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Boga comme Beyond oil and gas alliance ...Tel est l’acronyme de la dernière-née des coalitions de pays à la COP 26 de Glasgow qui en aura décidément beaucoup vues depuis son ouverture le 31 octobre. 

 

Celle-ci est portée par le Costa Rica et le Danemark et rassemble douze pays et régions, qui s’engagent à sortir progressivement du gaz et du pétrole. 

S’ajoutent aux deux pays fondateurs, la France, le Groenland, l’Irlande, le Québec, la Suède, le Pays de Galles comme membres principaux ainsi que deux autres associés : la Californie et la Nouvelle-Zélande.

Cette alliance, que le Danemark et le Costa Rica avaient déjà annoncé préparer lors de la dernière assemblée générale de l’Onu, fin septembre dernier, fait écho à cette autre coalition, en première semaine, de dix-neuf États et quatre acteurs publics, de stopper le financement de projets d’énergies fossiles à l’étranger d’ici 2023. Du moins si ceux-ci ne mettent pas en œuvre des techniques de capture et stockage de carbone.  

Pas de date précise… « mais une première étape »

L’Alliance Boga va plus loin donc, puisque les pays signataires s’engagent à fixer une date de fin pour leurs activités d’explorations et d’extraction de pétrole et de gaz, deux énergies fossiles jusque-là peu abordées dans les COP qui se focalisent surtout sur le charbon, au plus lourd bilan carbone encore. 

“Si nous voulons faire face à la crise climatique, nous avons besoin de planifier un arrêt maîtrisé mais décisif de la production de pétrole et de gaz, rappelle Andrea Meza, ministre de l’environnement et de l’énergie du Costa Rica.

Gros bémol tout de même, cette alliance Boga ne fixe pas encore à ce jour de date précise pour cette sortie du gaz et du pétrole. Parmi ces douze membres ne figurent pas non plus les plus gros producteurs mondiaux de gaz et de pétrole, même si le Danemark est l’un des plus gros producteurs d’hydrocarbure d’Europe.

“Boga est la première alliance de ce genre, une première étape importante”, défend Dan Jorgensen, ministre danois de l’énergie. Boga participe ainsi, comme les annonces de la première semaine sur les énergies fossiles, à faire émerger un consensus sur la nécessité de sortir des énergies fossiles.

“De nouveaux pays pourraient rejoindre l’alliance dans les prochains jours, assure Dan Jorgensen. Nous avons des discussions étroites avec l’Ecosse notamment”. 

 

N.R.M

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Les agriculteurs font usage de ces substances chimiques pour éliminer les parasites animaux ou végétaux qui pourraient s'attaquer aux cultures. Toutefois, une mauvaise utilisation de ces produits pourrait avoir des conséquences sur l'environnement et sur la santé humaine. 

 

"J'utilise les herbicides qui me facilitent la culture du maïs. Ils tuent les herbes et les chenilles dans mon champ. Je n'ai pas besoin de labourer plusieurs fois", nous confie Eli Ghandi qui est un fervent agriculteur. Depuis plusieurs années déjà, il a trouvé dit-il, le secret de la facilitation de ses travaux champêtres, dans l'utilisation des pesticides. Comme lui, Bodfane Daouda fait confiance aux produits phytosanitaires. Il les utilisent non seulement pour brûler les mauvaises herbes, mais aussi dans les alentours de sa maison pour éliminer les insectes nuisibles. "Je pulvérise l'insecticide chez moi pour éviter la multiplication des moustiques dont la piqûre peut causer le paludisme", dit-il.

 

Les conséquences néfastes de l'utilisation incontrôlée des pesticides

 

Bien que les pesticides soient abondamment utilisés par les seigneurs de la terre dans le Nord du Cameroun, leur usage incontrôlé peut avoir des méfaits sur l'environnement en général et sur la santé humaine en particulier. "Au niveau de la biodiversité, lorsqu'on utilise les pesticides, il y a plusieurs espèces touchées. C'est le cas des crapauds qui sont en voie de disparition dans la région du Nord. Il y a aussi la pollution de l'air. Chez l'homme, l'usage incontrôlé des produits phytosanitaires peut être source", indique le délégué départemental de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour la Bénoué, Manou Godjé.

 

L'utilisation des produits phytosanitaires par les populations du Nord, doit donc être adossé sur le respect de la réglementation en vigueur afin d'éviter des conséquences désastreuses. 

 

Innocent D H

 

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Cette opération coup de poing est à mettre à l'actif d'une équipe de la délégation départementale de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable de la Bénoué. C'est à l'occasion de la journée mondiale contre les sacs et emballages plastiques ce 03 juillet 2019.

 

Cette journée instituée dans le but de sensibiliser les populations sur l'énorme impact écologique causé par les déchets plastiques, la Journée mondiale sans plastiques, a donné lieu à plusieurs activités dans la ville de Garoua. 

 

Face à la prolifération des emballages plastiques de plus en plus persistante dans la rue et le refus de la population à obtempérer aux différentes interdictions de l'utilisation du plastique non biodégradable, les autorités locales intensifient les croisades contre ces matières chimiques néfastes pour l'environnement. C'est dans ce sens qu'une descente de répression a eu lieu dans certains coins de la ville selon les explications de Mbala Mathias Carlos cadre d'appui à la délégation départementale de l'environnement de la protection de la nature et du développement durable pour le Nord. Une opération qui a permis de saisir dans les marchés de Yelwa et du Camp chinois 7, 5 kg d'emballages plastiques non réglementaires.

 

Le constat est clair, il faut une prise de conscience de la population appelée à tourner le dos aux emballages plastiques. il faut rappeler que selon les statistiques du ministère de l'Environnement,  de la protection de la nature et du développement durable publiées en 2018, environ 600 000 tonnes de déchets plastiques sont produites chaque année au Cameroun, principalement dans la partie septentrionale du pays.

 

Innocent D H

 

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Cette action salutaire est à mettre à l'actif du projet collectif de reboisement pour combattre la pollution de l'air qui fixe l'avancée du désert, toile de fond de la thématique de la 47ème édition de la journée mondiale de l'environnement.

 

Célébrée ce jeudi, la 47ème édition de la journée mondiale de l'environnement a permis, de réfléchir sur les réalités liées au fait que, la région du Nord fait face à des problèmes qui contribuent à la pollution de l'air. Il s'agit notamment des feux de brousse, les coupes abusives d'arbres pour la fabrication du charbon.

 

Dans l'optique de mieux assurer la préservation de l'environnement, le projet collectif de reboisement a procédé à la plantation de 5.000 arbres au lieu dit Carrefour 7, sous la diligence des autorités administratives de la région, ainsi que ses partenaires. Occasion idoine pour Julien Ndoumba, le représentant du Gouverneur de la région du Nord, de recommander aux populations, l'importance des initiatives qui visent la purification de l'air.

 

Le délégué régional de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour sa part précise que la plantation d'arbres est un exercice qui permettra d'abord la stabilité du sol, pour éviter les effets néfastes de l'érosion pendant la saison pluvieuse comme, c'est le cas depuis quelques jours. Les arbres contribuent aussi selon le délégué, à la sécurisation du domaine aéroportuaire, qui est depuis un certain temps envahi dans le Nord par des éleveurs, ces arbres vont constituer des barrières.

 

Toujours dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l'environnement dans le Nord, une dizaine de lauréats du quiz organisé par le ministère de l'environnement, ont reçu des prix.

 

Innocent D H

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C’est la problématique choisit par l’Organisation des Nations Unies,  alors que le Cameroun, comme de nombreux autres pays dans le monde, commémore la 45ème édition de la journée mondiale de l’Environnement. 

 

Selon les statistique de l’Organisme onusien, neuf personnes sur dix  dans le monde, sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux paliers de sécurité de l'Organisation mondiale de la santé : « Nous sommes confrontés à une véritable crise qui demande des actions rapides et radicales », insistent les Nations Unies.

 

Dans le communiqué rendu public ce 5 Juin, on peut lire qu’entre 2010 et 2016, les concentrations des polluants de l'air se sont aggravées dans presque 70 % des villes du monde entier, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire. En 2018, sur les 10 villes les plus polluées au monde, 7 se trouvaient en Inde.

 

Il est donc évident que la pollution atmosphérique cause en moyenne, la mort prématurée de 7 millions de personnes dans le monde et pas seulement dans les pays en voie de développement, puisque 600 000 européens en meurent chaque année dont 48 000 Français chaque année.

 

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance va dans le même sens, en publiant les résultats d’une étude récente menée dans certains pays : Plus de plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique

 

 Les principales sources de pollution de l’air

 

L’Agriculture : Elle a deux sources principales de pollution atmosphérique : le bétail, qui produit du méthane et de l'ammoniac, et la combustion des déchets agricoles. Environ 24 % de tous les gaz à effet de serre émis dans le monde proviennent de l'agriculture, de la foresterie et d'autres utilisations des sols.

 

Les activités domestiques : En utilisant des produits phytosanitaires, des peintures, des produits ménagers, et même en cuisinant nous émettons tous des polluants atmosphériques. En effet, la principale source de pollution atmosphérique domestique est la combustion à l'intérieur de combustibles fossiles, de bois et d'autres combustibles à base de biomasse pour cuisiner, chauffer et éclairer les maisons. Environ 3,8 millions de décès prématurés sont causés chaque année par la pollution de l'air intérieur, la grande majorité d'entre eux dans les pays en développement.

 

Les installations industrielles : Dans de nombreux pays, la production d'énergie est l'une des principales sources de pollution atmosphérique. Les centrales électriques au charbon y contribuent largement, tandis que les générateurs diesel sont une préoccupation croissante dans les zones hors réseau.

 

Les transports : Le secteur mondial des transports représente environ un quart des émissions de dioxyde de carbone liées à l'énergie et cette proportion ne fait qu'augmenter. Les émissions des transports ont été associées à près de 400 000 décès prématurés.

 

Les déchets : La combustion des déchets à ciel ouvert et les déchets organiques dans les décharges rejettent dans l'atmosphère des dioxines, des furanes, du méthane et du carbone noir nocifs. À l'échelle mondiale, environ 40% des déchets sont brûlés à ciel ouvert.

 

Toute la pollution atmosphérique ne provient pas de l'activité humaine. Les éruptions volcaniques, les tempêtes de poussière et autres processus naturels posent également des problèmes. Les tempêtes de sable et de poussière sont particulièrement préoccupantes.

 

La journée mondiale de l’Environnement est devenue au fil des ans, une plate forme mondiale de sensibilisation du public, largement célébrée dans le monde entier.

 

Commémorer cette journée, permet de développer les axes nécessaires, afin d’éclairer l’opinion publique et, donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités, le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l‘amélioration de l’environnement.

 

Et ce sont ces principes qui ont amené la Chine, premier pollueur mondial de l'atmosphère, à choisir le thème de réflexion proposé de cette année, d’autant plus que ce pays est régulièrement confronté à d'importants épisodes de pollution atmosphérique, qui font littéralement étouffé ses habitants.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Interpellé sur le projet de loi lié à la fiscalité environnementale et l’état de la sensibilisation sur les gaz à effet de serre, le ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement a apporté des éclairages vendredi dernier.

 

Les gaz à effet de serre sont toujours préoccupants. Le sujet s’est invité à la tribune des députés vendredi dernier à l’Assemblée nationale. Pour porter cette cause, l’honorable Zam Jean Jacques. En effet, rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, sacrifiant au rituel des questions orales aux membres du gouvernement, le député a interpellé le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded).

Deux sujets dans sa préoccupation : le sort du projet de loi sur la fiscalité environnementale et les mesures prises par le Cameroun pour sensibiliser par rapport aux dangers du gaz à effet de serre. Pour y répondre, le ministre délégué, Nana Aboubakar Djalloh.

En effet, lit-on, l’inquiétude de l’honorable Zam Jean Jacques découlait de ce que les zones humides du Cameroun sont de moins en moins protégées au regard des chiffres venant des rapports de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) ; de 27.000 km2 avant 1973, à 2000 km2 aujourd’hui. Pour y remédier, le député se demande ce qu’il est advenu du projet de loi sur la fiscalité environnementale.

Sur ce point, le ministre a rassuré que le texte a été initié, validé et transmis à la hiérarchie. Concernant les mesures pour lutter contre les changements climatiques dus aux gaz à effet de serre, le ministre Nana Aboubakar Djalloh a annoncé qu’un laboratoire de suivi de gaz à effet de serre avait déjà été mis sur pied et le matériel nécessaire, acheminé.

D'ailleurs, un décret présidentiel signé le 19 janvier 2019 a réorganisé l’Observatoire national sur les changements climatiques, précisant ses missions à cet effet. Ce qui constitue, selon le ministre, une avancée notable.

De même, des experts camerounais ont bénéficié de formations liées à cette problématique. Le Minepded multiplie également des partenariats avec des radios locales pour sensibiliser, en plus de la poursuite de l’opération Sahel vert.

Il faut admettre que le Cameroun est un pays gravement touché par le changement climatique. Une des raisons pour lesquelles le Cameroun est si vulnérable au changement climatique est qu’il est fortement dépendant de l’agriculture, donc du climat.

Une autre raison serait que, puisque les températures annuelles du Cameroun sont confinées dans une petite plage, les systèmes biologiques sont moins capables de s’adapter aux changements qui modifient la plage. Enfin, les ressources financières limitées du Cameroun rendent l'adaptation particulièrement difficile. 

 

Otric N.

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01