La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) a officiellement lancé, le 27 mars 2019 à Douala, les activités du Fonds Pierre Castel pour le compte de l’année 2019, avec en première ligne l’organisation de la 2ème édition du Prix Pierre Castel, qui récompense les projets agricoles ou agroalimentaires portés par les jeunes âgés de 18-45 ans.
Comme au cours de la première édition, la compétition sera organisée cette année dans trois pays : le Burkina Faso, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Au Cameroun, où le groupe SABC organise ce concours en partenariat avec la Chambre de Commerce, les dossiers de candidature seront reçus à partir du 2 avril 2019 au 17 mai, date limite de dépôt des dossiers.
Une phase de présélection permettra d’établir une liste de 10 projets, qui seront ensuite soumis au jury, lequel se chargera de désigner le vainqueur. Le lauréat recevra alors une enveloppe de 10 millions de francs Cfa, ainsi qu’un accompagnement technique du projet primé, avec le soutien d’un parrain.
En plus du Prix Pierre Castel, qui permettra de désigner le successeur du jeune Flavien Kouatcha, premier lauréat de ce prix au Cameroun en 2018, grâce à un projet d’aquaponie; le Fonds Pierre Castel ambitionne de financer une chaire Pierre Castel à l’Université de Dschang, dans la région de l’Ouest du pays, afin de promouvoir l’innovation et les mutations agricoles, apprend-on officiellement.
Pour rappel, en 2018, c’est le Camerounais Flavien Kouatcha qui avait remporté le 1er Prix Pierre Castel 2018, grâce à un projet d’aquaponie. Âgé de 28 ans à l’époque il avait été sélectionné parmi 40 candidats. Grâce à sa start-up « Save Our Agriculture » créée en 2015, et qui était spécialisée dans l’aquaponie (système alliant culture des plantes et élevage des poissons) et la production des kits destinés à l’aquaponie à domicile.
Ce prix a été lancé en 2018 au Cameroun, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire par le Fonds de dotation Pierre Castel-Agir pour l’Afrique, qui va soutenir et accompagner financièrement des projets portés par des jeunes entrepreneurs africains, dans les domaines de l’agriculture, l’agroalimentaire, l’agri Tech et l’agro-ressource, présentées comme des filières à forte valeur ajoutée et facteurs de réduction de la pauvreté en Afrique.
Danielle Ngono Efondo