Des cours théoriques et pratiques seront dispensés aux élèves afin de leur permettre d’être à la pointe du numérique non sans bénéficier de ses multiples avantages dans un monde qui se veut désormais un village planétaire.
Dans un monde qui se veut de plus en plus globalisé, l’apprentissage de l’informatique apparait désormais comme un passage obligé. Dans les établissements scolaires de la ville de Garoua, les responsables encouragent les élèves pour cette cause conformément aux programmes en vigueur. C’est le cas du lycée technique de Garoua où certaines spécialités exigent par nature la maîtrise de l’outil informatique. « Comme les spécialités fiscalité et informatique de gestion, géomètre topographe qui doivent forcément faire l’informatique. Au-delà, pour l’ensemble des élèves, l’établissement a mis en place des infrastructures et des équipements. Nous avons de façon spécifique deux salles informatiques d’une capacité de 25 machines au moins fonctionnelles. Nous avons une salle informatique avec des machines neuves de 15 ordinateurs qui ont été fournies par la haute hiérarchie. Il y a aussi les cours théoriques, puisque nous savons, une pratique sans théorie ne peut pas bien évoluer Sali », indique Sali Souaibou, proviseur.
A l’Enieg bilingue de Garoua, des actions sont également menées pour que l’institution ne soit pas à la traîne dans l’apprentissage de l’informatique comme l’explique le directeur, Bernard Boyogueno : « Des enseignements de didactique, c’est-à-dire comment apprendre à nos élèves maîtres à enseigner les TIC, à enseigner et apprendre à l’aide des TIC. Nous avons une modeste salle informatique et à côté de cela crée des fora WhatsApp et autres pour pouvoir permettre à nos apprenants d’échanger avec leurs enseignants au-delà des enseignements en présentiel ».
Pour s’assurer pour que les cours théoriques et pratiques produisent des résultats probants, des évaluations sont régulièrement organisées. « Première évaluation au niveau purement théorique, mais les enseignants de cette discipline s’arrangent à ce que l’évaluation se fasse également de façon pratique à travers des échanges des travaux et des copies par voie internet, des groupes qu’ils auront créés et saisir des documents à déposer au niveau des enseignants par chaque élève-maître. Lorsque vous demandez à chaque élève-maître d’ouvrir sa bôite mail et d’échanger avec son enseignant, ça lui permet de se familiariser avec cette nouvelle technologie », rassure Bernard Boyogueno, directeur.
L’insuffisance du matériel informatique notée dans certains établissements scolaires de la ville de Garoua, ne fait pas pour autant disparaître l’engouement des élèves à apprendre l’informatique, car ils le savent bien, l’avenir ne se fera pas sans Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
Innocent D H
Les responsables des deux institutions, accompagnés de leurs plus proches collaborateurs, ont signé une convention il y’a quelques heures, qui stipule que le football au Cameroun peut intégrer l’outil informatique à travers ses différentes composantes
C’est Engelbert Mbarga, le directeur du département chargé des métiers liés au football, qui a été chargé, à l’entame de la cérémonie qui s’est déroulée dans la salle des conférences de l’Anafoot, de dévoiler le contenu de cette convention : « Les axes de la convention qui va désormais nous lier à l’IAI sont clairs. Il s’agit entre autres, de bénéficier de l’assistance technique de l’IAI à travers l’utilisation de la technologie numérique. Nous en aurons besoin dans notre travail quotidien, puisque cela va nous permettre de migrer vers la modernisation des méthodes de détection, de formation et de suivi de nos pensionnaires. L’outil informatique dont nous bénéficions désormais va être d’un apport important dans la formation des analystes vidéo, métier du football en plein essor ».
Le directeur du département chargé des métiers liés au football a ensuite révélé que « Le partenariat Anafoot – IAI va faciliter la reconversion des footballeurs à travers des formations aux métiers du numérique ».
Au cours de la signature de cette convention, Armand Claude Abanda a ouvert une autre brèche gratuite aux footballeurs en activité ou en retraite. « J’ai évoqué la possibilité de former grâce à la technologie israélienne les footballeurs camerounais pour l’installation des kits solaires et leur maintenance. Nous sommes à une ère nouvelle. Le président de la République a dit le 31 décembre dernier aux Camerounais qu’il fallait s’intéresser à l’économie numérique et aux énergies renouvelables. Je pense que c’est la voie de l’avenir et l’Anafoot sera vraiment high-tech dans ce sens », a précisé le représentant résident de l’IAI.
Une attitude que partage Carl Enow Ngachu, le directeur général de l’Anafoot qui n’a pas caché sa joie : « Je voudrais remercier le Représentant résidant de l’IAI pour la confiance qui a placée en nous par la signature ce partenariat. Nous ferons en sorte que nos structures décentralisées et même l’Académie nationale de football ait des outils modernes, avec le soutien de l’IAI-Cameroun. Nous pensons pouvoir non seulement former des anciens footballeurs et certains encore en activité, pour certains métiers liés au football grâce aux nouvelles technologies modernes. Vous ne pouvez rien faire aujourd’hui, si vous ne maîtrisez pas l’outil informatique. Au Cameroun, la référence, c’est l’IAI. C’est la raison pour laquelle nous sommes allés vers elle ».
Nicole Ricci Minyem