Le 06 octobre 2011, le Président de la République traçait les grandes lignes de la modernisation du Port de Douala-Bonabéri.
Pour le Chef de l’Etat, Douala doit devenir ‘’le port’’ de référence du Golfe de Guinée. Tout un programme qui en faisait une grande réalisation en cours d’implémentation. Cyrus Ngo’o, au gouvernail depuis le 24 août 2016, a engagé plusieurs chantiers pour non seulement donner du contenu à la promesse présidentielle, mais aussi et surtout arrimer le Port de Douala-Bonabéri aux standards internationaux.
Le processus de modernisation du Port de Douala-Bonabéri, tel qu’annoncé par le Président Paul Biya le 06 octobre 2011, lors de son séjour à Douala dans le cadre de la campagne présidentielle de cette année-là, est en cours de réalisation. Et ce dans les meilleures conditions, selon la direction du Port Autonome de Douala.
Ce sont plusieurs chantiers qui vont de la normalisation de toutes les activités du Port de Douala-Bonabéri, la rénovation des infrastructures et superstructures, l’enlèvement des épaves qui jonchent les quais, les plans d’eau et les darses, la révision des concessions, jusqu’à l’acquisition de nouveaux équipements nautiques, la réhabilitation d’autres en passant par la sécurisation de l’espace portuaire etc. Un vaste chantier, en somme.
Avec l’appui du Gouvernement, les responsables du port de Douala ont recouvré l’entièreté des 1000 hectares de l’espace portuaire. L’on note également l’acquisition des dragues pour l’entretien permanent du chenal, la construction de nouveaux quais et la réhabilitation de certains autres ont été lancées. Les infrastructures et superstructures du port vont compléter le dispositif. Ces actions et d’autres doivent permettre de résorber définitivement le déficit de fluidité du Port et favoriser la réduction du temps de transit.
Une stratégie pour l’amélioration de la qualité́ des services portuaires est mise en œuvre avec l’ensemble de la communauté portuaire. Elle est devenue un impératif sur le plan commercial. «C’est le résultat de la coordination des intervenants dans les prestations de service. Evidemment, pour implémenter tout ceci, il faut des hommes et des femmes bien outillés. La compétence des ressources humaines est un facteur-clé de succès de toute chaine logistique», avou Cyrus Ngo’o, le DG du Port autonome de Douala.
Un port bien équipé́ sans un personnel qualifié ne pourra jamais atteindre ses objectifs. C’est pourquoi nous devons placer la ressource humaine au centre de la stratégie de développement. La performance d’un port réside aussi dans les taux de fret pratiqués par les compagnies maritimes et le délai de rotation des navires. Plus un navire reste à quai, plus le coût est élevé́, de même pour la marchandise.
Ainsi, l’efficacité́ du port traduit généralement la rapidité́ et la fiabilité́ des services portuaires. D’autres aspects peuvent être évoqués : la qualité des transports de surfaces ; la sécurité et la sûreté ; la qualité des procédures administratives et de la communauté portuaire.
En effet, l’existence d’une communauté portuaire participe de la volonté de l’autorité portuaire d’impliquer tous les intervenants pour une gestion participative à l’effort de développement et de promotion de l’activité portuaire. Le but recherché ici est la prise en compte des spécificités de chaque acteur, afin de produire un service portuaire global, performant et compétitif.
Enfin, il y a la performance des équipements et de la ressource humaine, ainsi que l’efficacité et la qualité des services des opérateurs portuaires.
Otric N.
L’inquiétude causée par la perte de la solidarité au sein des familles, ainsi que la mise en place d’une société de plus en plus individualiste ont marqué le sceau de la célébration de la 28ème édition de la journée internationale de la personne âgée.
Pendant une semaine entière, les activités ont été organisées afin de magnifier la personne du troisième âge et lui accorder de nouveau la place qui était la sienne il y’a peu de temps. Elle était alors considérée comme une bibliothèque, un baobab, dépositaire des us et coutumes des sociétés africaines. Malheureusement, leur aura s’est effrité en mesure que le temps a passé.
Les générations “intermédiaires” se souviennent avec nostalgie, de l’époque où petits enfants, ils allaient prendre place aux pieds de leurs grands parents, assoiffés, en quête d’un savoir qui ne pouvait se transmettre qu’au travers des contes. Dès images qui de temps à autre, reviennent à l’esprit et suscite un sourire.
L’on regrette les moments pendant lesquels la grand mère transmettait à sa petite fille, l’art culinaire, qu’elle avait hérité de ses ancêtres. Au même moment, le grand père enseignait au petit garçon, comment tendre les pièges et au delà de tout, les qualités qui peuvent faire de lui, un homme responsable. Et tout se faisait en dialecte et en langue locale.
L’on se souvient que c’est lors d’une célébration comme celle qui a connu son apothéose le 1 octobre dernier, sur la cour principale de la communauté urbaine de Yaoundé, que l’on avait évoqué l’idée de la création du concept “ Village Renaissance”. Un espace d’échanges intergénérationnels dont l’objectif était de permettre aux personnes âgées de transmettre aux jeunes générations des valeurs, des repères qui auraient pu les outiller dans leur quête d’un développement à visage humain de notre société.
Il s’agissait d’une plateforme qui avaient par ailleurs pour objectif d’amener les personnes âgées à mettre sur la table, les maux dont elles sont victimes lorsqu’elles ne sont plus actives
Les Problèmes rencontrés par les personnes âgées
La prise en charge des personnes du troisième âge est devenue individuelle et, ou collective dans les pays en voie de développement. Elle cause même plus de problèmes lorsque la vieillesse est accompagnée d’un handicap.
Dès lors, on les considère comme des sorciers, des petits vieux séniles, qui gênent et empêchent à leurs proches parents de s’épanouir, d’évoluer. Les échecs à l’école, dans le domaine matrimonial, dans la quête d’un emploi leurs sont attribués.
Certaines familles cherchent des voies et moyens de s’en débarrasser, sans toujours y mettre la forme. Pour se défaire du “paquet encombrant”, l’on prend pour prétexte les changements du mode de vie, ou alors la crise économique.
C’est ainsi qu’on les retrouve abandonnés dans des villages, sans personne pour en prendre soin. D’autres sont mis dans des centres de gériatrie où les soins de santé ne sont pas les plus professionnels. Ils se sentent lésés et se laissent mourir.
Pour ceux qui ont été employés à la fonction publique, nombreux sont ceux qui refusent de prendre leur retraite. Notamment, lorsqu’ils n’ont pas eu les moyens de la préparer. Ils repoussent le plus longtemps possible, le moment fatidique où ils vont se retrouver oisifs et engager une autre bataille afin d’entrer dans leurs droits.
Le thème retenu pour cette 28 ème édition” Célèbrer les champions, les Droits de l’Homme les plus âgés” a permis d’attirer l’attention des membres du gouvernement, ainsi que de tous ceux qui ont fait le déplacement de l’hôtel de ville de Yaoundé afin que tous se souviennent qu’il est important de reprendre en compte, les besoins spécifiques des personnes âgées : Santé, indépendance et dignité.