Les responsables des deux institutions, accompagnés de leurs plus proches collaborateurs, ont signé une convention il y’a quelques heures, qui stipule que le football au Cameroun peut intégrer l’outil informatique à travers ses différentes composantes
C’est Engelbert Mbarga, le directeur du département chargé des métiers liés au football, qui a été chargé, à l’entame de la cérémonie qui s’est déroulée dans la salle des conférences de l’Anafoot, de dévoiler le contenu de cette convention : « Les axes de la convention qui va désormais nous lier à l’IAI sont clairs. Il s’agit entre autres, de bénéficier de l’assistance technique de l’IAI à travers l’utilisation de la technologie numérique. Nous en aurons besoin dans notre travail quotidien, puisque cela va nous permettre de migrer vers la modernisation des méthodes de détection, de formation et de suivi de nos pensionnaires. L’outil informatique dont nous bénéficions désormais va être d’un apport important dans la formation des analystes vidéo, métier du football en plein essor ».
Le directeur du département chargé des métiers liés au football a ensuite révélé que « Le partenariat Anafoot – IAI va faciliter la reconversion des footballeurs à travers des formations aux métiers du numérique ».
Au cours de la signature de cette convention, Armand Claude Abanda a ouvert une autre brèche gratuite aux footballeurs en activité ou en retraite. « J’ai évoqué la possibilité de former grâce à la technologie israélienne les footballeurs camerounais pour l’installation des kits solaires et leur maintenance. Nous sommes à une ère nouvelle. Le président de la République a dit le 31 décembre dernier aux Camerounais qu’il fallait s’intéresser à l’économie numérique et aux énergies renouvelables. Je pense que c’est la voie de l’avenir et l’Anafoot sera vraiment high-tech dans ce sens », a précisé le représentant résident de l’IAI.
Une attitude que partage Carl Enow Ngachu, le directeur général de l’Anafoot qui n’a pas caché sa joie : « Je voudrais remercier le Représentant résidant de l’IAI pour la confiance qui a placée en nous par la signature ce partenariat. Nous ferons en sorte que nos structures décentralisées et même l’Académie nationale de football ait des outils modernes, avec le soutien de l’IAI-Cameroun. Nous pensons pouvoir non seulement former des anciens footballeurs et certains encore en activité, pour certains métiers liés au football grâce aux nouvelles technologies modernes. Vous ne pouvez rien faire aujourd’hui, si vous ne maîtrisez pas l’outil informatique. Au Cameroun, la référence, c’est l’IAI. C’est la raison pour laquelle nous sommes allés vers elle ».
Nicole Ricci Minyem