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L'information est contenue dans un communiqué de presse du ministre des Finances (Minfi). Louis-Paul Motaze a décidé le 20 août dernier, de payer « des arriérés de dépenses » des exercices 2020 à 2013 pour un montant de 931 123 009 FCFA, au bénéfice de 42 petites et moyennes entreprises (PME).

 

C'est une décision du Ministre des Finances qui vise à « soutenir la trésorerie des PME dans un contexte de relance économique post-Covid 19 », indique le communiqué de presse. Cependant, le texte ne dit rien sur les critères de sélection des « des arriérés de dépenses réengagés ». Il est juste mentionné que la décision a été prise en « considérant les nécessités de services ».

Effet, ces créances sont une infime partie de la dette intérieure de l’État du Cameroun. Selon les chiffres fournis par la Caisse autonome d’amortissement (CAA), gestionnaire de la dette publique, au 30 juin 2021, l’encours de la dette intérieure (hors restes à payer) de l’administration centrale est évalué à 2 646,1 milliards de FCFA, soit 11,8% du PIB. Elle enregistre une augmentation de 10,7% en glissement annuel.

Pour être payés, les prestataires sélectionnés devraient néanmoins prouver qu’ils ont bien effectué le service demandé. Ils sont à ce titre, invités à prendre attache avec les services financiers des administrations maîtres d’ouvrage des contrats objets de leurs créances, pour la transmission des dossiers y relatifs à la direction générale du budget, pour la suite des procédures.

Selon les informations puisées à bonnes sources, les dossiers de ces prestataires doivent obligatoirement comporter les pièces originales suivantes : le marché, la lettre commande ou le bon de commande administratif signé et enregistré ; l’ordre de service de démarrage des travaux, le cas échéant ; les décomptes des travaux réalisés ou la facture définitive régulièrement liquidée par l’ordonnateur, selon le cas ; le procès-verbal de réception provisoire ou définitive et/ou le bordereau de livraison, le cas échéant ; l’attestation de non-mandatement signée de l’ordonnateur (au nouveau des services déconcentrés) ; l’attestation de non-paiement signée du chef de poste comptable assignataire de la dépense ; le dossier fiscal à jour.

Innocent D H

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Protéger la propriété intellectuelle permet non seulement à l’auteur d’une œuvre intellectuelle de l’exploiter, mais aussi et surtout lui donne les droits de profiter des revenus de manière exclusive. Dans la région du Nord, nombre d’entités notamment, les Petites et Moyennes entreprises (PME) n’ont pas encore procédé à la protection de leur propriété intellectuelle même si certaines nourrissent le projet.  

 

Selon les données fournies par la Délégation régionale des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), le Nord compte officiellement environ 4 500 PME. Des entreprises qui opèrent dans divers domaines d’activités. A Garoua, la cité capitale de cette région, plusieurs promoteurs de PME indiquent n’avoir pas encore protégé la propriété intellectuelle de leur création. « Je n’ai encore rien fait par rapport à cette protection des droits d’auteurs. Il y a eu un ou deux ans, j’ai reçu des fonctionnaires qui sont venus nous faire des remarques concernant la nécessité de protéger la propriété intellectuelle de son entreprise. J’ai négligé et c’était avant la pandémie du coronavirus, mais avec ce contexte sanitaire tout est devenu plus compliqué car nous avons même la tête en l’air », confie Jamel Mourad, responsable d’une Boulangerie. Cyrille Nyimbong promoteur d’une jeune entreprise spécialisée dans la sérigraphie et la soudure affirme à son tour, « la démarche n’a pas encore été entreprise, mais c’est un projet que nous murissons depuis fort longtemps ».  

Ces promoteurs des PME sont pourtant conscients des avantages qu’offre la protection de la propriété intellectuelle. « Lorsque nous sommes encore à notre début comme c’est notre cas, c’est le moment où nous devons garder ce dont nous avons réalisé. C’est quand l’entreprise est encore jeune qu’on peut réfléchir et penser mieux, vu qu’il y a beaucoup de gens qui ont suffisamment les moyens et qui peuvent à tout moment récupérer notre projet et le réaliser », reconnait Cyrille Nyinbong. « Je dois protéger la propriété internationale de mon œuvre afin qu’elle ne soit piratée et qu’il n’y ait pas des gens qui fassent la même chose en mon nom », renchérit Jamel Mourad.

Seulement ces entreprises font face à nombre de difficultés. « On n’est pas très au fait de ce qui se passe. Je sais qu’il faut protéger ses droits au même titre que les artistes musiciens, les films entre autres. J’aurais bien voulu avoir de plus amples informations, mais je ne sais pas vers qui me tourner pour l’instant », déplore Jamel Mourad. Cyrille Nyimbong relève également, « le fait que l’OAPI soit seule une représentation à Yaoundé, cela ne nous facilite pas les choses en région dans la mesure où pour avoir accès à certaines informations, nous devons nous rendre là-bas. Maintenant, on a aussi des soucis avec la mise à jour des sites internet qui ne sont pas toujours mis à jour en temps réels ».

Les promoteurs des PME dans le Nord sont donc unanimes sur l’importance de la protection des droits inhérents à leurs créations et inventions intellectuelles. Ils espèrent qu’une représentation de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), organe technique verra le jour au niveau local pour leur faciliter les formalités en la matière.

Innocent D H

 

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Le ministre camerounais des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III a signé le 11 septembre dernier, une décision fixant les conditions et modalités d’octroi des appuis aux PME, aux artisans et aux organisations de l’économie sociale. C’est dans le cadre du fonds récemment crée par le Gouvernement de la République pour la lutte contre la pandémie du coronavirus et ses répercussions sur le secteur productif camerounais.

 

Si l’on se réfère aux dispositions pertinentes du décret N° 2020/3221/PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation dudit fonds, l’enveloppe dédiée aux appuis directs aux PME à fort potentiel sinistrés s’élève à 1,5 milliards de FCFA. La somme dédiée aux artisans et acteurs des sociétés coopératives fabriquant des masques artisanaux et des gels hydro-alcooliques se chiffre à 500 millions de FCFA. Ce qui fait pour les deux cas, un total de 02 milliards de FCFA.

Conditions d’éligibilité

Pour être éligible au fonds, sont pris en compte les caractéristiques intrinsèques de l’entreprise considérée (taille, situation financière), mais aussi l’impact du coronavirus sur l’évolution conjoncturelle de celle-ci. Ainsi, l’entreprise en question doit être une PME justifiant d’une existence légale affiliée à une instance faîtière. Autre condition, l’entreprise doit être celle qui opère dans des secteurs ayant été fortement impactés par la pandémie, tels que la transformation des produits locaux, l’économie numérique, la production des supports pour l’évènementiel, être en activité effective et continue depuis au moins le début de l’année 2019 et avoir enregistré une baisse d’activités pendant la période de mise en œuvre des mesures gouvernementales de riposte à la propagation de la Covid-19.

Les appuis octroyés sont exclusivement en numéraire et se font à l’ordre du promoteur ou de son représentant dûment mandaté, ceci après un processus de soumission des candidatures des PME. En attendant, une task force a été constituée au niveau central avec pour rôle de procéder à la sélection des demandes d’aides sur l’ensemble du triangle national, apprend-on.

A titre de précision, selon les données rendues disponibles par l’Institut national de la Statistique (INS) après une évaluation menée du 27 avril au 10 mai 2020, ce sont 90% d’entreprises camerounaises qui ont été négativement impactées par le coronavirus. Elles ont notamment éprouvé d’énormes difficultés dans l’écoulement de leurs produits.

Innocent D H  

 

 

Published in Entreprises

Tel est l’axe de réflexion proposé par Anne Feconde Noah, Porte parole du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.

 

« Si l'optimisation de la dépense publique a toujours été une préoccupation majeure au Cameroun, la survenance de la crise de la Covid-19 et son inévitable impact économique sur les prévisions budgétaires, en font désormais un impératif.

Au nombre des postes de dépenses à questionner dans l'urgence, il y a ceux issus de la superposition de structures publiques et parapubliques budgétivores, mais ayant soit le même objet, soit des objets raprochables.

Cette superposition est visible dans plusieurs secteurs, mais je prendrais comme exemple d'illustration, celui des petites et moyennes entreprises, dans lequel ce système de doublonnage multiplie les doubles emplois. Un toilettage y est nécessaire.

Il existe au Cameroun :

1- Un ministère des PME

2- Une banque des PME

3- Un bureau de mise à niveau des PME

4- Une agence de promotion des PME

5- Une agence de promotion des investissements dont l'objet est certes plus étendue.

Si la pertinence du ministère des PME est évidente même si l'on essaye encore de mieux cerner son apport réel, tout comme celle de la banque des PME, qui devrait néanmoins être refinancée ; il y a lieu de questionner l'apport des structures 3 et 4. 

Toutes les 2 coûtent chers à l'Etat, en terme de fonctionnement, mais encore leurs missions sont similaires. Même les jeux de mots les plus subtils, ne sauraient faire de différence nette entre les deux structures susvisées.

D’ailleurs c'est très laborieux de leur trouver un impact avéré sur le rayonnement des PME locales. L'agence de promotion des investissements privés quant à elle, interroge sur la traçabilité de ses résultats, au regard des espoirs que sa création a suscités.

Même si elle n'est pas limitée aux seules PME, leur promotion doit légitimement faire partie de ses missions si l'on s'en tient à son objet.

Au lieu de maintenir l'agence de promotion des PME, et le bureau de mise à niveau des PME, l'API dont le potentiel est sous utilisé, pourrait reprendre leurs missions.

La promotion des PME se ferait entre autre par le bénéfice des incitations visées par la loi n0 2013/004 du 18 Avril 2013,et naturellement la formation.

Jusqu'ici l'API même n'échappe pas à l'opacité des procédures désormais naturelle au Cameroun, malgré son incidence négative sur la réputation et l'économie de notre pays. C'est le moment de travailler sur ce point, pour plus d'efficacité.

L'agence de promotion des investissements privés a quelquefois délivré des agréments à des investisseurs étrangers, qui s'en seraient servis pour lever des financements et se fondre dans la nature. Sans égards pour les projets initiaux.

Il est temps de donner la priorité aux investissements privés locaux, dont le suivi est plus aisé, mais dont les activités génèrent également des recettes à l'Etat.

Pour amortir l'impact économique de la COVID-19, la dissolution de l'APM et du BMNPME est une solution, ou tout au moins leur transformation en des directions logées au sein du ministère des PME.

Dans une telle hypothèse, les personnels seraient redéployés au ministère et à l'API. L'ANOR devrait de la même façon être logé au MINMIDT.

C'est une solution applicable à tous les cas similaires ».

 

N.R.M

 

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Il s’agit de 18 mesures fiscales et financières. Des mesures susceptibles de maintenir à flots les entreprises camerounaises baignées dans les marées du ralentissement de l’économie dû aux restrictions du gouvernement pour protéger les citoyens contre le Coronavirus.

 

Le GICAM propose des mesures qui touchent à la fiscalité, la politique douanière, l’apurement de la dette intérieure, la politique sociale des entreprises, mais aussi la politique financière et monétaire du Cameroun. Les propositions du GICAM ont le mérite d’être claire et simple.

Sur les questions fiscales, le patronat camerounais planche sur six points. Il s’agit du report, sans pénalités, des délais des déclarations statistiques et fiscales ; l’assouplissement des conditions de délivrance des attestations de non-redevance (ANR) ; le report du paiement des acomptes de l’Impôt sur les sociétés (IS) ; le report du paiement de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) sur les salaires ; le report du paiement des contributions au Crédit foncier et au Fonds national de l’emploi ; le report du paiement des cotisations CNPS pour les entreprises dans l’impossibilité de verser des salaires à leur personnel, avec cependant le maintien des couvertures CNPS pour les salariés concernés.

Il apparaît clairement que le patronat attend du gouvernement que plusieurs impôts soient exempts de paiement durant cette période. L’objectif est de permettre aux entreprises de disposer du cash, d’une trésorerie qui puisse faire face à la crise coronavirus.

Dans la suite de ses propositions, le GICAM propose des aménagements sur le plan douanier. Il est question de « la suppression, durant la période de crise, des surestaries et des frais de stationnement liés aux opérations de dédouanement ; l’allègement et l’adaptation des procédures liées au dédouanement et au paiement des fournisseurs, notamment pour tenir compte des contraintes liées au confinement en cours dans les pays d’embarcation, de nombreux fournisseurs étrangers étant désormais dans l’incapacité d’accomplir certaines formalités ; la suspension des contrôles douaniers après enlèvement ; et l’assouplissement des mesures de contrôles (quarantaine de 14 jours) des navires pour les secteurs stratégiques et les produits sensibles (intrants agricoles, produits alimentaires finis et semi-finis, produits pharmaceutiques) ».

 

De plus, le GICAM fait la proposition de l’institution d’un Fonds de soutien aux PME. Il s’agit d’une doléance du groupement des meuniers du Cameroun, qui a récemment prévenu le ministre du Commerce d’une pénurie et de la hausse probable des prix de la farine de froment sur le marché local. Les meuniers mettent à l’index la quarantaine de 14 jours imposés aux navires à la bouée de base au port de Douala, toute chose qui engendre des surcoûts pouvant être répercutés sur le prix final de la farine aux consommateurs.

 

Pour ce qui est de la politique monétaire et financière, le Gicam suggère « l’activation des leviers monétaires pour approvisionner le système bancaire en liquidités (facilitation de l’accès des banques au marché monétaire par la baisse de ses taux d’intérêt, augmentation des plafonds de refinancement ; l’accompagnement des banques et établissements financiers dans l’octroi des crédits de trésoreries aux entreprises ; le gel, par voie réglementaire, des échéanciers de remboursement de crédits et de leasing des entreprises et des particuliers auprès des établissements de crédit, ainsi que la suppression des pénalités et des coûts additionnels y afférents ».

Des propositions qui devraient être très rapidement examinées question de les mettre en branle le plus tôt pour le bien des entreprises camerounaises qui broient déjà du noir depuis le début de cette crise sanitaire aux relans de crise économique.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Pendant trois jours, les participants venus des dix régions, vont réfléchir autour du thème : « L’économie sociale au cœur du développement inclusif au Cameroun ».

 

Une problématique générale, dont l’objectif est de permettre aux activités des unités de l’économie sociale, d’induire un développement inclusif au Cameroun à travers des partenariats multiformes et évocateur de cette avancée notable.  Il est question de faire valoir l’économie sociale comme vecteur de l’amélioration des conditions de vie de chacun en vue du bien-être de tous.

Pour Vincent Ndongo, sous directeur du Développement de l’Economie Sociale au ministère des PME, de l’Artisanat, « ces assises vont donner l’occasion d’associer tout le monde dans le cadre du développement économique au Cameroun. Lors des trois premières éditions, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il n’est plus question de laisser en marge, une certaine grange de la population, pour des raisons et d’autres. Nous avons donc pris la résolution d’amener tous les acteurs autour de la table, afin qu’ils soient conscients du rôle important qui leur revient et les inviter à participer au développement économique de notre pays, parce que nous pensons que tout le monde a toujours quelque chose à donner dans la construction de l’édifice Cameroun… ».  

Principale innovation de cette 4ème édition

Cette rencontre va permettre, selon le sous directeur du Développement de l’Economie Sociale au ministère des PME, de l’Artisanat, de se pencher sur «  La loi sur l’Economie Sociale qui a été promulguée le 25 Avril 2019. Il est important de rappeler que cette loi permet d’encadrer véritablement toutes les activités, qui sont recensées dans tous ces différents secteurs qui fondent l’Economie Sociale... Ceci va permettre de vivre une évolution du langage et, nous pourrons par exemple parler du développement des chaînes de valeur par rapport aux filières, dans lesquelles s’investissent les populations, ou encore les groupes organisés. Nous pourrons parler du commerce équitable, qui est ce rapport entre les consommateurs et les producteurs, en essayant de supprimer au maximum les intermédiaires, nous allons parler de la professionnalisation des acteurs de l‘économie sociale parce que sa structuration  ne peut se faire que si l’on envisage une professionnalisation certaine des métiers qui sont autour de l’économie sociale… La loi prévoit quelque chose d’autre, c’est la labellisation des organisations de l’économie sociale… ».

Le rôle de l’Economie Sociale dans la Décentralisation

Un concept qui revient de plus en plus et, Vincent Ndongo relève qu’il est important de restituer l’Economie Sociale dans son contexte, c'est-à-dire dans les territoires : « Nous tenons à faire comprendre aux acteurs que c’est un outil pour le développement local et nous avons voulu intégrer les maires afin qu’ils s’approprient de cette réalité parce que les activités d’économie sociale sont comptabilisées dans les territoires, dans les communes. Donc les grands bénéficiaires, ce sont les autorités municipales.

Les activités retenues pendant ces trois jours vont s’articuler autour d’une leçon inaugurale, des foires-expositions des produits des unités de l’Economie Sociale, des conférences-débats et des activités d’information et de sensibilisation, sur les opportunités qu’offrent les programmes d’appui existants et les mécanismes de financement.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est pour apporter des solutions face à cette problématique que se tiennent depuis le 21 Octobre dernier, dans les principales capitales du Cameroun, les assises de la Semaine de la Propriété Intellectuelle

 

Le Cameroun, à travers le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT),comme de nombreux autres pays, à l’instar du Ghana, du Kenya, du Rwanda, de l’Uganda ont été sélectionné en 2018, sur la base de certains critères, notamment l’adoption et l’implémentation au sein de ces pays, des politiques et plans stratégiques nationaux de développement de la PI - L’utilisation des outils, des services et des plateformes spécialisées de PI - La signature et la ratification des traités et conventions en matière de PI - Le nombre croissant de demande de protection des actifs de PI auprès des offices des pays concernés au cours des dix dernières années pour organiser simultanément la Semaine de la Propriété Intellectuelle.

Objectif principal

Il est question d’attirer et de focaliser l’attention des parties prenantes sur le rôle que joue la propriété intellectuelle dans le développement des Etats et d’adopter à terme, des projets à l’attention du monde de la recherche et celui de la production des biens, qui intègre l’utilisation stratégique des outils de la propriété intellectuelle.

De manière spécifique, les participants échangent avec les cibles identifiées (les Universités et Instituts de recherche, les PME / PMI et les Sociétés de Gestions Collectives des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (SGC DA/DV),  sur le rôle de l’utilisation stratégique des outils de la PI pour le développement d’un pays.

Résultats escomptés

Alors que va se refermer le rideau de la Semaine de la Propriété Intellectuelle ce vendredi, Organisateurs et Participants entendent poser les jalons de deux projets.

Le premier vise à assister les Universités et les Institutions de recherche à adopter une politique et une stratégie d’utilisation effective de la propriété intellectuelle, dans la valorisation des résultats de la recherche.

Le second aspire à encourager les Petites et Moyennes Entreprises (PME) / les Petites et Moyennes Industries (PMI), à utiliser la propriété intellectuelle pour booster la compétitivité de leurs entreprises.

Autres partenaires du Cameroun à ces assises

A côté du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique et de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, les différentes articulations qui meublent les programmes inscrits à l’ordre du jour de la Semaine de la Propriété Intellectuelle ont reçu le soutien de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), l’African Regional Intellectual Property Organization (ARIPO) et l’Office Japonais des Brevets (JPO).

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Achille Bassilekin III le ministre des Petites et Moyennes entreprises a de ce fait, accordé une audience à Khare Diouf l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun.

 

Vendredi dernier, le Ministre des Petites et Moyennes entreprises (Minpmeesa) a parlé avec l’Ambassadeur du Sénégal au Cameroun, d’un souhait de collaboration voulu par notre pays dans le domaine de l’artisanat. Le Cameroun veut prendre exemple sur le Sénégal pour promouvoir son artisanat local.

La demande du Cameroun a donc été agréée par l’hôte du Ministre. Car au terme de l’audience, face à la presse  Achille Bassilekin III a annoncé la signature prochaine d’un accord de coopération dans le domaine de l’artisanat. Cet accord concernera de façon précise la transformation du cuir, la bijouterie, la mode et le textile. «Nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’Artisanat du Sénégal pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Notamment susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’Artisanat mais aussi avec nos villages artisanaux», a-t-il ajouté.

Pour revenir à l’audience entre le Minpmeesa et son hôte, il faut dire que les deux personnalités n’ont pas parlé que d’artisanat. Ils se sont aussi penchés sur la promotion des Petites et Moyennes entreprises (Pme). «Nous avons passé en revue le dispositif d’accompagnement qui existe autour des Pme au Sénégal. Notamment l’initiation à l’entrepreneuriat rapide. Un programme doté de 30 milliards de F qui vise à densifier non seulement l’écosystème entrepreneurial sénégalais, mais aussi promouvoir les entreprises artisanales. Un exemple qui pourrait également servir à la promotion de nos Pme locales», a indiqué le Minpmeesa.  

Prenant la parole à son tour, Khare Diouf a affirmé que la coopération voulue dans le domaine sus mentionné entre le Cameroun et le Sénégal est promise à de belles perspectives. «Nous voulons booster les échanges commerciaux entre le Sénégal et le Cameroun, un pays avec lequel nous présentons beaucoup de similitudes, notamment dans le domaine artisanal», a déclaré le Diplomate.

 

Liliane N.

 

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C’est dans le cadre d’un atelier ouvert ce mardi au Cercle Municipal de Yaoundé, une initiative du Laboratoire de Contrôle de Qualité des Médicaments et d’Expertise

 

Au-delà de la cérémonie d’ouverture ponctuée par un exposé avec comme axe de réflexion « Les Généralités sur les cosmétiques », les organisateurs proposent deux modules différents accompagnés de plusieurs axes de réflexion

Module I : Médicaments et Cosmétiques

Les promoteurs des petites et moyennes entreprises venus de villes diverses, sont notamment outillés sur : les Fondements de l’évaluation de la sécurité des cosmétiques – la réglementation des cosmétiques – le contrôle de la qualité physico chimique des produits cosmétiques – le contrôle de la qualité microbiologique des produits cosmétiques le challenge Test : méthode de la PAO

Système de management de la qualité et normes en matière de cosmétique – les techniques d’extraction d’actifs cosmétiques – les bonnes méthodes de fabrication des produits cosmétiques… Contrôle de qualité des cosmétiques de catégorie (Cas des laits pédiatriques – contrôle de qualité des lingettes pour bébé) – Contrôle qualité des antipaludiques, antibiotiques et antihypertenseurs en circulation dans les villes de Yaoundé : Quinine Sulfate, Artésunate – Amodiaquine, Ceftriaxone et Amlodipine…

 

Module II : Produits Alimentaires

Thématiques ; Qualité des produits locaux : Importance des labels – Le management de la sécurité des denrées alimentaires/BPH : ISO 22000 – Optimisation des procédés de fabrication – les produits formés lors des traitements en technologie alimentaire : Impact de la maîtrise du processus de fabrication – Problématique des résidus de pesticides dans les aliments – Le Contrôle de qualité des légumes et fruits en circulation à Foumban et à Foumbot… les dangers physiques et chimiques liés aux aliments – les résidus des médicaments dans les produits d’élevage : cas des antibiotiques – les bonnes pratiques de fabrication et rôle du Laboratoire de contrôle qualité…

Importance de cet atelier

Quelques jours avant que ne s’ouvre les travaux de ce mardi, au cercle municipal de Yaoundé, le directeur général du Lanacôme avait, dans le cadre d’une conférence de presse, affirmé que l’objectif est de renforcer les capacités des promoteurs des Petites et Moyennes Entreprises, avec comme résultat à plus ou moins long terme, la proposition des produits de qualité qui respectent les normes et autres standards internationaux qui permet au Made in Cameroun d’être compétitif sur différents marchés.

Pour le Dr Rose Ngono Mballa, « Il n’est pas question de jeter l’opprobre sur qui que ce soit mais, nous devons avouer que nos PME ne sont pas encore professionnelles et ne peuvent dès lors relever les défis qui s’imposent alors que nous sommes confrontés à la mondialisation…Il est plus que jamais important de s’arrimer et cela ne passe que par la fabrication des produits de qualités pour tous les consommateurs ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le constat est amer. Les producteurs ne parviennent plus à retenir leurs « larmes », lorsque les produits ne pourrissent pas dans les champs, c’est aux abords des routes qu’ils se détériorent laissés à la merci des intempéries

 

Le cri d’alarme est lancé par Laura Sen, promotrice du Zoom des Entrepreneurs 237 : « Je suis allée à la rencontre de mes parents, frères et sœurs afin de les inviter à rejoindre mon organisation, qui vise la promotion du made in Cameroun. J’ai été confrontée à une situation qui me laisse sans voix. La quasi majorité des récoltes pourrit dans les champs et quand certains parviennent à atteindre le centre de Yabassi, ils ne trouvent aucun acheteur et ne peuvent convoyer leurs récoltes vers les grandes métropoles ».

Les sacs sont abandonnés dans un magasin de fortune ou aux abords des routes : « Je suis au centre de Yabassi, les images que j’ai vues m’ont fait couler les larmes et, je ne veux même pas penser au sort réservé à ceux qui sont dans les villages et les environs. C’est un sort triste, qui est réservé aux récoltes à cause du manque d’infrastructures routières. Des sacs de 50 et 60 KG de citron. Quelle est la perte économique, quand nous connaissons tous le prix dans nos marchés à Yaoundé ou à Douala, pour ne citer que ces deux grandes villes. Si des institutions économiques ou des PME existent sur place, l’on ne voit pas leur apport, dans l’encadrement des producteurs locaux… ». 

« Je suis morte de honte, quand je me rappelle que hier encore, un jeune m’a dit : Grande sœur, j’ai deux hectares de plantains en train de pourrir dans ma plantation. Je ne sais pas quoi en faire… ».

 

Inexistence des usines de transformation locale

Pour la promotrice du Zoom des Entrepreneurs 237, « Il n’est pas possible d’évoquer l’idée de transformation de ce côté. Ce vocabulaire ne fait pas partie de leur jargon. Rien n’est mis en place pour leur permettre de migrer vers l’industrialisation, même de façon artisanale. C’est un peuple formé pour produire de la nourriture pour les métropoles… ». 

 

Un mauvais état de route permanent 

Yabassi n’est pas un cas isolé. Les producteurs vivant en zones rurales connaissent le même calvaire. Dans le Mbam et Inoubou par exemple, les populations de Deuk ont résolu il y’a peu, de ne produire que pour leur propre consommation. Les commerçants qui auparavant venaient de Bafia et même de Yaoundé, se sont trouvés d’autres sites d’approvisionnement. Le mauvais état des routes, le refus des transporteurs d’accéder à certaines zones, la perte des marchandises, les accidents qui surviennent de temps en temps mais surtout, le manque à gagner sont les raisons principales évoquées.  

Le made in Cameroun est un concept qui a pour objectif principal de valoriser les produits du terroir, ce qui intègre le fait de « les convoyer d’un point à un autre, sans connaître tous ces désagréments » affirme Laura Sen, qui ne manque pas en plus, de faire une mise au point : « Je ne veux pas croire encore moins affirmer de façon péremptoire que les départements ministériels en charge de l’Agriculture, des Travaux Publics, les mairies ne sont pas conscients de ces problèmes que les producteurs traversent mais, je veux attirer leur attention. La campagne électorale est proche, je ne fais pas de politique, je tiens à le préciser mais, vraiment, tous ceux qui viendront chez nous, pour demander nos voix doivent savoir que nous avons dépassé l’époque des pains – sardines. Nous ne sommes pas des mendiants et nous avons prouvé que nous sommes un peuple travailleur. Faites correctement votre travail et convainquez nous. Cela implique de pouvoir  convoyer sans problème, les produits des champs qui peuvent aider les familles à envoyer leurs enfants à l’école, à se procurer les soins lorsqu'ils sont malades et pourquoi pas, à faire quelques économies…Nous voulons le développement de Yabassi ». 

 

Nicole Ricci Minyem  

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01