Les Lionnes Indomptables de volleyball ont foulé le sol camerounais ce mardi 28 mai 2019 dans la soirée, via l'Aéroport International de Yaoundé-Nsimalen. Après près de deux semaines de préparation en France, les championnes d’Afrique de titre de volleyball sont venues communier avec leur public dans le cadre des Éliminatoires pour les Jeux africains dans la zone 4. Les filles de Jean René Akono vont souffler pendant deux jours avant d’affronter la République démocratique du Congo, son unique adversaire, vendredi prochain, 31 mai, pour le compte du match aller de ces éliminatoires au palais polyvalent des sports de Yaoundé. Le duel retour aura lieu le lendemain. Le vainqueur de cette double confrontation représentera l’Afrique Centrale aux Jeux africains prévus du 19 au 31 août 2019 au Maroc.
La Délégation congolaise est attendue au Cameroun jeudi prochain. Seuls le Cameroun et la Rdc ont finalement confirmé leur participation ce tournoi. Le Congo Brazzaville a désisté à la dernière minute. A en croire la Fédération camerounaise de Volleyball (Fecavolley), toutes les conditions sont réunies pour une meilleure organisation de la compétition. « Les orientations ont été données par le ministre des Sports et de l’éducation physique qui voudrait une organisation réussie et la qualification de l’équipe nationale du Cameroun. Je crois qu’au niveau du Comité qui a été mis en place tout se passe bien. Nous travaillons en parfaite symbiose avec le Minsep. Au plan technique, nos filles viennent de finir leur préparatif en France et en Pologne pour la partie de l’équipe qui est en Europe. Nous attendons que le formidable public de Yaoundé puisse porter ces enfants vers la victoire », a souhaité le président de la Fecavolley, Serge Abouem.
Au cours de son séjour en Europe, la sélection camerounaise a participé à un tournoi international du 16 au 18 mai dernier en Pologne. En Amical, les Lionnes ont battu la sélection française. Le groupe qui était en stage en France, rejoindra celui qui a travaillé surplace à Yaoundé. Au terme des éliminatoires des Jeux africains, les Lionnes retourneront en France, pour préparer, cette fois-ci, la Coupe d’Afrique des Nations (Can) volleyball Dames 2019, qui se déroulera en Egypte. Les Camerounaises défendront alors le titre remporté en 2017.
Marie MGUE
Tout part de l'accusation que Ndassi fait au président de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès. Selon lui, le président national de l'Undp maintient son soutien sans faille au président Paul Biya, en dépit des enlèvements qui ont cours dans la zone anglophone depuis 3 ans. Pour le président jeunesse du parti, les violences dans le Nord-ouest et le Sud-ouest affectent les militants du parti dans ces régions.
"Je suis surpris par votre long silence et par le fait que le parti n'a jamais condamné ouvertement avec force ces atrocités ; je suis mécontent du fait que nous ayons voté pour le président qui a jusqu'ici refusé d'appeler au dialogue afin de mettre fin à cette crise ; je suis inquiet pour l'avenir de notre pays, vu que l'Undp continue de soutenir le Président Paul Biya", aurait écrit Elvis Ndassi dans une lettre adressée à Bello Bouba Maïgari selon des sources crédibles.
Toujours dans cette correspondance, Elvis Ndassi fait mention des manœuvres qui plaident en faveur de la préservation de "l'intérêt égoïste de tous ceux qui bénéficient de l'alliance entre l'Undp et le Rdpc".
Il ajoute d'ailleurs, "en juillet 2018, après la convocation du corps électoral pour la présidentielle, vous avez réuni le comité central afin que nous décidions de notre position en tant que parti politique", le précise-t-il. Elvis Ndassi assure qu'il avait eu à expliquer en quoi la situation augurait non seulement un grand suicide politique pour l'Undp, mais également un risque pour la vie du parti. Tout ceci, du fait que le Rdpc avait été déclaré comme ennemi public dans les deux régions en crise.
Innocent D H
Le parti politique créé par le Chairman Ni John Fru Ndi a célébré dimanche dernier dans la ville de Douala, son 29ème anniversaire.
Même si le Chairman Ni John Fru Ndi n’a pas été vu à la célébration de l’anniversaire du parti politique qu’il a créé le 26 mai 1990, alors qu’il était promoteur du réseau des libraires Ebibi Group of Bookshops, l’avenir du Social democratic front (Sdf) a été au centre des échanges. La formation politique de l’opposition veut se préparer et se tenir prête pour les échéances électorales à venir. « Il faut s’inscrire massivement sur les listes électorales pour que le Sdf prenne la Mairie de Douala 5e et réalise son projet de société qui vise à améliorer les conditions de vie des populations », a déclaré Carlos Ngoualem le 5e adjoint au Maire de Douala 5e.
Même si le parti politique de Ni John Fru Ndi a démontré dimanche dernier, qu’il entend encore faire parler de lui lors des moments importants de la vie du pays, la question de son avenir taraude les esprits de certains observateurs. Car faut-il le rappeler, le Sdf est arrivé quatrième lors de la dernière élection présidentielle avec le score le plus mauvais de son histoire. D’aucuns avaient évoqué la crise anglophone comme ayant été un obstacle pour ce parti. Cependant certains analystes comme Ambroise Louison Essomba, enseignant de droit à l’Université de Douala, affirme que le départ de certaines têtes y est aussi pour quelque chose.
« A première vue, on peut affirmer que la crise dans ces deux régions peut être à l’origine de la décadence de ce parti. Mais au-delà de cet aspect, le Sdf a marqué les esprits sur le plan politique. Mais, les départs massifs de certains leaders charismatiques de cette formation politique, peuvent être évoqués pour justifier la décadence du parti. Il se pose un problème de renouvellement des élites politiques et même des élites au niveau des partis politiques. C’est pourquoi le Sdf qui, jadis, se portait bien sur le plan politique bat l’aile aujourd’hui », affirme l’enseignant dans les colonnes de Mutations numéro 4864.
L’enseignant de droit à l’Université de Douala pense que le parti de John Fru Ndi doit remobiliser ses troupes. Celui-ci ajoute que le Sdf doit ramener tous ses leaders qui ont déserté les rangs du parti. « Le Chairman doit remobiliser les troupes. S’il veut se repositionner comme leader au terme des élections municipales, législatives et avoir un discours nouveau qui puisse convaincre les populations ».
Liliane N.
Selon le délégué régional d’Elections Cameroon (Elecam) Ouest, cette région enregistre 53 415 inscrits ou potentiels nouveaux électeurs, rendu à cette semaine en cours. Le délégué précise qu’avec l’opération de toilettage du centre national de biométrie électorale, on aura le fichier définitif. «Nous sommes donc potentiellement à 53% par rapport au chiffre de 100 000 inscrits nouveaux, fixé comme objectif à atteindre», déclare Francis Pene Tchientcheu dans une interview qu’il a accordée au quotidien Cameroon tribune.
Toutefois sans surprise, le phénomène des citoyens qui se font inscrire cependant qui ne récupèrent pas leurs cartes d’électeurs, reste d’actualité même à l’Ouest. Profitant de son échange avec Cameroon tribune, Francis Pene Tchientcheu a convié ces derniers à entrer en possession du document qui leur revient de droit et qui leur permettra de remplir leur devoir civique.
« Nous avons également reçu 17 043 cartes. 2 690 cartes sont déjà distribuées. Il reste encore en stock 14 353 cartes. C’est l’occasion pour nous de lancer un vibrant appel aux personnes inscrites afin qu’elles se dirigent vers nos points fixes que sont les antennes communales et les points mobiles d’inscription que nous avons organisé dans les grandes agglomérations comme Bafoussam, pour le retrait de leurs cartes électorales, ou s’inscrire, pour les personnes qui traînent encore les pas. Il y a un engouement pour les inscriptions. Nous souhaitons qu’il se poursuive et se répercute même au niveau du retrait des cartes électorales », explique le délégué régional d’Elecam Ouest.
Lire aussi : Inscriptions sur les listes électorales : encore 3 mois avant la fin de l’échéance
Pour ce qui est du problème relatif au processus de modification sur les cartes en cas de déplacement auquel font souvent face les inscrits sur les listes d’Elecam, le responsable Ouest de l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun, indique qu’il faut se rapprocher de leurs services.
« Au niveau des antennes communales d’Elecam, nous avons des fiches de mutation qui existent, et nous procédons aux mutations des électeurs qui arrivent à Elections Cameroon tous les jours… Dès qu’ils remplissent une demande de mutation, nous transmettons le dossier qui comprend l’ancienne carte d’électeur et une photocopie de la carte nationale d’identité au centre nationale de biométrie électorale par voie hiérarchique. Immédiatement la mutation est enclenchée et la nouvelle carte est retournée au niveau de la délégation régionale pour acheminement au niveau des antennes », explique Francis Pene Tchientcheu.
Liliane N.
Il est attendu que la coopération officiellement matérialisée jeudi dernier à Yaoundé, entre le groupe suisse Barry Calebaut et le Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café apporte un souffle nouveau aux producteurs camerounais. Ces derniers pourront désormais envisager une production plus moderne. Car il convient de souligner qu’ils avaient comme problèmes entre autres, leur faible organisation, le vieillissement de certains d’entre eux, le déficit de transformation locale. Dans l’optique de résoudre lesdits problèmes, le Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café a élaboré une stratégie basée sur neuf programmes.
Le partenariat avec le groupe suisse permettra audit Conseil de réaliser cette feuille de route qui comporte le rajeunissement de la force de production et l’étude de l’impact du changement climatique sur la production. En outre la présence de la lettre d’intention va permettre de concevoir et de valider un modèle de culture de cacao durable dans le cadre d’un projet pilote tenant compte du programme en cours.
Dans ce partenariat, les producteurs qui vont bénéficier d’un soutien multiforme sont ceux issus du programme New Generation. Ils recevront un appui qui va les amener à diversifier leurs revenus en les aidant à créer des pépinières professionnelles de cacao. « Nous voulons faire venir une génération d’entrepreneurs agricoles qui en s’appuyant sur de meilleures manières de cultiver fasse monter la quantité et la qualité de la production et crée les exploitations rentables et résilientes », a déclaré Antoine de Saint-Affrique le Président directeur général (Pdg) du groupe Barry Calebaut.
A titre de rappel, le souhait de la Suisse de multiplier ses investissements au Cameroun avait été signifié lors du passage du Pdg de Barry Calebaut au Palais de l’Unité où il a été reçu par Paul Biya, le Président de la République. Après cette audience, S.E Pietro Lazzeri l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun qui accompagnait Antoine de Saint-Affrique ce jour-là, avait déclaré face à la presse, que le groupe est présent au Cameroun depuis de bonnes décennies, et qu’à l’heure actuelle, son souhait est d’investir dans la formation socioprofessionnelle des jeunes de notre pays.
Rappelons par ailleurs que le groupe Barry Calebaut est le leader mondial dans la transformation du cacao.
Liliane N.
Depuis quelques jours déjà, les habitants de Ntui, dans le département du Mbam et Kim, région du Centre, vivent sous la menace de quatre lions en divagation dans leur localité. A rapporté lundi dernier la Crtv radio. Ces félins qui ont quitté la forêt, ont déjà dévoré près de 30 chèvres et bœufs.
Pour limiter les dégâts, le Ministère des Forêts et de la Faune Mimfof), Jules Doret Ndongo, a annoncé, entres autres mesures, la création d’un Comité de veille qui sera chargé de sensibiliser les populations sur la présence de ces lions. « Le ministre a saisi le délégué départementale à l’effet de mettre en collaboration avec l’autorité administrative locale, un comité de veille. Ce comité a pour rôle de sensibiliser les populations sur la présence de ces félins et de prendre quelques mesures dissuasives afin d’éviter qu’il y ait des confrontations entre ces félins et des humains. Ils doivent essayer de limiter au maximum les dégâts de ces félins. Ils ont déjà tenu quelques réunions dont les propositions ont été soumises au ministre», a expliqué le directeur de la Faune et des Aires protégées au Minfof, Joseph Lekialem au micro de la Crtv.
Selon Joseph Lekialem, les mesures dissuasives à adopter par le Comité de veille, portent sur les techniques de refoulement des Lions, qui seront renforcées par des mesures plus modernes et plus techniques. « La solution qui viendra plus tard, sera la translocation. C’est-à-dire, qu’il faut les déporter dans une autre localité, où ils seront plus sécurisés, et où ils trouveront plus de proies pour leur nourriture », souligne le directeur de la Faune et des Aires protégées au Minfof.
Quelques semaines plus tôt, un troupeau de plus de 100 éléphants avaient semé la terreur dans les villages Kaola, Daïba Tiyou de même que dans les arrondissements de Yagoua et Wina, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Sortis de la réserve forestière de Kalfou à la recherche de l’eau, ces pachydermes avaient détruit sur leur passage, des champs de céréales et des récoltes généralement sécurisées dans les greniers à l’extérieur des cases.
Marie MGUE
Il y avait du beau monde mardi dernier dans cet hôtel de Douala, à l’occasion de la présentation de l’application « Kunea » (« éducation », en langue yorouba) par la société Synepsis à la communauté éducative. Dans la salle, des responsables des ministères en charge des enseignements, des chefs d’établissement, des parents d’élèves etc., pour découvrir cette application censée améliorer le fonctionnement de notre système scolaire.
D’après Cameroon Tribune qui rapporte cette information, Franck Kambiwa, directeur général de Synepsis, a tout d’abord tenu à dire les raisons de la mise sur pied de « Kunea ». Après un état des lieux de différents établissements scolaires, il en est ressorti une forte disparité dans la possession et la gestion des logiciels. Entre ceux qui en ont et ceux qui n’en ont pas, ceux qui les utilisent à mauvais escient, mettant à mal le fonctionnement du système scolaire, notamment dans la saisie des notes, la gestion des effectifs, des entrées et sorties, des absences, de la sécurité… il est urgent d’apporter des solutions. D’où l’application « Kunea ».
C’est une plateforme devant permettre aux chefs d’établissement, aux enseignants, au personnel administratif et aux parents de gérer avec souplesse et de façon coordonnée l’ensemble des activités liées à la vie de l’établissement. Mais aussi de suivre de manière efficace le parcours de l’apprenant.
Reste que la gestion d’un établissement scolaire avec l’outil informatique n’est pas toujours suffisante pour assurer son bon fonctionnement et la réussite des enfants, reconnaît Franck Kambiwa. D’où la nécessité de générer une dynamique académique et sociale et optimiser l’usage de l’outil informatique par des solutions pratiques prenant en compte le contexte culturel et familial dans l’intérêt de l’apprenant. Derrière une mauvaise note, des absences à répétition etc., il peut y avoir bien des choses à mettre en lumière pour un système scolaire plus performant.
Otric N.
Le Cameroun, sous la direction du Ministère des Relations Extérieures et de la communauté continentale (diplomates africains), a commémoré le 27 mai 2019 la 56ème édition de la Journée africaine. Célébrée tous les 25 mai, la Journée africaine est utilisée pour refléter une partie de la dynamique de promotion et de propagation des valeurs du panafricanisme.
Le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a présidé lundi 27 mai 2019 la cérémonie d'ouverture des activités commémoratives marquant la journée sous le thème « l'année des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique ».
Dans son discours d'ouverture, le ministre a souligné les actions du gouvernement et les instruments internationaux adoptés pour mieux gérer la situation, parmi d'autres défis continentaux. "La célébration de la Journée de l'Afrique reste symbolique car elle signifie l'engagement pris par les Africains pour construire un continent fondé sur des valeurs communes. Le thème choisi pour cette année reflète la réalité et fait écho à notre engagement envers la protection des droits de la personne. Le Cameroun a été classé comme le meilleur pays de la sous-région de l'Afrique centrale pour l'accueil des réfugiés des pays voisins", a-t-il déclaré.
Il a exhorté les autres partenaires à continuer d'appliquer les décisions prises par le gouvernement camerounais pour protéger le statut des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées. "Beaucoup d'entre eux sont déjà intégrés dans la société et nous avons signé un accord tripartite avec le Nigeria pour assurer le retour volontaire et en toute sécurité des réfugiés de ce pays ", a déclaré le ministre Lejeune Mbella Mbella, ajoutant qu'un accord similaire est en cours avec la République centrafricaine.
Le ministre des Relations extérieures a exhorté les parties prenantes à projeter une image positive de l'Afrique, à promouvoir la vision de l'Union africaine et à faire entendre la voix de l'Afrique sur certains sujets cliché concernant le continent.
Pour le Président du Groupe africain du Corps diplomatique à Yaoundé qui est l'Ambassadeur de la République centrafricaine au Cameroun, Martial Beti Marace, les personnes susmentionnées ont besoin de l'assistance des gouvernements et des partenaires techniques. Il salue les efforts déployés par le Cameroun pour accueillir environ 400 000 réfugiés de plusieurs pays. Pour lui, la bonne gouvernance, la tolérance et le vivre ensemble doivent être prioritaires dans les pays africains pour les relations pacifiques. Le message du Président de la Commission de l'Union africaine concernant la Journée africaine a été lu à cette occasion.
Otric N.
Plus de 2000 visiteurs avec environ 60 exposants sont donc attendus. Convaincus par la promotrice, Laura Sen, de contribuer à la promotion des jeunes entrepreneurs de cette localité, de déceler leurs besoins, de les regrouper par secteur d’activités et enfin, d’ouvrir un incubateur dans le département.
Autres objectifs poursuivis
Pour la Promotrice de ZOOM des Entrepreneurs 237, il est question en outre question de : « conserver le patrimoine génétique du premier salon, organisé à l’hôtel Sawa en Août 2018, tout en restant focalisé sur l’exposition des produits… »
De manière plus concrète, « Le Salon des Entrepreneurs 237 pour cette 2ème édition va mettre beaucoup plus d’accent dans les domaines agricoles, artisanaux, hautement diversifiés, transformés et innovés. Il s'agira également d’œuvrer à lutter contre l'exode rural des jeunes, car nous avons besoin de cette force de travail pour accroître le développement dans les parties du Cameroun qui ne vivent pas l’évolution que nous voyons et vivons dans les grandes métropoles… »
Laura Sen précise en outre que « Ce Salon est un rendez-vous, de partage de sensibilisation sur l’importance de la transformation agroalimentaire, en insistant sur le respect des normes de contrôle qualité. Il s’agit aussi non seulement d’un carrefour de réseautage, de découverte de jeunes talents TPE/PME/PMI du département du Nkam, mais aussi et surtout un lieu d’exposition commerciale ouvert au grand public, et de formation des jeunes entrepreneurs… »
Les différentes articulations
Une conférence, qui sera animée par un panel d’experts, sur le thème : Les enjeux de la transformation agroalimentaire pour l'économie du Cameroun.
Une foire d’exposition, représentée dans le cadre du « Village des Entrepreneurs qui va mettre en exergue, le savoir-faire des camerounais.
Des Ateliers et autres sessions de mise à jour et de formation des jeunes entrepreneurs et porteurs de projets sur des sujets divers.
Visite et découverte des principaux sites touristiques de Yabassi.
La remise des distinctions aux acteurs du Made In Cameroon de même qu’aux vainqueurs du concours de projets innovateurs.
Présentation du Zoom des Entrepreneurs
Ce concept est né en 2016, d’une très grande vision, celle d’œuvrer ensemble pour lever les obstacles qui entravent la croissance économique, l’investissement et la rentabilité des jeunes entreprises camerounaises sans parler de leur valorisation.
C’est une plate forme qui met non seulement la compétence collective de ses experts, son Networking des relations extérieures au service de la satisfaction de ses différentes parties prenantes directes (partenaires, entreprises, institutions, investisseurs, TPE, PME, PMI, ...), mais aussi facilite la découverte des talents dans un cadre propice au développement et à la croissance.
Laura Sen, Chef d’Entreprises et Promotrice de Zoom des Entrepreneurs 237, après avoir établi un diagnostic, qui fait ressortir le fait qu’en Afrique général et au Cameroun en particulier, il existe un riche potentiel en terme de ressources humaines, naturelles, économiques, culturelles et touristiques méconnues et insuffisamment exploitées. Elle se donne donc pour mission d’être la « voix des sans voix » de ce pays, Afrique en miniature en se focalisant sur sept principaux axes :
ZOOM 237 Expertise et Financement : Réseau National et International d’experts, consultants, PDG, DG, Diplomates et acteurs économiques Camerounais, d’Afrique et d’ailleurs
ZOOM 237 Administration : Accompagnement des démarches de création et développement des entreprises, gestion d'entreprises.
ZOOM 237 Media : La promotion des entreprises à travers nos Plateformes digitales (Facebook, Instagram, YouTube, Blog) et bientôt une Web TV
ZOOM 237 Business et Événementiel : Une plateforme de mise en relation, d’organisation de conférences, de forums économiques, de foires et salons nationaux ou des événements à la carte.
ZOOM 237 Corporation : Espaces d’échanges d’expériences, d’informations, de conseils, de formations et de partages.
ZOOM 237 Packaging : Design, conception et approvisionnement en packaging- Branding et formation.
ZOOM 237 Distribution: Distribution des produits Made In Cameroon, à travers notre site de vente en ligne et à travers notre réseau de boutiques physiques à déployer sur l'étendue du territoire national.
Nicole Ricci Minyem
En ouvrant l’année 2019 pour la révision du fichier électoral, Elections Cameroon (Elecam) s’est fixé un objectif : 10 millions d’inscrits sur les listes. Cinq mois après le démarrage effectif des opérations le 2 janvier, les acteurs du processus s’investissent chacun à sa manière, au regard des enjeux de cette année.
En effet, rappelle Cameroon Tribune, trois échéances sont attendues dans le pays : les élections législatives et municipales, ainsi que les élections régionales pour la première fois. Pour ce dernier cas, les électeurs sont essentiellement constitués des conseillers municipaux et des chefs traditionnels. Un électorat différent des électeurs traditionnels, attendus dans leur ensemble pour les autres scrutins.
Dans un cas comme dans l’autre, les populations sont invitées à se faire inscrire sur les listes électorales, pour dépasser le cap des 6,6 millions d’inscrits en 2018 pour l’élection présidentielle. Cette responsabilité incombe à Elecam d’une part, mais aussi aux autres acteurs du processus, à savoir les partis politiques, les organisations de la société civile et des médias.
Sur le terrain, Elecam poursuit silencieusement mais efficacement ses opérations de sensibilisation. L’objectif étant d’atteindre les 10 millions annoncés en début d’année. A ce jour, le principal enjeu repose sur la convocation du corps électoral pour l’un ou l’autre des scrutins. Dès lors, toutes les opérations d’inscription seront arrêtées sur l’ensemble du territoire national. La limite fixée au 31 août de chaque année comme le prévoit le Code électoral, pourrait ainsi subir des modifications.
Depuis le 11 juillet 2018 à la suite d’une loi promulguée par le président de la République, les députés ont vu leur mandat prorogé de douze mois à compter du 29 octobre 2018. Idem pour les conseillers municipaux dont le mandat a été prorogé d’un an le même jour par décret présidentiel.
A la première session ordinaire du parlement en mars dernier, deux textes liés à la mise en place des ont été adoptés et promulgués par le président de la République. Le premier porte sur la modification du Code électoral, pour préciser et clarifier les modalités de présentation et de constitution des dossiers de candidature à l’élection des conseillers régionaux. Le second texte, c’est la loi fixant le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des conseillers régionaux.
Au regard du Code électoral, au moins l’un de ses scrutins pourrait être convoqué à tout moment.
Otric N.