Parmi les points saillants des activités inscrites dans l’agenda de Michel Palu durant son séjour au Cameroun, figure en bonne place, l’inauguration de la Compagnie fermière camerounaise (CFC), dernière-née du Groupe SABC, apprend-on de sources crédibles.
Durant son séjour, le président du Conseil d'administration des Brasseries participera à l’inauguration ce 5 novembre 2021 à Mbankomo dans la région du Centre, de la Compagnie fermière camerounaise(CFC), dernière-née du Groupe Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC). La cérémonie d’inauguration sera présidée à l’occurrence par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Précisons selon plusieurs observateurs, il s'agit d’un événement hautement important qui vient renforcer la vision agro-industrielle du brasseur qui est celle « d’être le leader agro-industriel régional de référence dans la production et la commercialisation de boissons alimentaires au sein d’une organisation performante, rentable, moderne et citoyenne ».
La CFC a été créée le 4 juillet 2017 avec un capital social de 2,5 milliards de francs CFA, réparti entre la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (80%) et Somdiaa (20%). Les travaux de construction des installations industrielles de la compagnie ont nécessité un investissement de 20 milliards de francs CFA. La CFC sera ainsi un acteur-clé pour les secteurs de l’agriculture et de l’élevage étant entendu que sa mission est axée sur la transformation du maïs en gritz à destination des brasseries et la production de farine à base de maïs pour la consommation humaine et animale.
Elle ambitionne, entre autres, de booster le secteur de l’élevage où elle entend apporter son expertise pour l’amélioration de l’offre en nutrition animale. L’entité produira 6 millions d’œufs à couver, 4 millions de poussins d’un jour et 5.000 tonnes d’aliment pour animaux.
Innocent D H
C'est dans le cadre de l’initiative « vacances sans déchets plastiques », dont la 9ème édition a été lancée le 02 août 2021 dans la ville de Douala. Les activités qui vont se dérouler dans les villes de Douala, Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Limbé et Nkongsamba, prendront fin le 03 septembre prochain, apprend-on officiellement.
Ce sont à terme, 650 tonnes de déchets plastiques qui seront collectés dans 6 villes du Cameroun à savoir Douala, Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Limbé et Nkongsamba. Voici le principal objectif recherché par la Société anonyme des brasseries du Cameroun (Sabc) et l’entreprise de collecte et de recyclage des déchets Red-plast, en droite de leur approche de protection de l'environnement. Et pour que cet objectif soit atteint par les acteurs, le groupe brassicole et son partenaire ont recruté 850 jeunes bénévoles.
A travers cette initiative, Sabc et Red-plast veulent davantage impliquer les jeunes dans la gestion des déchets plastiques et la protection de l’environnement. Par la même occasion, la filiale locale du groupe français Castel vise à atteindre un autre objectif majeur : assumer sa responsabilité et son leadership social dans le domaine de la protection de l’environnement, en tant que groupe brassicole au Cameroun. Et c'est en phase avec cette vision que Estelle Ateba, responsable de la communication à Red-Plast déclare, « Les précédentes éditions de vacances sans déchets plastiques étaient réduites aux mairies de Douala 1er, 3e et 4e. La 9e édition va s’étendre sur un champ beaucoup plus vaste parce que nous avons voulu opérer dans d’autres villes que Douala. C’est pourquoi le 05 juin dernier, nous avons signé un partenariat avec le groupe Sabc ».
En 2012, la Sabc s'était déjà allié au groupe Plastic récup, pour assurer la collecte des bouteilles en plastique vides de toute marque et de tout format, et les confier pour traitement à Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam). Ces différentes bouteilles sont recyclées et remises sur le marché sous d’autres formes, telles que des pavés, des montres, des ustensiles de cuisines, apprend-on de sources sûres.
Innocent D H
Les Brasseries du Cameroun ont remis des dons composés de denrées alimentaires et de produits de première nécessité.
La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc) s’est mobilisée pour apporter son soutien aux couches vulnérables de la région du Sud-Ouest. Elle s’est rendue tour à tour, à l’hôpital régional et à la prison centrale de la ville de Buea. Elle était aussi au centre des handicapés et orphelinat HOPTEC et au centre des aveugles Bulu Blind Center. L’objectif de cette caravane humanitaire était de témoigner son soutien aux couches sociales défavorisées présentes dans les différents lieux suscités. Surtout à ce moment, le quotidien devient difficile à cause de la pandémie du Coronavirus.
Les équipes de la Sabc choisie pour cette tâche sont allées vers les populations défavorisées du Sud-Ouest avec des dons. Ces dons étaient composés des produits alimentaires et de première nécessité. Dans les centres visités, des sacs de riz, des litres d’eau de Javel et des cartons de savons de ménage y ont été déposés. La Sabc a pensé qu’avec ces produits, il leur sera facile de prendre soin des orphelinats et des personnes handicapées qui vivent là-bas.
La Sabc n’a pas que faire de donner ces dons, elle a aussi profité de ces instants de partage pour appeler les pensionnaires des centres au respect des mesures barrières nécessaires pour lutter contre la propagation du virus du Covid-19.
Il convient de noter que ce geste de la Sabc n’est pas le premier depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus au Cameroun. En date du 26 mars 2020 et du 1er avril 2020, les Brasseries du Cameroun se sont rendues à l’hôpital Laquintinie de Douala et à l’hôpital central de Yaoundé. Il faut préciser que ces deux formations sanitaires publiques s’occupent de la prise en charge des patients du Coronavirus.
Dans les deux hôpitaux des grandes métropoles du Cameroun, les Brasseries avaient laissé un important don de matériel pour le renforcement des conditions d’hygiène. Ce don était composé de masques chirurgicaux, de gels hydro-alcooliques, d’eau de javel et de packs d’eau minérale afin de mieux prémunir le personnel hospitalier et assurer une prise en charge efficiente des patients.
Liliane N.
Selon les informations puisées à bonnes sources, durant l’exercice 2019 la Société anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC), filiale du Français Castel a payé des droits et taxes de douane dont le montant a atteint 27,18 milliards de FCFA. Un chiffre jugé en baisse d’environ 1,4 milliard de FCFA par rapport à celui de 2018 qui se situait à 28,63 milliards de FCFA.
La direction générale des douanes (DGD) reconnaît que ces chiffres sont exacts. Elle précise par ailleurs que la SABC qui a versé plus de 55 milliards de FCFA au titre des droits et taxes en l’espace de deux ans. A travers ces contributions, la société hisse le groupe au premier rang des partenaires du Cameroun dans le secteur privé. Emmanuel De Tailly, le directeur général des Brasseries du Cameroun se dit satisfait de la qualité du partenariat. « Le Groupe SABC et l’administration publique ont toujours été des partenaires de longue date, ce qui a permis au Groupe de devenir, au fil du temps, un partenaire économique et social du Cameroun », se réjouit-il.
L’on note néanmoins que la part contributive de la SABC sur l’ensemble des recettes douanières du Cameroun, reste faible. Si en 2019 les recettes douanières globales ont été évaluées à 971,7 milliards de FCFA, 3% est le taux global des droits et taxes douanières payés par la SABC.
Innocent D H
Dans une lettre ouverte, David Eboutou fait un plaidoyer à l’attention d’Emmanuel de Tailly, Directeur Général du groupe Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC).
« Objet : Le sens de mon plaidoyer à l’endroit de votre ancienne collaboratrice Laure Kamdem
Monsieur le Directeur Général des Brasseries du Cameroun,
Mon nom est David Eboutou. Un compatriote de Laure KAMDEM qui milite en faveur des causes humanistes et qui, à la limite de ses moyens, essaye de faire bouger les lignes pour contribuer à réparer quelques injustices que j'estime fondées au regard des informations souvent en ma possession.
Tout d'abord, permettez-moi de vous adresser toute mes sincères condoléances après le décès de Patricia Berthelot, qui était jusqu'à sa mort et d'après ce que j'ai pu entendre, votre collaboratrice directe au sein du Groupe SABC. Que son âme repose en paix !
Revenant sur l'objet de cette lettre ouverte, je ne voudrais pas revenir sur ce qui a été dit tout le long des différentes publications d'interpellations que j’ai publié sur cette page, relativement à cette affaire extrêmement douloureuse, et qui a offusqué et indigné de millions de camerounais quant à la situation actuellement pathétique de Madame Laure Kamdem.
Que ce soit mes nombreuses alertes, votre droit de réponse que vous m'avez fait tenir ou même la correspondance en réaction à ce droit de réponse que la concernée elle-même vous a fait parvenir par voie d'huissier de justice, il reste une constance qui devrait nous préoccuper et plus encore vous, en toute sincérité et honnêteté.
Laure Kamdem est très malade. Elle est paralysée. Cet état fait suite à un accident de travail dont elle a été victime au sein des Brasseries du Cameroun après avoir inhalé une forte quantité d'ammoniac qui l'avait envoyé sur le champ dans un coma profond. Depuis lors, nonobstant ses nombreux cris de détresse et d'appels à l'aide à l'attention de votre entreprise qui pourtant se veut citoyenne, elle n'aura reçu en retour qu'une terrible lettre de licenciement après un détour à l'inspection du travail. Depuis ce jour, sa situation n'a fait qu'aller en s'empirant.
Monsieur le Directeur Général,
Qui ne peut ne pas s'en émouvoir devant un tel drame?. Comment qualifier cela ?!
En m'appropriant de ce dossier pour en faire le plaidoyer après que la famille de cette dernière m'ait contacté et surtout après avoir épluché les nombreux documents administratifs, des ordonnances d'hôpitaux et autres courriers en leur possession, j'avais compris que cette famille en était totalement essorée et n'avait plus rien pour s'occuper de leur enfant désormais condamné à vivre dans un état végétatif.
Fort de mon coté empathique, il me fallait agir et au plus vite.
La vérité Monsieur le Directeur Général c'est que je suis profondément attristé et déçu de savoir qu'à ce jour, aucun haut responsable des Brasseries du Cameroun n'a tenté un rapprochement avec Laure KAMDEM ni même sa famille pour lui témoigner toute la " citoyenneté " humaniste qui fait simplement partie du bon sens qui réside en chacun de nous.
Monsieur le Directeur Général,
Peut-être ne le saviez vous pas, ce sont ses nombreux cris à l'aide à l'endroit des Brasseries du Cameroun qui l'auront conduit à saisir la justice camerounaise dans un dernier élan d'interpellation pour mobiliser votre humanisme.
J'ai personnellement dit à la maman de Laure Kamdem que j'étais convaincu que les Brasseries feraient tout ce qui est à leur niveau pour trouver un terrain d'entente avec sa petite fille chérie et qu'elle pourrait dés lors débuter un véritable traitement dans l'espoir d'une guérison qui arriverait alors très vite. J'espère vivement que mon vœu sera exaucé. Les méandres de notre justice et, tout le monde le sait, notamment en ce qui concerne les procédures, peuvent prendre une petite éternité. J'en sais quelque chose. Et dans ce cas alors, que faisons-nous ? Laisser mourir Laure Kamdem et prétendre continuer à être au service des camerounais ?
Ma bonne foi me laisse croire que vous ne permettrez pas que cela arrive et que vous agirez.
Ce jour, Mercredi 15 janvier 2020, votre ex Employée contre l'avis de ses avocats et de sa famille s'est rendue au Tribunal de Grande Instance de Bonanjo pour le début des audiences. L'affaire a été renvoyée au 29 février 2020 comme on pouvait s'y attendre pour dit-on : « Mettre le dossier en l'état ».
Ce cycle de renvois, il ne faut surtout pas l'attendre pour agir. Il est question ici de sauver une vie. Regardez comment cette splendide fille qui a donné 15 ans de sa vie à servir votre entreprise est arrivée au palais de justice ce matin. Soutenue par ses béquilles et des membres de sa famille, c'est à peine si vous n'aurez pas écrasé quelques gouttes de larmes si vous l'aviez aperçu devant le palais de justice ce matin à Douala. Je sais que votre conscience en sera tout autant choquée à la vue de ses images pathétiques quand elles vous parviendront.
C'est pour cela Monsieur le Directeur Général que je viens vous prier de prendre votre combiné téléphonique et d'appeler directement votre ex collaboratrice, vous enquérir de son état, prendre rendez vous avec elle et y faire le nécessaire pour qu'elle recouvre sa santé qu'elle a perdu en travaillant dans votre entreprise.
Ne vous fiez surtout pas aux comptes-rendus de certains de vos collaborateurs qui roulent égocentriquement pour eux, oubliant cet adage de chez nous qui dit qu' : "Il pleut sur tous les toits". Je me permets donc de vous rappeler ici ses contacts directs qui sont : 00237 651 51 95 85 / 00237 691 49 52 44. Elle sera heureuse de vous entendre !
En le faisant Monsieur le Directeur Général,
Vous aurez non seulement donner SENS à toute la citoyenneté qu'on prête à votre entreprise mais également, le Dieu de ceux qui souffrent et de ceux qui sont malades et victimes de toutes formes d’injustices, vous bénira sans oublier que nous nous ferons le devoir ici, de relayer toute initiative conciliante et humaniste qui ira dans ce sens.
Avec toutes mes salutations citoyennes » !
N.R.M
Suite à un article dont le titre est « Crise anglophone : Des travailleurs licenciés par les Brasseries du Cameroun menacent de déclencher une grève », le Directeur Général du Groupe SABC, M. Emmanuel DE TAILLY tient à préciser ce qui suit :
Le Groupe SABC - qui paie un lourd tribut dans la crise sécuritaire du Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Véhicules incendiés, dégradation des équipements, vols de produits, chantage et menaces, perte de présence et de volumes) - a pris la décision fin 2018 de fermer temporairement 02 centres de distribution en régions anglophones afin d’assurer la sécurité de ses collaborateurs ainsi que celle de leurs familles.
Afin d’atténuer les conséquences sociales, financières et économiques de cette décision, les 150 collaborateurs du Groupe SABC concernés par ces dispositions ont été redéployés au sein du Groupe SABC. Aucun d’entre eux n’a donc été licencié du fait de cette crise et nous saluons le courage dont ils ont fait preuve durant ces périodes très difficiles.
L’ensemble de nos prestataires vendeurs livreurs (PVL) touchés par cette décision ont soit fait l’objet d’un redéploiement ou soit ont été en mesure de vendre leurs camions au Groupe SABC qui s’est porté spontanément acquéreur.
Nos transporteurs ont été également - dans la mesure du possible - concernés par des mesures de redéploiement sur d’autres axes routiers. Le Groupe SABC continuera d’apporter son soutien aux actions qui visent à instaurer la paix et à conserver l’unité de ce pays au travers de ses actions sociétales et par sa présence économique nationale qui a pour but de valoriser tout le territoire du Cameroun avec ses 9 usines, ses 42 centres de distribution, ses 10.000 tonnes de Maïs et 40.000 tonnes de sucre camerounais. Il constitue en cela un patrimoine économique nationale bâti au cours de ses 70 ans d’histoire avec le Cameroun et les camerounais des dix régions du Cameroun.
Le Sud-Ouest, le Nord-Ouest font intégralement partie de cette histoire fabuleuse que nous allons ensemble continuer d’écrire avec le Cameroun et toute sa population.
Otric N.
Plus d'une centaine de travailleurs de la société Brasseries du Cameroun qui ont perdu leur emploi à la suite des troubles en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se préparent à aller protester, après plusieurs mois au chômage.
Fatigués de rester chez eux et de faire face à leurs obligations financières, ils se sont rencontrés ce week-end à Bamenda, à huis clos, où ils ont élaboré une stratégie pour lutter contre le chômage, causé par la guerre en cours dans les régions anglophones.
L'un d'entre eux, qui s’est confié aux médias locaux sous anonymat, dit qu'il en a assez de rester chez lui et veut que le gouvernement appelle au dialogue, afin que le calme revienne dans la région, pour qu'ils puissent continuer à gagner leur vie.
Les séparatistes ont décidé de saboter les produits SABC et ont attaqué les fournisseurs et détaillants qui osent les vendre. Certains de ces séparatistes ont déclaré que l'entreprise était un ennemi pour les anglophones et prétendaient que les hauts fonctionnaires du gouvernement possédaient des actions dans l'entreprise.
Au début de cette année, une vidéo montrant des séparatistes torturant un détaillant SABC à Bali, dans la région du Nord-Ouest, a été diffusée sur Internet et Human Rights Watch a condamné la violence.
Les mains d'un détaillant de produits SABC à Chomba, un village de la région du Nord-Ouest, ont été coupées par des séparatistes armés qui l'ont accusé d'aller à l’encontre leurs ordres. De ce fait, les activités de l'entreprise ont été interrompues, renvoyant des centaines de travailleurs au chômage.
Dans la région du Nord-Ouest, SABC exploite un centre commercial à Bamenda, avec quatre sièges divisionnaires à Kumbo, Nkambe, Wum et Fundong.
Plus de 400 personnes sont employées directement par l'entreprise dans le Nord-Ouest et s'occupent de fournir des boissons directement aux détaillants à leur porte. 200 de ces travailleurs sont basés à Bamenda, 50 d’entre eux sont situés dans des communautés où se trouvent les quatre dépôts.
Plus de 3000 personnes vendent au détail les produits SABC dans le Nord-Ouest. Dans le Sud-Ouest, leurs principaux centres se trouvent à Ombe, Kumba, Mamfe, etc.
Otric N.
Dans les faits, l'homme d’affaires a saisi le Tribunal de Première Instance (Tpi) de Yaoundé centre-administratif. Il accuse son partenaire, d’avoir rompu de manière unilatérale en 2018, le contrat conclu en 2007. Dans les clauses contractuelles, la société La Fontaine avait pour charge d'acheter des machines de bière à pression pour assurer la desserte de l’ensemble du territoire national. L'affaire a fait l'objet d'une audience le 28 mai 2019. Le représentant du parquet, au regard des documents produits et présentés par l’accusation, a requis la condamnation de la partie défenderesse aux motifs d'abus de confiance et vol.
La surprenante réaction de la Sabc
La Sabc avait jusque-là opté renvoyer un silence. Mais elle a choisi de donner sa version des faits dans le numéro de l’hebdomadaire Kalara en kiosque le 24 juin 2019. Dans le numéro la Sabc dit :"avoir exécuté entièrement son obligation".
"La société brassicole qui redoutait déjà l’effondrement général du segment bière à pression qui n’a cessé de décroître depuis 2007, s’est trouvée contrainte le 24 août 2018, de signifier à la Fab (Fontaine) le non renouvellement du contrat de distribution signé le 9 juillet 2007". ajoute en substance la société brassicole.
Pour l'heure, l'on retient que les Brasseries du Cameroun refusent de verser 5 milliards de dommages et intérêts à sieur Pierre Kwemo. La prochaine audience est prévue le 4 juillet 2019, affaire à suivre donc.
Innocent D H
Cette décision a été prise à l’issue d’une rencontre organisée ce 29 Avril par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge.
Après le défilé et toutes les cérémonies protocolaires qui meublent chaque année, la célébration de la Fête Internationale du Travail, les patrons et leurs employés continuent les festivités dans les différents quartiers généraux aménagés pour l’occasion et là, ils partagent de bons petits plats. La dégustation des mets traditionnels du Cameroun, dans leur riche diversité, s’accompagne par du bon vin. Un moment convivial, qui ne saurait l’être entièrement, sans la présence des produits de la Société des Brasseries du Cameroun et autres boissons hygiéniques.
C’est en y songeant que le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a réuni ce lundi, autour de la « la case à palabres », les Syndicalistes, les distributeurs et autres responsables des produits de la Société des Brasseries du Cameroun (SABC).
Les premiers il y’a quelques jours, se disaient prêts à rompre toute collaboration avec leurs partenaires de toujours. Les raisons évoquées sont entre autres : La mauvaise gestion des Précomptes Sur Achats (PSA) qui s'élèvent à 5 pour cents par casier - l'augmentation unilatérale des prix - la concurrence déloyale - la perte au final de 80 francs par casier vendu…
C’est avec une attention soutenue que le membre du gouvernement, accompagné pour la circonstance de ses plus proches collaborateurs ont écouté chacune des parties et, des propositions ont été faites par la présidente du Conseil National de la Consommation (CONACO), Mme KOA, notamment le retour au calme et le respect des différentes clauses qui régissent ce partenariat de longue date.
Dans la même logique, Luc Magloire Mbarga Atangana a promis la tenue d'une réunion tripartite entre le Gouvernement, les SABC et le syndicat, afin de trouver un accord à l'accompagnement vers la signature d'un contrat qui arrange les SABC et les Distributeurs.
Le thème de célébration retenu pour cette 133ème édition de la Fête du Travail est « Protection du travailleur : Vecteur de Justice Sociale et le Travail décent au Cameroun ». Sur l’ensemble du territoire national, tous ceux qui exercent dans les domaines formel et informel vont célébrer avec faste et solennité.
Nicole Ricci Minyem
La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) a officiellement lancé, le 27 mars 2019 à Douala, les activités du Fonds Pierre Castel pour le compte de l’année 2019, avec en première ligne l’organisation de la 2ème édition du Prix Pierre Castel, qui récompense les projets agricoles ou agroalimentaires portés par les jeunes âgés de 18-45 ans.
Comme au cours de la première édition, la compétition sera organisée cette année dans trois pays : le Burkina Faso, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Au Cameroun, où le groupe SABC organise ce concours en partenariat avec la Chambre de Commerce, les dossiers de candidature seront reçus à partir du 2 avril 2019 au 17 mai, date limite de dépôt des dossiers.
Une phase de présélection permettra d’établir une liste de 10 projets, qui seront ensuite soumis au jury, lequel se chargera de désigner le vainqueur. Le lauréat recevra alors une enveloppe de 10 millions de francs Cfa, ainsi qu’un accompagnement technique du projet primé, avec le soutien d’un parrain.
En plus du Prix Pierre Castel, qui permettra de désigner le successeur du jeune Flavien Kouatcha, premier lauréat de ce prix au Cameroun en 2018, grâce à un projet d’aquaponie; le Fonds Pierre Castel ambitionne de financer une chaire Pierre Castel à l’Université de Dschang, dans la région de l’Ouest du pays, afin de promouvoir l’innovation et les mutations agricoles, apprend-on officiellement.
Pour rappel, en 2018, c’est le Camerounais Flavien Kouatcha qui avait remporté le 1er Prix Pierre Castel 2018, grâce à un projet d’aquaponie. Âgé de 28 ans à l’époque il avait été sélectionné parmi 40 candidats. Grâce à sa start-up « Save Our Agriculture » créée en 2015, et qui était spécialisée dans l’aquaponie (système alliant culture des plantes et élevage des poissons) et la production des kits destinés à l’aquaponie à domicile.
Ce prix a été lancé en 2018 au Cameroun, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire par le Fonds de dotation Pierre Castel-Agir pour l’Afrique, qui va soutenir et accompagner financièrement des projets portés par des jeunes entrepreneurs africains, dans les domaines de l’agriculture, l’agroalimentaire, l’agri Tech et l’agro-ressource, présentées comme des filières à forte valeur ajoutée et facteurs de réduction de la pauvreté en Afrique.
Danielle Ngono Efondo