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Chief Victor Mukete a rendu l’âme à l’hôpital général de Yaoundé.

Après le Pr Gervais Mendo Ze, le Cameroun pleure un autre de ses enfants en la personne de Chief Fon Victor Mukete, le Doyen d’âge du Sénat. Il est décédé ce samedi 10 avril 2021 dès suite de maladie, à l’hôpital général de Yaoundé. L’information a été rendue publique par la CRTV, à l’édition du journal parlé de 7 heures. On se rappelle que c’est le Doyen d’âge du Sénat qui avait présidé les travaux ayant abouti à la réélection de Marcel Niat Njifenji à la tête de la chambre haute. Son décès porte à deux, le nombre personnes que le Sénat perd cette année. Avant lui, il y a eu le sénateur Kumbongsi Dyx Alim Metem, qui est passé de vie à trépas le 14 mars 2021.

En bref, il faut savoir que le Doyen d’âge du Sénat a été le chef suprême des Bafaw dans la région du Sud-Ouest. C’est l’année dernière en 2020, qu’il a cédé son siège à son fils Ekoko IV Mukete. Dans le domaine de la politique, on reconnait qu’il a été un acteur majeur de la réunification dans les années 1960. Il est considéré jusqu’aujourd’hui comme l'un des gardiens de la mémoire du pays. Il est l’auteur du livre «Mon Odyssée : histoire de la réunification du Cameroun».

Chief Fon Victor Mukete a également été le président du Conseil d'administration de la Cameroon Telemunications (CAMTEL). Il avait démissionné de ce poste en mars 2018, l'année de son centenaire sur terre.

Le Doyen d’âge du Sénat décède âgé de 103 ans.

Liliane N.

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Marcel Niat Njifenji a été réélu hier 18 mars 2021 président du Sénat avec 85 voix sur 93 votants.

Tout comme à l’Assemblée nationale avec Cavaye Yeguié Djibril, Marcel Niat Njifenji a été réélu sans surprise au Sénat. Il a récolté un total de 85 voix sur 93 votants. Et il y a eu 08 bulletins nuls. Tout comme le président de l’Assemblée nationale, Marcel Niat Njifenji a été investi par son parti politique le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Les travaux de cette plénière était présidée par le doyen d’âge Chief Victor Mukete.

Il faut rappeler que Marcel Niat Njifenji assume la fonction de président du sénat depuis la création de la chambre haute du parlement en juin 2013. Il est toujours reconduit à la tête de cette chambre en dépit de son état de santé chancelant. Du fait de cet état de santé, depuis quatre ans environ, c’est le premier vice-président, Aboubakary Abdoulaye, qui dirige les travaux au Sénat.

A titre de rappel, Cavaye Yeguié Djibril a été réélu lui aussi avec 147 voix sur 162 votants hier à l’Assemblée nationale. Il y a eu aussi 15 bulletins nuls. Il assume la fonction de président de l’Assemblée nationale depuis 29 années.

Liliane N.

 

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Après une première lecture de la loi, vendredi dernier, les sénateurs avaient décidé de bloquer la loi de révision du code pénal gabonais qui modifie l’alinéa 5 de l’article 402 dudit code. Or, à la surprise de tous, les sénateurs ont repris le texte ce lundi et au bout de longs échanges, les membres de la chambre haute ont plié et en début de soirée, votés pour l’adoption en l’état de la modification du code pénal avec la dépénalisation de l’homosexualité en prime.

 

Les sénateurs gabonais ont à leur tour adopté le projet de loi sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon ce lundi soir au palais du Senat à Libreville. D’après les résultats du vote, 59 sénateurs ont voté pour, 17 ont voté contre et 4 se sont abstenus. Il y a eu 3 bulletins nuls. Ce vote permet de modifier la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal en République gabonaise.

La modification porte exactement sur le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur depuis juillet 2019 qui condamnait l’homosexualité. L’ancienne disposition de cet alinéa précisait que les personnes reconnues coupables d’homosexualité risquaient 6 mois de prison ferme et une amende de 5 millions de FCFA. C’est donc cette disposition qui saute du dispositif pénal de la République du Gabon.

Un retournement de situation en l’espace d’un weekend qui est difficile à comprendre si ce n’est à l’aune de pression qui ait été fait sur les sénateurs gabonais. Car comment comprendre que des personnes qui n’étaient pas d’accord pour cette modification le vendredi, le soient subitement et dans un nombre aussi important deux jours après ?

Le 23 juin, les députés avaient déjà voté pour la dépénalisation de l’homosexualité. Lors du vote à l’Assemblée nationale, 48 députés ont voté pour, 25 se sont abstenus et 24 ont voté contre. Les deux chambres du parlement ayant adopté le texte, il restera au chef de l’Etat de promulguer le texte.

Le texte peut encore être, cependant, attaqué auprès de la Cour constitutionnelle, par des citoyens ou des partis politiques s’ils estiment que celui-ci est contraire à la constitution. Comme quoi rien n’est encore perdu pour les acteurs de la scène politique gabonaise qui ne sont pas prêts à vivre dans un pays où une telle pratique est légalisée. Depuis l’annonce de cette modification par le Sénat, les grognes se sont faits plus fortes au sein de la population.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Selon la Crtv, le président du Sénat va revenir au Cameroun dans les prochains jours.

 

Dans l’édition du journal de 20 heures 30 du 31 mai 2020, un démenti a été fait sur un fake news qui annonce la mort de Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat. Ce démenti survient après qu’il ait été largement relayé sur la toile dans la journée du 31 mai, une supposée mort de celui qui préside actuellement aux destinées de la chambre haute du Parlement et qui se trouve en ce moment à l’étranger. 

« Dans le prolongement de la rentrée scolaire (ce lundi 1er juin 2020, ndlr), se profile la rentrée parlementaire. A ce sujet, il y a lieu de dire que le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, regagnera le Cameroun dans les tous prochains jours, après un contrôle médical de routine en Europe », a indiqué la présentatrice du journal.

A titre de rappel, toujours suite à des rumeurs annonçant Marcel Niat Njifenji dans un état critique, Guy Merlin Ndjike son attaché de cabinet avait fait une mise au point dans le journal Avenir. Cette mise au point a été publiée dans l’une des éditions du journal parues la semaine dernière.

« S.E M le président du sénat a effectué un déplacement pour l’Europe en vue d’effectuer sa traditionnelle visite sanitaire. Au moment de son départ du Cameroun, il ne présentait aucun signe inquiétant dont fait allusion certaines langues . Il y est allé comme tout citoyen en vue de son habituel suivi médical. Toutes autres informations en circulation n’est que mensongères » a déclaré Guy Merlin Ndjike.

 

Liliane N. 

 

 
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Marcel Niat Njifenji a été réélu à la tête du Sénat avec un score de 88 voix contre 10 bulletins nuls, sur un total de 100 sénateurs.

 

Depuis hier, on sait qui présidera encore aux destinées du Sénat, la chambre haute du Parlement du Cameroun. Il s’agit de Marcel Niat Njifenji candidat à sa propre succession. Sa reconduction a eu lieu le jeudi 26 mars 2020, au cours de la plénière consacrée à l’élection du bureau définitif de ladite chambre. Le résultat du vote fait état de 98 sénateurs ayant usé de leur droit. 88 ont voté en faveur de Marcel Niat. Il y a eu 10 bulletins nuls. 

Pour ce qui est du reste du bureau du Sénat, Aboubakary Abdoulaye le Secrétaire général de cette chambre a aussi conservé son siège de vice-président avec un score de 96 voix. La plénière en bref, présidée par Isabelle Tokpanou, a vu l’élection de 4 vices présidents, 4 questeurs et 8 secrétaires.

A titre de rappel, les élections sénatoriales ont eu lieu pour la première fois au Cameroun en 2013. Selon la Constitution de 1996, le Sénat compte 100 sénateurs. Parmi ces 100, 30 sont nommés par décret présidentiel et 70 élus par les conseillers municipaux.

Marcel Niat Njifenji âgé de 86 ans, va entamer son deuxième quinquennat à la tête du Sénat. Il a vu le jour le 26 octobre 1934 à Bagangté, dans le département du Ndé, région de l’Ouest Cameroun.

Polémique autour de la réélection de Cavaye Yeguié Djibril à la présidence de l’Assemblée nationale   

 

Liliane N.

 

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C’est impuissant que le Premier Ministre a pris part aux différentes séances d’ouverture des travaux des deux chambres du parlement ce vendredi. L’Assemblée Nationale et le SENAT ont effectué ce jour leur plénière d’ouverture. En pleine crise de coronavirus, quelques jours après la prise de mesures urgentes demandées par le Chef de l’Etat, Cavaye Yeguié Djibril et Marcell Niat Djifendi viennent d’outrepasser ces décisions pour tenir les sessions d’ouverture des deux chambres.

 

L’image est expressive. Joseph Dion NGUTE assis au sein de l’hémicycle, le regard fixant dans un arrière ton de colère ces parlementaires qui par leur présence au sein de cet Hémicycle ce vendredi mettent le Cameroun en danger.

En effet, trois jours avant, sur instruction du Chef de l’Etat, il a été obligé de prendre des mesures urgentes pour pallier à la menace du Covid-19. Au rang de ces prescriptions, la mise en quarantaine des passagers de vols venant de l’étranger et particulièrement des pays atteints par le virus, mais aussi l’interdiction d’un rassemblement de plus de 50 personnes.

Joseph Dion NGUTE se trouve ainsi doublement humilié par les responsables de l’Assemblée Nationale. D’abord par la désobéissance manifeste de Cavaye Yeguié Djibril qui est arrivé par un vol dans lequel se trouvait trois personnes infectés du Coronavirus. Mais du fait de sa position, il n’a pas daigné accepté la mise en quarantaine pour observation. Mettant ainsi en danger tout son personnel d’astreint mais aussi les autres parlementaires avec qui il est entré en contact le lundi suivant.

  Opinion : Le PCRN exige le test négatif du Président de l’Assemblée nationale  

La deuxième humiliation c’est bien cette convocation des travaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat alors que des mesures d’urgences ont été décidées pour éviter la propagation du virus. Mais il est impuissant. La séparation des pouvoirs est opérationnelle. Le parlementaire exerce son indépendance à l’exécutif et témoigne sa soumission à la Constitution.

Certes à l’entrée des différents bâtiments, quelques agents aux portes, gel hydro alcoolique à la main, ils en imbibent légèrement les mains de certains parlementaires. Au SENAT, on a distribué quelques masques aux Sénateurs. Mais le message est passé, les parlementaires n’ont pas respectés les consignes du gouvernement.

Polémique autour de la réélection de Cavaye Yeguié Djibril à la présidence de l’Assemblée nationale  

D’après le député UDC KOUPIT ADAMOU, « c’est tout simplement parce que la Constitution a réglé le mécanisme de fonctionnement du parlement et ne pas convoquer les assises comme prévu serait tombé sous le coup de la violation des règles constitutionnelles de la République ».

Mais ce qu’ils ne veulent pas admettre ces honorables, c’est qu’il y avait une autre manière de faire. Car avec cette rencontre de ce jour à 166 députés dans une salle ou des Sénateurs au nombre de 100 dans leur salle de plénière. Ceci sans compter le personnel d’appui qui donne une assistance à l’organisation des travaux. Le parlement à passer le message de la désinvolture en situation de crise. Espérons que cela ne constituera pas une jurisprudence, un préalable.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le quotidien L’Epervier de Clovis Noudjio révèle qu’une campagne de désinformation a été lancée pour dénigrer le président du Sénat.

 

Marcel Niat Njifenji n’a pas été vu à la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an au Président de la République. Le journal L’Epervier rapporte que des personnes tapies dans l’ombre ont vite beau fait de récupérer cette absence. Elles ont lancé une campagne de désinformation selon laquelle, du fait de son absence au Cameroun depuis un moment et notamment à la cérémonie susmentionnée, sa succession a été ouverte à la tête du Sénat.

« Des enquêtes menées jusqu'ici ont démontré qu'aucune voix ne s'élève nulle part pour exiger l'ouverture de sa succession. Comment peut-on succéder à un haut commis de l'Etat qui se remet de ses soucis de santé et qui est en voie de regagner son pays pour servir comme toujours, avec patriotisme et loyauté, un rétablissement qui vient définitivement taire les velléités de déstabilisation de certains pourfendeurs de la République, tapis dans l'ombre. Ce ne sont donc pas les médias qui ouvrent la succession à une haute fonction politique mais plutôt, des textes juridiques qui en l'espèce, ne sont aucunement activés par qui de droit contre la deuxième personnalité politique du Cameroun », écrit L’Epervier.

Les rumeurs ne sont pas que portées sur sa présidence à la chambre haute du Parlement. Elles sont dirigées aussi sur son état de santé. L’Epervier affirme que Marcel Niat Njifenji la deuxième personnalité du pays va mieux. Il se fait encore soigner en Europe.

« L'absence de Marcel Niat du sénat ne paralyse point le fonctionnement de cette auguste chambre parlementaire. Ce n'est non plus le fait de serrer la main au Chef de l'Etat n'est aucunement un signe d'ardeur au travail ou de plus-value au sénat. L'on se rappelle que la tenue de la session ordinaire du sénat étendue à la session extraordinaire en l'absence de son président n'a point empêché aux vénérables de remplir leur mission régalienne, celle de légiférer », écrit L’Epervier.

 

Liliane N.

 

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Alexis Thambwe Mwamba, candidat du Front commun pour le Congo (FCC), la coalition politique mise en place par Joseph Kabila, a été élu samedi à la présidence du Sénat.

 

L’homme qui a assuré la fonction de ministre de la Justice n’aura pourtant obtenue que soixante cinq (65) voix, contre quarante trois (43), remporté par  son adversaire, Modeste Bahati Lukwebo qu’on considère comme « un  empêcheur de diriger en toute aise ».

 

Quelques semaines avant le scrutin, il avait été radié des rangs du FCC, à cause de son insistance à maintenir sa candidature, sans tenir compte du choix de l’ex président et de ses autres camarades. Son regroupement AFDC-A revendique treize (13) sièges au Sénat. Et l’on soupçonne que certains sénateurs FCC auraient voté pour le candidat dissident Bahati.

 

Un autre candidat pro-Kabila occupe le poste de la première vice-présidence, l’ancien ministre de l’Intérieur Evariste Boshab, a, quant à lui, été platement battu par l’ancien Premier ministre Samy Badibanga soixante (60) voix contre trente quatre (34).

 

Un proche de l’actuel président de la République Félix Tshisekedi, Samy Badibanga a été brièvement premier ministre sous Joseph Kabila qui a gouverné (2016-2017).  Il a été candidat à l’élection présidentielle du 30 décembre.

 

Gouvernement de coalition

 

Evariste Boshab est l’une des quatorze (14) personnalités congolaises toujours sous sanction, de l’Union européenne (UE) pour entrave au processus électoral dans les dernières années du régime Kabila (2016-2018).

 

Sénateur à vie selon la Constitution en tant qu’ancien président de la République, Joseph Kabila n’était pas présent au moment du vote au Sénat. Il a transmis le 24 janvier, la charge de chef de l’État à Félix Tshisekedi, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle.

 

Le FCC de Kabila contrôle néanmoins l’Assemblée nationale, le Sénat, et une majorité des 26 Assemblées et gouvernorats provinciaux. Les forces de Tshisekedi et Kabila ont annoncé en fin de semaine dernière, la conclusion d’un accord pour la formation d’un gouvernement de coalition après six mois de pourparlers.

 

Dans la chambre haute du parlement congolais, le Front commun pour le Congo (FCC), ne dispose que de 90 sièges sur 108 selon le résultat des élections sénatoriales du mois de mars dernier.

 

Il faut peut être aussi rappeler que lorsqu’il a été choisi le 02 Juillet par cette coalition, les analystes politiques de ce pays se sont posé quelques questions : Alexis Thambwe Mwamba pensait-il que la partie était gagnée d’avance ? Qu’il lui suffirait d’avoir le soutien de Joseph Kabila pour être porté à la tête du Sénat ?les résultats sont là aujourd’hui.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Parlant au nom de tous les sénateurs, Marcel Niat Njifenji le président de la chambre haute du Parlement a indiqué que des agissements comme ceux de la brigade anti-sadinards sont inadmissibles.

 

A l’occasion de la plénière de clôture de la session parlementaire de Juin 2019, Marcel Niat Njifenji a prononcé un discours de circonstance. Il est revenu sur les manifestations de la Brigade anti-sadinards (Bas) devant l’Hôtel Intercontinental de Genève en Suisse. « A ces agissements récurrents, le Sénat qui représente toute la nation, exprime par ma voix son indignation et dénonce fermement ces comportements inadmissibles, qui parce qu’ils ternissent l’image de notre pays, méritent l’opprobre de tous, sans considération de tribu, de religion ou de chapelle politique », a-t-il déclaré.

 

Tout en invitant tous les compatriotes à barrer la voie au vent antipatriotique, Marcel Niat Njifenji a demandé aux partis politiques qui le font déjà, de cesser d’apporter leur soutien aux membres de la brigade anti-sadinards. « Je rappelle à ces esprits égarés et manipulés que dans toute société civilisée, quelles que soient les convictions politiques, le respect des institutions et de ceux qui les représentent est une marque de civilité. Je demande aux acteurs politiques et sociaux qui les soutiennent, de cesser de le faire car, ils (membres de la Bas, Ndlr) encourent des foudres des forces du maintien de l’ordre et la rigueur de la loi. Nous ne cèderons pas à ceux-là qui, sans aucune légitimité prétendent agir au nom du peuple camerounais, alors qu’ils étaient leurs sentiments antipatriotiques et portent préjudice à l’image de (notre) pays », a déclaré le président du Sénat.

 

Marcel Niat Njifenji pense qu’en plus de ce qu’il a précédemment dit, le moment est mal choisi pour des agissements comme ceux de la Bas. Il indique que ce moment est important pour le Cameroun car, il s’est lancé sur la voie des Grandes opportunités. Pour lui, tout doit être fait pour préserver la stabilité du pays. Il faut au lieu de la violence, promouvoir le dialogue, la tolérance et la paix.

 

Liliane N.

 

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C'était lors d'une séance plénière le 5 juillet 2019 présidée par le Président du Sénat, Marcel Niat Njifenji.

 

Le projet de loi n° 127/PJL/SEN/2L portant création, organisation et fonctionnement de la Commission des droits de l'homme du Cameroun (CDHC) a été adopté le 05 juillet 2019 par le Sénat lors d'une séance plénière présidée par le Président de la Chambre, Marcel Niat Njifenji, en présence du ministre délégué auprès de la présidence de la République chargé des relations avec le Parlement, Bolvine Wakata. Le projet de loi adopté stipule que la Commission est une institution indépendante de consultation, de suivi, d'évaluation, de dialogue, de conciliation et de délibération pour la promotion et la protection des droits de l'homme dans le pays.

 

Si l'on en croit les explications données par le ministre délégué auprès du ministère de la Justice, Jean de Dieu Momo, qui a défendu le projet de loi devant le Comité des lois constitutionnelles avant son adoption en plénière, le projet de loi donne à la Commission la responsabilité de promouvoir la prévention de la torture en tous lieux de détention.

 

Des notes explicatives sur le projet de loi indiquent que la Commission, qui est une réforme de l'actuelle Commission nationale des droits de l'homme et des libertés (Cndhl), a notamment pour mission de sensibiliser le public à diverses questions relatives aux droits de l'homme, y compris les questions de genre et les droits des groupes vulnérables, de promouvoir l'amélioration du cadre juridique et institutionnel de la promotion des droits de l'homme et de faire connaître les instruments juridiques en la matière.

 

Lire aussi : Commission camerounaise des droits de l'homme : réformes pour une meilleure protection et promotion

 

En ce qui concerne la protection des droits de l'homme, la Commission contribue au renforcement de l'État de droit et à la lutte contre l'impunité dans le domaine des droits de l'homme en traitant les pétitions et les dénonciations de violations présumées des droits de l'homme, en suivant la situation des droits de l'homme et en fournissant à la population et aux autorités des conseils et des avis en la matière.

 

En ce qui concerne la prévention de la torture dans les lieux de détention, la Commission, conformément au projet de loi, effectue des visites régulières dans tous les lieux de détention tout en entamant un dialogue avec les autorités chargées de l'administration et de la gestion du lieu de détention ou toute autre autorité.

 

Otric N. 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01