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Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) et les autres leaders des marches blanches du 26 janvier 2019 ont été notifiés hier de la date de la première audience par le juge d’instruction.

 

Après moult tractations, le juge d’instruction a finalement décidé de l’ouverture du procès des leaders du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).Ils ont été notifiés de l’ouverture du procès au Tribunal militaire le 06 septembre 2019.

Il s’agit du président de la formation politique, Maurice Kamto, des leaders Penda Ekoka, Célestin Ndjamen, Me Michelle Ndoki, Valséro… Ils sont tour à tour passés, le 20 août, dans le bureau du juge d’instruction qui les a notifiés de la date de l’ouverture du procès.

Les avocats craignent une violation de la loi dans la procédure. Il y a une affaire pendante en Cour d’appel concernant une demande de récusation du tribunal militaire dans cette affaire. Le conseil de ces leaders a par ailleurs contesté devant la Cour d’appel, l’ordonnance prise par le juge le 11 juillet dernier. Ordonnance qui ordonnait la relaxe de certains accusés et la poursuite d’autres.

La prochaine audience à la Cour d’appel est prévue pour demain, 22 août. Les avocats de Maurice Kamto et compagnie espèrent que, tel que le prévoit le Code de procédure pénale, la Cour va se prononcer sur cette demande avant l’ouverture du procès le 06 septembre prochain.

Arrivé en deuxième position lors de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, Maurice Kamto avait été arrêté aux côtés de 150 personnes, à la suite d’une manifestation le 26 janvier 2019 à l’appel de son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), qui considérait la victoire de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, comme un « hold-up électoral ».

Lire aussi : Rentrée scolaire 2019-2020 : Le MRC lance l'opération "Ardoise Rose"

Mi-février, le président du MRC et plusieurs de ses partisans avaient été présentés devant le tribunal militaire de Yaoundé, où une information judiciaire pour « hostilité contre la patrie » et « insurrection », entre autres accusations, a été ouverte à leur encontre.

Le tribunal a finalement fixé l’ouverture de son procès au 6 septembre, a annoncé Emmanuel Simh, son avocat et troisième vice-président du MRC. M. Kamto avait été convoqué mardi devant cette juridiction militaire qui lui a notifié cette date, a précisé son avocat.

Plusieurs dizaines de soutiens et partisans de l’opposant seront jugés en même temps que lui, selon l’avocat. Le 11 juillet, un juge d’instruction du tribunal militaire avait décidé du renvoi pour un procès devant cette juridiction de 104 personnes, dont Maurice Kamto.

 

Otric N.

 

Published in Judiciaire

Le porte-parole de Maurice Kamto fait savoir, que du fait de la présence des Forces de l’ordre dans la ville de Yaoundé, les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun sortis le 8 juin 2019 pour la «marche de résistance nationale pacifique» ont été redéployés vers d’autres coins de la capitale.

 

C’est devenu un fait coutumier. Après chaque marche organisée par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Olivier Bibou Nissack en sa qualité de porte-parole de Maurice Kamto fait une publication pour faire un bilan de la manifestation. Suivant donc son habitude, Olivier Bibou Nissack fait connaître à l’opinion nationale et internationale, qu’il y a eu 200 nouvelles arrestations des militants du Mrc, le samedi 8 juin 2019. Ce nombre est avancé sous réserve du décompte toujours en cours. Dans sa sortie le porte-parole de Maurice Kamto déclare que la mobilisation tous azimuts des Forces de maintien de l’ordre a conduit à un redéploiement des militants dans la capitale.

 

« Ce samedi 08 juin 2019 était prévue la suite des marches amorcées samedi 1er juin dernier, sous l’impulsion de la résistance nationale pacifique conduite par Maurice Kamto et la coalition gagnante. L'info claire et nette. C’est donc en masse que les militants et sympathisants du Mrc et de la coalition gagnante ont massivement convergé vers la place de la Poste centrale de Yaoundé. Cependant, celle-ci ayant été bouclée et quasiment isolée par les policiers et les gendarmes, les marcheurs pacifiques ont premièrement été redéployés ailleurs dans la ville, le temps d’impulser une nouvelle approche », explique-t-il.

 

Ce dernier souligne que ce redéploiement des militants du Mrc n’a pas été cependant, sans conséquence pour la suite de la marche. « Or, ayant été dans ce mouvement de redéploiement infiltrés et repérés, vu leur nombre impressionnant et difficile à dissimuler y compris en petits groupes distincts, le dispositif sécuritaire les a pris pour cibles. 200 personnes au moins, sous réserve du décompte final en cours, ont ainsi été arbitrairement et brutalement arrêtées sur divers sites de la ville », ajoute Olivier Bibou Nissack.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

La nouvelle dirigeante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun indique que l’engagement pour la vérité et la justice marche avec la prise de risque.

 

Si d’aucuns se demandaient encore si Tiriane Balbine Nadège Noah maintiendra les marches blanches prévues pour demain, 8 juin 2019, le quotidien Le Jour dans son numéro 2946, apporte des réponses assez claires à ce propos. Ayant approché la nouvelle dirigeante du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), cette dernière qui ne cesse d’affirmer qu’elle maîtrise parfaitement les responsabilités qui sont les siennes, fait savoir que le travail sur le terrain incluant les marches va se poursuivre.

 

«Nous allons sur le terrain. Nous avons des mémorandums que nous allons transférer au gouvernement. C’est ce que nous faisons en interne, nous n’allons pas publier tout ce que nous faisons, ça ressemblerait à une campagne. Après les marches notamment celle programmée le 8 juin, nous allons œuvrer pour la libération des prisonniers politiques. Le professeur Maurice Kamto l’avait déjà initié, nous voulons un dialogue de paix, de réconciliation. Nous revendiquons les meilleures conditions de vie. C’est sur ces chantiers que nous allons évoluer dans les prochains jours», déclare-t-elle dans les colonnes de notre confrère.

 

Tout comme le premier vice-président Mamadou Mota interpellé après les marches qui ont eu lieu le 1er juin 2019, Tiriane Balbine Nadège Noah indique qu’elle sera elle-même à la manifestation. « Je bénéficie de la confiance du président national,  du directoire national. Aussi le meilleur poids est-il celui de tous les militants. J’ai mérité cette confiance et je continue à la maintenir», ajoute-t-elle. Pour la nouvelle dirigeante du Mrc, il s’agit d’un engagement sans limite. « Quand on s’engage dans la lutte pour la vérité et la justice, on prend des risques et l’avantage avec ce combat est que même si on meurt, votre victoire vous est reconnue même des siècles après », souligne-t-elle.

 

A titre de rappel, la marche du 1er juin dernier organisée par le Mrc s’est soldée par l’interpellation de ses manifestants, tout comme cela avait été le cas pour les toutes premières qui ont eu lieu le samedi 26 janvier 2019. Selon le Collectif d’avocats chargé d’assurer la défense des personnes interpellées, s’exprimant dans les colonnes du quotidien Le Jour édition du 4 juin, « 96 militants et sympathisants du (Mrc), interpellés ont été libérés lundi matin après 48 de  garde à vue. 59 militants conduits au secrétariat d’Etat à la défense (SED), ont tous été relaxés lundi  après avoir été auditionnés.

 

L’on a également appris que dans la soirée de dimanche, 19 personnes détenues au Commissariat central des renseignements généraux, située au quartier Nlongkak ont été libérés tandis que sept autres ont été relaxés au commissariat central N°1. 11 autres marcheurs ont été libérés à Bagangté et Bafoussam dans la région de l’Ouest ».

 

Si certains militants et sympathisants ont été libérés, le journal rappelle qu’en janvier dernier, «plus de 200 militants du MRC parmi lesquels les leaders du parti ont été interpellés et écroués en prison après une marche pacifique ». Ce qui porte le nombre de «prisonniers politiques » à plus de 500.

 

Liliane N.

 

Published in Politique

Quelques dizaines de personnes se rassemblées devant le super marché Casino et, elles ont été invitées à entrer dans un camion de la police

 

« Libérez Kamto – Libérez Kamto – Non à la guerre au Nord Ouest et au Sud Ouest, non au retrait de la CAN, non au terrorisme d’Etat, non au tribalisme, non au despotisme, non à la mal gouvernance, non à la succession de gré à gré… », scandent ces hommes et femmes qui ont décidé ce 1er Juin, de passer outre les interdictions de l’autorité administrative et sont descendus dans la rue, pour dire ce qu’ils pensent.

 

Les militants et sympathisants du MRC sont venus de divers quartiers de la ville et, ils ont décidé de se retrouver à la poste centrale pour répondre à l’invitation que leur a adressée le directoire de cette formation politique.

 

Ils arboraient pour certains le Vert – Rouge – Jaune du 237 mais visiblement, cet appel n’a pas convaincu grand nombre. Plus haut, à l’entrée du centre culturel français, les usagers vaquent tranquillement à leurs occupations et les responsables ont demandé aux gardiens de ne laisser entrer personne.

 

Du côté de la cathédrale, les vendeurs à la sauvette s’attèlent à prendre les images de cette trentaine de militants du mouvement pour la renaissance du Cameroun qui sont entrain d’être emmenés par les forces de maintien de l’ordre, déployées par ci par là, pour contenir tout débordement depuis les premières heures de la matinée, dans les coins les plus névralgiques de la ville aux sept collines.

 

Lire aussi : Marches du MRC ce 1er Juin : Un échec programmé 

 

Ce qui n’est pas du goût de tout le monde, comme le précise Douleur : « Je suis arrivé ici depuis 7h30 et, j’ai trouvé les policiers partout. A un moment, j’ai même cru qu’ils allaient nous empêcher de chercher nos cinq cinq francs. Je suis chaque jour devant Casino, pour changer l’argent à ceux qui recherchent ce genre de servi… ».

 

Nous avons réussi à nous approcher de deux militants du MRC, qui ont accepté de nous parler de leurs motivations : « Je suis Tanguia Jean Paul, militant convaincu du MRC. Je suis descendu dans la rue ce matin, pour exprimer mon raz le bol, je suis fatiguée de la gestion de mon pays, fatiguée de voir que les gens qui ne peuvent même plus marcher s’accrochent au pouvoir comme si ce pays est seulement le leur. On ne va jamais nous accorder le droit de marcher, je ne marche pas pour Kamto, je marche pour moi, pour mon avenir, pour mes enfants. Et si pour cela je dois aller en prison, je n’ai pas peur… ».

 

Pour Blaise Fotso Deffo, « l’âge du Professeur Kamto ne fait pas problème parce que ce sont les camerounais, dans leur grande majorité qui ont voté pour lui. Nous avons les procès verbaux et, nous pouvons les donner à qui de droit à tout moment. Vous voyez donc que nous avons raison de contester la gouvernance dans ce pays. Les autorisations de marcher sont uniquement délivrer au RDPC. Et nous autres ? Est-ce qu’il ne s’agit pas aussi de notre pays ? Je suis prêt et mes camarades aussi, à aller en prison s’il le faut, les choses doivent et vont changer dans notre pays… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Les dirigeants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun annoncent qu’ils vont marcher coûte que vaille sur l’ensemble du territoire ce samedi 1er mai 2019. Ils se disent décidés à braver les interdictions prises par les sous-préfets de différents arrondissements du pays. Seulement, avant de mettre le premier pas dans la rue, plusieurs signaux annoncent déjà le fiasco de la marche.

 

C’est à grand renfort de publicité que les patrons du MRC encore en liberté annoncent qu’ils vont investir les rues de nombreuses villes du pays. Les revendications sont les mêmes depuis la dernière élection présidentielle. Notamment, la protestation contre ce qu’ils appellent le Hold-up électoral, parlant de la victoire volée à Maurice Kamto. Mais aussi, le retrait de la CAN et les cas de détournements entourant l’attribution des marchés de construction des infrastructures. A ces sujets traditionnels vont s’ajouter les appels à la libération des leaders et autres « amis politiques » incarcérés depuis janvier 2019 dans les prisons de Yaoundé et Douala.

 

La virulence des annonces de marches n’ont d’égale que la rigueur avec laquelle les autorités administratives s’apprêtent à s’assurer du respect de l’interdiction faite par les sous-préfets de plusieurs villes du pays. Aujourd’hui plus qu’hier, la tension est à son paroxysme et de nombreuses publications et appels à invectives des militants invétérés du MRC et porteurs de ces idéologies sur les réseaux sociaux portent à croire qu'ils envisagent des affrontements contre les forces de de maintien de l’ordre. Et c’est bien cette virulence et cette violence en perspective qui dénature la qualité du combat mené jusqu’ici par le MRC et l’installe désormais dans une logique de bras de fer avec les forces de l’ordre.

 

Lire aussi : Contestation politique : Le domicile de l’honorable Jean Michel Nintcheu encerclé par la police 

 

On semble loin des « Marches blanches » qui revêtaient manifestement un caractère pacifique, non violent. Par contre à en croire les allégations tenues par Mamadou Mota, dont des déclarations similaires ont été publiés sur son profil Facebook, il se dit prêt à aller en prison car dit-il ce sera pour une cause juste. Des invectives en direction des forces de polices. On peut lire « La police camerounaise se comporte comme une milice, kidnapping quotidien, déportage sur Yaoundé. Notre pays est en danger » (publié ce 31 mai 2019 vers 10h30).

 

Nombreux sont les sympathisants du MRC qui estiment aujourd’hui que l’affrontement n’est pas la solution. Ce d’autant plus que les uns et les autres semblent connaître à l’avance le niveau de réaction des forces de polices. Ce degré de tension a déjà plombé le succès de la marche de ce 1er Juin 2019. Vaudrait mieux rester chez soi.

 

Stéphane NZESSEU

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« Allez-vous vous joindre à la grande marche citoyenne du 1er juin ? Ou allez-vous nous rédiger une missive d’encouragement ? », Adresse-t-il le jeune analyste politique.

 

Mr. Libii, serez-vous des nôtres ?


DANS TROIS JOURS, LE CAMEROUN MARCHERA

 

Je ne suis pas le porte-parole du MRC. Je suis avant tout un jeune Camerounais libre de ses pensées, qui s’adresse à un autre jeune Camerounais libre des siennes, convaincu qu’en dépit de nos chapelles politiques différentes, nous aspirons tous au même idéal : voir le Cameroun délivré du vol et du viol des libertés élémentaires.

 

Si j’utilise internet pour m’exprimer, c’est parce qu’il est devenu l’outil d’influence premier en ce siècle, loin devant la radio et la télévision. Le mouvement des Gilets Jaunes en France qui avait connu un pic de mobilisation le 17 novembre 2018 avec plus d’1 millions de manifestants, ne fut-il pas lancé sur réseau social en octobre ? Le président de la plus grande économie de marché du monde avec 20 000 milliards de dollars (USA) communique quasi exclusivement par ce canal. Même Rihanna, une femme aux principes souvent discutables, a initié avec succès, une rencontre sur avec Emmanuel Macron via son compte.

 

Et Paul Biya, dont les partisans nous accusaient longtemps d’être des « activistes du web » semble lui-même avoir découvert les vertus de Facebook et Twitter.

Vous me pardonnerez donc mon manque de formalisme, mais l’urgence de l’heure - où l’urgence de la pensée - nous appelle à prioriser l’efficacité avant la cosmétique. Le Cameroun saigne, notre peuple se meurt. Et tant que nous ne sommes pas assez nombreux et unis pour cette cause que nous partageons pourtant, nous demeurerons écrasés par cette oligarchie qui abuse de la force policière dont elle dispose pour entretenir la peur et l’intimidation.

 

Vous étiez en Allemagne, en France, en Italie, aux Etats-Unis ... vous avez pu constater que les animaux là-bas ont des rayons entiers dans les supermarchés. Au Cameroun, les humains sont empilés par dizaines dans des toilettes nommées cellules, privés de lumière et de soins corporels. Nous sommes traités plus bas que terre par un régime qui se qualifie d’ « Etat de droit » sans rire lui-même de sa plaisanterie.

 

Quand un bébé n’est pas fusillé sur le dos de sa mère, il est cueilli à froid dans son berceau. Quand des jeunes femmes ne sont pas violées et traînées dans la boue à Yaoundé, on leur tire dans les jambes à Douala. L’horreur est devenue banale au pays de Douala Manga Bell. Les criminels sont devenus les justiciers. Ceux qui sont à l’origine de vos larmes inoubliables après le fiasco de la CAN retirée, sont eux qui aujourd’hui, prononcent les verdicts au tribunal.

 

Monsieur Matomba - si tant est que la réponse est de lui -, m’a reproché de m’être adressé à lui à la 3eme personne dans mon invitation d’il y a 24 heures. Alors, je m’adresse à vous en ligne droite : « Allez-vous vous joindre à la grande marche citoyenne du 1er juin? Ou allez-vous nous rédiger une missive d’encouragement ?

 

J’aurais aussi pu écrire en privé, mais vos militants ainsi que ceux du MRC et des autres formations auraient été trop pris de court par l’effet de surprise d’un ralliement éventuel. Alors je m’exprime solennellement ici parce que c’est le meilleur moyen d’en informer tout le monde. Je ne vois pas en cette marche la marche d’un parti politique, mais l’indignation collective du peuple qui en a marre de se faire animaliser. Vos larmes furent à jamais le témoin que la CAN, le NOSO, les braquages au gré à gré pour nos autoroutes virtuelles, ne sont pas la douleur exclusive d’un parti donné.

 

Il est facile dans un régime dictatorial de savoir qu’on est du bon côté de l’histoire : il suffit d’être sans cesse la victime de la répression de ce régime.

 

Claude Wilfried Ekanga Ekanga 
(Si vous aussi êtes farouchement opposé au RDPC et à Paul Biya, alors vous êtes du bon côté de l’histoire)

 

Published in Tribune Libre

«  Il m’a été signalé l’interpellation qui m’a été faite sur Internet par Monsieur Claude Wilfried EKANGA EKANGA, en ces termes et les majuscules sont d’origine.

 

« L’homme politique de l’année SERGE ESPOIR MATOMBA SE JOINDRA T-IL AUX MARCHES ? ». Je devrais participer à ces marches pour les raisons suivantes. Je cite « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu».

 

Tout ceci est suivi de quelques leçons de science politique j’imagine, ou peut-être de morale, dont voici quelques extraits. 
- Avoir bonne réputation dans un régime violent qui gouverne par la peur, ce n’est pas forcément une consécration.
- Ne soyez pas de ceux qui regretteront de n’avoir pas pris les bonnes décisions, quand la pluie aura cessé.

 

Vaille que Vaille Monsieur Ekanga Ekanga avance les griefs qui devraient faire se lever « l’homme politique de l’année » : 
- le geyser de sang du NOSO, 
- la perte de la CAN, 
- le mort de Muyuka, 
- les autoroutes et les stades inachevés. 

 

Pour tout ceci et pour le reste que je n’ai pas cité, un « homme politique de l’année » digne de ce nom obéit à l’appel du MRC et descend avec ses troupes dans la rue, ou pour le moins envoie un mot de soutien au parti qui organise les marches.

 

Je pourrais m’offusquer de la méthode. Mais si je suis l’#homme_politique_de_l_année, c’est peut-être aussi parce que je sais me maîtriser, rester calme et savoir que la passion ne fait pas toujours bon ménage avec la raison, surtout dans le combat politique. Je ne sais pas si cet homme est porte parole du MRC, et qu’il a été mandaté pour interpeller avec cette méthode, le premier secrétaire d’un parti politique. Si le NET est l’outil exponentiel de communication de certains, il reste une jungle inextricable où le meilleur côtoie malheureusement le pire. Comment être certain que cette interpellation vient de cet interpellateur et même du parti dont on se revendique. 

 

Quant à la forme, cet appel est à la troisième personne, un mode épistolaire très méprisant pour le destinataire que l’on ne prend même pas la peine de regarder en face. « Il a été élu homme politique de l’année par ses pairs. Il est donc certainement soucieux de l’avènement d’une politique citoyenne potable dans notre pays. Il est forcément aussi meurtri que nous devant l’arnaque démocratique et la scène de crime géante que le Cameroun est devenu ».

 

Et tout le texte est du même tonneau, certainement tourné vers un groupe, un fan club, à défaut de s’adresser à moi. 
Je déplore très sincèrement et condamne très fermement cette nouvelle méthode que d’aucuns affectionnent et si Internet est un outil merveilleux, sachons qu’il reste les formes traditionnelles qui font encore loi dans certaines circonstances. Evidemment, je ne tiens aucun compte de cet appel cavalier. Je laisse à mes collaborateurs le soin d’y répondre s’ils le jugent nécessaire et j’exigerai qu’ils y mettent la forme adéquate. Mais je n’irais pas au bout de ma logique et de ma fonction de chef politique, si je ne contribuais pas à assainir certaines choses.

 

Un parti politique qui se veut rassembleur y met la méthode. Pour une action à laquelle on aimerait associer les autres partis, le leader – et le leader seul – a vocation à joindre ses homologues et ensemble, ils conviennent des modalités et de la stratégie. Par contre, un parti a tout a fait le droit de faire cavalier seul. Alors, on imagine pas qu’il envoie un de ses membres interpeller les responsables des autres partis sur ce que d’aucuns ont élu comme « outil de communication de l’année », sans que l’on puisse en authentifier l’auteur.

 

Je me permettrai quand même, dussé-je m’y forcer, de rappeler à ce Monsieur en supposant que c’est bien de lui ce texte et que ce n’est pas un fake, que j’ai marché, je marche et je marcherai… J’ai manifesté, je manifeste et je manifesterai avec mes équipes et sur nos orientations, pour notre pays. Quand je penserais à y associer les partis frères ou amis, j’y mettrais la méthode. Je marcherai pour le peuple, contre la salle guerre dans laquelle mon peuple se meurt, contre la mauvaise gouvernance. 

 

Un petit rappel s’impose. Nous avons marché pour les martyrs de 2008 ; le chef de parti et chef d’entreprise que je suis, a mené une grève de la faim contre les accords de partenariat économique qu’il trouvait inappropriés ; nous avons marché et lutté contre le choléra et d’autres calamités. Après les dernières élections, j’ai appelé moi-même tous les partis politiques pour que nous portions d’une seule voix les revendications sur lesquelles nous nous serions entendus par rapport au code électoral. Peut-être ne le sait-on pas à un certain niveau de responsabilité, mais nous menons des transactions pour la refonte de ce code électoral avec toutes les forces vives de la nation et avec l’appui des organismes internationaux, dont les Nations unies.

 

Conscients du drame qui se joue au NOSO, nous travaillons à notre rythme et avec nos méthodes. Nous avons fait des propositions concrètes à ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui et nous attendons leurs réactions avant de poursuivre sur ce sujet. Nous avons présenté un mémorandum pour une solution définitive. Que l’on me permette d’arrêter ici cette mise au point.

 

Je commets le vœu que les partis frères mettent de l’ordre dans leurs rangs. Que les porte-paroles soient identifiés avec les axes sur lesquels ils sont pertinents. Que des interpellations aussi cavalières soient épargnées aux responsables politiques. Que les partis mettent fin à la cacophonie inter nautique ou dénoncent les électrons libres qui sont loin, ô bien loin, de rendre service à quiconque, surtout pas à ceux pour qui ils pensent intervenir. Pour ma part, que mes homologues des partis se rassurent : ils ne risquent pas de se voir interpellés sur la toile. J’y ai toujours veillé personnellement. »

 

Serge Espoir MATOMBA PSN PURS

 

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D’après le communiqué signé par Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, les «marches blanches» seront organisées du 1er au 8 juin 2019.

 

Contrairement à ce que pensaient d’aucuns, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’a pas fini avec ses «marches blanches». Par le biais de son président national Maurice Kamto, cette formation politique annonce à ses militants et ses alliés, la tenue d’autres manifestations publiques à partir du 1er juin 2019. Elles se tiendront jusqu’au 8 juin de l’année en cours. Dans le communiqué que Christian Penda Ekoka et Paul Eric Kingue cosignent, on peut lire ce qui suit: «les marches pacifiques reprennent selon le calendrier suivant: samedi 1er juin 2019 : manifestations pacifiques dans diverses localités du pays, préparatoires à la «méga marche» à Yaoundé».   

 

Maurice  Kamto et ses proches collaborateurs suscités indiquent que la reprise des marches après quatre mois d’interruption est motivée par «la conscience patriotique». Ladite conscience leur impose le devoir de continuer «la lutte pour le rétablissement de la paix  et de la concorde nationale». Ces derniers  ajoutent «nous marchons principalement pour les raisons suivantes: exiger la libération immédiate et sans condition du président Maurice Kamto, de ses leaders  alliés Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue, Valsero et autres responsables nationaux du Mrc, Alain Fogue Tedom, Michelle Ndocki, Célestin Djamen, ainsi que leurs militants, sympathisants et de citoyens innocents illégalement et arbitrairement arrêtés puis incarcérés dans le cadre des marches blanches, pacifiques du 26 janvier 2019, la réforme consensuelle de l’ensemble du système électoral avant l’organisation de toute nouvelle élection».

 

Les leaders  du Mrc affirment que les marches sont également organisées pour décrier un certain nombre de choses qui se passent dans les régions anglophones et en rapport avec la crise socio politique qui y sévit durant trois années déjà. «…Non à l’exclusion déguisée du Mrc et de ses partis alliés au jeu politique, non à la sécession et donc à la partition du Cameroun, non à la guerre dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, non à la succession de gré à gré…», peut-on lire dans le communiqué.

 

A titre de rappel, le Mrc avait annoncé l’organisation des marches le 6 avril dernier. Lesdites marches ont été reportées par le biais d’un communiqué signé par M. Christopher Nveh le Secrétaire général du Mrc. Christopher Nveh avait indiqué que cette manifestation allait se tenir le 13 avril. Au finish cette programmation a été annulée. A cette époque le Mrc prévoyait marcher pour dénoncer premièrement le fait que le gouvernement veuille organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique.

 

Liliane N.  

 

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Maurice Kamto, Christian Penda Ekoka, Alain Fogue, Paul Éric Kingue, Serval Abe (valsero) et les autres coaccusés impliqués dans l'affaire des marches blanches du MRC ont comparu ce mardi à Yaoundé. Mais c'est le blocus.

 
Les militants du MRC se sont donnés rendez-vous ce mardi matin dans La cour du palais de justice de centre administratif de Yaoundé. Venu très nombreux comme c'est à leur habitude depuis le début de ce procès, ils ont tenu a marqué leur présence en scandant à chaque fois "Kamto, Président". 
 
C'est sous très forte escorte policière que le candidat arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle fait son entrée dans la salle des audiences de la cour d'appel. Au même moment, un cordon de sécurité s'est constitué tout autour du bâtiment de salle d'audience de la cour d'appel. Avec une extrême limitation des mouvements des usagers assurée par la police et la gendarmerie nationale.
 
Après y avoir passé plusieurs minutes, le président Kamto va être exfiltré de la salle et reconduit en direction de sa cellule sans que ses militants aient eu le temps de se rendre compte de son départ. C'est avec une pince de déception qu'ils vont malgré tout continuer de scander "Kamto, Président".
C'est alors que nous approchons Sosthene Médard Lipot, Secrétaire à la communication du MRC. Il va nous apprendre que le président du MRC a tout simplement refusé d'être jugé à huis clos. Qu'il n'est pas du tout entré dans le bureau du juge de la cour d'appel. Il a choisi de rester dans la salle d'audience estimant que les règles de droits exigent que le procès soit public. Et non un entretien avec le juge dans son bureau. Dans la foulée, nous rencontrons le Secrétaire Général du MRC, Barrister Ndong. Revenant de l'intérieur de la salle d'audience, il corrobore les propos de Mr Lipot et ajoute : "Non seulement la justice se rend au nom du peuple et devrait être public, mais comment le juge veut que tous ces avocats venus défendre Kamto entrent dans son bureau ? On n'y suffira pas." 
 
Il apparaît donc que les règles de procédures ne semblent pas être respectées dans cette occurrence. Le procès a été renvoyé au 9 avril prochain. D'après nos sources c'est tout en colère que le magistrat a renvoyé cet affaire et l'aurait même mis en délibéré. Ceci sans qu'il y ait eu de débat entre les parties comme l'exige la procédure.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Le service a repris depuis 9h30 ce lundi, au sein du consulat du Cameroun à Paris. C’est la principale information de la note de service signée en début de week- end, par Antoine Ahmadou, ministre conseiller et chargé d’affaire dans cette représentation diplomatique.

 

C’est le même qui, le 27 Janvier dernier, avait rédigé un communiqué, pour annoncer l’interruption des activités à l’ambassade, après les actes de vandalisme perpétrés par les militants et sympathisants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et autres associations en froid avec le pouvoir de Yaoundé, qui se font appeler « anti sardinards ».

Des actes d’une barbarie incroyable, qui avaient occasionné la destruction de nombreux documents et équipements. Les "pro-Kamto" avaient remplacé les images du Chef de l’Etat, par celles de leur leader, sans manquer au passage de piller tout ce qui pouvait être à leur portée.

Ce qui a causé le courroux au sein de la communauté camerounaise qui réside dans la capitale française et même sur le plan local :

Marylin, pharmacienne et résidente en France : « Vous vous rendez compte, les documents de mes enfants sont dans cette ambassade. Je ne suis pas certain de retrouver le moindre papier, avec le chaos causé par ces individus. Une ambassade, c’est un peu comme notre maison. En dehors de nos papiers, et, je peux vous assurer que ce n’est pas facile pour ceux qui n’en n’ont pas, notamment pour les regroupements familiaux, mais, quand ça chauffe dehors, nous venons nous réfugier dans notre maison. A l’intérieur, on ne parle pas de formation politique et, je peux vous assurer que j’ai voté pour le professeur Kamto, mais, vraiment, je regrette… » 

Thomas, conducteur de moto : « Lorsque ces gens venaient nous distribuer les choses pendant la campagne, je ne savais pas que c’est cet esprit qui les anime. Madame, j’ai beaucoup de choses à dire, contre le gouvernement du Président actuel mais, je peux vous assurer que le Cameroun notre Cameroun est ce que nous avons de plus cher. C’est nous qui allons toujours tendre la main vers ces européens et, quand on détruit nos édifices, ils ont raison de nous prendre comme des personnes irréfléchies… Et c’est regrettable »

Le président du Mrc, face à la gravité des faits, avait réfuté toute responsabilité, arguant de ce que les "marches blanches" qu’il a initié, se limitaient à contester de manière pacifique, le résultat des élections, la nomination de certains membres du gouvernement qui avaient contribué à l’humiliation subie par le Cameroun qui s’est vu retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de Football masculin…

Il est important de relever, une fois de plus pour le regretter, que ce n’est pas seulement la représentation diplomatique de Paris qui a été saccagée. Celles de Berlin et du Royaume Uni ont subi le même sort. Toutefois, la décision prise par le consulat, selon un opérateur économique habitant dans la ville de Douala, « est une bonne chose, parce que les camerounais de France en ont besoin ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01