La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) a officiellement lancé, le 27 mars 2019 à Douala, les activités du Fonds Pierre Castel pour le compte de l’année 2019, avec en première ligne l’organisation de la 2ème édition du Prix Pierre Castel, qui récompense les projets agricoles ou agroalimentaires portés par les jeunes âgés de 18-45 ans.
Comme au cours de la première édition, la compétition sera organisée cette année dans trois pays : le Burkina Faso, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Au Cameroun, où le groupe SABC organise ce concours en partenariat avec la Chambre de Commerce, les dossiers de candidature seront reçus à partir du 2 avril 2019 au 17 mai, date limite de dépôt des dossiers.
Une phase de présélection permettra d’établir une liste de 10 projets, qui seront ensuite soumis au jury, lequel se chargera de désigner le vainqueur. Le lauréat recevra alors une enveloppe de 10 millions de francs Cfa, ainsi qu’un accompagnement technique du projet primé, avec le soutien d’un parrain.
En plus du Prix Pierre Castel, qui permettra de désigner le successeur du jeune Flavien Kouatcha, premier lauréat de ce prix au Cameroun en 2018, grâce à un projet d’aquaponie; le Fonds Pierre Castel ambitionne de financer une chaire Pierre Castel à l’Université de Dschang, dans la région de l’Ouest du pays, afin de promouvoir l’innovation et les mutations agricoles, apprend-on officiellement.
Pour rappel, en 2018, c’est le Camerounais Flavien Kouatcha qui avait remporté le 1er Prix Pierre Castel 2018, grâce à un projet d’aquaponie. Âgé de 28 ans à l’époque il avait été sélectionné parmi 40 candidats. Grâce à sa start-up « Save Our Agriculture » créée en 2015, et qui était spécialisée dans l’aquaponie (système alliant culture des plantes et élevage des poissons) et la production des kits destinés à l’aquaponie à domicile.
Ce prix a été lancé en 2018 au Cameroun, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire par le Fonds de dotation Pierre Castel-Agir pour l’Afrique, qui va soutenir et accompagner financièrement des projets portés par des jeunes entrepreneurs africains, dans les domaines de l’agriculture, l’agroalimentaire, l’agri Tech et l’agro-ressource, présentées comme des filières à forte valeur ajoutée et facteurs de réduction de la pauvreté en Afrique.
Danielle Ngono Efondo
Impressionnante ! Francesca Belibi l’a été le 25 mars dernier, au concours de dunks du All-Star Game des lycées aux Etats-Unis. Cette basketteuse a remporté l’édition 2019 de ce concours réservé aux lycéens américains. Du haut de ses 85 mètres, cette Camerounaise née aux Etats-Unis, a dominé tous les garçons qui ont participé à ce rendez-vous très prisé et un passage obligé pour les futurs stars du basketball américains. Cette jeune basketteuse est la deuxième femme à triompher dans ce concours, après la superstar Candace Parker en 2004. En effet, le dunk qui est un ensemble de geste spectaculaire en basketball très commun chez les hommes, est encore très peu pratiqué dans le basketball féminin. Une tendance que pourra changer la jeune star camerounaise.
Cette réalisation est un succès phénoménal pour la future joueuse de l'université de Stanford, qui a fait ses premiers pas dans ce sport, il y a à peine trois ans. Cette camerounaise de 17 ans fait partie de plus belles promesses de la balle orange aux Etats-Unis. Elle s’est déjà engagée avec la prestigieuse université de Stanford pour la saison prochaine. Avant cette prouesse, Belibi a déjà fait parler d’elle, grâce à ses formidables qualités athlétiques qu’elle dégage sur le parquet.
A ce concours réservé aux lycéens, la basketteuse a une nouvelle fois fait sensation. Opposée à deux garçons Scottie Lewis, futur joueur de l’université de Florida, et Precious Achiuwa, Belibi a fait la différence avec trois dunks très spectaculaires. Notamment, une reverse ligne de fond, ensuite après avoir envoyé la balle orange contre la planche avant de terminer avec le geste de Michael Jordan, par-dessus une joueuse assise sur une chaise. Un véritable phénomène à suivre.
Marie MGUE
Chère Madame,
J'ai pris du temps pour me décider à vous écrire ces mots parce que comme plusieurs de nos compatriotes nous avons été distraits par votre mine souriante et enjolivante. Nous ne sommes pas allés au dedans de vous un instant pour imaginer ce que vous endurez. Vous nous l'aviez dit lors d'un meeting mais nous étions très pris par la perspective certaine de la victoire à l'élection présidentielle. Vous disiez à cet instant là " Il mange très peu et il y a des piles de livres au pied du lit". Nous étions en pleine campagne électorale.
Même après l'élection rien n'a changé dans son rythme de travail et surtout dans sa motivation. Il vous délaissée au profit de la nation. Pour répondre à l'appel de la patrie. Et vous l'avez laissé faire. Mieux vous avez épousé ses combats. Pour cela Madame permettez moi d'être la main de ces nombreux compatriotes qui ne peuvent vous écrire pour une raison ou pour une juste pour vous dire: AKIBA, MERCI, DIBOTI, THANK YOU, MOTOKWA...
Depuis bientôt deux mois vous êtes le "père" et la mère (naturellement) de votre famille depuis l'embastillement sauvage du président élu le professeur Maurice Kamto toute la famille repose sur vous. Malgré cela la ténacité de votre époux trouve grâce à vos yeux. Par ce comportement vous montrez aux yeux du monde votre altruisme et votre patriotisme : accepter de partager avec votre pays votre tendre moitié. Nous vous en sommes reconnaissants. Une dernière chose madame juste une. Transmettez cet état d'esprit à toutes les épouses de nos héros enfermés dans les prisons infestes du régime. Dites-leur "vous avez le soutien de la nation et vos enfants en sont les pupilles".
Au sujet des enfants,
Nous ne vous connaissons pas et les choses resteront ainsi pendant longtemps. Alors que votre papa partage une pièce insalubre avec cancrelats et moustiques d'autres sont abonnés au club, damier, ludo, songo'o et matango du quartier. Pendant que votre papa s'offre en holocauste, pour le rayonnement de notre pays, pour le changement radical de gouvernance pour un pays où il fait bon vivre, d'autres discutent l'augmentation ou non du prix de.... la bière. Triste n'est ce pas. Malheureusement c’est en cela que le pouvoir en place à travailler pendant plus de trois décennies. Réduire les compatriotes à ne suivre que les futilités.
Nous étions dans un long tunnel sombre et nauséabond depuis l’échec de NI JOHN FRU NDi en 92. Les camerounais balafrés et défigurés par tant d’espoir perdu c’étaient résolus à être spectateurs passifs de la descente aux enfers de notre pays. On a vu où cela nous mène aujourd'hui. Nous sommes moqués même par des pays dont il est difficile d’indiquer la position réelle sur la carte du monde. Même la victoire du regain de la presque-île de BAKASSI n’a pas décrispé les visages. D'ailleurs le bas peuple avait démissionné il y a belle lurette de « leurs affaires ». En réalité ils avaient fait des affaires du pays les leurs au point où personne ne s’en intéressait. Alléluia (pardon aux catholiques en plein carême) 2018 est arrivé. Non seulement le Professeur Maurice Kamto a éclairé ce tunnel sans bout, il nous en a extrait.
Excusez-moi je suis parcourue par tellement d’émotions quand j’écris ces mots car je sais par certaines de mes connaissances que votre papa ou époux est à l’abri du besoin il y a très longtemps. Et quand je parle du besoin ici je ne parle pas de besoins primaires. Il aurait pu garder le même silence que certains et être aux premières loges de l’effondrement de notre nation. Non il a répondu à l’appel de cette nation dont les cris de détresse se font entendre au loin. Parfois ces cris sont étouffés par la main de l’oppresseur qui nous ferme la bouche à coup de matraques.
Vous êtes désormais madame Suzanne Julie Kamto l’épouse de la nation, notre mère. Recevez Madame toute notre affection sincère et toute l’admiration que nous vous portons à vous et à papa Maurice.
Une nouvelle page s’ouvre à la direction technique nationale (DTN). Neuf ans après sa création, cette structure a un nouveau patron. L’entraîneur de football a été nommé Directeur Technique National, par décision signée ce 27 mars 2019, du président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya.
A la recherche d’un successeur à Jean Manga Onguené, remercié en février, la Fédération Camerounaise de Football a tranché mercredi 27 mars. L’instance a annoncé la nomination d’un nouveau directeur technique national (DTN), Serge Noah.
Ancien joueur du canon sportif de Yaoundé, cet homme âgé de 45 ans a entraîné l’équipe 3 de créteil et le club amateur de Clichy-sur-seine en région parisienne. Méconnu du grand public, il était présenté en 2014 dans un article du journal Le parisien comme « le cousin Germain » du tennisman et chanteur, Yannick Noah.
Titulaire d’un diplôme d’entraîneur de football délivré par la Fédération Française de Football (FFF), Jean Serge Noah n’a dirigé que des équipes de seconde zone dans l’Hexagone. Son titre le plus glorieux reste celui de vainqueur du championnat amateur de France de CFA2 (équivalent de la 4ème division) avec l’US Créteil en 2006.
Il a tenté il y a un an, une aventure dans le Canon de Yaoundé. Une expérience de courte durée qui s’était très mal terminée. Son curriculum vitae montre néanmoins qu’il a travaillé comme formateur à la FFF. Une expérience qui l’aidera peut-être à mettre en œuvre les nouvelles réformes de la DTN du Cameroun.
Dans le milieu du football, le choix porté sur le nouveau promu passe mal. « Avec tout ce que le Cameroun a comme entraîneurs, c’est une insulte pour notre pays. M. Serge Noah n’a aucun fait d’armes pour être nommé DTN », a réagi un technicien. S’il a en effet eu une relative bonne carrière de footballeur, le nouveau DTN est en revanche très peu connu dans le domaine de l’entraînement.
Créée en 2010, la DTN était jusque-là, dirigée par un quatuor de techniciens. Parmi eux, les anciens Lions Indomptables Jean Manga Onguéné et Jean Paul Akono. Robert Atah et Etienne Sonckeng complétaient l’équipe. Mais avec les réformes mises en place sous le Comité de Normalisation de Dieudonné Happi, il a été décidé que la Fecafoot aurait désormais un seul DTN, secondé par un adjoint.
Danielle Ngono Efondo
Le président de la République du Cameroun a annoncé la tenue des premières élections régionales lors du conseil ministériel le 16 janvier dernier au palais de l’Unité. La nouvelle plutôt bien accueillie par la classe politique fait depuis quelques jours l’objet de contestations par l’opposition. En effet, ceux-ci sont contre l’organisation des élections régionales avant les municipales. René Bonono Bakota, membre du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) donne son avis dans cet entretien.
90 conseillers régionaux par région, n’est-ce pas trop ? A Quoi peut correspondre ce nombre ?
Il est difficile d’adosser une logique à la définition du chiffre 90 qui renvoie au nombre de conseillers régionaux pour chaque région du Cameroun en référence à la loi actuellement sur la table du Parlement. Il peut s’agir à la fois d’une paresse intellectuelle et d’une continuité de la malice à laquelle le régime de monsieur Biya ne peut plus s’en passer. La paresse dans ce sens que ceux qui ont eu la responsabilité de réfléchir sur ce projet, n’ont pas pu trouver une base logique à partir de laquelle la péréquation du nombre de conseiller devait être définit par région. Etant en contexte de décentralisation, on aurait pu s’inspirer du cas de la distribution dans les communes dont le critère de base est la fixation d’un nombre minimal (25) et la suite en fonction de la population.
Les communes qui ont par exemple 41 et 61 (qui se trouve être le plafond) conseillers municipaux, doivent justifier d’une population importante. Le Conseil Régional est la représentation de la population autant dans sa composition sociologique que dans sa densité. La malice parce que le régime de Monsieur Biya a tellement de réservistes qui attendent un strapontin. Ce nombre serait donc fonction des personnes à caser afin d’apaiser leur attente. Même quand l’on voudrait ramener la compréhension de cette répartition au nombre d’arrondissement, le Cameroun dispose de 360 alors que le nombre de conseiller régionaux sera de 900. Par ailleurs, la Région qui a le plus d’arrondissements est le Centre avec 71. Il s’agit là d’une obésité de conseiller par région surtout quand l’on s’intéresse à la distribution à l’intérieur de chaque région. On assistera encore à une grève des budgets surtout qu’on annonce pour 7 milliards la dotation pour la mise en place et le fonctionnement de ces conseils régionaux pour cette année 2019.
Cette disposition ne renferme-t-elle pas le piège d’une volonté pour l’exécutif de toujours avoir la mainmise sur le découpage et partant sur la décentralisation ?
Oui évidemment que l’exécutif n’a jamais caché sa volonté permanente de contrôler la ventilation des élus dans les circonscriptions administratives et électorales. Il suffit de se référer à la répartition du nombre de sièges à l’Assemblée Nationale pour s’en convaincre. Il y a forcément une volonté de garder la mainmise sur la répartition des conseillers régionaux représentants les départements par régions. Pour autant que les représentants des départements seront investis par les partis politiques.
Est-ce que cela aurait un sens d’organiser les élections régionales avant les législatives et les municipales ?
Si les élections régionales sont organisée avant celles des municipales notamment comme cela se précisent, la grande majorité de ces conseillers seront illégitimes. En réalité, 700 conseillers régionaux doivent être élus par les conseillers municipaux actuels. Si l’on peut soutenir la légalité de ces conseillers municipaux, il est impossible d’établir leur légitimité. En réalité, la légitimité de ces conseillers est arrivée à échéance depuis 2018 et personne ne peut plus garantir qu’ils représentent vraiment les populations. Le bon sens voudrait que les conseils régionaux soient mis en place après l’élection des conseillers municipaux. Mais comme il a été relevé plus haut, le RDPC voudrait décongestionner et atténuer les batailles fratricides qui s’annoncent dans ses rangs lors des modes de désignation de ses candidats pour les législatives et les municipales. Ils seront nombreux les militants du RDPC qui nourrissaient des ambitions pour les municipales et les législatives qui compétiront pour les régionales. Une situation qui le rendra moins assommé lors des élections législatives et municipales à venir. Ce braquage se situe au continuum de la malice sus indiquée.
La mort des délégués du gouvernement ?
Difficile d’affirmer que les délégués du gouvernement vont disparaître. Pour la simple raison que les lois du 24 juillet 2004 sur la décentralisation précisent bien la présence des communautés urbaines malgré la mise en place des conseils régionaux. Ces institutions ont une mission davantage de malice politique que de volonté de performance. Il est évident qu’elles ont été créées pour fragiliser les communes des centres villes où l’opposition contrôle les exécutifs municipaux. Monsieur Biya et son régime ne sont pas prêts à abandonner les services d’un instrument qui continue à bien jouer son rôle.
Entrée en scène d’une véritable décentralisation ?
La mise en place des conseils régionaux n’apportera rien de nouveaux à la mise en place de décentralisation à l’état actuel de la situation. La région ne peut bien marcher en contexte de décentralisation que si la commune est vitale. Or actuellement, sur les 63 compétences transférées aux communes de nombreux goulots d’étranglement persistent et c’est n’est pas l’arrivée de la région qui viendra résoudre ces pesanteurs. L’on peut citer la question de la ressource humaine au sein des communes dont le PURS appelle au développement d’une fonction publique locale dans son projet de société ; le financement de la décentralisation ; la mainmise des préfets sur la gestion des communes ; le profil des élus en contexte de décentralisation ; l’absence d’implication des populations ; la mal gouvernance ; etc. comme d’habitude, ces conseils régionaux sont voués à l’échec dans le contexte ambiant actuel.
Bossis Ebo'o
L’annonce de cette autre marche du parti politique de Maurice Kamto a été faite par Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Me Emmanuel Simh a donné à Yaoundé, un point de presse pour parler des prévisions du Mrc. Le parti veut organiser une marche le 6 avril 2019. Le but de cette marche est de dénoncer le fait que le gouvernement veut organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique qui endeuille les familles. « Le Mrc dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales, s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques », a déclaré Emmanuel Simh.
Le 3e vice-président du Mrc a donc profité du point de presse, pour appeler les responsables du parti à se mobiliser pour cette marche. « Nous instruisons à tous les responsables des structures de base du Mrc, à déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Nous entendons mobiliser tous les camerounais pour revendiquer le respect des droits constitutionnels qui sont les nôtres », a-t-il déclaré.
Lors du même point de presse, Emmanuel Simh a aussi fait mention des interdictions d’organisation de leurs activités en faisant remarquer que tel n’est pas le cas pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti politique au pouvoir. Pour Me Simh, les autorités et les Forces de l’ordre doivent avoir la même attitude avec le Rdpc. Emmanuel Simh a laissé entendre que « Monsieur Biya » a instauré au Cameroun, «un régime policier terreur ». Et c’est la raison pour laquelle les camerounais ont peur de se retrouver dans la rue pour manifester.
« On a reculé de 50 ans. Nous sommes entrés dans une dictature médiévale. Et ce n’est pas tolérable. Mais, il y a des gens courageux qui continuent de se battre… Il faut d’abord que nous puissions conquérir ces bastilles qui sont dans nos têtes, cette peur qui nous enferme, qui nous tient », a-t-il ajouté.
Toutefois Me Emmanuel Simh a tenu à faire une précision par rapport à la marche du 6 avril prochain. « Si le 06 avril prochain, on nous donne des récépissés de déclaration de manifestations, je peux vous dire qu’il y aura des millions de camerounais pour demander que leurs droits civiques et civils soient respectés. Mais si les autorités nous refusent les récépissés et que le 06 avril, on mobilise les Forces de l’ordre, il est évident que les gens ne sortiront pas parce qu’ils ont peur, parce qu’ils sont tétanisés par la peur », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Lors de la session plénière des questions orales qui a eu lieu mercredi dernier, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports, a été appelé à apporter des éclairages, sur le sujet de la compagnie nationale aérienne Camair-Co.
Les Sénateurs se sont montrés intéressés par le sujet de la Camair-Co. Le Sénateur Pierre Flambeau Ngayap a voulu savoir ce qui se passe avec le plan de relance de la compagnie nationale aérienne. L’Honorable voulait comprendre la raison pour laquelle, l’entreprise dirigée actuellement par Ernest Dikoum tarde ou disons peine toujours à redécoller. Pour répondre à cette préoccupation, le Ministre des Transports a opté de dresser l’état des lieux de la compagnie nationale aérienne.
De cet état des lieux, il ressort que ledit Plan de relance de la Camair-Co a été conçu pour une période de sept années. Il a connu une révision le 29 mai 2018. Le 17 avril 2017, l’entreprise a acquis deux aéronefs et est donc passé du statut de locataire à propriétaire. Le nombre d’aéronefs de la compagnie a été porté à six le 29 mai 2018, jour où Camair-Co a acquis un autre engin. Cependant a noté Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, la compagnie connait des problèmes depuis le mois de février 2019. Il y a à l’heure actuelle quatre aéronefs qui sont au sol. Les moteurs de deux doivent être réhabilités. Ce qui explique selon le Ministre, la baisse des services offerts, des destinations couvertes mais aussi les revenus de la compagnie.
Et d’après le Ministre des Transports le grand problème actuel de l’entreprise reste la mobilisation des financements. « L’Etat du Cameroun a obtenu une subvention de 25 milliards de FCFA mais les négociations n’ont pas pu arriver à leur terme », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, dans une nouvelle correspondance, le Directeur général de la Cameroon civil aviation authority a informé le directeur général de Camair-co de la levée de la suspension de l’avion MA60 immatriculé TJ-QDA. Il faut préciser que ledit avion est impliqué dans un incident survenu le 10 mars 2019 à l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum. «Après examen des documents transmis, relatifs aux mesures prises à la suite de l’incident grave survenu sur votre avion de type MA60 immatriculé TJ-QDA, le 10 mars 2019 à l’aéroport Bafoussam-Bamougoum, j’ai l’honneur de vous autoriser à reprendre l’exploitation de l’avion», peut-on lire dans la correspondance du DG de la CCAA qui a fuité dans les réseaux sociaux.
Avec donc ses six avions cloués au sol pour diverses raisons, Camair-co survit grâce à ce dernier MA60 qui assure uniquement les vols domestiques.
Liliane N.
Les gaz à effet de serre sont toujours préoccupants. Le sujet s’est invité à la tribune des députés vendredi dernier à l’Assemblée nationale. Pour porter cette cause, l’honorable Zam Jean Jacques. En effet, rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, sacrifiant au rituel des questions orales aux membres du gouvernement, le député a interpellé le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded).
Deux sujets dans sa préoccupation : le sort du projet de loi sur la fiscalité environnementale et les mesures prises par le Cameroun pour sensibiliser par rapport aux dangers du gaz à effet de serre. Pour y répondre, le ministre délégué, Nana Aboubakar Djalloh.
En effet, lit-on, l’inquiétude de l’honorable Zam Jean Jacques découlait de ce que les zones humides du Cameroun sont de moins en moins protégées au regard des chiffres venant des rapports de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) ; de 27.000 km2 avant 1973, à 2000 km2 aujourd’hui. Pour y remédier, le député se demande ce qu’il est advenu du projet de loi sur la fiscalité environnementale.
Sur ce point, le ministre a rassuré que le texte a été initié, validé et transmis à la hiérarchie. Concernant les mesures pour lutter contre les changements climatiques dus aux gaz à effet de serre, le ministre Nana Aboubakar Djalloh a annoncé qu’un laboratoire de suivi de gaz à effet de serre avait déjà été mis sur pied et le matériel nécessaire, acheminé.
D'ailleurs, un décret présidentiel signé le 19 janvier 2019 a réorganisé l’Observatoire national sur les changements climatiques, précisant ses missions à cet effet. Ce qui constitue, selon le ministre, une avancée notable.
De même, des experts camerounais ont bénéficié de formations liées à cette problématique. Le Minepded multiplie également des partenariats avec des radios locales pour sensibiliser, en plus de la poursuite de l’opération Sahel vert.
Il faut admettre que le Cameroun est un pays gravement touché par le changement climatique. Une des raisons pour lesquelles le Cameroun est si vulnérable au changement climatique est qu’il est fortement dépendant de l’agriculture, donc du climat.
Une autre raison serait que, puisque les températures annuelles du Cameroun sont confinées dans une petite plage, les systèmes biologiques sont moins capables de s’adapter aux changements qui modifient la plage. Enfin, les ressources financières limitées du Cameroun rendent l'adaptation particulièrement difficile.
Otric N.
Ce projet de loi est celui portant ratification de l’ordonnance du 20 décembre 2018 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances de l’exercice 2018.
Hier 27 mars 2019, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi portant ratification de l’ordonnance du 20 décembre 2018 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances de l’exercice 2018. Ledit projet a été défendu par Abdoulaye Yaouba le Ministre délégué auprès du Ministre des Finances. Celui-ci a présenté le contexte dans lequel le Président de la République a signé l’ordonnance relative à ce texte.
Précisons que cette ordonnance avait en effet pour but d’autoriser le Ministre des Finances à signer tous les documents en vue de la cession de gré à gré, à la Société Africa 50 de 50% des actions détenues par l’Etat du Cameroun dans le capital de Nachtigal Hydro Power Company (Nhpc), société constituée le 7 juillet 2016 entre la République du Cameroun, Electricité de France International (Edfi) et la Société financière internationale (Sfi), à l’effet de réaliser en commun un projet d’aménagement hydroélectrique de 420 MW sur le site Natchigal amont.
Il faut souligner que cette cession des 50% des actions à la société Africa 50 visait à soulager la trésorerie de l’Etat. Le montant de l’opération était de 6 millions d’euros soit environ 04 milliards de FCFA. Il fallait donc procéder à la modification des dispositions de la loi de finance de l’exercice concerné. Le projet de loi a été adopté au cours d’une séance plénière présidée par le très Honorable Cavaye Yéguié Djibril. Le même exercice doit être fait au Sénat, après le tour à l’Assemblée nationale.
Liliane N.
Les responsables des deux institutions, accompagnés de leurs plus proches collaborateurs, ont signé une convention il y’a quelques heures, qui stipule que le football au Cameroun peut intégrer l’outil informatique à travers ses différentes composantes
C’est Engelbert Mbarga, le directeur du département chargé des métiers liés au football, qui a été chargé, à l’entame de la cérémonie qui s’est déroulée dans la salle des conférences de l’Anafoot, de dévoiler le contenu de cette convention : « Les axes de la convention qui va désormais nous lier à l’IAI sont clairs. Il s’agit entre autres, de bénéficier de l’assistance technique de l’IAI à travers l’utilisation de la technologie numérique. Nous en aurons besoin dans notre travail quotidien, puisque cela va nous permettre de migrer vers la modernisation des méthodes de détection, de formation et de suivi de nos pensionnaires. L’outil informatique dont nous bénéficions désormais va être d’un apport important dans la formation des analystes vidéo, métier du football en plein essor ».
Le directeur du département chargé des métiers liés au football a ensuite révélé que « Le partenariat Anafoot – IAI va faciliter la reconversion des footballeurs à travers des formations aux métiers du numérique ».
Au cours de la signature de cette convention, Armand Claude Abanda a ouvert une autre brèche gratuite aux footballeurs en activité ou en retraite. « J’ai évoqué la possibilité de former grâce à la technologie israélienne les footballeurs camerounais pour l’installation des kits solaires et leur maintenance. Nous sommes à une ère nouvelle. Le président de la République a dit le 31 décembre dernier aux Camerounais qu’il fallait s’intéresser à l’économie numérique et aux énergies renouvelables. Je pense que c’est la voie de l’avenir et l’Anafoot sera vraiment high-tech dans ce sens », a précisé le représentant résident de l’IAI.
Une attitude que partage Carl Enow Ngachu, le directeur général de l’Anafoot qui n’a pas caché sa joie : « Je voudrais remercier le Représentant résidant de l’IAI pour la confiance qui a placée en nous par la signature ce partenariat. Nous ferons en sorte que nos structures décentralisées et même l’Académie nationale de football ait des outils modernes, avec le soutien de l’IAI-Cameroun. Nous pensons pouvoir non seulement former des anciens footballeurs et certains encore en activité, pour certains métiers liés au football grâce aux nouvelles technologies modernes. Vous ne pouvez rien faire aujourd’hui, si vous ne maîtrisez pas l’outil informatique. Au Cameroun, la référence, c’est l’IAI. C’est la raison pour laquelle nous sommes allés vers elle ».
Nicole Ricci Minyem