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vendredi, 05 février 2021 10:27

Décision de justice : Mamadou Mota est libre

Accolades, grande manifestation de joie, cris de victoire sont entre autres démonstrations de plaisir qui ont été remarqué très tard cette nuit, lorsque le premier vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, vêtu d’un costume sombre a vu et entendu les barrières de la prison centrale de Kondengui se refermer derrière lui.   

 

A ses côtés, Me Emmanuel Simh et quelques autres camarades de parti qui ont tenu à être présent afin d’accueillir celui qui a reçu son bulletin de levée d’écrou ce Jeudi, au terme d’une audience qui avait pour cadre le tribunal de Première Instance d’Ekounou.  

Quelques instants après avoir respiré l’air de la liberté, Mamadou Mota s’est rendu auprès des dizaines de militants et autres hommes de média, qui ont fait le pied de gru devant les portes de la maison d’arrêt.

Ils y étaient présents depuis le début de la soirée et, résolus à rester sur place jusqu’au lever du jour, si cela s’avère nécessaire, afin de célébrer l’homme qui, de leur point de vue, est un « héros ». Ils ont tenu parole.

Autre moment de grande célébration, avant le départ pour un premier arrêt dans les locaux qui abritent le cabinet de Me Meli à Elig Essono.

Le cortège s’est ensuite ébranlé vers Santa Barbara, quartier de résidence de Maurice Kamto qui est le leader de la formation politique à laquelle appartient Mamadou Mota. 

Abondante activité épistolaire

Alors qu’il purgeait sa peine, Mamadou Mota n’a jamais manqué l’occasion de donner son point de vue par rapport à l’actualité, notamment les « marches pacifiques » du Mrc, les élections locales, les quotas pendant les concours à l’Enam etc. Son engagement politique, son attachement envers le leader de son parti politique, ses convictions idéologiques ont toujours été présents à travers ses messages.   

Réduction de peine

C’est le 29 Octobre 2020 que Mamadou Mota a vu sa peine réduite. Initialement condamné à deux (2) ans de prison ferme, il a finalement été disculpé des faits de vols, de destruction en groupe, de tentative d'évasion, de blessures sur détenus.  

Des faits qui avaient été retenus contre lui, l’on s’en souvient, au lendemain de la mutinerie qui avait eu pour cadre l’enceinte de la prison principale de Kondengui.  

D’autres prisonniers avaient bénéficié de cette remise de peine

A l’instar de  Mancho Bibixy, Félix Ngalim et Thomas Tassa qui sont passés de 03 ans à 16 et 18 mois de prison ferme.

Cent soixante deux (162) autres personnes, dont des détenus de la crise anglophone, poursuivis dans le cadre de la même procédure, se sont vues allégés de quatre (4) chefs d'accusation. Certaines, selon certaines indiscrétions ont-elles aussi été élargies.  

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun dément la rumeur selon laquelle, son parti politique a constitué un collège d’avocats pour défendre Ernest Obama en détention au Secrétariat d’Etat à la Défense, depuis jeudi dernier, sur plainte de son ex patron Jean-Pierre Amougou Belinga.

 

Même si Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a condamné les conditions de l’interpellation d’Ernest Obama, le parti n’a pas envoyé ses avocats défendre ce dernier. Me Emmanuel Simh joint par Cameroon info net, dément cette rumeur qui a  circulé sur la toile. A sa connaissance Kamto n’a pas ordonné une telle initiative et le mis en cause lui-même n’a pas eu recours à leur service. «Je ne sais pas qui a été véhiculé cette nouvelle. Je n’ai pas été contacté par monsieur Obama pour sa défense. A ma connaissance, le président Kamto n’a envoyé personne, à moins qu’il l’ait fait et que je ne sois pas au courant», a-t-il déclaré.

Me Emmnanuel Simh fait tout de même savoir qu’il a déjà porté la défense d’Ernest Obama, dans le cadre d’un dossier contre Tombi A Roko, qui fut à une époque, le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

« J’ai défendu monsieur Obama Ernest dans un dossier contre Tombi à Roko, qui était à l’époque Secrétaire général de la Fédération Camerounaise de Football (…) Il venait à mon cabinet tous les jours. Maintenant, il a décidé de ne pas m’inviter à sa chaîne de télévision, c’est son choix. Et je pense que ça n’était pas sa volonté à lui. Donc, je n’ai aucun souci personnel avec monsieur Obama, dont j’ai été le conseil dans une affaire autrement compliqué », a-t-il ajouté.

Revenant sur la nouvelle affaire d’Obama, Me Emmanuel Simh trouve que les conditions de son arrestation sont absolument inadmissibles. « Il est un personnage connu, il a un domicile à Yaoundé. S’il y a des griefs contre lui, le plus simple, aurait été qu’on lui envoie une convocation, et qu’il défère dignement à cette convocation. Et dans le cas, je suppose, qu’il ne vient pas, que le Procureur de la république lui envoie un mandat d’emmener. Comment comprendre qu’un homme soit à son lieu de service habituel, et qu’on mette une telle armada pour son arrestation, je trouve que c’est absolument intolérable, ces images. Je ne peux pas cautionner une telle violence. Nous sommes en train de bâtir un Etat de Droit, et on ne peut pas tolérer qu’on arrête des gens de cette façon », a déclaré Me Simh.

 

Liliane N.

 

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Par la voix de Me Emmanuel Simh le 3ème vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le parti politique de Maurice Kamto affirme que, celui-ci n’est pas actuellement interné à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale.

 

Depuis hier mardi 14 avril 2020, une rumeur qui annonce Maurice Kamto interné à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), circule sur la toile. D’après ladite rumeur, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) aurait été contaminé par le virus du Covid-19. Me Emmanuel Simh le 3ème vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), a fait un démenti. Il affirme qu’il n’en est rien de tel. Maurice Kamto va bien. “Bonjour ! Cette information est purement et simplement fausse, créée certainement dans le but de détourner  les camerounais des objectifs républicains du parti. Le président Kamto se porte bien !”, a-t-il répondu par tweet à un internaute qui a voulu en savoir plus.

A titre de rappel, depuis une semaine, Maurice Kamto, le Mrc et ses alliés sont lancés dans un nouveau jeu de ping pong avec Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). L’objet de la discorde cette fois-ci porte sur l’opération de collecte de fonds initiée par Kamto pour le Coronavirus. L’opération baptisée “Survie Cameroun” n’a pas reçu l’onction du gouvernement. 

Dans sa première sortie relative à cette affaire, le Minat indiquait que l’initiative est illégale. Il a cité la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 qui réglemente les appels à la générosité publique. « Les dispositions de ce texte interdisent formellement à tout individu et à toute organisation de quelque nature que ce soit de faire appel à la générosité publique sans au préalable avoir obtenu l’autorisation du ministre en charge de l’Administration territoriale », avait précisé Paul Atanga Nji dans un communiqué publié le mardi 07 avril 2020. 

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Le troisième-vice président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, pense que les camerounais croient en Maurice Kamto.

 

A écouter Me Emmanuel Simh, Maurice Kamto est aimé par le peuple camerounais. La preuve d’après le troisième vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) s’est vue le 1er février 2020 à Paris, au meeting organisé par Kamto. 

« Nous avons vu des Camerounais venus de tous les coins de l’Europe, en prenant eux-mêmes leurs billets d’avion, leurs billets de train et parfois leurs voitures pour arriver à Paris. Ils louaient des nuitées dans les hôtels, et devaient se nourrir sur place. Je dois dire que cette capacité des militants du MRC à aller vers leur leader impressionne tout le monde. Ils ne demandent pas de l’argent pour le faire. Ceux qui peuvent penser ou l’écrire que nous donnons de l’argent à nos militants peuvent bien se rendre compte que pour partir de Dublin pour venir à Paris pour trois jours, pour écouter Maurice Kamto, ce n’est pas le MRC qui peut donner de telles sommes d’argent. Non, il y avait à Paris, à la Place de la République, le monde que le monde entier a vu », déclare Me Emmanuel Simh au cours d’une interview accordée au journal Le Messager.

 

Me Simh fait remarquer que la foule n’était pas seulement en France, à Paris, elle a également été vue dans la ville de Douala, à l’arrivée de Maurice Kamto au pays, après sa tournée internationale.  

« Les gens sont venus à Douala et on approuvé à ceux qui disaient qu’on ne peut que faire les meetings à Paris, que nous pouvons, si on laissait au MRC la liberté de faire des meetings au Cameroun, qu’on ferait les meetings les plus grandioses. Pour une fois que nos militants n’ont pas été inquiétés, on a pu voir la foule qu’il y avait à Douala et le soir, quand il arrivait à Yaoundé également, le cortège qui partait de l’entrée de la ville de Yaoundé jusqu’à chez lui était constitué, aux yeux des témoins qui m’en ont rendu compte aujourd’hui, de centaines de voitures. Et chez lui encore à la maison, il y avait des milliers de personnes qui l’attendaient », ajoute Me Simh.

Le 3e vice-président du Mrc indique au passage, que ceux qui pensent que son parti est mort du fait de son boycott aux élections législatives et municipales, ont tort de croire à une pareille hypothèse. « Permettez-moi de dire mon étonnement de dire qu’un parti mort puisse réunir des milliers de personnes dans le monde entier. Si le président Kamto va demain en Asie, je peux vous dire qu’il y aura autant de monde. Il y a une grande joie pour nous de recevoir le président, de le voir à nouveau, de le voir en bonne santé, et nous sommes contents qu’il soit revenu parce que nous sommes prêts de repartir pour de nouvelles batailles », déclare-t-il.

 

Liliane N.

 

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Au cours d’une interview publiée ce Mercredi à nos confrères de « Le Messager », le 3ème vice président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun revient sur le séjour de son leader aux Etats – Unis et donne quelques informations liées au meeting du 1er Février prochain. Quelques extraits de cet entretien ...

 

        Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto, séjourne depuis environ 3 semaines. On l’a vu rencontrer des personnalités au rang de Tibor Nagy, Karen Bass et l’ancien secrétaire d’Etat américain et ambassadeur. Vous en tant que vice-président du Mrc, quelle est l’opportunité de telles rencontres ?

Je vais vous dire quelque chose de très simple. Cette question parfois laisse entendre que nous n’avons pas de raison d’aller parler avec les partenaires étrangers du Cameroun. Vous devez savoir que le Mrc a été créé pour demain, pouvoir gouverner et pour les gens qui sont en position de gouverner demain et qui aspirent à gouverner, il est normal que nous ayons des contacts au plus haut niveau avec des pays partenaires et amis du Cameroun ; cela se passe tout à fait dans te cadre des relations qu’il peut avoir entre deux pays.

Je vous signale par exemple, que lorsque l’ancien président de la France, François Hollande était venu au Cameroun, il m’avait reçu, il a reçu l’opposition. Parce qu’évidemment, les gens qui gouvernent dans les pays amis, doivent pouvoir commencer à parler logiquement avec ceux qui sont dans l’opposition et qui pourraient être demain aux affaires. Donc c’est une démarche absolument, régulière, nous devons parler avec les autorités étrangères pour échanger sur la situation au Cameroun, sur la situation dans le monde, sur la marche du monde, pas parce que nous voulons leur rendre compte de ce qui se passe chez nous, nous ne sommes pas une colonie.

Mais c’est un partenariat que nous voulons mettre en place dès maintenant et je pense que lorsque Mr Biya ou ses ministres rencontrent des gouvernants étrangers, personne n’y voit un inconvénient et lorsque c’est l’opposition qui le fait, parfois ça donne l’impression qu’on a besoin de leur appui pour que le pays qu’on appelle le Cameroun, puisse parvenir au changement. Ce n’est à personne d’autres, ni aux américains ni aux français, qu’à nous même camerounais, de nous battre pour qu’il y ait un réel changement dans la paix.

 

-         Parlant de sa tournée occidentale, il est également prévu dans son agenda un méga meeting le 1er février à Paris, Ledit meeting a été baptisé meeting de remerciements, on aimerait bien savoir qui remercie-t-on et pourquoi ?

Le Mrc dès sa création, avait mis comme l’un des piliers, un pacte de solidarité avec la diaspora camerounaise. Nous avons à l’étranger des camerounais, des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes, qui sont extrêmement talentueux. Je reviens de l’Allemagne il y a quelques jours. J’ai pu rencontrer en Allemagne, le président des ingénieurs camerounais là-bas. Et il m’a dit qu’il y a 10.000 ingénieurs camerounais en Allemagne dans tous les domaines. Près de 9.000 médecins camerounais en Allemagne seulement. Je ne parle pas de la France ni des Etats-Unis.

Le Mrc estime qu’une telle force ne peut pas être mise de côté ; il faut donc travailler de manière ferme, de manière continue avec cette richesse que nous avons à l’étranger au contraire de notre gouvernement qui continue à traiter notre diaspora comme des pestiférés.

Quand j’entends des injures qui souvent sortent de la bouche des autorités contre les camerounais qui vivent a l’étranger je dis, c’est quand même simplement démentiel. On ne peut pas avoir de tel talent et ne pas en profiter. Le Mrc a toujours eu ce pacte avec les camerounais qui vivent à l’étranger, qui sont très brillants, et nous avons le devoir d’aller à Paris et plus tard, à New York et au Canada pour remercier ces camerounais-là qui pendant la campagne présidentielle ont apporté tout leur soutien au président Kamto.

Tout le monde sait très bien que la diaspora camerounaise est acquise à presque 90% au changement et donc principalement au président Kamto. Donc il était temps qu’on fasse une telle tournée de remerciements. Mais également les remercier pour leur apport pendant la durée de l’incarcération du président, de ses alliés et des militants du Mrc ; la diaspora a joué un rôle essentiel dans la contribution quotidienne qu’elle a apportée pour qu’on puisse faire soigner, nourrir et aider les familles et même les détenus qui étaient dans les prisons du Cameroun suite aux marches blanches et pacifiques de janvier et juin 2019.

Il était également important d’aller échanger avec cette diaspora sur le plan 3 de la résistance qui est mise en marche aujourd'hui ; lui expliquer cette résistance, lui expliquer le boycott du Mrc des élections qui arrivent dans quelques jours, et la garder, elle la diaspora, mobilisée pour des nouveaux combats parce qu’en réalité aujourd’hui au Cameroun, il y aura le camp de ceux qui accompagneront Mr Biya dans sa mascarade électorale et le camp de ceux qui disent, on n’est pas d’accord de ce simulacre, de cette hypocrisie, qui a trop duré et qui attendent un vrai changement.

Donc aujourd'hui on a besoin de parler à ces camerounais-là, à nos frères et sœurs qui sont là-bas, à leur dire que quoiqu’il arrive, nous sommes ensemble, nous serons toujours ensemble. Et l’une des premières mesures si nous avions été au pouvoir en 2018 si notre victoire n’avait pas été volée, c’était précisément d’aller au Nord-ouest et au sud-ouest parler aux camerounais qui y sont et en même temps, prendre une nouvelle loi qui permette aux camerounais d’avoir la double nationalité.

Il n’y a pas de raison qu’un camerounais parce qu’il a un passeport français ou américain pour des raisons professionnelles souvent, soit écarté de son pays, ou alors moi j’ai vu la dernière fois, des camerounais s’aligner à (’Ambassade de la France pour revenir dans leur pays ; ce n’est pas tolérable. Donc l’une des choses que nous aurions pu faire, ça aurait été très rapidement cette absurdité et de permettre que les camerounais puissent aller et venir chez eux en toute confiance, investir, travailler ici et développer le pays.

 

-         S’agissant du boycott du Mrc des élections couplées du 09 février prochain, quelle est la position du Mrc par rapport à ces élections qui, jusqu’à présent, au sens des membres du gouvernement, vont avoir lieu sur toute l’étendue du territoire national malgré le fait que la crise s’enlise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ?

Je suis toujours étonné. Mais le mot est faible. Parfois bleffé par la capacité-du gouvernement du Cameroun à se mentir à lui-même. Le gouvernement se ment à lui-même. Il sait très bien que dans l’Extrême-nord avec boko haram à certains endroits et dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, le gouvernement du Cameroun n’a plus de présence là-bas. Les sous-préfets ont quitté leur poste. Tout le monde le sait.

A part les grands centres urbains, quelle est l’administration qui fonctionne normalement dans ces régions ? Est-ce qu’un préfet ou un sous-préfet peut encore aller faire une visite de prise de contact ou de travail dans sa zone de commandement ? Il est évident que c’est non. Donc lorsque l’Etat du Cameroun ne tient pas compte des positions dans une partie du territoire et nous fait croire que ces élections auront-lieu, moi je dis qu’il se ment à lui-même.

Mais on attend de voir. La dernière fois j’ai entendu le Cardinal Christian Tumi dire à la télévision que la situation s’améliorait mais qu’il n’est pas certain qu’on puisse y tenir une élection. Et c’est ça qui nous pousse au Mrc, à dire qu’on ne peut pas aller a une élection qui certainement ne peut pas avoir lieu sur une partie du territoire national.

On nous reproche tout le temps qu’on a été à la présidentielle ; mais tout le monde a vu que le taux de participation n’était que de 5% dans le Nord-ouest et 14% dans le Sud-ouest. Et ce ne sont que des fonctionnaires et des militaires qui avaient voté. Et notre ambition était de régler la crise anglophone. Avec les élections locales qui sont des élections de proximité, comment on va faire pour que les populations puissent voter alors qu’elles sont déjà toutes déplacées ?

Comment on va faire pour que les candidats aillent battre campagne dans une zone qui n’est plus tenu par le gouvernement ? Mais si ceux qui nous gouvernent aujourd’hui pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils savent faire de mieux c’est-à-dire de ta roublardise, qu’ils te fassent et on verra ce que ça va donner. Le 09 février n’est pas loin. L’histoire a l’avantage d’être toujours là. On prend une décision aujourd’hui, et quelques années après on saura qui avait raison...

 

N.R.M

 
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D'après des indiscrétions de certains membres du directoire du MRC, le parti est conscient que le décès brusque de Me Sylvain Souop est ni plus ni moins une attaque contre le parti. Et ils comptent bien le prouver. D'où la demande d’une autopsie en marge des démarches initiées par l’Ordre National des Médecins et les autres démembrements de l’administration.

 

C’est un coup dur pour le MRC. Au regard des procédures en cours, le départ brusque de Me Sylvain Souop est une grosse perte. Fort des soupçons qui entourent le départ de cet orfèvre du droit, le MRC s’inscrit dans une démarche qui consiste depuis quelques jours à rassembler le maximum de preuves pour montrer aux yeux du monde que le régime de BIYA est un régime « qui tue les camerounais valeureux ».

Dans la dernière sortie du collectif d’avocats que dirigeait Me Sylvain Souop, ils ont clairement laissé entendre que ce drame est consécutif à une faute médicale. Dans le procès-verbal de réunion lu par Me Emmanuel Simh, ils précisent : « Le Collectif des avocats occupants pour la défense des droits et libertés des dirigeants du MRC, des alliés, militants et sympathisants dans le cadre de la crise post-électorale de 2018 (…) a appris avec consternation, la brusque disparition de son coordonnateur, Me Sylvain SOUOP, avocat au Barreau du Cameroun, annoncée le 16 janvier 2020 à six (06) heures trente (30) minutes au Centre des Urgences de Yaoundé (CURY).

Reste cependant inquiet des circonstances troublantes qui entourent ce décès, lesquelles appellent des investigations sérieuses et approfondies pour clarifier la nature des soins et des actes médicaux qui lui ont été administrés dans ce Centre spécialisé en soins d’urgences, du samedi 11 janvier 2020 au jeudi 16 janvier 2020 à 6h30min, date et heure de son décès, mais aussi, à établir les responsabilités en cas de faute(s) ou erreur(s) médicale(s). (…) le Collectif prend désormais la dénomination de « Collectif Sylvain SOUOP » dans tous ses actes collectifs. »

Le Collectif Me Sylvain Souop se prépare à attaquer de manière individuelle dans toutes les juridictions compétentes, les différents acteurs impliqués dans la chaîne de soins adressés à Me Sylvain Souop. De même que le Centre de Urgences de Yaoundé et par conséquent l’Etat du Cameroun. Toutefois, avant que les joutes judiciaires autour de ce décès ne s’ouvrent, le MRC et les autres organismes qui vont se joindre à lui sont à l’écoute de la famille. La famille qui va décider du programme des obsèques de l’avocat.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Les mis en cause, qui demandaient une audience publique ont finalement été condamnés malgré leur absence lors du procès. La Cour d’appel du Centre a confirmé le rejet de la demande en libération immédiate de Maurice Kamto et six de ses co accusés.

 

« Nous avons insisté, la semaine dernière, que l’audience de notre client soit publique mais la justice a décidé de faire un procès derrière les portes. On ne pouvait pas venir assister à cette mise à mort aujourd'hui alors qu’on a voulu parler au Cameroun publiquement. Nous avons donc décidé que ni les avocats, ni nos clients ne viendraient valider cette procédure. Si nous étions venus, cela aurait donné l’impression aux yeux du monde entier qu’il y a eu un procès convenable», explique Me Emmanuel Simh.

Interrogé par rapport à la tenue ou non d’une audience publique en Habeas corpus, celui qui occupe le poste de 2ème  vice-président du mouvement pour la renaissance du Cameroun croit savoir  que rien ne peut justifier le refus du tribunal : « Aujourd’hui même [mardi, Ndlr], il y a eu des dossiers en Habeas corpus dans les salles d’audience. Moi j’ai fait des salles d’audience dans le cadre du dossier du Mrc. Les autres camarades ont été entendus en audience publique. Donc il y a un problème. La chambre de conseil c’est lorsqu'on veut protéger quelqu'un. Soit il y a un mineur, soit c’est un procès qui touche les mœurs… Mais lorsque des gens vous demandent de les juger en public, il n’y a aucune raison de les juger en privé ».

Les leaders de la formation politique de celui qui est arrivé deuxième, à l’issue  de la présidentielle du 7 Octobre 2018 avaient annoncé qu’ils feraient recours devant la Cour suprême, si le rejet de leur libération immédiate était confirmé. L’opportunité de la saisine de cette juridiction est actuellement en étude au Mrc. C’est dans cette logique que Maurice Kamto et ses alliés ont résolu le 09 Avril dernier, de rester dans leur cellule alors qu’ils étaient convoqués devant les juges de la Cour d’Appel du Centre.

Entre temps, l’actualité reste focalisée sur la marche annoncée dans les prochains jours, des militants et sympathisants de ce parti politique. Ceux qui adhèrent aux idéaux prônés par  Maurice Kamto semblent prendre un malin plaisir à défier et à bafouer l’autorité de l’Etat qui, par la voix du ministre de l’Administration Territoriale a émis des menaces, sur la base de certains articles de  loi.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Politique

L’annonce de cette autre marche du parti politique de Maurice Kamto a été faite par Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).

 

Me Emmanuel Simh a donné à Yaoundé, un point de presse pour parler des prévisions du Mrc. Le parti veut organiser une marche le 6 avril 2019. Le but de cette marche est de dénoncer le fait que le gouvernement veut organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique qui endeuille les familles. « Le Mrc dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales, s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques », a déclaré Emmanuel Simh.

Le 3e vice-président du Mrc a donc profité du point de presse, pour appeler les responsables du parti à se mobiliser pour cette marche. « Nous instruisons à tous les responsables des structures de base du Mrc, à déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Nous entendons mobiliser tous les camerounais pour revendiquer le respect des droits constitutionnels qui sont les nôtres », a-t-il déclaré.  

Lors du même point de presse, Emmanuel Simh a aussi fait mention des interdictions d’organisation de leurs activités en faisant remarquer que tel n’est pas le cas pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti politique au pouvoir. Pour Me Simh, les autorités et les Forces de l’ordre doivent avoir la même attitude avec le Rdpc. Emmanuel Simh a laissé entendre que « Monsieur Biya » a instauré au Cameroun, «un régime policier terreur ». Et c’est la raison pour laquelle les camerounais ont peur de se retrouver dans la rue pour manifester.

« On a reculé de 50 ans. Nous sommes entrés dans une dictature médiévale. Et ce n’est pas tolérable. Mais, il y a des gens courageux qui continuent de se battre… Il faut d’abord que nous puissions conquérir ces bastilles qui sont dans nos têtes, cette peur qui nous enferme, qui nous tient », a-t-il ajouté.

Toutefois Me Emmanuel Simh a tenu à faire une précision par rapport à la marche du 6 avril prochain. « Si le 06 avril prochain, on nous donne des récépissés de déclaration de manifestations, je peux vous dire qu’il y aura des millions de camerounais pour demander que leurs droits civiques et civils soient respectés. Mais si les autorités nous refusent les récépissés et que le 06 avril, on mobilise les Forces de l’ordre, il est évident que les gens ne sortiront pas parce qu’ils ont peur, parce qu’ils sont tétanisés par la peur », a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01