amélioration de la contribution des secteurs hors pétrole comme l’agriculture, la pêche et l’élevage.
Il a donc été question pour le Ministre de la Pêche et de la Mer du Gabon de s’appesantir sur l’expérience et l’expertise du Cameroun dans l’organisation des salons, le développement de l’aviculture, la mise en place des abattoirs modernes et entrepôts frigorifiques pour l’amélioration de la qualité de la viande mise sur le marché. L’attention a aussi été portée sur la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la formation dans les métiers de la pêche de la mer, en rapport avec le Limbe Nautical Arts and Fisheries Institute.
Le Dr Taïga et Prisca Amaheba Koho sont tombés d’accord sur la nécessité de renforcer la coopération en matière de lutte contre la pêche illicite dans le cadre de la Commission régionale des Pêches du Golfe de Guinée dont la présidence est assumée par le Minepia. Les deux Ministres ont convenu également sur le besoin qu’il y a à approfondir la réflexion sur les possibilités de partenariat entre les acteurs privés du Cameroun et du Gabon.
A titre de rappel, le Gabon fait partie des pays qui coopèrent avec le Cameroun. Cette coopération dure depuis plus d'une quarantaine d'années. Elle s’illustre dans divers domaines tels que la sécurité aux frontières, le braconnage dans les aires protégées.
Liliane N.
C’est la consternation totale au sein de cette famille. Personne ne parvient à expliquer ce qui se passe, depuis que madame Nganguet, a reçu cet appel qui lui annonce brusquement le décès et l’inhumation de son époux. La maman de Patrick est inconsolable, elle qui pensait que c’est son fils qui allait la raccompagner à sa dernière demeure. Elle le perd dans des circonstances troubles et, on lui refuse même le droit de lui accorder des obsèques dignes. Que dire de ses enfants ?
Que lui est – il arrivé ?
D’après le témoignage d’une proche de la famille, appelée samedi dès les premières heures du jour, par sa belle sœur qui lui dit que son frère a passé la nuit en dehors du domicile conjugal, ce qui lui est rarement arrivé : « Il est sorti vers 15h, en prenant ses téléphones et sa carte nationale d’identité. Il lui a dit ainsi qu’à leurs enfants qu’il allait juste se dégourdir les jambes, d’autant plus qu’il sortait d’une maladie qui l’avait affaibli. Sa femme me dit qu’elle a laissé la porte ouverte, pour qu’il puisse entrer à son retour et elle est allée au lit. Mais, réveillée brusquement vers trois heures du matin, elle se rend compte que son homme n’est pas revenu. Elle a en vain tenté de l’appeler mais, aucun de ses numéros ne passe… ».
Les recherches commencent samedi matin jusqu’au terrible coup de fil
« Nous avons fait le tour des domiciles de ses amis, nous nous sommes rendues dans les hôpitaux de Yaoundé, nous avons appelé mais, personne, nous ne l’avons pas retrouvé et Patrick répondait toujours aux abonnés absents… ».
S’il fallait rédiger un scénario pour un film d’horreur, ceux qui sont en charge de le faire auraient eu de quoi s’inspirer. Après un week–end angoissant, son épouse reçoit un coup de fil lundi en mi journée, qui la prévient que le corps de son mari a été retrouvé au lac municipal et, le temps que la famille arrive sur les lieux, on leur fait savoir que la communauté urbaine n’a pu les attendre et que le corps a été enterré à Soa… ».
Ils entreprennent dès lors les démarches, pour l’exhumation de leur parent qu’ils veulent ramener dans son village natal. Ce qui leur est refusé : « Quand nous arrivons à la mairie d’Efoulan, après avoir fait un tour à Tsinga, une femme nous dit qu’elle a pris les photos et que le corps de Patrick était en état de décomposition très avancée. Mais, quand nous regardons de plus près, c’est comme si on a enlevé son sexe… ».
Et d’ajouter : « C’est la même femme qui nous dit que Patrick a été pris pour un bandit qui fuyait la police et qu’on a tiré sur lui. C’est ce coup de feu qui a fait en sorte qu’il tombe dans le lac… ».
Incompréhension totale des proches de Patrick Nganguet
Des versions qui sont incomprises par les membres de cette famille et qui n’expliquent pas l’empressement mis par ceux qui ont inhumé le corps de ce jeune commerçant : « Nous sommes dépassés, on ne comprend rien. Nous sommes sur les réseaux sociaux et, parfois, on a vu les cadavres des personnes retrouvées conduits dans les morgues. Il avait ses téléphones sur lui, pourquoi ne pas appeler, quitte à ce que nous remboursons après ? Pourquoi l’enterrer en l’absence de sa famille alors que c’est depuis vendredi seulement qu’il a disparu…? », s'interroge sa famille.
On leur a finalement réclamé la somme de trois cent mille pour reprendre leur cadavre, une demande à laquelle ils ont souscrit, et pourtant : « Nous sommes allés voir le gardien, qui nous dit que exhumer le corps, ce n’est pas comme nous on pense là. La procédure est tellement longue. Que toutes les autorités qui ont signé doivent être présentes, en plus d’un médecin légiste... ».
Aux dernières nouvelles, la famille a fait appel à un avocat pour que leur soit restitué le corps de Patrick Nganguet.
Nicole Ricci Minyem
Des prières élevées vers Allah à Douroum ce mercredi à l'occasion de la fin du jeûne du mois de Ramadan. Les fidèles musulmans venus nombreux au champ de prières sis au quartier Lamordé 2, ont été invités par l'imam Abdoulaye dans sa prédication de circonstance, à remercier le ciel pour avoir pu accomplir le jeûne cette année sans incidents.
L'intervention du Lamido de Douroum
Moment idoine pour le lamido du canton de Douroum de préciser l'impérieuse nécessité de prier pour la paix au Cameroun en général, et particulièrement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour sa majesté Sadou Mohammadou : "Nous avons prié pour la paix car la paix n'a pas de prix. Nous ne sommes pas tranquille face aux exactions sécessionnistes dans les deux régions anglophones du pays. Nous invitons nos frères là-bas à faire la paix pour que le Cameroun redevienne comme avant", a-t-il déclaré.
Douroum étant une zone frontalière avec le Nigéria, la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens doit aussi être une œuvre collective. "Douroum est à environ 50 kilomètres de Moubi qui se trouve dans le Nigéria voisin. J'ai invité la population à prier pour la sécurité du canton", dira Sa majesté Sadou Mohammadou.
Après la prière, les fidèles musulmans de Douroum se sont retrouvés en famille, pour d'autres instants de communion et de réjouissance.
Innocent D H
La toute première édition de l'exposition municipale artisanale organisée par la commune d'arrondissement de Douala 1er s'est tenue du 28 mai au 1er juin dernier à la Salle des fêtes d'Akwa. Pour la circonstance, l'exécutif communal, en partenariat avec les ministères des Petites et moyennes Entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l’Education civique, la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l'artisanat et le Fonds national de l'Emploi, a fait les choses en grand.
Dans la salle pleine à craquer, le sous-préfet de Douala 1er, Jean Marie Tchakui, les maires des autres communes de Douala, les artisans et une population venue nombreuse découvrir leur savoir-faire et savoir-être. Des artisans qui ont ainsi fait découvrir et admirer leur talent, donner à voir leurs productions, fruit d'un travail qui n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur.
« On a ainsi pu admirer leur génie créateur, leur ingéniosité et l'originalité qui ont, quelquefois, entre vannerie, teinture, sculpture, joaillerie, couture, agriculture et élevage, laissé sans voix plus d'un visiteur », apprend on.
Pour Angélique Touenguené, 2e adjoint représentant le maire Jean Jacques Lengué Malapa, cette initiative novatrice, véritable rampe de lancement, est appelée à s'étendre dans toutes les communes de la ville de Douala, et annonce des jours nouveaux dans la promotion de l'artisanat.
Véritable vivier d'emplois, l'artisanat, métier de passion par excellence et de création de richesses, filière d'innovation, mérite d’être fortement encouragé. Le sous-préfet pouvait alors saluer les efforts de la commune d'arrondissement de Douala 1er, qui accompagne et promeut la politique gouvernementale de l'artisanat. Il a encouragé et exhorté les artisans pour leur contribution à la construction d'un Cameroun dynamique et prospère, conscient de leur rôle dans la quête de son émergence.
En effet, l’artisanat, qui représente un véritable levier économique, est une opportunité pour les femmes et les jeunes. Au regard des potentialités qu’il offre, aussi bien sur le plan de l’expression d’un patrimoine culturel et/ou d’un savoir-faire spécifique hérité de père en fils, l’artisanat peut être considérée comme la « première Entreprise du Cameroun » si l’on prend en compte les filières nombreuses, variées et très porteuses.
Le Corps National des Artisans du Cameroun (CNAC) recense à ce jour, près de 40000 artisans dans les dix régions du Cameroun. Ils sont répartis dans une quarantaine d’organisations et pas loin de 300 groupes et associations ; une véritable fourmilière nationale qui, en fonction des régions et des traditions, dresse la carte du Cameroun de l’artisanat basé sur les différents types d’activités.
Otric N.
Les Lions Indomptables ont entamé mardi dernier sur les installations du Réal de Madrid en Espagne la première phase du stage préparatoire pour la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total Egypte 2019, prévue du 21 juin au 19 juillet 2019. Excepté Christian Bassogog permissionnaire du fait d’un match important en club, et qui rejoindra la sélection au Qatar, selon la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), tous les joueurs ont rallié Madrid. Lors de la première journée d’entraînement, les champions d’Afrique en titre ont travaillé sur l’activation musculaire, le toro, la conservation sans gardien et l’opposition. Ils ont ont achevé la séance, par des exercices de renforcement musculaire.
En soirée, le sélectionneur national, Clarence Seedorf a tenu deux réunions. La première était un échange avec son staff. Au cours de cette concertation, souligne la Fecafoot, Clarence Seedorf a reprécisé les rôles et donné des indications sur le déroulement du stage. Le sélectionneur des Lions, a par ailleurs révélé qu’au terme de ce premier regroupement, 27 joueurs seront retenus pour l’expédition de Doha au Qatar, dans le cadre de la deuxième phase du stage qui s’étendra du 11 au 16 juin prochain. C’est au cours de cette étape, que la liste des 23 retenus pour la phase finale de la Can, sera publiée entre le 13 ou le 14 Juin, a déclaré la Fecafoot. Le délai de la Caf étant fixé le 15 Juin. Face aux joueurs, au cours de leur réunion de bienvenue, le technicien hollandais a insisté sur la nécessité de renforcer la cohésion et l’esprit de groupe, tout demandant à ses poulains d’aborder ce stage avec un esprit de vainqueur et de donner le meilleur d’eux-mêmes dans un esprit de fairplay.
Pour ce qui est des matchs amicaux, la Fecafoot indique que le duel contre Alcorcon est en attente de l’approbation de la FIFA. Cependant, les rencontres contre la Zambie, le 09 juin à Madrid et le Mali, le 14 juin à Doha, sont certains. Le programme des Lions ce mercredi 5 juin 2019, était porté sur les « Team Bulding activity ». Le stage des Lions en Espagne s’achève le 10 juin prochain.
Marie MGUE
Selon les statistique de l’Organisme onusien, neuf personnes sur dix dans le monde, sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux paliers de sécurité de l'Organisation mondiale de la santé : « Nous sommes confrontés à une véritable crise qui demande des actions rapides et radicales », insistent les Nations Unies.
Dans le communiqué rendu public ce 5 Juin, on peut lire qu’entre 2010 et 2016, les concentrations des polluants de l'air se sont aggravées dans presque 70 % des villes du monde entier, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire. En 2018, sur les 10 villes les plus polluées au monde, 7 se trouvaient en Inde.
Il est donc évident que la pollution atmosphérique cause en moyenne, la mort prématurée de 7 millions de personnes dans le monde et pas seulement dans les pays en voie de développement, puisque 600 000 européens en meurent chaque année dont 48 000 Français chaque année.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance va dans le même sens, en publiant les résultats d’une étude récente menée dans certains pays : Plus de plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique
Les principales sources de pollution de l’air
L’Agriculture : Elle a deux sources principales de pollution atmosphérique : le bétail, qui produit du méthane et de l'ammoniac, et la combustion des déchets agricoles. Environ 24 % de tous les gaz à effet de serre émis dans le monde proviennent de l'agriculture, de la foresterie et d'autres utilisations des sols.
Les activités domestiques : En utilisant des produits phytosanitaires, des peintures, des produits ménagers, et même en cuisinant nous émettons tous des polluants atmosphériques. En effet, la principale source de pollution atmosphérique domestique est la combustion à l'intérieur de combustibles fossiles, de bois et d'autres combustibles à base de biomasse pour cuisiner, chauffer et éclairer les maisons. Environ 3,8 millions de décès prématurés sont causés chaque année par la pollution de l'air intérieur, la grande majorité d'entre eux dans les pays en développement.
Les installations industrielles : Dans de nombreux pays, la production d'énergie est l'une des principales sources de pollution atmosphérique. Les centrales électriques au charbon y contribuent largement, tandis que les générateurs diesel sont une préoccupation croissante dans les zones hors réseau.
Les transports : Le secteur mondial des transports représente environ un quart des émissions de dioxyde de carbone liées à l'énergie et cette proportion ne fait qu'augmenter. Les émissions des transports ont été associées à près de 400 000 décès prématurés.
Les déchets : La combustion des déchets à ciel ouvert et les déchets organiques dans les décharges rejettent dans l'atmosphère des dioxines, des furanes, du méthane et du carbone noir nocifs. À l'échelle mondiale, environ 40% des déchets sont brûlés à ciel ouvert.
Toute la pollution atmosphérique ne provient pas de l'activité humaine. Les éruptions volcaniques, les tempêtes de poussière et autres processus naturels posent également des problèmes. Les tempêtes de sable et de poussière sont particulièrement préoccupantes.
La journée mondiale de l’Environnement est devenue au fil des ans, une plate forme mondiale de sensibilisation du public, largement célébrée dans le monde entier.
Commémorer cette journée, permet de développer les axes nécessaires, afin d’éclairer l’opinion publique et, donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités, le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l‘amélioration de l’environnement.
Et ce sont ces principes qui ont amené la Chine, premier pollueur mondial de l'atmosphère, à choisir le thème de réflexion proposé de cette année, d’autant plus que ce pays est régulièrement confronté à d'importants épisodes de pollution atmosphérique, qui font littéralement étouffé ses habitants.
Nicole Ricci Minyem
Ces assises qui se tiennent dans la capitale politique sont des moments d’échanges et de réflexion sur le développement des indications en tant qu’outils de promotion et de commercialisation des produits de qualité issus de l’agriculture et de l‘artisanat africain
Objectif
Cette grande rencontre qui réunit des experts venus de seize pays, se veut un moment de réflexion sur le rôle des indications géographiques comme source potentielle de développement économique en Afrique. En effet, comme l’a souligné dans son propos de circonstance le DG de l’OAPI, M. Denis. L. Bohoussou, « les indications géographiques offrent aux producteurs locaux et même aux populations africaines, une chance inouïe de jouir pleinement des bienfaits de la propriété intellectuelle ».
C’est en outre l’occasion idéale de sensibiliser les différents acteurs sur des Indications Géographiques (IG), pour la valorisation des produits du terroir et l’importance d’un cadre juridique et institutionnel approprié à l’échelle continentale.
Les différentes articulations
Le programme s’est déployé autour des communications, des discussions ainsi que de la synthèse des sous – thèmes choisis dans le cadre de cette table ronde international, à l’instar de : - l’Etat des lieux sur la situation de la protection des Indications géographiques (IG) à l’échelle continentale – le Développement et structuration des IG – Les enjeux institutionnels notamment la gouvernance des IG – Mise en œuvre d’une stratégie continentale des IG : perspectives et enjeux…
L’indication géographique est un titre de propriété qui permet de protéger et de promouvoir des produits traditionnels et locaux. C’est par ailleurs un signe utilisé sur des produits qui ont une origine géographique précise et, qui possèdent des qualités, une notoriété ou des caractères essentiellement dus à ce lieu d’origine.
Dans la plupart des cas, on fait référence aux produits agricoles qui ont des valeurs qu’ils doivent à leur aire de production. Ils sont influencés par des facteurs locaux déterminés tels que le climat et le sol. C’est par exemple le cas du poivre de Penja et du miel blanc d’Oku au Sud Ouest Cameroun.
C’est ce mercredi que prennent fin, les échanges qui se sont déroulés dans l’une des salles des conférences du Hilton Hôtel. Une rencontre co – organisée par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuel, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle et l’African Regional Intellectual Property Organization. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique du Cameroun (MINMIDT), M. Gabriel DODO NDOKE, en présence de la Vice-Directrice Générale de l’OMPI, madame Wang BINYING, des Directeurs Généraux de l’OAPI et de l’ARIPO…
Nicole Ricci Minyem
Lundi 3 juin, des dizaines de jeunes ont pris d'assaut la localité de Wum, département de la Menchum, région du Nord-Ouest du Cameroun. Dans un communiqué publié par le gouverneur de cette région, Adolphe Lele Lafrique, l’incident a fait deux morts, cinq blessés et de nombreuses maisons ainsi que des propriétés détruites, notamment l’incendie des palais de Naikom et de Waindo.
Qu’est-ce qui s’est réellement passé à Wum lundi ? C’est la question que tout le monde se pose. En effet, certaines sources rapportent que, tout a commencé lundi 03 juin, dans la commune de Wum, avec la découverte d'un corps. Celui d'une personnalité locale importante. Sa mort est un traumatisme. Aussitôt imputée aux séparatistes ambazoniens, elle déclenche la colère des membres de la communauté du défunt, pour la plupart éleveurs.
Suite à cet épisode, un groupe d’hommes et d’enfants soupçonnés d’être des Mbororos, s’est dirigé vers Naikom, promettant de tuer tout le monde après avoir enduré beaucoup de souffrances de la part des Ambazoniens. Près d'une centaine d'entre eux, armés de machettes et de bâtons, s'en prennent alors aux villageois. « Ils ont brûlé de nombreuses maisons, le palais du chef traditionnel de Naikom, celui de Waindo, ainsi que des véhicules », raconte un élu local. « Ils ont arpenté les rues toute la journée sans être inquiétés », renchérit un habitant qui a tout perdu comme plusieurs autres résidents qui se retrouvent désormais sans logement.
Dans son communiqué, le gouverneur Adolphe Lele Lafrique, a félicité l’armée pour son intervention rapide dans la situation tout en appelant les civils à faire preuve de retenue et à éviter toute forme d’affrontement qui pourrait conduire à un conflit entre les tribus. Il a ajouté que des enquêtes avaient été ouvertes pour identifier et punir tous les responsables de tels actes.
Selon Radio France Internationale (RFI), mardi 04 juin, les rues de Wum étaient désertes, les boutiques fermées et la colère manifeste. Plusieurs habitants accusent notamment les forces de sécurité de passivité, voire de compromission pour n'avoir rien fait pour empêcher les exactions des dizaines de groupes d'éleveurs.
Vivement, que la paix revienne dans notre cher et beau pays !!!
Danielle Ngono Efondo
Deux groupes de camerounais des catégories chant et performance de la musique coréenne ont été proclamés vainqueurs des auditions préliminaires du Festival mondial K-POP Changwon 2019 qui se tiendra en Corée plus tard en octobre de cette année. Maggwet Zibi Zibi Marie France Isabelle a remporté la catégorie chant tandis que l'équipe Saja a été proclamée meilleure dans la catégorie performance (danse) le 29 mai 2019 par l'ambassadeur de la République de Corée au Cameroun, Bok-Ryeol Rhyou, qui était également président du jury.
Les deux lauréats devraient mettre en ligne leurs performances en compétition avec plus de 70 autres pays participant à la même épreuve pour se qualifier pour les demi-finales, où, s'ils figurent parmi les vainqueurs, ils représenteront le Cameroun à la finale en Corée.
Déclarant l'objectif de l'organisation du concours, le diplomate coréen affirme qu'il s'inscrit dans le cadre de la promotion de la diplomatie publique et de la suppression des barrières entre les nations par la promotion de la culture.
"La culture est un trésor qui possède cette extraordinaire capacité de rassembler tous les êtres humains, quel que soit leur pays d'origine. Et c'est exactement la raison pour laquelle la Corée accueille chaque année un festival de chanson et de danse K-Pop, pour faire tomber les barrières entre les nations. Et maintenant, le moment est venu pour le Cameroun aussi de prendre la vague coréenne", a-t-elle déclaré.
L'ambassadeur Bok-Ryeol Rhyou a déclaré que l'événement permet aux fans du monde entier de se sentir plus facilement partie intégrante du mouvement international et mondial. "Vous êtes vraiment les pionniers de l'expansion de K-Pop en Afrique. Avec cette passion que partagent nos deux pays, les liens d'amitié qui unissent la Corée et le Cameroun seront définitivement renforcés", a-t-elle ajouté.
En rappel, dans le domaine des relations internationales, la diplomatie publique est une expression ayant émergé au milieu des années 1960 pour décrire la conduite d’une politique extérieure qui s'adresse aux peuples étrangers, soit à travers des médias émettant dans leur langue et sur leur territoire, soit à travers diverses relations culturelles et des réseaux humains au sein des élites (anciens étudiants des universités américaines ayant bénéficié de bourses Fullbright, par exemple). Le terme « diplomatie publique » a été associé tout particulièrement à la United States Information Agency, qui a utilisé le terme pour définir sa mission.
Otric N.
Le 26 mai 2019, le Parti du Mouvement Citoyen (THE CIMO) a célébré les héros nationaux qui, au cours de leur vie, ont promu et défendu les valeurs de l'unité et du nationalisme. Le parti et l'Alliance patriotique ont noté qu'ils célébraient les martyrs pour les aspects positifs qu'ils ont laissés à d'autres Camerounais en ce qui concerne la construction de la nation et l'acceptation des opinions politiques différentes.
Au cours de l'événement, rapporte Cameroon Tribune, ils ont également présenté des propositions de solutions à la crise anglophone en cours, déclarant dans leur tract qu'un cessez-le-feu général et inconditionnel et la libération de tous les prisonniers politiques devraient être inclus. Intitulées "Solutions à la crise anglophone selon l'Alliance patriotique", elles suggèrent la création d'une transition démocratique et d'une amnistie générale et inconditionnelle.
Soulignant la raison de la célébration des héros nationaux indépendamment de leur appartenance politique, le Président de la CIMO, le Pr Yimgaing Moyo Théophile, qui est également vice-président de l'Alliance patriotique (une alliance composée de cinq partis et associations politiques), a déclaré que les martyrs ne peuvent être oubliés étant donné le rôle qu'ils ont joué pour promouvoir les valeurs et principes africains durant leur séjour sur terre.
"Certains de nos héros nationaux comme Um Nyombe, Ernest Ouandié, Felix Moumie, EML Endeley et John Ngu Foncha, entre autres, sont non seulement connus au niveau national mais également reconnus au niveau international. Leur importance pour leur nation ne peut être abandonnée, c'est pourquoi notre programme d'études intègre notre histoire qui enseigne à nos élèves l'histoire de nos héros nationaux. Ils nous servent d'inspiration", a-t-il déclaré.
Le Pr Yimgaing Moyo Théophile, avec les sympathisants de son parti, a déclaré qu'ils prévoyaient d'entreprendre des visites sur le terrain pour toucher la base de la base et la sensibiliser aux valeurs nationales et patriotiques. Les responsables du parti ont noté qu'ils s'efforcent tous d'être des martyrs dans leurs activités politiques et au niveau individuel, afin de servir de modèles aux plus jeunes de la population.
Otric N.