Une conférence s'est tenue à la délégation régionale de la santé pour le Nord au Cameroun. Il était question pour les acteurs de la chaîne de lutter contre cette maladie contagieuse, de faire le point sur la maladie dans la région, ainsi que de proposer des solutions pour une prévention et une prise en charge optimales.
Selon Unite to End TB, un des partenaires de lutte contre la tuberculose : « la tuberculose est l’une des 10 principales causes de décès dans le monde et la plus meurtrière des maladies infectieuses. En 2017, 10 millions de personnes ont contracté la tuberculose et 1,6 million en sont mortes ». C’est conscient de ces chiffres qui font froid au dos que les maillons de la chaîne de lutte contre cette maladie contagieuse ont jugé urgent de mener une réflexion pour trouver des solutions pérennes pour la lutte contre la tuberculose, d’où la raison d’être de cette conférence organisée à la salle des réunions de la délégation régionale de la Santé publique pour le Nord sous la conduite du docteur Maurice Ganava, Coordonnateur technique régional de lutte contre la tuberculose.
La conférence a vu la participation des acteurs reconnus comme partenaires indispensables dans la lutte contre la tuberculose et dont les actions dans la région du Nord sont perceptibles à plusieurs niveaux. On note le Programme national de lutte contre la tuberculose(Pnlt), le projet check TB et celui Camnafaw. Ces organes, ont été représentés par plusieurs de leurs membres. Il y avait aussi la participation des hommes de médias chargés d’informer et de sensibiliser la population sur la maladie.
Les contenus de la conférence
Le Dr Ganava a présenté un brillant exposé sur l’objectif du Pnlt dans le Nord, les résultats du dépistage en 2018, le thème de la journée, ainsi que les résolutions prises pour mettre fin à la tuberculose.
Pour ce qui est de l’objectif, il est envisagé de guérir 85% des malades de la tuberculose pulmonaire dans le Nord. Faire dépister au moins 84% de malades de la tuberculose pulmonaire, ainsi que de faire tester au moins 90% des malades de la tuberculose pulmonaire pour le VIH.
Quant aux résultats de dépistage en 2018, pour les formations sanitaires que sont l’Hôpital régional de Garoua, ceux de Djamboutou et de la Prison centrale de Garoua, et le Centre de santé intégré Jésus sauve et guérit, l’on a enregistré 915 cas déclarés sur une population de 297.294 personnes. Les résultats en termes de traitement à l’Hôpital régional de Garoua sont de 97%.
S’agissant de la thématique retenue cette année, elle a été déclinée par l’exposant de la manière suivante : « il est temps et urgent d’agir », pour honorer les engagements de mettre fin à la tuberculose.
Parmi les solutions prises, il y a l’élargissement de l’accès à la prévention et au traitement, la responsabilisation, la garantie d’un financement suffisant et durable y compris pour la recherche entre autres.
Les projets Check TB et Camnafaw ont à leur tour expliqué à l’assistance, leurs champs d’actions dans la lutte contre la tuberculose dans la région du Nord.
Innocent D.H
Le samedi 23 mars 2019, le parti politique de Bello Bouba Maigari a organisé un meeting, qui a été suivi par une opération d’inscription sur les listes électorales.
Profitant du meeting de clôture des activités du 1er trimestre de l’année 2019 et de la cérémonie d’installation des responsables de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), les cadres de la formation politique de Bello Bouba Maigari ont tenu à mobiliser leurs militants et les préparer pour les échéances électorales à venir à savoir les législatives, les municipales et les régionales.
Notons que la cérémonie se déroulait au carrefour Aoudi dans le 2ème arrondissement de Ngaoundéré. « C’est ici que l’Undp est né. C’est ici et aujourd’hui que les prochaines victoires de l’Undp se préparent. Vous êtes tous là et nous irons encore plus loin », a déclaré Idrissou Abana, le président de la section Undp. Ce dernier a ajouté que la victoire passera par une mobilisation totale et surtout l’inscription de tous les militants et les sympathisants de l’Undp sur les listes électorales.
Dans sa posture de présidente du mouvement des femmes de l’Undp, Eliane Zéné Ondo a appelé la gente féminine à jouer son rôle dans l’éclosion du parti. « Nous interpellons encore une fois nos sœurs, nos camarades de s’inscrire massivement sur les listes électorales pour que l’Adamaoua et le Cameroun sachent que l’ouragan Undp est déjà là. Je voudrais dire aux femmes de l’Adamaoua que leur enthousiasme est le début de la victoire finale qui consacrera l’Undp comme l’unique force politique de l’Adamaoua », a-t-elle déclaré. Plus loin, elle a ajouté «j’invite toutes les femmes de l’Undp dans la ville de Ngaoundéré à s’inscrire et aller voter. Au sein de l’Undp, nous dépassons les 30% de représentativité des femmes dans toutes les listes du parti aux élections. Mes sœurs, sortons de nos saré (maisons) et allons voter le moment venu ».
Cette cérémonie de mobilisation de ses troupes s’est déroulée en présence des membres d’élections cameroon (Elecam), les ténors du parti, les Maires de Martap et celui de Ngaoundéré 2ème. « Nous irons aux élections avec nos listes et nos candidats. Nous voulons juste vous rappeler d’être prêts parce que le corps électoral peut être convoqué à tout moment. Constitué déjà vos dossiers », a lancé Paul Mbafor à ses camarades de parti. Pour ce dernier, le pouvoir de l’Undp « vient de Dieu. Pour aller à Etoudi nous passons par Ngaoundéré. Notre victoire est déjà là. Il faut juste confirmer cette victoire dans les urnes avec nos candidats ».
Liliane N.
Militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) de la section Bénoué Nord-Est à Pitoa au Nord-Cameroun, ont à l’unisson, exprimé leur attachement indéfectible aux valeurs que prône le parti de la flamme ardente. Le temps d’une célébration, le 34ème anniversaire du Rdpc qui a eu pour cadre l’esplanade de l’école publique de Badjengo est une occasion de remercier le président de la République Son excellence Paul Biya pour les multiples réalisations du renouveau en faveur de l’Arrondissement de Pitoa. Le Secrétaire général de la section Rdpc Bénoué Nord-Est, en la personne de Robert Ngoura a cité aux rangs de ces réalisations : « la construction des salles de classes dans plusieurs localités de l’arrondissement notamment à l’école publique de Badjengo ». Il ajoute aussi, les dotations telles que des adductions d’eaux potables avec des forages, mais aussi l’équipement de l’hôpital de district de Pitoa et des centres de santé dans plusieurs villages.
Deux allocutions vont ainsi meubler la cérémonie, d’abord celle du Président de la Sous-section de Badjengo Monsieur Sali et puis celle du représentant du Président de la section Robert Ngoura. De ces deux discours, une constance se dégage, les militants et sympathisants doivent dors et déjà se préparer à affronter les prochaines échéances électorales afin de reconquérir la Commune de Pitoa longtemps entre les mains de l’opposition. Et « cela passe nécessairement par une inscription massive sur les listes électorales et un vote massif en faveur du Rdpc aux prochaines échéances électorales », a souligné Robert Ngoura.
L’autre temps fort de la cérémonie, c’est la lecture de la motion de soutien adressée au Chef de l’Etat. Elle a été faite par Mademoiselle Diya Djenabou, membre de la section Ojrdpc Bénoué Nord-Est. Un instant qui a suscité une attention particulière chez les militants et qui a provoqué de fortes acclamations.
Cette commémoration du 34ème anniversaire du Rdpc à Badjengo, a connu la forte présence d’autorités administratives, traditionnelles, et religieuses de l’Arrondissement de Pitoa.
Des intermèdes musicaux ont été également au rendez-vous. Des artistes du terroir ont ainsi presté pour faire éloge au Rdpc.
Innocent D.H
Les élections régionales au Cameroun sont tout aussi attendues par les partis politiques comme les élections législatives et municipales. Avec le dépôt du projet de loi N°1046 déposé au Parlement portant modification du Code électoral, on a compris que lesdites élections sont une certitude. Cependant on note déjà des sons discordants autour de celles-ci. Car à peine le projet de loi déposé, que les partis politiques de l’opposition montent déjà au créneau pour faire des dénonciations. C’est le cas du Social democratic front (Sdf).
« Organiser les élections régionales alors que le mandat des conseillers municipaux tire déjà à expiration est anti républicain », fait savoir Jean Robert Waffo le ministre chargé de l’information et des médias au sein du Shadow Cabinet du Sdf. « Au regard de la composition du collège électoral actuel, le Rdpc aura 100% de conseillers régionaux sur l’étendue du territoire, ce qui est anormal car, les partis politiques qui disposent des conseillers municipaux dans les Mairies ne seront pas représentées », ajoute Jean Robert Waffo.
Au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) du Pr Maurice Kamto, on déclare déjà ne pas pouvoir prendre part à ces élections en l’état des choses. «Le Mrc ne compte pas participer à cette élection puisque le jeu est faussé d’avance. Tous les chefs traditionnels sont dans le Rdpc. Les ¾ des conseillers sont du Rdpc. Nous attendons les législatives et les municipales. Pourquoi sauter ces élections pour organiser les régionales», affirme Christopher Ndong le secrétaire général du Mrc dans les colonnes du journal Le Jour N°2898.
Jean Robert Waffo en revenant à la charge pense qu’il faut qu’on intègre dans le projet de loi, une disposition qui modifie le scrutin actuel. «Passer du système majoritaire et proportionnel à un système proportionnel intégral. Si le mode de scrutin est maintenu, le Rdpc raflera tous les sièges et cela pourrait accentuer la crise dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Adamaoua», ajoute-t-il.
A titre informatif, il faut savoir la région est le second échelon de la décentralisation, institué par la Constitution du 18 janvier 1996 en son article 55, alinéas 1 et 2 qui disposent notamment que «les collectivités territoriales de la République sont les régions et les communes… Les collectivités territoriales décentralisées sont des personnes morales de droit public. Elles jouissent de l’autonomie administrative et financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux. Elles s’administrent librement par des conseils élus et dans les conditions fixées par la loi».
Liliane N.
Nkendong Mbamone Divine le directeur des Transports routiers de ce département ministériel parle de l’absence d’agrément ou bien d’agréments arrivés à expiration comme les principales causes des sanctions infligées à certaines compagnies dans toutes les régions du Cameroun.
Le ministère des Transports dirigé par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena veut éradiquer le phénomène du transport clandestin. C’est ça que se fonde le communiqué du Ministre rendu public le 21 mars annonçant la suspension de 88 agences de voyage. Approché par notre confrère Cameroon Tribune, Nkendong Mbamone Divine apporte des précisions sur les raisons ayant conduit à la suspension de ces agences.
« Un audit a été réalisé par les services techniques du ministère des Transports sur l’étendue du territoire national et, il s’est trouvé que certaines agences évoluaient en marge de la réglementation en vigueur, dans la mesure où elles exerçaient leurs activités soit sans aucun agrément, soit avec des agréments expirés. Il est important de mentionner que l’exercice de l’activité de transporteur routier interurbain de personnes est régi par des actes législatifs et réglementaires », explique Nkendong Mbamone Divine.
Poursuivant dans ses explications, le directeur des Transports routiers au ministère des Transports poursuit « en effet la procédure d’ouverture d’une agence nécessite que le requérant produise certaines pièces administratives exigées par la réglementation en vigueur, auxquels il joint sa licence de 2e catégorie. Ledit dossier est déposé au ministère des Transports pour étude. C’est au terme de cette étude que le Ministre peut lui délivrer l’autorisation d’ouverture provisoire, valable pour un an renouvelable.
Au cours de ce délai, le promoteur de l’agence est tenu d’installer conformément aux normes requises, un terminal de transport routier interurbain de voyageurs…Toutefois le délai accordé pour l’installation dudit terminal peut éventuellement être prorogé une fois si à l’échéance, les travaux y afférents et déjà engagés ont atteint un niveau de réalisation d’au moins 70%. Les agences contrevenantes sont suspendues jusqu’à la régularisation de leur situation administrative. Autrement dit, la régularisation d’une agence vaudra levée de sa suspension ».
La région dont les agences ont été le plus sanctionnées est celle du Centre. Soit 24 compagnies suspendues sur les 42 non conformes. On peut citer Super Confort Express, Fodem Voyages, Miss voyages, Le Doux Voyages, Horizons Nouveaux, Caravanes Voyages, Super Amigo et Satellite Expresse Voyages. La région du Littoral est deuxième avec 23 agences de voyage suspendues qui sont entre autres National Voyages, Avenir Express, Camarade Express, Cheri Cheri, Perseverence Express Voyage, Nde Arilines, Tresor Voyages. La région de l’Ouest compte 19 agences de voyage sanctionnées. Les régions du Nord-Ouest, du Nord, du Sud-Ouest, de l’Extrême-Nord, de l’Est et du Sud ont chacune six agences de voyages mises en cause.
Liliane N.
Réélu pour son quatrième mandat à la tête de l’Ordre des médecins du Cameroun vendredi dernier, le Dr Guy Sandjon entend poursuivre la lutte contre l’exercice illégal de la médecine dans son pays.
Le 22 mars 2019, le Dr Guy Sandjon a été reconduit à la tête de l’Ordre des médecins du Cameroun. Il a été élu au terme de l’Assemblée générale élective qui s’est déroulée dans la ville de Yaoundé. Le Dr Guy Sandjon a obtenu la majorité des voix. Soit 315 voix sur 432 votants avec 117 abstentions. Il a donc récolté un pourcentage de 73%. Pour son quatrième mandat, le président de l’Ordre des médecins du Cameroun entend mettre au rang de ses priorités, la lutte contre l’exercice clandestin de leur profession.
« Notre première priorité c’est la lutte contre l’exercice illégal de la médecine. On a atteint le seuil de l’intolérable et c’est alarmant. Il y a presque autant de formations sanitaires illégales au Cameroun que de formations légales. On parle d’environ 3500 ou 4000. La médecine illégale étant le fait d’exercer la médecine sans en avoir qualité. Nul ne peut exercer la médecine s’il n’est inscrit au tableau de l’Ordre. Les officines illégales sont le siège de la plupart de mauvaises pratiques et d’accidents qui nous reviennent.
Le nouveau ministre de la Santé publique veut assainir le milieu. Cela fait plusieurs années que nous nous battons pour ça et ce n’est pas facile. Il ne faut pas jeter la pierre à l’ancienne tutelle que nous avons accompagnée loyalement, nous avons fermé plusieurs structures mais, les gens avec la complicité de certains collaborateurs de la tutelle parviennent à les faire rouvrir. C’est tolérance zéro si on veut que ça marche», déclare le Dr Guy Sandjon dans les colonnes de notre confrère Mutations N°4821.
En plus de la lutte contre l’exercice illégal de la médecine au Cameroun, le Dr Guy Sandjon compte également se pencher sur la révision des textes de l’Ordre. « L’autre priorité est liée à la réforme des textes. La loi qui encadre le corps médical c’est la loi de 1980. A l’époque il n’y avait pas autant de médecins. Lorsque je prenais les rênes de cette institution, il y avait près de 4000 médecins inscrits au tableau de l’Ordre et aujourd’hui, le nombre a doublé », poursuit le président de l’Ordre national des médecins du Cameroun.
Liliane N.
Au Cameroun, environ 35.000 cas de tuberculose sont enregistrés chaque année et 40% des patients souffrant de cette maladie sont dépistés séropositifs. Le traitement contre cette maladie est gratuit depuis quelques années, malgré des ruptures récurrentes dans la livraison des médicaments.
A l’occasion de la célébration de la 26e édition de la Journée mondiale dédiée, le gouvernement a pris l’engagement d’éradiquer cette maladie qui continue de décimer les populations. « Il est temps d’en finir avec la tuberculose ». C’est la substance de l’allocution prononcée vendredi dernier à Yaoundé par le Pr Magloire Biwolé Sida au cours des assises relatives à la 26e édition de la Journée mondiale de la tuberculose.
Cette ferme résolution sied à la croisade qu’ont décidé de mener les pouvoirs publics contre cette maladie qui est, d’après les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « l’une des dix premières causes de mortalité dans le monde ».
Au point de représenter une menace réelle pour l’émancipation économique du pays. La tuberculose est un fléau qui a des conséquences dévastatrices sur les plans sanitaire, social et économique. Elle atteint surtout les adultes au moment où ils sont le plus productifs dans leur vie.
Puisque, sur les 23741 cas enregistrés en 2018, 95% sont des adultes et l’on a connu 6% de décès. La tuberculose «reste et demeure un problème majeur de santé publique et constitue un véritable frein au développement», a conclu le Professeur.
Pour définitivement tordre le coup à cette pandémie afin de la bouter hors du territoire national en particulier et du milieu de vie de l’Homme en général, le représentant de l’OMS, le docteur Phanuel Habimana a, au cours de ces travaux, invité à la mutualisation des efforts et des ressources.
Le gouvernement camerounais, quant à lui, requiert l’implication effective de toutes les parties prenantes. Notamment, du partenaire technique qu’est l’OMS et le public. Les pouvoirs publics n’ont pas cessé de mener une lutte âpre contre cette pandémie.
Par exemple, le traitement antituberculeux est effectivement gratuit depuis 2004 dans les 254 centres de diagnostic que compte le pays. Bien plus, en janvier 2016, l’Etat a décidé d’acquérir les médicaments de première ligne. Il s’agit d’un traitement de quatre antibiotiques qui s‘étale sur une période allant de 6 à 12 mois composé de : l’isoniazide, le rifampine, l’éthambutol et le pyrazinamide.
Il est prescrit pour être efficace et tuer complètement les bactéries. Par ailleurs, la mise en place des Centres de diagnostic et de traitement de la tuberculose dans les formations sanitaires est poursuivie.
Liliane N.
Le ministre de l’Administration territoriale a présidé vendredi dernier, une réunion sécuritaire dont il a indiquée être une prescription du Chef de l’Etat.
Le vendredi 22 mars 2019, Paul Atanga Nji autour du gouverneur Awa Fonka Augustine, les chefs militaires et les responsables de la sécurité de cette partie du Cameroun, a procédé à une évaluation de l’état sécuritaire de la région de l’Ouest. Il faut souligner que trois départements de ladite région à savoir le Noun, les Bamboutos et la Menoua sont depuis un temps pris pour cible par les groupes armés qui réclament la sécession du Cameroun et qui sont établis dans les régions anglophones notamment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il a donc été question pour le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) de mesurer l’ampleur des dégâts des attaques de ces groupes armés. Et surtout prendre les mesures qui s’imposent.
En s’adressant à la presse au terme de ladite réunion, Paul Atanga Nji a souligné que l’Ouest est calme et les Forces de maintien de l’Ordre parviennent à maîtriser les incursions desdits groupes armés. Toutefois le Minat a recommandé la vigilance parce que l’Ouest ne doit pas du tout servir de base arrière aux sécessionnistes. Pour ce qui est des mesures urgentes, il a été évoqué la mise sur pied des mécanismes qui vont contribuer à contenir les menaces des groupes armés. Paul Atanga Nji a indiqué compter également sur la collaboration des populations. Il a par ailleurs rappelé la présence du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration créé par le Président de la République. Ledit Comité a pour but d’accueillir tous les ex-combattants de la nation et favoriser leur insertion sociale.
Pour parler à titre de rappel, d’une des incursions des groupes armés dans la région de l’Ouest, on peut évoquer celle qui a eu lieu le dimanche 17 mars 2019 dans la localité de de Fongo–Ndeng. Les sécessionnistes voulaient assiéger la résidence militaire logée dans ladite localité. Partis nuitamment du département du Lebialem dans la Région du Sud-ouest, ils voulaient à tout prix s’emparer de la caserne militaire de Fongo–Ndeng. Il convient de préciser que celle-ci a été créée pour barrer, empêcher les intrusions récurrentes des sécessionnistes dans ce village.
Les sécessionnistes ayant demandé aux militaires endormis de se rendre, ont pris d’assaut la résidence. Cependant les militaires ont refusé d’obtempérer et ont riposté. Après près de deux heures d’échange de tirs de feu, un des assaillants va perdre la vie. Les autres assaillants ont fini par prendre la poudre d’escampette.
Liliane N.
Dans son numéro du 24 mars 2019, CK Magazine est allé la rencontre de l’une figure marquante du domaine des médias au Cameroun : Madame Adèle Mballa. A CK magazine, Adèle Mballa, actuelle directrice de la Communication à la CRTV et célèbre présentatrice du 20h30, a livré sans détours différents aspects de sa vie.
Un entretien intéressant que nous vous invitons à lire ici.
Vous êtes depuis des décennies un visage incontournable du domaine du journalisme au Cameroun. Adèle Mbala, un nom qu’on ne présente plus. Comment se sont fait vos débuts dans le journalisme ?parlez-nous de votre parcours à la CRTV.
Après un diplôme en Relations internationales à Paris et l’ESJ de Lille, j’arrive à la CRTV en janvier 1990, sous la direction générale du Pr Gervais Mendo Ze. Je serai tour à tour Chef de Service, Chef de Département, Directeur du Centre de Formation De la CRTV, Chef de la station régionale CRTV Centre, directeur de l'information TV, puis aujourd'hui Chef de Division de la Communication. Parallèlement à ces fonctions, j'ai assuré la présentation de plusieurs programmes tels Actualités Hebdo, dimanche Midi à la radio, le journal parlé et télévisé. De Mendo Ze à Charles Ndongo, je dirais que ce n’est que le fruit du travail. Il faut résolument travailler, s’atteler à accomplir sa tâche avec dévouement et autant de perfection que possible. Et ce, quelle que soit la nocivité et l'agressivité de l'environnement.
C’est en 1990 que vous rejoignez la CRTV d’abord en tant qu’animatrice, puis présentatrice de l’émission actualité Hebdo. Vous aviez alors 25 ans. A cet âge et à cette époque en tant que femme, qu’est-ce qui vous a permis de vous démarquer ?
Je voudrais d’abord corriger si vous me le permettez Daniel ; je ne saurais être animatrice à un moment donné de ma carrière je suis journaliste formée comme tel donc même quand je vais faire un talk-show ce sera toujours une journaliste qui fera un talk-show pas une animatrice. C’est peut-être tout cela qui me démarque et qui m’a toujours caractérisé jusqu’aujourd’hui. C’est-à-dire ; la conscience de ce que je suis, la volonté de véritablement acquérir toutes les compétences et toutes les qualités nécessaires pour être ce que je suis. Je crois que la compétence dans quelque environnement que ce soit, quel que soit l’hostilité, de cet environnement, la compétence vous démarquera toujours, et j’ai toujours essayé d’y travailler et essayer d’acquérir autant que faire se peut les connaissances et compétences nécessaires pour l’exercice de mon métier.
Il est évident que vous avez fait toute votre carrière à la CRTV. Pourquoi ? Avez-eu besoin d’un parrain comme c’est souvent le cas pour y demeurer alors que beaucoup sont partis ?
C’est vrai que nombreux de mes collègues sont parties de la CRTV parfois à la fleur de l'âge, pour chercher bonheur ailleurs. Il faut avouer que j'ai également été tentée d'aller voir ailleurs. J'ai par exemple passé haut la main, en première position, le concours pour le recrutement d'un Chef de Division de la Communication à la Société Nationale des Hydrocarbures SNH...mais un ainé m'a vite découragée. Puis à la réflexion j'ai réalisé que je devais m'en tenir à l'appel et à la volonté de Dieu pour moi. L'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs. Je n'ai eu aucun parrain. Je n'en ai jamais eu. Depuis ma jeunesse j'ai trimé et travaillé. Je suis née de nouveau en classe de seconde au Lycée. Et depuis lors j'ai compris que j'aurais beaucoup de mal à intégrer le monde et ses manipulations. Si je devais parler d’un inspirateur je dirai mon grand frère Journaliste qui m'a donné envie de découvrir ce métier dont il était si fier. Il l'est toujours autant à la retraite. Puis certains aînés ont pris le relais. Tel que l'actuel Directeur Général de la CRTV M. Charles Ndongo.
Vous avez été à plusieurs postes de responsabilité au sein de la maison CRTV. L’un des plus remarquables, votre passage au CFPA. Quel souvenir gardez-vous de cela quand on sait que vous l’avez rejoint à un moment où il avait grave besoin de renouvellement ?
De mon passage au CFPA, Le Centre de Formation Professionnelle de l'audiovisuel de la CRTV, je garde un excellent souvenir. D'abord parce que je n'y suis pas nommée mais j'y accède à travers un concours lancé par le DG d'alors Amadou Vamoulke. Je commençais à stagner à Mballa 2 et j'avais besoin d'autres expériences. J'ai postulé et passé le concours sous l'évaluation de l'ISMP, l'institut Supérieur de Management Public. C'était d'autant plus exaltant que le CFPA est considéré comme le ghetto de la CRTV. J'ai aimé ce chantier : réécrire les Statuts des enseignants, renouveler la Convention de Tutorat entre le Ministère de l'Emploi et de la formation Professionnelle et la CRTV et surtout faire accéder et admettre le CFPA au sein du très select CILECT, le Centre International de Liaison des Écoles de Cinéma et de Télévision qui rassemble la crème des grandes écoles du monde dans ce domaine, depuis les écoles affiliées à Hollywood (USA ) jusqu'à la filière de Bollywood (Bombay en Inde) en passant par Nollywood au Nigeria. L'admission s'est faite à Barcelone en Espagne et a propulsé le Centre à un niveau International. Puis il y'a eu la création des nouvelles filières en Infographie, en journalisme et animation. En tout, j’ai aimé aider les jeunes à se frayer un chemin dans la vie.
Votre carrière n’a pas été qu’un long fleuve tranquille. Vous êtes passée il y a quelques années par un scandale qu’on a surnommé « La bourde d’Adèle Mbala ». Qu’est-ce qui s’est réellement passé ? Et comment avez-vous réussi à être maintenue au 20 :30 malgré cet incident ?
Vous vous rappelez que ce jour-là de la formation du premier gouvernement Louis Philippe, toutes les chaînes de radio et de télévision se sont affolées dans tous les sens. On ne cessait de l’annoncer et de l'annuler. J’achève la rédaction du journal pour me rendre à la cabine de maquillage. Je suis rattrapée par le journaliste qui m’assiste. C’est lui qui m’informe verbalement de la formation du gouvernement. Comme Directeur de l’information, je l’interroge sur la source de cette information de dernière minute hors menu « je la tiens de TF1 » me répond-il. Je me sens alors rassurée. Le journal a commencé plus d’une vingtaine de minute, on s’achemine vers sa fin. Je reçois soudainement une note du proof Reader. Il s’agit de la composition du gouvernement formé par Eduard Philippe. La note qui ne figure pas dans le conducteur initial du journaliste rédigée à la main. Je la lis en l’état actuel tel que je la reçois, sans rien omettre du contenu. Je découvre la composition dudit gouvernement en même temps que je livre l’information. Après le journal je reçois un appel du Directeur Général qui m’informe du caractère erroné de l’information diffusée. Ensuite je reçois un SMS du journaliste qui confirme l’erreur en s’excusant d’avoir été fourvoyé par les supputations qui circulent sur les réseaux sociaux. Avec du recul, je crois que le journaliste qui m’assiste ce jour-là s'est un peu emmêlé les pinceaux et m'a écrit une note sur l'une des supputations qui étaient en cours dans les réseaux sociaux. Alors comment je reste au 20h30 ? Il faut dire qu'au fil des jours, cette affaire s'avère être une tempête dans un verre d'eau : ni l'ambassade de France, ni les Gouvernements français ou camerounais ne s'en émeuvent. Rien. Contrairement à l'affaire d’Actualités Hebdo aujourd'hui. J'étais en direct. Ce programme est enregistré.
Cela fait plusieurs mois qu’on ne vous voit plus présenter le 20h30. Doit-on penser que vous préparez déjà votre retraite ? Songez-vous à faire autre chose après cela ? Une carrière dans la politique peut-être ?
Je n'ai aucunement l’intention de demander quelque rallonge pour ma retraite. J’attends ce moment avec impatience pour un repos bien mérité après 37 années de bons et loyaux services. Est-ce que je compte me lancer dans la politique ? En ai-je des ambitions ? Pourquoi pas. Si telle est la voie de Dieu pour moi à ce moment-là. Je suis prête à servir ma Nation à tous les niveaux. En attendant, je me consacre à mon travaille en tant que Directeur de la communication à la CRTV Mballa 2.
En ce mois de la femme, quel regard Portez-vous sur la condition de la femme camerounaise aujourd'hui ?
Je voudrais d’abord dire qu’en tant que femme chrétienne née de nouveau, quand je dis que je milite contre les inégalités entre les sexes au Cameroun, il ne s’agit pas de revenir au livre de la genèse pour dire que l’homme est créé supérieur à la femme, que je ne fais en réalité qu’une simple côte de l’homme. Cela n’a rien à voir ici. Ce qui a à voir c’est les inégalités dans le sens juridique de ce terme. Ce sont les inégalités dans le sens du droit. C’est-à-dire que si le Seigneur nous a donc créé tous égaux, quel que soit la partie dont je suis tirée sur l’homme, je suis FILS de Dieu, je ne suis pas fille de Dieu. D'ailleurs dans le Seigneur il n’y a pas de fils il n’y a pas de fille. Il y a des fils quel que soit le sexe. Donc je suis en tant que femme ; fils de Dieu, je suis donc créé à égale condition que mon frère en face. Cela veut dire que ce qui me motive dans cette saison de célébration de la journée internationale de la femme, c’est d’abord cette sensation et cette impression que les inégalités d’années en années sont allées grandissantes dans certains domaines notamment en ce qui concerne la vie privée de la femme au Cameroun. Pour ce qui est de la vie publique, le Président de la République S.E Paul Biya, et le gouvernement du Cameroun ont ratifié la plupart des textes sinon tous d’ailleurs, jusqu'au protocole de Maputo et tous les autres qui protègent la femme camerounaise et le Président de la République a à cœur la promotion de la femme. Tout un ministère a toujours été sous son magistère dédié à la protection de la femme. Et la femme camerounaise dans ce contexte a évolué d’années en années en prenant plus de pouvoir, prenant plus d’espace, occupant de plus en plus des postes visibles dans tous les domaines, que ce soit dans l’armée qui était quand même un domaine réservé. C’est vrai on n’a pas de femme Général d’armée jusqu'aujourd’hui mais elles sont une dizaine de femmes colonels, on a déjà une femme préfet, on a des femmes dans le commandement territorial, sans compter les autres départements ministériels et des directions générales dans ce pays. L’Assemblée Nationale, le Sénat sont en train d’accroître les effectifs féminins. Donc sur le plan de la vie publique il y a eu une grande évolution, d’années en années la femme a énormément évolué. Mais sur le plan de la vie privée, c’est-à-dire que quand j’ai quitté la sphère publique, toute Directeur Général que je suis, l’homme que j’ai en face de moi qui est peut-être mon mari ou mon frère, n’a jamais vraiment intégré l’idée que je puisse être un être humain avec des droits, avec une certaine capacité à exister et à créer une réalité qui est la mienne et c’est là qu’il y a un problème. Parce que dans cette sphère privée ce qui se passe dans les foyers ; la femme battue, ce qui se passe dans les familles, au niveau de l’héritage, au niveau des rites du veuvage, ce sont des choses qui aujourd'hui annihilent totalement ce que la femme représente par ailleurs dans la sphère publique. Qui humilie et ridiculise aujourd'hui la femme. Et c’est là où moi j’ai un problème. C’est pourquoi je dis que la bataille de la camerounaise n’a même pas commencé dans cette sphère privée. Il y a encore énormément de choses à faire, parce qu’une jeune femme qui arrive dans un commissariat aujourd'hui et qui dit ; « mon copain m’a battu »" ou bien « mon mari m’a tapé dessus », il n’y a personne pour l’écouter, pour prendre ce cas de traumatisme extrême, physique moral en charge. Il n’y a pas de structure pour considérer cette blessure. D'ailleurs, on dit « elle a tort forcément elle a dû faire quelque chose et puis écoutez ; vous êtes dans vos appartements c’est votre problème. » Si votre mari vous tape dans la rue et qu’il crie « non, non écoutez c’est ma femme », tous les passants vont passer outre de l’autre côté de la rue personne ne va s’arrêter pour porter secours à cette pauvre femme qui est battue à mort parfois. C’est ça notre société aujourd'hui. Donc il y a deux poids deux mesures ; oui il y des évolutions mais dans l’espace de la vie privée de la femme camerounaise aujourd’hui elle reste chosifiée moi ça c’est ma révolte. C’est pour ça que je marche le huit mars, c’est pour ça que je parle le huit mars, c’est pour ça que je dis stop aux violences faites à la femme camerounaise. A l’occasion de ce huit mars et au-delà de tous les huit mars.
Vous êtes un modèle pour plusieurs femmes, les jeunes en particulier. Quelle a été votre leitmotiv durant toute votre carrière ?
Je crois que très tôt, premièrement j’ai rencontré le Seigneur. Ça m’a sauvé littéralement la vie de connaître Dieu. Je n’aurais jamais pu résister à toutes les violences et à toute l’animosité que j’ai vécu personnellement que ce soit à l’intérieur de ma cellule familiale ou dans la société si je n’avais pas eu Christ dans ma vie. Je crois que c’est un atout extraordinaire pour la jeunesse aujourd’hui. La jeune fille, le jeune homme qui veut vivre sa vie et en faire un succès doit prendre le mode d’emploi de cette vie. On n’arrive sur terre par un cheminement et c’est Dieu qui est le maître de la vie. C’est Lui seul je crois qui Est la clé qui peut ouvrir la porte de tous les succès. Si on n’a pas Dieu, je me demande comment on peut vivre. C’est comme de prendre un médicament sans lire la notice. C’est comme d’acheter une voiture et commencer à vouloir la conduire sans du tout lire tout le mode d’emploi. Donc la clé c’est d’abord de connaître Dieu et puis il vous déroule au fur et à mesure ce qui doit être votre destinée, ce qui doit être votre parcours. Et fatalement il vous évite, Il m’a évité à moi tous les écuelles. Et si je suis vivante même physiquement aujourd'hui, Il m’a énormément protégé et préservé. Ensuite le travail, parce que Dieu ne viendra jamais faire à votre place ce que vous devez faire. Il faut bosser, il faut travailler. Et ce n’est pas de faire semblant d’aller à l’école pour avoir des diplômes. C’est de connaître. La Bible dit « Mon Peuple périt faute de connaissance. » et ce n’est pas la connaissance de la parole de Dieu seule qui libère, c’est la connaissance de la vie, ce que vous ne connaissez pas, c’est votre limite. Si vous ne connaissez pas comment on fait, vous aujourd’hui qui êtes si numérisés, digitalisés, si vous n’avez pas une application, et si vous avez même un téléphone 4G et que vous ne connaissez pas ces applications, vous êtes un peu limités. Donc la connaissance libère, il faut savoir, il faut connaître. Il faut chercher. Il faut aller à l’école pour connaître et pour avoir l’autre manuelle de la vie. Le manuel c’est Dieu qui le donne et puis il y a l’autre manuel pour la vie pratique d’aujourd’hui qui est l’académie, la connaissance. Je crois que ces deux pôles m’ont soutenu et m’ont aidé à avancer et à être aujourd’hui peut-être ce que vous appelez un modèle qui me semble excessif. Mais d’être à même de dire une ou deux choses à la génération actuelle ; faites attention à vous, marchez à l’ombre, ne croyez pas ce que vous voyez parce que ce n’est pas la vérité, c’est la réalité mais ce n’est pas la vérité. La vérité c’est Christ. Il dit je suis le chemin, la vérité et la vie. Et c’est là que la vie commence quand on rencontre Christ. Et c’est là le manuel, le vrai mode
Source : CK Magazine. CK magazine est en téléchargement gratuit à l’adresse : www.ckoment.com
Selon spécialiste en charge du planning familial au Centre de promotion de la femme de Garoua, c’est la pilule-injection qui a battu le record dans la période allant de janvier à février 2019 dans ce centre hospitalier. L’utilisation des contraceptifs se remarque dans toutes les couches sociales. Mais les femmes dites lettrées sont les plus intéressées.
« Avant j’utilisais les préservatifs, puis une fois, pendant la campagne de sensibilisation sur les différentes méthodes de contraception, je me suis dit puisque c’est distribué gratuitement, pourquoi ne pas essayer les implants ? Et donc j’ai opté pour les implants après deux ans je me suis rendu au centre de la promotion de la femme de Garoua où je les ai retirés, parce que mon mari réclamait un nouveau bébé. Après la naissance de mon enfant, j’ai recommencé à prendre le contraceptif injectable, jusqu’à ce jour. C’est de commun accord avec mon époux que j’utilise ces contraceptifs », explique Mme Célestine.
Les méthodes de barrière, injectable, chirurgicales, naturelles, des implants, des DIU ou stérilet… voilà l’essentiel des méthodes de contraception promues au Centre de promotion de la Femme de Garoua. Selon Hélène Limangna, agent de santé dans ce centre, toutes ces méthodes de contraception modernes offrent une excellente protection contre les grossesses non désirées excepté la méthode de barrière qui protège en plus contre les maladies sexuellement transmissibles (MST) et les infections sexuellement transmissibles (IST).
Tous ces contraceptifs sont efficaces et pourtant ils se diffèrent au niveau de leur popularité et de la demande. Les statistiques du centre de promotion de la femme de Garoua, pour la période de janvier à février 2019, montrent que 229 femmes ont utilisé contraceptifs. 2017 femmes ont utilisé la méthode injectable qui comporte le Depo Provera et la Sayana press. Selon, nos informations, la demande de la méthode injectable Sayana Press est tellement croissante sur le marché que les experts craignent que la Depo provera disparaisse. Quant à la méthode orale, il s’agit là des pilules et on peut avoir, entre autres le Mycrogynon ed Fe.
Il y a également la méthode des implants qui sont deux petits bâtonnets qu’on implante dans la peau au niveau d’un des bras. Ils ont une durée de validité variant de trois à cinq ans selon le choix du patient. Le DIU (Dispositif intra utérine) ou stérilet est un contraceptif qu’on place de manière technique dans l’utérus de la femme. Les stérilets, ont une durée de validité plus longue que toutes les autres méthodes. Ils peuvent avoir une durée allant à plus de dix ans.
Pour ce qui est des méthodes chirurgicales, la particularité c’est qu’il n’y a pas de possibilité de renoncer ensuite pour éventuellement enfanter. Les demandes sont très limitées pour cette méthode, les patients ne le font qu’en cas de problème de santé grave.
Félix Swaboka