Le ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III a signé le 11 septembre dernier, une décision fixant les conditions et modalités d’octroi des appuis aux PME, aux artisans et aux organisations de l’économie sociale. C’est dans le cadre du fonds récemment crée par le Gouvernement de la République pour la lutte contre la pandémie du coronavirus et ses répercussions sur le secteur productif camerounais.
Si l’on se réfère aux dispositions pertinentes du décret N° 2020/3221/PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation dudit fonds, l’enveloppe dédiée aux appuis directs aux PME à fort potentiel sinistrés s’élève à 1,5 milliards de FCFA. La somme dédiée aux artisans et acteurs des sociétés coopératives fabriquant des masques artisanaux et des gels hydro-alcooliques se chiffre à 500 millions de FCFA. Ce qui fait pour les deux cas, un total de 02 milliards de FCFA.
Conditions d’éligibilité
Pour être éligible au fonds, sont pris en compte les caractéristiques intrinsèques de l’entreprise considérée (taille, situation financière), mais aussi l’impact du coronavirus sur l’évolution conjoncturelle de celle-ci. Ainsi, l’entreprise en question doit être une PME justifiant d’une existence légale affiliée à une instance faîtière. Autre condition, l’entreprise doit être celle qui opère dans des secteurs ayant été fortement impactés par la pandémie, tels que la transformation des produits locaux, l’économie numérique, la production des supports pour l’évènementiel, être en activité effective et continue depuis au moins le début de l’année 2019 et avoir enregistré une baisse d’activités pendant la période de mise en œuvre des mesures gouvernementales de riposte à la propagation de la Covid-19.
Les appuis octroyés sont exclusivement en numéraire et se font à l’ordre du promoteur ou de son représentant dûment mandaté, ceci après un processus de soumission des candidatures des PME. En attendant, une task force a été constituée au niveau central avec pour rôle de procéder à la sélection des demandes d’aides sur l’ensemble du triangle national, apprend-on.
A titre de précision, selon les données rendues disponibles par l’Institut national de la Statistique (INS) après une évaluation menée du 27 avril au 10 mai 2020, ce sont 90% d’entreprises camerounaises qui ont été négativement impactées par le coronavirus. Elles ont notamment éprouvé d’énormes difficultés dans l’écoulement de leurs produits.
Innocent D H
La culture italienne est en vedette au travers de la 4e édition de la semaine y dédier sur l'étendue du territoire. L'événement qui a débuté le 21 prend fin le 27 octobre 2019.
"L’éducation alimentaire : la culture du goût". C’est le thème qui sert de fil conducteur à l’occasion de la Semaine de la Langue italienne et de la Cuisine italienne dans le monde et cerise sur le gâteau, de la célébration du 500e anniversaire de la mort de Leonardo da Vinci.
Ce thème principal de 2019, a été dévoilé par Marco Romiti, Ambassadeur d’Italie au Cameroun, avec à ses côtés Achille Bassilekin III, ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, lors d’une conférence qu’il donnait le 21 octobre 2019 dans la salle de réunion de ses services, à Yaoundé.
En effet, l’objectif de cet événement est de lancer une grande campagne d’éducation alimentaire afin de sensibiliser sur l’importance de la relation entre l’alimentation et la santé tout en prévenant la primauté de l’expérience du goût. L’Italie, considérée parmi les pays les plus sains au monde, est reconnue en effet pour sa cuisine savoureuse, diversifiée et saine, grâce également à la qualité des produits la cuisine italienne fait partie de notre culture et elle est de plus en plus appréciée au niveau international, contribuant ainsi à renforcer les relations avec nos amis à l’étranger méditerranéens: "la cuisine italienne fait partie de notre culture et elle est de plus en plus appréciée au niveau international, contribuant ainsi à renforcer les relations avec nos amis à l’étranger". À déclaré l'ambassadeur d’Italie au Cameroun.
Pendant sept jours que durera cet événement, il est prévu les activités telles que : les projections de film, les journées de rencontre avec les étudiants de la langue italienne, les buffets à l’italien, les dégustations de produits italiens, les rencontres B2B.
Pour ce qui est de la langue italienne dans le sous-secteur éducatif camerounais, l’histoire retient qu’elle est enseignée depuis 2011, au titre des Langues vivantes II (LV2). Dans un environnement linguistique concurrentiel, elle rejoint ainsi l’Allemand, l’Arabe, le Chinois et l’Espagnol consacrant, cette disposition de la Loi d’Orientation de l’éducation qui met en avant la formation des citoyens enracinés dans leur culture et ouverts au monde.
Peintre, inventeur, ingénieur, scientifique, humaniste, philosophe, il est pour beaucoup un esprit universel, qui fascine encore cinq cents ans plus tard. Au passage du quinzième siècle au seizième, il illustre, et parfois incarne, la Renaissance, avec ses avancées dans le domaine artistique, mais aussi dans les sciences et, avant tout, dans l’approche scientifique.
Achille Bassilekin III le ministre des Petites et Moyennes entreprises a de ce fait, accordé une audience à Khare Diouf l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun.
Vendredi dernier, le Ministre des Petites et Moyennes entreprises (Minpmeesa) a parlé avec l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun, d’un souhait de collaboration voulu par notre pays dans le domaine de l’artisanat. Le Cameroun veut prendre exemple sur le Sénégal pour promouvoir son artisanat local.
La demande du Cameroun a donc été agréée par l’hôte du Ministre. Car au terme de l’audience, face à la presse Achille Bassilekin III a annoncé la signature prochaine d’un accord de coopération dans le domaine de l’artisanat. Cet accord concernera de façon précise la transformation du cuir, la bijouterie, la mode et le textile. «Nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’Artisanat du Sénégal pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Notamment susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’Artisanat mais aussi avec nos villages artisanaux», a-t-il ajouté.
Pour revenir à l’audience entre le Minpmeesa et son hôte, il faut dire que les deux personnalités n’ont pas parlé que d’artisanat. Ils se sont aussi penchés sur la promotion des Petites et Moyennes entreprises (Pme). «Nous avons passé en revue le dispositif d’accompagnement qui existe autour des Pme au Sénégal. Notamment l’initiation à l’entrepreneuriat rapide. Un programme doté de 30 milliards de F qui vise à densifier non seulement l’écosystème entrepreneurial sénégalais, mais aussi promouvoir les entreprises artisanales. Un exemple qui pourrait également servir à la promotion de nos Pme locales», a indiqué le Minpmeesa.
Prenant la parole à son tour, Khare Diouf a affirmé que la coopération voulue dans le domaine sus mentionné entre le Cameroun et le Sénégal est promise à de belles perspectives. «Nous voulons booster les échanges commerciaux entre le Sénégal et le Cameroun, un pays avec lequel nous présentons beaucoup de similitudes, notamment dans le domaine artisanal», a déclaré le Diplomate.
Liliane N.
Il est fort probable que dans les prochains jours, le Cameroun signe un partenariat avec la Tunisie dans le secteur du développement des Petites et Moyennes Entreprises (Pme). C’est ce qu’on retient de l’audience qu’Achille Bassilekin III le Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat (Minpmeesa) a accordé le 16 juillet 2019 à Jalel Snoussi l'Ambassadeur de Tunisie au Cameroun.
En fait après avoir suivi la mission économique multisectorielle au cours de laquelle la Tunisie a dévoilé ses charmes dans la ville de Douala, les autorités camerounaises se sont montrées très intéressées par le Made in Tunisia pour le développement des Pme. A titre de rappel, cette mission économique s’est déroulée du 30 juin au 4 juillet dernier. La Tunisie y avait présenté son savoir-faire en matière d'artisanat, de santé, d'activités agropastorales et de TIC.
La rencontre avec Jalel Snoussi a donc été l’occasion idoine pour le Minpmeesa, qui a indiqué que le Cameroun souhaite s'entourer de l'expertise des opérateurs économiques tunisiens. C’est ce qui a fait l’objet des échanges entre lui et son hôte. Un souhait qui tombe à point nommée car le Diplomate tunisien aussi est venu porter à la connaissance du Ministre, les objectifs et le bilan de la mission économique de Douala. Il souhaite faire rejaillir les retombées sur la coopération bilatérale qui lie son pays au Cameroun.
Au terme de l’audience, le Diplomate a déclaré « on a également parlé de la coopération technologique entre les deux pays, en matière de technopole. Il y a un projet de coopération technologique en perspective ».
Pour Achille Bassilekin III, il est question de voir comment dynamiser les échanges qui ont meublé cette mission, mais surtout, en assurer le suivi. « Il faudra encadrer les Pme camerounaises pour qu'elles puissent tirer profit de l'expérience tunisienne, étant donné que c'est un pays du rivage de la méditerranée, dans le cadre de sa coopération commerciale avec l'Union européenne (UE). Le Cameroun ayant signé les Accords de partenariat économique avec l'UE. Il est aussi question que le Cameroun voit comment tourne le tissu de la sous-traitance qui participe aujourd'hui du dynamisme économique tunisien », a-t-il déclaré.
Liliane N.
La Corée du Sud souhaite accompagner le Cameroun dans le développement de ses Petites et Moyennes entreprises (Pme). C’est en fait le sujet qui a meublé les échanges entre Bok-ryeol Rhyou l’Ambassadeur de la République de Corée et Achille Bassilekin III le Ministre des Petites et Moyennes entreprises qui se sont vus lundi dernier. « Nous sommes prêts à partager notre expérience avec le Cameroun et comptons rester un partenaire fidèle et plus fiable pour contribuer de manière concrète à l’atteinte de son émergence », a déclaré le Diplomate.
Au cours de son échange avec Achille Bassilekin III, l’Ambassadeur Sud-coréen a dévoilé la stratégie qui sera mise en place pour arriver au développement des Pme camerounaises. « Il sera question de créer un réseau de contacts entre les Pme de nos deux pays afin d’organiser des commissions prêtes à leur donner des astuces qu’on a donné pour notre développement », a déclaré l’Ambassadeur.
A titre de rappel, la Corée du Sud en tant que partenaire du Cameroun, axe sa coopération dans plusieurs secteurs de la vie. L’éducation est l’un desdits secteurs. Le 14 mars 2019, l’Ambassadeur de Corée du Sud au Cameroun a rétrocédé le Complexe scolaire des infrastructures construit par les volontaires coréens. La présence des volontaires coréens au groupe scolaire public bilingue d’Angale s’est matérialisée à travers la construction d’un château d’eau fonctionnant à l’énergie solaire, la construction d’un bloc latrines, l’équipement des écoles maternelle et primaire en tables bancs,la fourniture des deux écoles en matériel didactique, l’aménagement d’une aire de jeu et d’une zone de sécurité sans oublier la construction d’un musée pour les élèves.
En parlant toujours des fruits de la coopération qui lie le Cameroun à la Corée du sud, on peut citer le centre des Urgences de Yaoundé, les centres de formation professionnelle, la technologie agricole, le système électronique de gouvernance, les technologies de l’information et de la communication; toute chose qui témoigne de la vitalité des rapports qu’entretiennent Yaoundé et Séoul.
Par ailleurs, le déploiement au Cameroun de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) qui a davantage contribué au développement de la ressource humaine à travers des stages et bourses offerts aux cadres et étudiants camerounais.
Liliane N.
Une rencontre pour poser les bases de cette normalisation a eu lieu mardi dernier entre le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), l’Agence des normes et de la qualité, les groupements d’artisans et d’autres acteurs. Une rencontre dont l’objectif est la normalisation de certains produits artisanaux afin d’améliorer leur compétitivité et leur productivité et améliorer les retombées du secteur.
D’après des données délivrées par le Minpmeesa, et relayées par Cameroon Tribune, la valeur des exportations des produits artisanaux de la filière bois est comprise entre 60 000 F et 35 millions de F alors que celle de la filière textile varie de 3 280 à 495 909 500 F. Selon la direction de l’Artisanat du Minpmessa, ce constat est lié à l’insuffisance de professionnalisme pour un secteur qui compte environ 70 000 pratiquants, dont 80% exercent encore dans l’informel.
« C’est dans ce contexte qu’en collaboration avec l’agence de normalisation. Nous avons lancé ce processus qui n’est que la première marche de toute une démarche visant à doter nos artisans de normes mais surtout que ces normes définissent des standards en matière de production et répondent aussi aux normes internationales qui existent en matière d’artisanat», explique le ministre Achille Bassilekin III.
Il est aussi question, apprend-on, de permettre aux artisans de présenter une production à la hauteur des attentes des consommateurs et surtout que l’artisanat camerounais soit présent sur les marchés régionaux et mondiaux de manière à générer avantage de devises pour notre économie et ainsi enclencher une dynamique des transferts des technologies, espère le ministre.
En effet, le processus de normalisation rendra la production artisanale camerounaise plus compétitive. « Il nous permettra de vendre à l’international et de mettre sur le marché des produits qui répondent aux normes », explique Hélène Mapoko, déléguée de la filière bois au groupement interprofessionnel des artisans.
Sont concernés par ce processus, les produits des filières bois (mobilier scolaire, mobilier de bureau, mobilier de maison, ouvrage dans les Btp, etc), textile et cuir (pantalons, robes, samaras, babouches, sacs en fibres naturelles, vêtements traditionnels, etc.), et agroalimentaire (huile végétale de Nîmes et de sésame, produits séchés, bâtons de manioc, tapioca…)
Ces produits, indique Mercy Afa Nanji, directeur de l’artisanat au Minpmeesa, ont été sélectionnés sur la base de plusieurs critères, notamment la disponibilité et l’accessibilité de la matière première, l’accès à la commande publique, les produits non dangereux à la santé, la consommation massive, entre autres.
Otric N.