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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun demande aux militants, sympathisants de son parti et aux camerounais épris de démocratie, de ne pas prendre part à toute élection, qui sera organisée avant entre autres la fin de la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones Nord-Ouest et Sud-Ouest. 

Après avoir encouragé les camerounais à aller s’inscrire sur les listes électorales, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans une nouvelle sortie, recommande à ces derniers de ne prendre part à aucune échéance électorale. Les motifs du boycott avancés par l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 tournent autour de la crise sociopolitique qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso), la réforme du Code électoral.

“Le MRC demande à ses militants et sympathisants, au Peuple de la Renaissance et aux Camerounais épris de démocratie et de paix, au Cameroun et à l’étranger, DE SE MOBILISER POUR EMPECHER PAR TOUS LES MOYENS PACIFIQUES, LA TENUE DE TOUTE NOUVELLE ELECTION, A COMMENCER PAR LES ELECTIONS REGIONALES EN PREPARATION, AVANT LA FIN DE LA GUERRE CIVILE DANS LE NOSO ET LA REFORME CONSENSUELLEET EFFECTIVE DU SYSTEME ELECTORAL”, peut-on lire dans la déclaration de Maurice Kamto.

Hold-up électoral

L’opposant au régime de Paul Biya revient sur la période de l’élection présidentielle de 2018, dont les contestations ont donné lieu au contentieux post-électoral. Maurice Kamto et ses alliés, les militants et sympathisants du Mrc, n’ont toujours pas tourné la page de ladite période. En prenant exemple de ce qui s’est passé, le leader du Mrc pose la condition au gouvernement de répondre aux deux demandes susmentionnées avant toute organisation d’une élection au Cameroun. 

“D’ores et déjà, le MRC rend Monsieur Paul BIYA, Président de la République de fait, suite au hold-up électoral de 2018, son régime et ses miliciens, qui se sont tristement illustrés lors des répressions sauvages du 26 janvier 2019 et des 1er et 8 juin 2019, responsables de tous les incidents et violences qui pourront survenir, si malgré cette mise en garde, le régime forçait l’organisation de quelque élection sans satisfaire aux deux exigences rappelées ci-dessus. Chacun peut voir que ces exigences de bon sens et de bonne foi sont nécessaires à la paix et à la stabilité indispensable pour le développement de notre pays”, écrit Maurice Kamto.

Le président du Mrc s’adresse aussi aux Forces de défense et de sécurité et aux magistrats du pays. Il leur demande de faire preuve de responsabilité individuelle républicaine.

Liliane N.



  



 

 

Published in Parti politiques

L’Ong Servitas Cameroon a récemment organisé une rencontre pour faire d’elles des actrices de l’amélioration de leur quotidien à travers leur vote.

 

Adolescentes, jeunes, matures ou plus âgées, elles étaient nombreuses, les femmes venues il y a quelques jours à la rencontre initiée par Chantal Kambiwa, directrice exécutive de l’Ong Servitas Cameroon, dans la salle de conférences de la délégation départementale du Minproff de Douala I. Thème à l’ordre du jour : « Ma voix compte - Je sais ce que je veux - Tu dois me rendre compte », mais aussi la présentation du programme « Femmes et élections, Cameroun 2019 » Servitas Cameroon, et des échanges.

 

Commencée en 2013 sous l’appellation « Femmes et élections municipales et législatives - Cameroun 2013 », l’activité initiée par Servitas Cameroon et ses partenaires a mis l’accent sur la représentativité des femmes dans les exécutifs municipaux et à l’Assemblée nationale. Rebelote en 2018 pour la présidentielle. Servitas Cameroon met alors l’accent sur la formation des femmes sur le processus électoral et une meilleure maîtrise des opérations électorales.

 

Pour 2019, et en prélude aux échéances à venir, indique Cameroon Tribune, Servitas Cameroon veut faire des femmes des actrices de l’amélioration de leur quotidien par leur nombre et à travers leur vote. D’où cette rencontre les sensibilisant à s’inscrire sur les listes électorales, à retirer leurs cartes et à aller voter, parfaire leur éducation sur les opérations de vote et l’appréciation d’un programme politique prenant en compte leurs aspirations et préoccupations, interpeller les candidats sur le respect de leurs promesses et faire un suivi-évaluation de celles-ci…

 

Les échanges qui ont suivi avec les femmes présentes à la rencontre ont édifié les unes et les autres sur le chemin à parcourir et le rôle qu’elles ont à jouer pour que leur doléances soient véritablement prises en compte. Une seule certitude, des balises solides ont été posées par Servitas Cameroon. Et à l’aune du chemin parcouru depuis 2013, Chantal Kambiwa croit dur comme fer que les voix des femmes vont compter lors des échéances attendues. Aux femmes désormais ainsi outillées de lui donner raison en amenant les candidats à prendre en compte leur nombre et leurs votes.

 

En 2013, sous l’activité « Femmes, Elections Municipales & Législatives – Cameroun 2013 », Servitas Cameroon et ses partenaires ont mené des activités pour une plus grande représentativité des femmes dans les Exécutifs Communaux ainsi qu'à l'Assemblée Nationale.

 

Otric N.

 

Published in Politique

Le calendrier de l'organisation de cette nouvelle élection prévue au cours de cette année ne fait pas l’unanimité au sein des formations politiques représentées à l’Assemblée Nationale. La pomme de discorde, la question de la légitimité du corps électoral pour les régionales. Les partis de l’opposition  estiment qu'au regard de la couleur des conseils municipaux et du parlement actuel, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) fera une razzia dans tous les conseils régionaux sur l’ensemble du territoire. 

 

Les états-majors des partis politiques de l'opposition ont perdu le sommeil depuis l’annonce d’une probable tenue des régionales avant les législatives et municipales. Exaspérés à l'idée que les tous premiers conseillers régionaux de l’histoire politique du Cameroun puissent être élus par un collège électoral dont le mandat est formellement terminé depuis 2018.

Thierry BIASSI est membre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Pour lui, élire les conseillers régionaux par un corps électoral sans aucune légitimité est inacceptable.

"Le mandat actuel est caduc. Le président de la république avait reporté leur mandat d'un an, ils ont perdu leur légitimité. Donc il est important d'organiser d'abord les élections municipales pour que les magistrats municipaux et les chefs traditionnels choisissent les futurs conseillers régionaux. "

Pour Gérard Zambo, membre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti proche du pouvoir, la prorogation du mandat des députés et conseillers municipaux expire au mois d'octobre et il n’y a aucune loi qui exige la tenue des législatives avant les régionales. On ne peut donc pas parler d'illégitimité en pareil occurrence.

"Nous ne pouvons pas encore dire que les conseillers municipaux ou les députés ne sont pas légitimes quand ils sont couverts par le décret du président de la république, prorogeant la durée de leur mandat. Aujourd'hui si le président estime qu'après la présidentielle de 2018, il faut mettre en place le processus de la décentralisation, il y'a aucune loi qui l'interdit."

Quoiqu'une telle initiative soit un véritable croque en jambe pour les jeunes partis émergent, il n'en demeure pas moins que la question de la légitimité va se poser avec acuité.

Toutefois, le MRC estime qu'il y'a des problèmes urgents à résoudre d'abord au pays avant de parler de la tenue des régionales. Explique Thierry BIASSI.

"Nous avons plus de 450 000  camerounais déplacés à l'intérieur du pays par rapport à la guerre. Parmi eux, les chefs traditionnels et les magistrats municipaux qui doivent élire les conseillers régionaux et qui ont fui la localité."

Dans son discours de fin d'année, Paul Biya avait promis la tenue des élections régionales en 2019, tout en la présentant comme solution aux revendications des populations du nord-ouest et sud-ouest. Depuis lors, les violences n'ont pas connues d'accalmie sur le terrain. Ce qui suscite des interrogations sur les conditions d'organisation d'une élection dans cette partie du pays. 

 

Stéphane Szesseu

Published in Politique

Le président de la République du Cameroun a annoncé la tenue des premières élections régionales lors du conseil ministériel le 16 janvier dernier au palais de l’Unité. La nouvelle plutôt bien accueillie par la classe politique fait depuis quelques jours l’objet de contestations par l’opposition. En effet, ceux-ci sont contre l’organisation des élections régionales avant les municipales. René Bonono Bakota, membre du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) donne son avis dans cet entretien.

 

90 conseillers régionaux par région, n’est-ce pas trop ? A Quoi peut correspondre ce nombre ?

Il est difficile d’adosser une logique à la définition du chiffre 90 qui renvoie au nombre de conseillers régionaux pour chaque région du Cameroun en référence à la loi actuellement sur la table du Parlement. Il peut s’agir à la fois d’une paresse intellectuelle et d’une continuité de la malice à laquelle le régime de monsieur Biya ne peut plus s’en passer. La paresse dans ce sens que ceux qui ont eu la responsabilité de réfléchir sur ce projet, n’ont pas pu trouver une base logique à partir de laquelle la péréquation du nombre de conseiller devait être définit par région. Etant en contexte de décentralisation, on aurait pu s’inspirer du cas de la distribution dans les communes dont le critère de base est la fixation d’un nombre minimal (25) et la suite en fonction de la population.

Les communes qui ont par exemple 41 et 61 (qui se trouve être  le plafond) conseillers municipaux, doivent justifier d’une population importante. Le Conseil Régional est la représentation de la population autant dans sa composition sociologique que dans sa densité. La malice parce que le régime de Monsieur Biya a tellement de réservistes qui attendent un strapontin. Ce nombre serait donc fonction des personnes à caser afin d’apaiser leur attente. Même quand l’on voudrait ramener la compréhension de cette répartition au nombre d’arrondissement, le Cameroun dispose de 360 alors que le nombre de conseiller régionaux sera de 900. Par ailleurs, la Région qui a le plus d’arrondissements est le Centre avec 71. Il s’agit là d’une obésité de conseiller par région surtout quand l’on s’intéresse à la distribution à l’intérieur de chaque région. On assistera encore à une grève des budgets surtout qu’on annonce pour 7 milliards la dotation pour la mise en place et le fonctionnement de ces conseils régionaux pour cette année 2019. 

 

Cette disposition ne renferme-t-elle pas le piège d’une volonté pour l’exécutif de toujours avoir la mainmise sur le découpage et partant sur la décentralisation ?

Oui évidemment que l’exécutif n’a jamais caché sa volonté permanente de contrôler la ventilation des élus dans les circonscriptions administratives et électorales. Il suffit de se référer à la répartition du nombre de sièges à l’Assemblée Nationale pour s’en convaincre. Il y a forcément une volonté de garder la mainmise sur la répartition des conseillers régionaux représentants les départements par régions. Pour autant que les représentants des départements seront investis par les partis politiques. 

 

Est-ce que cela aurait un sens d’organiser les élections régionales avant les législatives et les municipales ?

Si les élections régionales sont organisée avant celles des municipales notamment comme cela se précisent, la grande majorité de ces conseillers seront illégitimes. En réalité, 700 conseillers régionaux doivent être élus par les conseillers municipaux actuels. Si l’on peut soutenir la légalité de ces conseillers municipaux, il est impossible d’établir leur légitimité. En réalité, la légitimité de ces conseillers est arrivée à échéance depuis 2018 et personne ne peut  plus garantir qu’ils représentent vraiment les populations. Le bon sens voudrait que les conseils régionaux soient mis en place après l’élection des conseillers municipaux. Mais comme il a été relevé plus haut, le RDPC voudrait décongestionner et atténuer les batailles fratricides qui s’annoncent dans ses rangs lors des modes de désignation de ses candidats pour les législatives et les municipales. Ils seront nombreux les militants du RDPC qui nourrissaient des ambitions pour les municipales et les législatives qui compétiront pour les régionales. Une situation qui le rendra moins assommé lors des élections législatives et municipales à venir. Ce braquage se situe au continuum de la malice sus indiquée.

 

La mort des délégués du gouvernement ?

Difficile d’affirmer que les délégués du gouvernement vont disparaître. Pour la simple raison que les lois du 24 juillet 2004 sur la décentralisation précisent bien la présence des communautés urbaines malgré la mise en place des conseils régionaux. Ces institutions ont une mission davantage de malice politique que de volonté de performance. Il est évident qu’elles ont été créées pour fragiliser les communes des centres villes où l’opposition contrôle les exécutifs municipaux. Monsieur Biya et son régime ne sont pas prêts à abandonner les services d’un instrument qui continue à bien jouer son rôle.

 

Entrée en scène d’une véritable décentralisation ?

La mise en place des conseils régionaux n’apportera rien de nouveaux à la mise en place de décentralisation à l’état actuel de la situation. La région ne peut bien marcher en contexte de décentralisation que si la commune est vitale. Or actuellement, sur les 63 compétences transférées aux communes de nombreux goulots d’étranglement persistent et c’est n’est pas l’arrivée de la région qui viendra résoudre ces pesanteurs. L’on peut citer la question de la ressource humaine au sein des communes dont le PURS appelle au développement d’une fonction publique locale dans son projet de société ; le financement de la décentralisation ; la mainmise des préfets sur la gestion des communes ; le profil des élus en contexte de décentralisation ; l’absence d’implication des populations ; la mal gouvernance ; etc. comme d’habitude, ces conseils régionaux sont voués à l’échec dans le contexte ambiant actuel.  

 

Bossis Ebo'o

 

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Les militants et sympathisants la zone 6 de cette section viennent de se réunir à Garoua à l’effet de sensibiliser les potentiels électeurs à s’inscrire sur les listes électorales et à retirer leurs cartes.

 

La réunion initiée par le coordonnateur de la zone 6 de la section Bénoué centre 2 Oumarou Hamaselbe avait un but précis, celui de permettre au parti de la flamme de rafler des voix lors des prochaines échéances électorales dans cette section. On sait que trois élections se profilent à l’horizon à savoir les régionales, les municipales, et les législatives. C’est ainsi que le moment se trouve indiqué d’appeler les militants et sympathisants de la section à une forte mobilisation autour des inscriptions sur les listes électorales et du retrait des cartes disponibles.

Pour rendre plus dynamique le parti, le coordonnateur de la zone 6 Oumarou Hamaselbe s’appuie sur la sensibilisation en ratissant large sur le terrain. « Nous avons des camarades engagés, disciplinés parce que nous savons tous que nous avons trois grands rendez-vous. Nous voulons le 100% dans la zone 6 qui compte 10 sous-sections », a-t-il mentionné.

L’occasion faisant le larron, les militants ont profité pour dire merci au Chef de l’Etat pour la nomination de Gabriel Mbaïrobe au poste de ministre de l’agriculture et du développement rural, celui-ci étant l’un des fils du terroir.

Une réunion qui traduit l’optimisme des militants et sympathisants de se dire mieux imprégnés des voies et moyens efficaces qui permettront d’engranger des scores sans appel aux prochains rendez-vous électoraux qui s’annoncent certains.

Les militants ont bien compris l’enjeu de la rencontre et ont promis d’aller convaincre leurs camarades de la base pour que le Rdpc continue à maintenir son triomphe. Le coordonnateur quant à lui leur garantit son soutien indéfectible et les rassure que tous les moyens seront mis en place pour que les choses se passent à merveille.

Mais une question demeure, celle de savoir si les luttes d’intérêts qui opposeraient parfois certains leaders politiques ailleurs ne pourraient pas surgir surtout avec la tenue probable cette année des élections régionales ? Une chose est sûre les enjeux politiques cette année nous réservent beaucoup de surprises au Cameroun. On ne perd rien à attendre de voir les appétits politiques et politiciens des uns et des autres envers une élection précise.

 

Innocent D.H

 

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Le candidat au scrutin du 7 octobre 2018 du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, est engagé avec le rappeur Valsero, pour la sécurisation des résultats des urnes.

Depuis qu’ils ont matérialisé et officialisé leur alliance, Maurice Kamto et Valsero leader du mouvement «les enfants de la révolution» sont en ordre de bataille. Dans la plupart des meetings aujourd’hui organisés par le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le rappeur engagé auteur de «Lettre au Président» répond toujours à l’appel. Il écume désormais les plateaux télévisés pour convier la population à plébisciter Kamto, qui pour lui, est celui qui est capable de gérer le pays après l’élection présidentielle. Ce dernier a en commun avec le tireur de penalty, une même préoccupation: protéger à tout prix le vote des camerounais le 7 octobre 2018. C’est cette préoccupation qui justifie l’accord signé le samedi 1er septembre 2018 à Yaoundé.

La question de la sécurisation des votes est devenue récurrente dans cette élection présidentielle. Au MRC, on redoute des cas de fraude qui pourraient nuire au couronnement de Maurice Kamto. Interviewé par Radio France internationale (RFI) Kamto n’y est pas allé d’une main molle. Il a pointé du doigt le parti politique au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). «La fraude est dans l’ADN du RDPC. Et il faudrait un miracle pour qu’ils s’en défassent», a-t-il déclaré.

Sans s’arrêter qu’aux accusations, le candidat du MRC, a indiqué qu’en cas de ce qu’il qualifie de «fraude», il y a des actions qui vont être posées par ses concitoyens. «Mais tout ce que je peux dire, c’est qu’ils sachent qu’ils trouveront les Camerounais en face d’eux parce que plus que jamais, notre peuple est mobilisé. Donc les Camerounais seront là, ils vont aller voter, ils vont surveiller le vote, ils vont le défendre si nécessaire. En ce qui concerne les coupures d’internet, oui c’est une perspective qu’il ne faut pas écarter. On a vu les coupures d’internet dans la zone anglophone. Pourquoi ne seraient-ils pas tentés de le faire à l’occasion de la prochaine élection ? Mais on sera là d’une manière ou d’une autre. Nous nous assurerons que nous avons des résultats sortis des urnes», a-t-il déclaré.

Pour revenir à Valsero, rappelons que celui-ci en date du 20 septembre 2018, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle, il a invité les jeunes à se porter volontaire pour surveiller leur vote. «Le 7 octobre prochain, quel que soit les résultats, nous serons comptables soit parce que nous n’avons pas voté, soit parce que nous avons mal voté, soit encore parce que nous n’avons pas surveillé nos votes», a-t-il déclaré.

Grégoire Owona le vice-président de la Commission nationale de la campagne du RDPC pense qu’en brandissant ces histoires de fraude et en menaçant d’aller dans les rues, certains candidats de l’opposition ne veulent pas seulement accepter le moment venu la victoire de Paul Biya. «Dommage que certains ayant fait du «Paul Biya doit partir» leur unique ambition électorale et appréhendant le rejet de leurs promesses fallacieuses par la grande majorité des électeurs veuillent user de violence en promettant la descente dans la rue en cas de défaite. Ils devraient encore y réfléchir et j’espère que l’Etat prendra tout simplement ses responsabilités pour préserver et consolider nos acquis républicains», déclare-t-il dans l’édition du 4 octobre 2018.

Liliane N.

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01