Workers of the Cameroon Development Corporation, CDC are planning to halt activities at the company’s plantations and offices in the South West region from the 12th to the 15th of October 2021 over unbearable working conditions.
Leaders of four CDC workers’ trade unions including EAWU, SDEAPEM, and CAAWOTU have endorsed and given their unfailing support to the declaration of the strike action in a release issued Tuesday Wednesday September 22.
According to the release, the strike action will see a halt to activities in all CDC plantations, factories, mills and offices in the South West region.
The workers who suffer from the consequences of the escalating Anglophone crisis in the region are planning to stage the strike action over unbearable working conditions including the old-age poor wages issue.
Due to the insecurity brought about by the Anglophone crisis in the region, many workers are reported to have abandoned their duty posts, meanwhile others were laid off, leading to a drop in productions at the Plantation.
The workers that were maintained do not receive frequent salaries, a situation that has always prompted strike actions at the plantations over months of unpaid salaries and allowances.
The CDC, second largest employer in Cameroon after the Government is currently facing an unprecedented crisis resulting from hostilities between defence and security forces and separatists confronting themselves in the close to five years old Anglophone crisis that has crippled the two English-speaking regions of Cameroon.
Workers of the corporation have often been targeted, harassed and killed by armed separatists in that part of the country, making things very difficult for the institution.
The crisis has severely affected the establishment and has caused a drop in the overall production of rubber, banana and palm oil in Cameroon, with banana exports witnessing an 8% drop in 2020, according to the government.
By January 2019, the corporation had already lost FCFA 35 billion due to the adverse economic impact of the Anglophone crisis.
During the cooperation’s board meeting in Douala recently, the Chairperson, Hope Sona Ebai appealed to Government support to the “ailing” establishment’s revival.
Ariane Foguem
Workers of the Cameroon Development Corporation, CDC are planning to halt activities at the company’s plantations and offices in the South West region from the 12th to the 15th of October 2021 over unbearable working conditions.
Leaders of four CDC workers’ trade unions including EAWU, SDEAPEM, and CAAWOTU have endorsed and given their unfailing support to the declaration of the strike action in a release issued Tuesday Wednesday September 22.
According to the release, the strike action will see a halt to activities in all CDC plantations, factories, mills and offices in the South West region.
The workers who suffer from the consequences of the escalating Anglophone crisis in the region are planning to stage the strike action over unbearable working conditions including the old-age poor wages issue.
Due to the insecurity brought about by the Anglophone crisis in the region, many workers are reported to have abandoned their duty posts, meanwhile others were laid off, leading to a drop in productions at the Plantation.
The workers that were maintained do not receive frequent salaries, a situation that has always prompted strike actions at the plantations over months of unpaid salaries and allowances.
The CDC, second largest employer in Cameroon after the Government is currently facing an unprecedented crisis resulting from hostilities between defence and security forces and separatists confronting themselves in the close to five years old Anglophone crisis that has crippled the two English-speaking regions of Cameroon.
Workers of the corporation have often been targeted, harassed and killed by armed separatists in that part of the country, making things very difficult for the institution.
The crisis has severely affected the establishment and has caused a drop in the overall production of rubber, banana and palm oil in Cameroon, with banana exports witnessing an 8% drop in 2020, according to the government.
By January 2019, the corporation had already lost FCFA 35 billion due to the adverse economic impact of the Anglophone crisis.
During the cooperation’s board meeting in Douala recently, the Chairperson, Hope Sona Ebai appealed to Government support to the “ailing” establishment’s revival.
Ariane Foguem
Le ministère des Finances est à la recherche d’un consultant pour la réalisation d’une étude diagnostique de la Cameroon Development corporation (CDC). Un avis de sollicitation à manifestation d’intérêt y relatif a été publié dans le quotidien « Cameroon Tribune », parution du mercredi 21 juillet 2021. En effet, le document renseigne sur les prérogatives dévolues à l’entreprise qui sera retenue pour mener sous trois mois cette étude diagnostique.
L'étude diagnostique va permettre de passer au peigne fin, les aspects organisationnel, technique, financier et commercial de la CDC sur les trois derniers exercices. Principal but, améliorer les performances de l’agro-industriel aux 22.000 employés.
Cet audit est d'une importance capitale quand on sait que le deuxième plus gros employeur du Cameroun, depuis plusieurs années, subit la menace du conflit armé opposant les forces de défense et de sécurité républicaines aux bandes armées séparatistes dans la région du Sud-Ouest où sont concentrées les activités de la CDC. Celle-ci avait dû marquer un temps d’arrêt de 18 mois, et ce n’est que lors du second semestre 2020 qu’elle a repris le cours normal de ses activités. Une reprise timide, mais qui s’améliore progressivement au fil des mois. La preuve, elle comptabilise, dans son segment banane, des exportations de 9.043 tonnes au premier semestre 2021, contre seulement 301 tonnes à la même période en 2020, soit une augmentation sur le volume global des exportations de 8.742 tonnes, selon les données mises à disposition par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).
Cahier de charges
L'avis de sollicitation signé de Martial Valery Zang, président de la Commission technique de Réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR) est clair. « Le consultant devra procéder à un état des lieux par évaluation de la situation socioéconomique, technique et financière de la CDC dans toutes ses dimensions. A cet effet, le consultant devra procéder à un diagnostic technique, organisationnel, comptable et financier permettant de connaitre la situation exacte de cette entreprise et proposer les mesures pour la rendre viable ».
Au plan organisationnel, l’audit va consister à : examiner les activités de la CDC au regard de son objet social, procéder éventuellement à une analyse de cohérence stratégique et économique des entreprises évoluant dans le même secteur d’activités, examiner l’organigramme mis en place et s’assurer de sa fonctionnalité, analyser la politique des rémunérations.
S'agissant de l'aspect technique, il sera question, de faire un inventaire des équipements et l’analyse devra porter sur une description de leur état physique, précisément l’année d’acquisition, les déficiences apparentes des équipements entre autres ; d’évaluer l’état actuel et les performances techniques de l’outil de production ; d'évaluer l’adéquation des équipements de production avec les besoins réels de l’entreprise.
Sur le plan financier, le consultant procédera à l’analyse de la situation financière de l’entreprise sur la base des états financiers, notamment certifiés des trois derniers exercices.
En outre, il est attendu du consultant, l'analyse de la viabilité future de l’entreprise au regard de ses atouts et des menaces auxquelles elle fait face. Que le consultant compare les performances et la stratégie de la CDC à un benchmark d’entreprises comparables ; qu’il propose un schéma de développement accompagné des scénarios de réhabilitation le cas échéant ; et enfin qu’il propose une matrice d’actions chiffrée sur la base des scénarios
Innocent D H
En octobre 2020, le pays a exporté 16 534 tonnes de bananes contre 17 339 au mois de septembre 2020, soit une baisse de l’ordre de 1 405 tonnes (8,5%). Des chiffres ont été compilés par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).
Cette baisse des exportations de la banane camerounaise s’explique principalement par la diminution des exportations des trois sociétés engagées dans ce domaine. Le cas le plus indexé, c’est celui de la Cameroon Development Corporation (CDC), apprend-on. En effet, au mois d’octobre 2020, la CDC a exporté 781 tonnes de bananes contre 1 312 au mois de septembre 2020. Ce qui correspond à une baisse de 531 tonnes (6,7%).
Outre la CDC, la Plantation du Haut Pendja (PHP), le leader du marché avec une production annuelle d’environ 12 000 tonnes sur une surface de production de 3 000 hectares, a également enregistré une baisse de performance en matière d’exportation pendant cette période. Elle a exporté 14 650 tonnes contre 15 360 en septembre, soit une baisse de 710 tonnes (4,8%).
Une autre entreprise dont la performance a connu une chute, c’est la BOH plantations (BPL). Elle a enregistré à son compteur 1 103 tonnes de bananes exportées, soit une baisse notée de 164 tonnes (12,9%).
L’année dernière, le Cameroun avait globalement exporté 15 953 tonnes. Spécifiquement, 14 695 correspond au volume d’exportation réalisé par la PHP. BPL et CDC ont quant à elles réalisé respectivement, 1 258 et 0.
Soulignons que la PHP est la filiale camerounaise de la compagnie fruitière de Marseille. Elle a été transformée par rachat des sociétés SPNP (Sociétés des Plantations Nouvelles du Penja), de la Société SBM (Société des bananeraies de M’Bomé) et de la PHP (Plantation du Haut Penja).
Innocent D H
Ces présumés séparatistes ont été arrêtés au cours d’une opération faisant suite à l’attaque du domicile d’Ali Malex le Directeur de l’unité industrielle de la Cameroon development corporation-Penda Mboko.
Près de quarante présumés séparatistes ont été arrêtés dans les installations de la Cameroon development corporation (Cdc) Penda Mboko. Il convient de préciser que cette unité de la Cdc 2ème employeur au Cameroun se trouve dans la région du Littoral. L’expédition qui a été menée et qui s’est soldée par l’arrestation de ces présumés sécessionnistes a été motivée par l’attaque des séparatistes au domicile d’Ali Malex, le Directeur de l’unité industrielle de la Cdc Penda Mboko.
Saisies de l’expédition
En plus de mettre la main sur ces suspects, selon nos sources, les premiers résultats de l’expédition révèlent qu’un important stock de munitions a été aussi saisi. « Les vérifications se poursuivent encore sur le terrain », déclare le Colonel Eyenga Severin, Commandant de la 21e Brigade d’infanterie motorisée (Bim).
Il apparaît également que les les présumés séparatistes se sont infiltrés au sein de la population. Et les Forces de sécurité et de défense ont besoin que les populations collaborent avec elles. « Actuellement, ils vivent avec la population, mais commettent des actes de violence dans la nuit. Les soldats font cela de manière professionnelle et la population devrait savoir que les personnes que nous avons envoyées sur le terrain remplissent correctement leur mission. Nous assurons à la population que nous avons besoin qu’elle coopère pour que nous puissions extraire les méchants de leur milieu », explique le général de brigade Eba Eba Bede Benoit, Commandant de la 2e région militaire basée à Douala.
Rappel
A titre de rappel, le 13 août 2020, Ali Malex le Directeur de l’unité de la Cdc Penda-Mboko a été enlevé par des séparatistes. « Ils ont pris d’assaut la maison du Directeur de l’unité industrielle, ont brûlé toutes les voitures et incendié toute la maison. Comme si cela ne suffisait pas, les garçons armés ont tiré et tué un élève de 5 ans qui vit dans la cour du Directeur et ont finalement enlevé le Directeur de l’unité industrielle », racontait un membre de sa famille.
Liliane N.
Ali Malex a été enlevé ce matin de 13 août 2020 dans son domicile dans le département du Moungo, région du Littoral.
Impossible pour l'instant de donner avec précision l’identité des personnes qui ont kidnappé aux premières heures de cette journée, Ali Malex le Directeur de l’unité industrielle de la société Cameroon development corporation (Cdc) Penda-Mboko. Les informations qui nous parviennent de nos sources, font état de ce qu’il s’agirait des séparatistes qui seraient entrés au Moungo en passant par Muyuka, ville située dans la région du Sud-Ouest.
Toutefois ce qu’on sait avec certitude est que les hommes armés qui ont pénétré la résidence du Directeur de l’unité industrielle de la Cdc-Penda Mboko ont causé d’énormes dégâts, certains étant irréversibles parce qu’il y a eu lors de cet assaut, mort d’homme. «Ils ont pris d’assaut la maison du Directeur de l’unité industrielle, ont brûlé toutes les voitures et incendié toute la maison. Comme si cela ne suffisait pas, les garçons armés ont tiré et tué un élève de 5 ans qui vit dans la cour du Directeur et ont finalement enlevé le Directeur de l’unité industrielle», a confié un membre de la famille de la victime. Les Forces de défense et de sécurité alertées, sont malheureusement arrivées en retard.
Il convient de noter que les employés de la Cdc et l’entreprise passant pour être le deuxième employeur au Cameroun après l’Etat, ont été comme les fonctionnaires, des cibles des groupes séparatistes. La Cdc a été largement impactée par la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. L’entreprise qui se trouve au bord du gouffre a vu plusieurs de ses installations devenir les bases des sécessionnistes.
Liliane N.
Si l’on s'en tient aux récentes données statistiques révélées par l’Association bananière du Cameroun, la Cameroon developement corporation a exporté 301 tonnes de bananes en juin 2020. Ce qui traduit une hausse considérable par rapport au mois précédent. Dans la même veine, il s’agit d’une situation reluisante car constituant un début de la relance d’activités de cette agro-industrie en berne depuis septembre 2018.
Cette relance des activités de la CDC est une bouffée d’oxygène pour la filière banane camerounaise. Avec 301 tonnes de banane exportées au moins de juin 2020, le pays de Paul Biya enregistre un saut qualitatif de 3769 tonnes par rapport au mois de mai. L’industrie qui était deuxième employeur après l’Etat avant l’arrêt de ses activités en septembre 2018, retrouve ainsi une performance de ses années lumières.
De sources officielles, pour le mois de juin dernier, la courbe globale des exportations de la banane camerounaise est en nette progression comparativement au mois précédent. Ces exportations ont culminé à 15641 tonnes, soit 3769 tonnes de plus qu’au mois de mai dernier contre 1436 tonnes de plus par rapport à la même période en 2019.
Cette reprise d’activités de la CDC est certes à mettre à l’actif de cette progression, mais elle provient surtout de la bonne performance de la PHP, filiale locale de la compagnie fruitière de Marseille. En juin dernier, le leader du marché camerounais a exporté 13952 tonnes de bananes, ce qui équivaut à une augmentation 3157 tonnes par rapport au précédent mois.
Boh Plantations (BPL) a quant à lui vu ses exportations passer de 1077 tonnes au mois de mai, pour atteindre 1388 tonnes, pour une progression de 311 tonnes.
Rappelons que la cessation d’activité de la CDC pendant 18 mois était due à la crise sécuritaire dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest où les plantations de cette agro-industrie sont installées en grande partie. Entre pillage de ses plantations, bureaux et unités de transformation, blessures et assassinats de ses employés par les rebelles séparatistes, les capacités de production et de commercialisation de la CDC ont pris un sérieux coup.
Innocent D H
Ces individus affirment avoir eu des autorisations, pour prendre les parcelles de terre de la Cameroon development corporation secouée par la crise anglophone.
C’est depuis des mois, qu’on observe que les terres appartenant à l’entreprise Cameroon development corporation (Cdc) sont prises par des individus, qui clament avoir des autorisations, pour le faire. Les employés de la Cdc affirment qu’il n’y a pas que les terres de l’entreprise qui sont prises d’assaut, les palmiers à huile de la société sont aussi abattus.
Une source du quotidien Le Jour qui a également relayé ce problème rapporte en exemple que le lundi 1er juin 2020, il y a eu des personnes non identifiées, qu’on a aperçues en train d’abattre des arbres dans une palmeraie de 31,3 hectares de superficie située à Ndongo. Une autre source indique que cela se ferait avec l’autorisation des notables du Conseil traditionnel de Tiko.
Dans trois autres localités de la région du Sud-Ouest, on rapporte que les terres de la Cdc sont prises. Ces localités sont Moliwe, Limbola, Tiko. « Il y a une invasion effrénée des plantations de la Cdc. C’est un abattage illégal. Le bilan des pertes sera très lourd. A Moliwe, c’est une jeune plantation avec des plants très jeunes qui est détruite », a confié un employé de l’entreprise à Le Jour.
Jusqu’à ce jour, il n’y a eu aucune sortie relative à ce problème des responsables de la Cdc. Le Prince Moki de la chefferie de Tiko contacté par Le Jour a déclaré « le Conseil des chef traditionnels de Tiko dispose de documents légaux des terres sur lesquels il opère ». Boris Ngu le Délégué régional des Domaines, du cadastre et des Affaires foncières du Sud-Ouest, approché par Le Jour, a souligné qu’en cas de rétrocession, il faut toujours qu’il y ait une autorisation auprès de la Cdc avant toute activité de coupe d’arbre. Il a indiqué qu’une affaire relative à la coupe d’arbres sur les terres de la Cdc a été soulevée dans la localité de Moliwe. Selon lui, le problème pourrait être causé par une mésentente entre l'exploitant qui détient un arrêté ministériel et la Cdc sur le prix à reverser pour les coupes sur la surface concernée.
A titre de rappel, la Cdc est présentée comme le deuxième employeur au Cameroun après l’Etat. L’entreprise est en difficulté et sombre depuis la survenue de la crise socio politique dans les deux régions anglophones du pays. Elle est spécialisée dans la culture de la banane, du palmier à huile et du caoutchouc naturel.
Liliane N.
Par rapport au mois de décembre 2018, le Cameroun connait une hausse globale de 1036 tonnes.
C’est une information rendue publique par l'Association bananière du Cameroun (Assobacam). En dépit de l’arrêt d’activités de la Cameroon development corporation (Cdc) et de la baisse de régime à la société des Plantations du Haut Penja (PHP), leader du marché, au cours de la période sous revue le Cameroun a réussi à exporter 16641 tonnes de banane en décembre 2019. Pourtant en décembre 2018, le pays n’avait exporté que 15 605 tonnes. Il faut préciser que la Cdc et la Php sont des ténors de la filière. La Cdc est une entreprise basée dans l’agro-industrie présentée comme deuxième employeur au Cameroun après l’Etat. Et la Php est le leader du marché et la filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille.
Pour revenir donc à la situation des exportations de banane, il faut dire que la Php a mis sur le marché international, près de 15 168 tonnes au mois de décembre 2019, contre 14343 tonnes au cours de la même période en 2018. Soit, une hausse de 825 tonnes. Une contribution tout aussi appréciable, celle de la société Boh Plantations Pic, qui a exporté 1473 tonnes en décembre dernier, contre 1262 tonnes au cours de la même période en 2018, soit une augmentation de 211 tonnes.
La CDC n'a enregistré aucune production à son actif pour le compte de l'année écoulée au vu de la situation sécuritaire dans la région du Sud-Ouest. La raison étant que l'entreprise est à l'arrêt depuis septembre 2018, du fait de l'insécurité ambiante dans ses plantations. Ses employés ont continuellement été pris comme cibles par les groupes armés sévissant dans les régions anglophones.
Toutefois, il faut rappeler qu’un plan de relance a été peaufiné sur une superficie d'environ 1 000 hectares dans un premier temps. L'enveloppe y relative était estimée à environ 29 milliards de F, dont 14 milliards de F pour les bananeraies.
Liliane N.
Ceci survient après une manifestation des employés le 19 novembre dernier à Tiko, réclamant des mois de salaires impayés.
La crise anglophone fait des ravages, elle touche particulièrement les entreprises installées dans ces deux régions du pays. Mardi, à Tiko, dans le Sud-ouest Cameroun, les employés de la Cdc manifestent. Ils revendiquent des mois de salaires impayés. Dans la foulée, ils invitent le préfet à pallier à leurs doléances.
Malgré que la région soit en crise les travailleurs disent jouer leur part. Malgré cette bonne foi, ils ne reçoivent rien en retour. Pour rassurer ses troupes le directeur général de la Cdc vient de pondre un communiqué. Franklin Ngoni Njie, le grand boss de la structure agro-alimentaire rassure que toutes les mesures sont prises pour régler les salaires ce mois en cours.
Le patron de la Cdc, se dit touché par la situation des travailleurs. Pour lui, ils sont confrontés à des souffrances inexplicables en raison de l'impact de la crise anglophone. Il ajoute que les bouleversements de ce moment, interviennent à un moment où la direction est sur tous les fronts pour mettre les travailleurs au petit soins. Mais aussi, trouver des mesures concrètes pour commencer progressivement le paiement des salaires du mois de septembre.
Il profite de cette occasion pour remercier les travailleurs de leur courage et de leur persévérance face à cette période difficile que traverse la société. Il apprécie aussi au passage le soutien des forces de l'ordre à la société en ces moments difficiles. Il demande par conséquent aux travailleurs de rester calme. Aussi, de garder espoir. « Si nous compatissons avec les travailleurs, il faut noter que cette situation engendrée par la crise anglophone ne peut trouver une solution durable que par notre volonté progressive et sans compromissions de reprendre les travaux. Nous devons continuer à travailler ensemble pour atteindre les objectifs de la Cdc», explique le directeur général.
Depuis 2016, début de la crise dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, la Cdc est en ballottage défavorable. Au quotidien, les employés subissent les menaces de sécessionnistes armés. C'est ainsi, que le 14 octobre 2019, 10 employés de la société sont enlevés. Dans un communiqué le directeur rappelle que c'est l'oeuvre des groupes armés. A l'époque des faits, 6 employés sont battus 4 autres pris en otage.