L’information est contenue dans un communiqué publié ce 18 mars 2020 par la Direction générale de la compagnie aérienne nationale. En substance, il est indiqué la « suspension des activités de la représentation de la Camair-Co à Paris ».
La pandémie de coronavirus qui sévit à travers le monde, surtout « les mesures prises par les autorités françaises pour y faire face (notamment le confinement total) », tels sont les raisons évoquées par la direction générale de la Camair-co pour justifier cette décision. Selon le communiqué, à compter du 18 mars 2020, les services de la compagnie aérienne nationale représentés dans la capitale française sont fermés jusqu’à nouvel ordre.
Il faut indiquer ici que cette mesure du Top management de la Camair-Co rentre également en droite ligne de l’application des mesures du Gouvernement camerounais visant à tordre le coup à la pandémie de coronavirus qui ne cesse de se propager. Une fermeture qui intervient alors qu’il était prévu depuis 2019 que la compagnie reprenne ses vols vers la France.
En 2016, l’on se rappelle que l’Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA) avait décidé de la suspension des vols de la Camair-Co surendettée vers l’espace aérien européen. A travers cette logique, la CCAA estimait que la compagnie se trouvait dans un « état d’impréparation » face à un audit majeur comme l’Agence européenne de la sécurité aérienne (Aesa).
Les chiffres à date ce lundi, 23 mars 2020 font état de 56 cas de coronavirus confirmés au Cameroun. Les pouvoirs publics continuent sans cesse d’appeler les populations à l’observance des mesures de barrière pour stopper la propagation du Covid-19.
Innocent D H
L’opération, baptisée « Wouri 3 », a été organisée par la Cameroon Civil Aviation Authority (Ccaa, l’Autorité aéronautique) vendredi dernier.
Cette opération visait à évaluer l’efficience et l’actualité du Plan de gestion de crise de l’aéroport international de Douala, validé en août 2014, ainsi que le dispositif de riposte aux actes d’intervention illicite en place à l’aéroport. Tant au niveau des infrastructures que des procédures et des moyens des différents services, administrations et partenaires aéronautiques.
« La réactivité a été au rendez - vous et il y a eu flexibilité dans la collecte de l’information », explique le gouverneur de la région du Littoral dans les colonnes de Cameroon Tribune en kiosque ce lundi. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua s’exprimait au sortir d’un exercice de gestion de crise. Un exercice grandeur nature, dont le scénario prévoyait, entre autres, une prise d’otages par des terroristes, des négociations, l’intervention d’un corps d’élite de nos forces de défense, etc.
Pour des raisons stratégiques, apprend-on, cette opération s’est déroulée en interne, loin des caméras et autres appareils photo des médias. Cameroon Tribune indique toutefois que le gouverneur du Littoral coordonnait la cellule de crise, et les téléphones portables ont été d’une importance déterminante dans la résolution de celle-ci.
Parmi les leçons tirées de l’exercice, dont le but est donc de roder le protocole de sûreté dans l’éventualité d’une attaque réelle, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua relèvera : « Nous devons beaucoup travailler pour la formation des négociateurs ». Mais de manière globale, le résultat de « Wouri 3 » est satisfaisant. Chaque maillon a joué son rôle avec plus ou moins de bonheur et au final, les différents responsables ont été rassurés quant à la capacité du dispositif à réagir en situation de crise véritable. « L’exercice en valait la peine », a encore indiqué le gouverneur du Littoral, appelant à la répétition de ce type de test grandeur nature.
Satisfaction aussi du côté du gouvernement. Zakariaou Njoya, ministre délégué auprès du ministre des Transports, présent à Douala vendredi, a estimé que le but de « Wouri 3 » a été atteint. En somme, « une opération réussie », en ce sens que pendant l’exercice, il a été possible « d’assurer la résolution heureuse de l’incident, avec un minimum d’impact sur les personnes et les biens ». Le ministre délégué a également souhaité la multiplication de tests de ce genre, afin que soit affûtée au maximum la capacité de réaction en cas de crise.
Otric N.
Ces accords de coopération en matière de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, ont été conclus à Montréal entre le Cameroun, et le Congo, et la Guinée Equatoriale, le 27 et 28 septembre 2019.
Le Cameroun, représenté par le Ministre des Transports, a signé deux accords de coopération en matière de recherche et de sauvetage d’aéronefs en détresse, le 27 et 28 septembre 2019 à Montréal au Canada. C’était en marge des travaux de la 40e Assemblée Générale de l’Organisation de l'aviation civile internationale (AOCI), a rapporté la Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA). Le Ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe a procédé à la signature de ces accords de coopération tour à tour avec, le Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande de la République du Congo, Fidèle Dimou, puis avec le Ministre de l’Aviation Civile de Guinée Equatoriale, Leandro Miko Angue.
Selon l’autorité aéronautique du Cameroun, ces accords définissent les modalités de coopération entre les centres de coordination de sauvetage de Brazzaville et le centre de sauvetage secondaire de Yaoundé ; ainsi que les modalités entre le centre de Yaoundé et celui de Malabo. Ils fixent également les conditions de mise à disposition, de déploiement, d’utilisation réciproque et de coordination, en temps de paix, de moyens de recherches et de sauvetage d’aéronefs se trouvant en situation de détresse dans les territoires des trois Etats.
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Dans la pratique explique la CCAA, le centre assurant la direction des opérations, peut solliciter l’assistance de l’autre centre en cas de détresse d’aéronefs. Et chacun des centres dans le cadre d’une opération SAR, mettra à la disposition de l’autre, les informations relatives à l’Etat de fonctionnement des moyens SAR dont il dispose.
Apres ces signatures, les Autorités Aéronautiques des trois Etats mettront sur pied des mécanismes de coordination pour une meilleure communication entre les différents centres de recherches et sauvetage. A terme, cette mutualisation des efforts de la sous-région va certainement apporter un plus dans la quête permanente de la mise aux normes telle que voulue par l’OACI.
Marie MGUE
Le Ministre des Transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a été reçu en audience par son homologue du Qatar mercredi dernier. C'était en marge des travaux de la 40e assemblée générale de l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) tenue au Canada.
Selon les révélations faites par l'Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA): « Les échanges entre les deux ministres ont principalement porté sur la redynamisation de la compagnie aérienne nationale Camair-Co. C’est ainsi que des points sur la densification de la flotte, la formation du personnel navigant et technique, l’ouverture d’un centre de maintenance, l’accompagnement technique et l’ouverture du capital de la compagnie ont été évoqués ».
Au terme des échanges, le ministre qatari des Transports a fait des indications selon lesquelles, l’Émir du Qatar se dit favorable et disposé à accompagner le Cameroun dans la réalisation de ses projets structurants, confie l'Autorité aéronautique civile du Cameroun. Le Cameroun serait même déjà en attente de l’arrivée d’une délégation qatarie « dans les tout prochains jours ». Au cœur du séjour en vue, l’évaluation des besoins de Camair-Co, dans l'optique d'assurer la densification de la coopération entre le Cameroun et le Qatar.
Le plan de redressement de la Camair-Co
Camair-Co traverse, il faut le dire des moments difficiles depuis le lancement de ses activités en 2011. Le cabinet américain Boeing Consulting a eu à proposer un plan de redressement de la compagnie aérienne nationale en 2016. Ce plan adossée sur une dette prévoyait entre autres, l’apurement de 35 milliards FCFA, l’injection de 60 milliards FCFA, le redimensionnement du réseau à près de 23 destinations, la modernisation de la flotte avec le passage à douze aéronefs.
La coopération bilatérale entre le Cameroun et le Qatar en voie de redynamisation dans le domaine du transport aérien permettra certainement de faire en sorte que ce plan de redressement de la Camair-Co puisse véritablement être mis en œuvre.
Innocent D H
Le pays a déjà rempli la moitié des critères dans le cadre de son adhésion au Marché unique du transport aérien africain (Mutaa), précise l’Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA). Un projet que porte l’Union africaine et dont l'objectif est la libéralisation complète des services de transport aérien à l’intérieur du continent.
D'entrée de jeu, la CCA indique : « Il ressort que notre pays a implémenté 04 des 08 mesures énoncées, notamment : la publication d’un avis dans la presse écrite pour informer le public de l’adhésion du Cameroun au Mutaa, la notification de l’adhésion aux autres États membres du Mutaa ; l’harmonisation des Accords aériens à la décision de Yamoussoukro et la désignation d’un point focal ».
Un projet adossée sur un programme précis existe pour ce qui est des mesures restantes qui prennent compte non seulement les normes de sécurité et de sûreté, les mécanismes de concurrence loyale, le règlement des différends mais également une meilleure protection des consommateurs), ajoute la CCAA. Il s'agit ici, d'une feuille de route qui se propose d'être finalisée dans les meilleurs délais afin de permettre au Cameroun de participer efficacement à la réussite du Mutaa.
L'application immédiate des principes du Mutaa
Dans la continuité des explications de la CCAA, l'application immédiate des principes du Mutaa, convoque la libéralisation complète des services de transport aérien à l’intérieur du continent africain. Il est d'ailleurs projeté que la mise en place de ce marché unique pourrait augmenter de 75% les services aériens de transport et de 25 à 35% les économies tarifaires qui pourront rendre accessibles les voyages par avion à plus de 5 millions de voyageurs dans les 12 États adhérents à ce marché à l'heure actuelle.
D'autres États ont aussi pris l’engagement d’adhérer au Mutaa. L'on peut citer à ce titre le Burkina Faso, le Botswana, le Cap-Vert, la République Centrafricaine, le Bénin, la République du Congo, la Côte d’Ivoire, entre autres.
Innocent D H
Selon l’Autorité de l’aéronautique civile (CCAA), c’est en principe ce 08 juillet 2019, que l’aéroport international de Douala bascule vers une nouvelle unité opérationnelle de sécurité. Jusqu’ici assurée par la police et la Douane, la mise en œuvre des contrôles de sûreté à l'aéroport international de Douala, sera désormais réalisée par l’unité opération de la CCAA. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en application des dispositions du décret N°2018/006/ du 08 janvier 2018, approuvant et rendant exécutoire le Programme National de Sûreté de l’Aviation Civile du Cameroun (PNSAC).
Conformément aux dispositions dudit PNSAC, explique la Ccaa, la responsabilité de la mise en œuvre des mesures physiques de sûreté sur les plateformes aéroportuaires incombe aux unités opérationnelles de sûreté (ASU) de la CCAA constitués des agents opérationnels de sureté (AOS). Et de par le même PNSAC, les services compétents de l’état (Douane, gendarmerie, police) restent chargés de l’évaluation des risques au travers des renseignements opérationnels, de la vérification d’antécédents, des interpellations et de la constatation des infractions de sûreté.
La nouvelle unité de la de la CCAA interviendra notamment en matière de l’inspection de filtrage des passagers et de leurs bagages de cabine, des personnes et des effets transportés, des véhicules, et des bagages de soute et du fret. Elle se chargera également de la surveillance statique et dynamique des zones et points vulnérables, de l’application des mesures de sûreté côté ville au Poste Accès Routier Inspection Filtrage (PARIF) du carrefour Eto'o et aux entrées du terminal et de l’aérogare passagers.
Par ailleurs, souligne l’autorité aéronautique, les fouilles additionnelles effectuées par les compagnies aériennes se feront désormais aux guichets uniques d’inspection filtrage des passagers et de leurs bagages de cabine (GUIF) situés à l’entrée des salles d’embarquement. Ce nouveau corps d’Agent Opérationnel est opérationnel à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen, depuis le 21 novembre 2017. Douala est dont, la deuxième ville camerounaise qui bénéficiera de cette nouvelle mesure.
Marie MGUE
Lors de la session plénière des questions orales qui a eu lieu mercredi dernier, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports, a été appelé à apporter des éclairages, sur le sujet de la compagnie nationale aérienne Camair-Co.
Les Sénateurs se sont montrés intéressés par le sujet de la Camair-Co. Le Sénateur Pierre Flambeau Ngayap a voulu savoir ce qui se passe avec le plan de relance de la compagnie nationale aérienne. L’Honorable voulait comprendre la raison pour laquelle, l’entreprise dirigée actuellement par Ernest Dikoum tarde ou disons peine toujours à redécoller. Pour répondre à cette préoccupation, le Ministre des Transports a opté de dresser l’état des lieux de la compagnie nationale aérienne.
De cet état des lieux, il ressort que ledit Plan de relance de la Camair-Co a été conçu pour une période de sept années. Il a connu une révision le 29 mai 2018. Le 17 avril 2017, l’entreprise a acquis deux aéronefs et est donc passé du statut de locataire à propriétaire. Le nombre d’aéronefs de la compagnie a été porté à six le 29 mai 2018, jour où Camair-Co a acquis un autre engin. Cependant a noté Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, la compagnie connait des problèmes depuis le mois de février 2019. Il y a à l’heure actuelle quatre aéronefs qui sont au sol. Les moteurs de deux doivent être réhabilités. Ce qui explique selon le Ministre, la baisse des services offerts, des destinations couvertes mais aussi les revenus de la compagnie.
Et d’après le Ministre des Transports le grand problème actuel de l’entreprise reste la mobilisation des financements. « L’Etat du Cameroun a obtenu une subvention de 25 milliards de FCFA mais les négociations n’ont pas pu arriver à leur terme », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, dans une nouvelle correspondance, le Directeur général de la Cameroon civil aviation authority a informé le directeur général de Camair-co de la levée de la suspension de l’avion MA60 immatriculé TJ-QDA. Il faut préciser que ledit avion est impliqué dans un incident survenu le 10 mars 2019 à l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum. «Après examen des documents transmis, relatifs aux mesures prises à la suite de l’incident grave survenu sur votre avion de type MA60 immatriculé TJ-QDA, le 10 mars 2019 à l’aéroport Bafoussam-Bamougoum, j’ai l’honneur de vous autoriser à reprendre l’exploitation de l’avion», peut-on lire dans la correspondance du DG de la CCAA qui a fuité dans les réseaux sociaux.
Avec donc ses six avions cloués au sol pour diverses raisons, Camair-co survit grâce à ce dernier MA60 qui assure uniquement les vols domestiques.
Liliane N.