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Marcel Niat Njifenji a été réélu hier 18 mars 2021 président du Sénat avec 85 voix sur 93 votants.

Tout comme à l’Assemblée nationale avec Cavaye Yeguié Djibril, Marcel Niat Njifenji a été réélu sans surprise au Sénat. Il a récolté un total de 85 voix sur 93 votants. Et il y a eu 08 bulletins nuls. Tout comme le président de l’Assemblée nationale, Marcel Niat Njifenji a été investi par son parti politique le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Les travaux de cette plénière était présidée par le doyen d’âge Chief Victor Mukete.

Il faut rappeler que Marcel Niat Njifenji assume la fonction de président du sénat depuis la création de la chambre haute du parlement en juin 2013. Il est toujours reconduit à la tête de cette chambre en dépit de son état de santé chancelant. Du fait de cet état de santé, depuis quatre ans environ, c’est le premier vice-président, Aboubakary Abdoulaye, qui dirige les travaux au Sénat.

A titre de rappel, Cavaye Yeguié Djibril a été réélu lui aussi avec 147 voix sur 162 votants hier à l’Assemblée nationale. Il y a eu aussi 15 bulletins nuls. Il assume la fonction de président de l’Assemblée nationale depuis 29 années.

Liliane N.

 

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 Marcel NIAT Njifendji, 86 ans et Cavayié Yeguié Djibril, 81 ans, viennent d’être reconduits respectivement comme Président du Sénat et Président de l’Assemblée Nationale. Une posture qui agite un brouillard épais autour des multiples invitations du Chef de l’Etat, appelant au renouvellement de la classe politique au Cameroun. Une pratique démocratique qui n’est pas l’exclusivité du Cameroun.

 

L’image est saisissante, ce jeudi après-midi, le Président du Sénat se dirige vers son perchoir. Autour de lui, une escorte particulière pour l’assister et l’accompagner majestueusement jusqu’à son siège. Le Sénateur Marcel NIAT Njifenji n’est pas dans un très bon état de santé. Voici près de six mois qu’il avait disparu des radars. On ne l’avait plus aperçu au sein du Palais des Congrès de Yaoundé, à l’heure des dernières assises de la chambre haute. De fortes rumeurs ont circulé sur l’état de santé précaire de l’honorable Marcel NIAT Njifenji. Mais il a bravé les multiples obstacles liés à sa condition physique pour assurer la rentrée des travaux au sein de la chambre haute du Cameroun. Et il va être à nouveau confirmé à sa charge de Président du Sénat.

De l’autre côté, Cavaye Yeguié Djibril, né le 1ᵉʳ janvier 1940 à Mada, et président de l'assemblée nationale du Cameroun depuis 1992, a été reconduit à cette haute fonction. Fonction qui se confond désormais à la personne même du très honorable Cavaye qui occupe le poste depuis près de 30 ans.

Deux mastodontes de la politique qui aujourd’hui pointés du doigt comme étant des monuments à la tête de leurs fonctions. Plus qu’une question de longévité, plusieurs observateurs accusent pratiquement ces braves hommes d’avoir l’âge qu’ils ont et de continuer d’occuper les fonctions qui sont les leurs. Une accusation difficilement compréhensible quand on se rend compte que partout dans le monde démocratique, voir des personnalités d’un certain âge à la tête de hautes fonctions électives est légion.

A titre d’illustration, on peut juste prendre en exemple le modèle démocratique étatsunien. Là-bas, ils viennent de porter par l’élection, à la tête de leur Etat, une personnalité âgée de 78 ans (dont le mandat s’achèvera quand il aura 82ans, avec l’option d’un second mandat). Au même moment, la figure emblématique du parti démocrate, Nancy Patricia Pelosi, est âgée aujourd’hui de 80 ans. Et elle est la représentante du parti démocrate depuis presqu’autant de temps que Marcel NIAT Njifenji.

De ce point de vue, difficile de soutenir que dans un environnement où ils continuent de recevoir le mandat des populations et bénéficier de la confiance des membres de leurs chambres respectives, le Cameroun serait moins démocratique qu’ailleurs. La transition générationnelle dont parle le chef de l’Etat est bel et bien visible. Il suffit de porter son regard sur la moyenne d’âge des nouveaux acteurs politiques du parti et de l’administration pour s’en rendre compte.

 

Stéphane NZESSEU

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Le président de l’Assemblée nationale Cavaye Yeguie Djibril vient de convoquer les députés en session ordinaire pour le 11 mars prochain. Les sénateurs sont également convoqués en session ordinaire à compter de cette date par le secrétaire général de la chambre haute du Parlement, Michel Meva’a M’Eboutou.

 

Dans le cadre de leur traditionnelle session du mois de mars, les parlementaires vont reprendre du service à cette date. Au menu de cette session ordinaire, l’activité habituelle du Parlement à savoir l’examen des propositions de loi, le renouvellement des bureaux. Ce dernier point reste le principal enjeu de la session autant pour la chambre haute que pour la chambre basse.  

S’agissant de la chambre basse (Assemblée nationale) par exemple, Cavaye Yeguie Djibril devrait remettre en jeu le poste de président qu’il occupe depuis 1992. En rappel, l’année dernière, le député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), issu de la circonscription électorale du Mayo-Sava, dans l’Extrême-Nord, a été le seul candidat présenté par le groupe parlementaire du parti au pouvoir. Sur 165 votants, celui qui est également lamido de Mada a obtenu 147 voix en sa faveur contre 18 bulletins nuls. Ce renouvellement du bureau permettra de savoir si Cavaye Yeguie sera reconduit au perchoir avec Hilarion Etong au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale ainsi que les cinq autres vice-présidents, quatre questeurs et douze secrétaires.

Au niveau de la chambre haute de la chambre haute (Sénat), Marcel Niat Njifenji (86 ans) devrait être candidat à sa propre succession au poste de président. Lors de la rentrée parlementaire de l’année 2020, il a été réélu à la majorité absolue avec 88 voix contre 10 bulletins nuls.

Innocent D H

 

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Selon la Crtv, le président du Sénat va revenir au Cameroun dans les prochains jours.

 

Dans l’édition du journal de 20 heures 30 du 31 mai 2020, un démenti a été fait sur un fake news qui annonce la mort de Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat. Ce démenti survient après qu’il ait été largement relayé sur la toile dans la journée du 31 mai, une supposée mort de celui qui préside actuellement aux destinées de la chambre haute du Parlement et qui se trouve en ce moment à l’étranger. 

« Dans le prolongement de la rentrée scolaire (ce lundi 1er juin 2020, ndlr), se profile la rentrée parlementaire. A ce sujet, il y a lieu de dire que le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, regagnera le Cameroun dans les tous prochains jours, après un contrôle médical de routine en Europe », a indiqué la présentatrice du journal.

A titre de rappel, toujours suite à des rumeurs annonçant Marcel Niat Njifenji dans un état critique, Guy Merlin Ndjike son attaché de cabinet avait fait une mise au point dans le journal Avenir. Cette mise au point a été publiée dans l’une des éditions du journal parues la semaine dernière.

« S.E M le président du sénat a effectué un déplacement pour l’Europe en vue d’effectuer sa traditionnelle visite sanitaire. Au moment de son départ du Cameroun, il ne présentait aucun signe inquiétant dont fait allusion certaines langues . Il y est allé comme tout citoyen en vue de son habituel suivi médical. Toutes autres informations en circulation n’est que mensongères » a déclaré Guy Merlin Ndjike.

 

Liliane N. 

 

 
Published in Société

Le Sénat a décidé de contribuer pour le Fonds de solidarité nationale créé pour couvrir les dépenses relatives à la riposte de la pandémie du Coronavirus au Cameroun.

 

Marcel Niat Njifenji et les Sénateurs ont décidé d’aller au-delà de la parole. Ils ont décidé d’agir, en faisant un don de 100 millions de FCFA à verser dans le Fonds de solidarité nationale du Coronavirus. C’est Niat Njifenji, le président du Sénat qui a lui-même rendu public l’information au cours de la cérémonie de clôture de la session parlementaire du mois de mars de sa chambre. On retient du discours de la deuxième personnalité du pays, que la stratégie de riposte contre la pandémie conçue par le gouvernement a retenu largement l’attention des parlementaires. Ceux-ci ont rendu un vibrant hommage aux personnels soignants qui au risque de leur propre vie volent au secours des patients du Coronavirus.

Si donc, du côté du Sénat un geste a été posé, à l’Assemblée nationale, on se sera contenté d’un discours et de paroles pour saluer les efforts déployés par le Président de la République, le Ministère de la Santé, le corps médical. 

“Je voudrais du haut de cette tribune, saluer la stratégie de riposte mise en place par les pouvoirs publics camerounais sous la Très Haute impulsion du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Paul BIYA, pour barrer la route à la propagation du COVID-19 dans notre pays. La création par le Président de la République, d’un Fonds de Solidarité Nationale avec une dotation initiale d’un milliard de Franc CFA, illustre à suffisance, tout l’intérêt et toute l’importance que Son Excellence Monsieur Paul BIYA accorde à la lutte contre cette pandémie planétaire”, a-t-il déclaré. 

Cavaye Yéguié Djibril dans son discours prononcé à la cérémonie de clôture de la session parlementaire dans sa chambre, a rappelé que seul l’appel à générosité publique lancé par le Chef de l’Etat est le seul qui soit légal. Tous les autres ne sont que des arnaques. “Toute autre initiative visant notamment à faire un appel de fonds, sans l’aval des pouvoirs publics, sera considérée comme une arnaque et sera traitée comme telle. Des lois existent au Cameroun pour de tels cas”, a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus

Le conseillé stratégique du leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun  Maurice Kamto semble ne pas accepter la réélection du président du Sénat et invité dans un média dans la capitale économique du Cameroun il a utilisé des propos très dur vis-à-vis de celui qu’il nomme le « grabataire »   

 

« Chaque jour les zombies qui usurpent le pouvoir, défient davantage le peuple camerounais. Soutenu par deux béquilles humaines à sa sortie de l’avion qui le ramenait de Paris, défiant les mesures de précautions qu’ils ont eux-mêmes instituées, le cavalier Yegue Djibril a nargué le peuple pour se faire réélire au poste de président de l’assemblée des traîtres du Cameroun. 

Quelques jours seulement après ce simulacre, son homologue grabataire chancelant vient à son tour d’être reconduit à la tête du machin appelé sénat. On l’a tous vu bredouillant au gré du vent quelques pas pour avancer vers son fauteuil.

Pendant ce temps, le chef de gang lui aussi dépendant nargue les camerounais en se faisant comme à son habitude passer pour mort, alors qu’il se la coule douce dans son village aux frais du pauvre contribuable. On a encore le triste souvenir des images de son passage à Lyon où on l’a vu humiliant le Cameroun par sa démarche périclitante, incapable de gravir par lui-même les marches du Palais de l’Élysée. 

Il s’agit donc d’un trio de fantoches téléguidés presqu’automatiquement par une soif insatiable de pouvoir, qu’ils sont aujourd’hui, au regard de leur vieillesse, incapables de contrôler.

Ce qui se passe en ce temps n’est pas qu’une insulte au seul peuple, mais un pied de nez aux héritiers naturels qui rongent leurs freins en attendant impatiemment le passage de pouvoir au gré à gré des mains de ces gens-là qui n’ont pour seul projet politique que de construire dans l’imaginaire commun le spectre d’une immortalité fantasmée.

Peuple Camerounais les zombies vous défient; ils ont conclu avec le diable, au prix des sacrifices humains, un bail à long terme. Réveillez vous et mettez vous debout pour imposer que votre volonté soit respectée.

Ne mourons pas de corona virus sans régler nos comptes avec eux. Ils espèrent que ce fléau nous décime et ainsi, ils auront gagné leur pari avec Lucifer; celui de mourir après nous. Forces armées forces vives, mettons-nous ensemble pour libérer le Cameroun. Préparons nous au sacrifice suprême s’il le faut, pour léguer aux futures générations un Cameroun nouveau et digne ».

Marcel Niat Njifenji reconduit au perchoir du Sénat  

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

Marcel Niat Njifenji a été réélu à la tête du Sénat avec un score de 88 voix contre 10 bulletins nuls, sur un total de 100 sénateurs.

 

Depuis hier, on sait qui présidera encore aux destinées du Sénat, la chambre haute du Parlement du Cameroun. Il s’agit de Marcel Niat Njifenji candidat à sa propre succession. Sa reconduction a eu lieu le jeudi 26 mars 2020, au cours de la plénière consacrée à l’élection du bureau définitif de ladite chambre. Le résultat du vote fait état de 98 sénateurs ayant usé de leur droit. 88 ont voté en faveur de Marcel Niat. Il y a eu 10 bulletins nuls. 

Pour ce qui est du reste du bureau du Sénat, Aboubakary Abdoulaye le Secrétaire général de cette chambre a aussi conservé son siège de vice-président avec un score de 96 voix. La plénière en bref, présidée par Isabelle Tokpanou, a vu l’élection de 4 vices présidents, 4 questeurs et 8 secrétaires.

A titre de rappel, les élections sénatoriales ont eu lieu pour la première fois au Cameroun en 2013. Selon la Constitution de 1996, le Sénat compte 100 sénateurs. Parmi ces 100, 30 sont nommés par décret présidentiel et 70 élus par les conseillers municipaux.

Marcel Niat Njifenji âgé de 86 ans, va entamer son deuxième quinquennat à la tête du Sénat. Il a vu le jour le 26 octobre 1934 à Bagangté, dans le département du Ndé, région de l’Ouest Cameroun.

Polémique autour de la réélection de Cavaye Yeguié Djibril à la présidence de l’Assemblée nationale   

 

Liliane N.

 

Published in Institutionnel

La deuxième personnalité de la République n’est pas apparue en public depuis la session parlementaire de Juin – Juillet 2019 et, contrairement à son premier retour l’on a assisté à une arrivée discrète. 

 

Impossible d’avoir plus de précisions, malgré les sollicitations faites auprès des membres de  son entourage. Ce que quelques uns ont néanmoins consenti à dire, en exigeant que leurs noms ne soient point révélés c’est que le premier président du Sénat est bel et bien de retour dans son pays et que son état de santé s’est amélioré.  

Il faut dire que les nouvelles n’ont pas été très bonnes au cours des deux dernières années. Avant son départ pour la France, certains journaux avaient annoncé la mort de Marcel Niat Njifenji et, les réseaux sociaux en ont aussi fait large échos.

L’un des membres de son cabinet s’était même laissé aller à une confidence, en parlant d’évacuation sanitaire : « Cela fait presqu’un deux ans déjà que la santé de Marcel Niat Njifenji s’est faite de plus en plus chancelante. Après avoir souvent été interné dans un établissement hospitalier de Genève en Suisse, il serait, aux dernières nouvelles, à Paris…Et c’est vrai aussi qu’au début de cette année, les bruits de couloir annonçaient son retour et c’est chose faite depuis hier soir. Nous espérons donc qu’il va mieux ».

Va t-il prendre sa retraite et céder son fauteuil à celui qui a assuré l’intérim ?

Lors de la prestation de serment du Chef de l’Etat Camerounais, à l’issue de la présidentielle d’Octobre 2018, c’est Aboubakary Abdoulaye qui l’avait représenté à l’hémicycle de Ngoa-Ekéllé. Il a en outre été absent lors des autres grands rendez vous au sommet de l’Etat, par exemple lors de la cérémonie de présentation de vœux au Président de la République.

Ce sont ces raisons qui ont conduit un homme de médias à faire cette réflexion : « La retraite n’est pas une punition dans ce pays et, il est important que certains commencent au sein de la sphère dirigeante à s’imprégner de cette réalité…Je pense qu’ils sont nombreux qui peuvent rester en retrait et se mettre à la disposition des jeunes générations qui viendront s’abreuver de leur savoir. Il faut penser à passer le relais… ».

Cependant, on n’en n’est pas encore là.  

Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat vient à peine de rentrer et nul ne saurait s’avancer par rapport à ce qu’il fera ou non, au cours des prochaines semaines. C’est encore la saison de la présentation des vœux et peut – être qu’une cérémonie sera organisée dans les tous prochains jours. Une manière pour la deuxième personnalité du Cameroun de faire sa rentrée et de se tenir prêt pour la session parlementaire de Mars 2020, au lendemain du double scrutin législatif et municipal.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le quotidien L’Epervier de Clovis Noudjio révèle qu’une campagne de désinformation a été lancée pour dénigrer le président du Sénat.

 

Marcel Niat Njifenji n’a pas été vu à la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an au Président de la République. Le journal L’Epervier rapporte que des personnes tapies dans l’ombre ont vite beau fait de récupérer cette absence. Elles ont lancé une campagne de désinformation selon laquelle, du fait de son absence au Cameroun depuis un moment et notamment à la cérémonie susmentionnée, sa succession a été ouverte à la tête du Sénat.

« Des enquêtes menées jusqu'ici ont démontré qu'aucune voix ne s'élève nulle part pour exiger l'ouverture de sa succession. Comment peut-on succéder à un haut commis de l'Etat qui se remet de ses soucis de santé et qui est en voie de regagner son pays pour servir comme toujours, avec patriotisme et loyauté, un rétablissement qui vient définitivement taire les velléités de déstabilisation de certains pourfendeurs de la République, tapis dans l'ombre. Ce ne sont donc pas les médias qui ouvrent la succession à une haute fonction politique mais plutôt, des textes juridiques qui en l'espèce, ne sont aucunement activés par qui de droit contre la deuxième personnalité politique du Cameroun », écrit L’Epervier.

Les rumeurs ne sont pas que portées sur sa présidence à la chambre haute du Parlement. Elles sont dirigées aussi sur son état de santé. L’Epervier affirme que Marcel Niat Njifenji la deuxième personnalité du pays va mieux. Il se fait encore soigner en Europe.

« L'absence de Marcel Niat du sénat ne paralyse point le fonctionnement de cette auguste chambre parlementaire. Ce n'est non plus le fait de serrer la main au Chef de l'Etat n'est aucunement un signe d'ardeur au travail ou de plus-value au sénat. L'on se rappelle que la tenue de la session ordinaire du sénat étendue à la session extraordinaire en l'absence de son président n'a point empêché aux vénérables de remplir leur mission régalienne, celle de légiférer », écrit L’Epervier.

 

Liliane N.

 

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De crise post électorale à chassé - croisé judiciaire, le problème de l’Eglise Évangélique du Cameroun est devenu une véritable crise politique. Or le plus grand politique au sein de l’église est le président du Sénat, Marcel NIAT NJIFENJI. Ne pourrait-il pas arbitrer ?

 

Déjà deux ans que perdure la crise qui paralyse le fonctionnement de l’Eglise Evangélique du Cameroun. Une crise post électorale qui est devenu au fil du temps une crise politique entre le cercle culturel Ngondo et les autres forces en présence au sein de l’église. En effet, au terme des élections de Ngaoundéré 2017, des contestations ont surgi. Remettant en cause les résultats au terme de l’élection. Comme le voulait des accords consentis par le précédent président Isaac Batomen, la direction de l’église évangélique du Cameroun devait revenir à un Duala. Le problème, les Sawa estiment que le Pr HENDJE TOYA, vainqueur de l’élection n’est pas un Sawa « de souche ». Ces patriarches Duala vont convaincre le perdant de l’élection, le Pasteur Priso Mongolle de guerroyer. Or ce même pasteur avait, une fois les résultats proclamés, reconnu sa défaite et féliciter le vainqueur.

Rendu deux ans après c’est la paralysie totale. Le clan activateur du conflit a choisi la voie des tribunaux pour connaître d’une affaire de serviteurs de Dieu. La manœuvre, c’est que sachant que le ministère de la Justice est dirigé par un de leur digne fils, « il n’osera pas décevoir sa famille ». Ce qui peut justifier que malgré que les procès verbaux de l’élection ne soient entachés d’aucune irrégularité, donc le juge devait simplement prononcé un verdict entérinant les résultats de l’élection, il a choisi de créer une commission qui devra réorganiser de nouvelles élections. Ce qui donne de se dire que visiblement, le Ngondo semble avoir le dessus sur la constitution de l’église.

Lire aussi : Crise à l’EEC : Vers un bureau provisoire de gestion de l’Eglise

Rappelons que le Président du Sénat est fidèle de cet église. Il fait son culte au sein de la grande paroisse de Nlongkak. Situé dans le quartier éponyme, en plein cœur de la capitale Yaoundé. Il ne peut donc rester indifférent face à la crise qui secoue son église. Or, il est évident aujourd’hui que la crise est essentiellement politique et appelle au dialogue entre les différentes parties au conflit. Deux ans après, il est plus que jamais question pour le Sénateur NIAT, d’user de l’autorité de l’âge de l’expérience et de sa posture d’homme d’état pour faire asseoir autour d’une même table les protagonistes de cette crise. Afin de trouver un réel terrain d’entente.

Il serait vraiment regrettable pour le patriarche NIAT NJIFENJI de voir son église voler en éclat sous ses propres yeux.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01