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Un crédit d’un montant de 100 millions de dollars US, soit plus de 55 milliards de FCFA a été approuvé en faveur du Cameroun, le 28 septembre dernier, par le Conseil d’administration de la Banque mondiale (BM). Selon un communiqué officiel de l’institution de Bretton Woods, ce financement permettra de « soutenir les efforts déployés par le Cameroun en faveur de l’inclusion numérique et de l’utilisation de solutions innovantes dans le secteur agricole » dans le pays.

Dans le communiqué rendu public par Abdoulaye Seck, le directeur des opérations pour le Cameroun de la BM explique : « La faible couverture du haut débit et son coût élevé freinent la transformation économique du Cameroun et limitent sa résilience à des chocs comme la Covid-19. Le projet viendra appuyer des réformes de la politique publique et de la réglementation (avec) un renforcement des capacités institutionnelles qui permettront d’améliorer l’accès au haut débit, mais aussi de stimuler la croissance et l’innovation, favoriser la concurrence et faciliter les investissements dans l’économie numérique et le secteur agricole ».

L'enveloppe est mise à la disposition du Cameroun dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique du pays. Elle permettra de connecter les bâtiments publics tels que les hôpitaux, les écoles et les administrations locales ; d’encourager l’entrepreneuriat numérique et soutenir les petits agriculteurs et les organisations de producteurs pour promouvoir l’adoption des innovations développées par les start-ups agricoles, fait savoir l'institution financière.

L'autre atout de ce crédit vente le bailleur de fonds, elle devrait permettre à travers la mise en œuvre de ces projets, de contribuer à terme, à l’accélération de la croissance économique dans le pays ; à une augmentation de la productivité et de la création des emplois, aussi bien dans les secteurs du numérique que de l’agriculture, apprend-on.

Innocent D H

Published in Finances

Dans une interview relayée par notre confrère actu cameroun , le Ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup) donne sa part de vérité sur l’utilisation faite des ordinateurs estampillés Paul Biya higher education vision (PBhev). Le Pr Jacques Fame Ndongo répond ainsi à ceux qui se sont hâtés d’émettre des accusations, selon lesquelles ces ordinateurs seraient entre les mains autres que les étudiants.

 

A la question de savoir, comment se porte le Projet E-national higher education network ? Le Minsup se veut sans équivoque. Le projet est initié par le Président de la République et financé par Eximbank China à hauteur de 75 milliards de FCFA dans le but d’accélérer la transformation numérique des universités camerounaises.

Il comprend six volets : « Le don de 500 000 ordinateurs portables aux étudiants camerounais et institutions publiques et privées d’enseignement supérieur ; la construction et l’équipement de 09 centres de développement du numérique universitaire, dont un pour chaque université d’Etat et pour l’université Inter-Etats Congo-Cameroun ; la mise en place du plan du Réseau national d’Interconnexion numérique des universités du Cameroun (RIC) ainsi que la construction et l’équipement du Centre national de gestion du RIC ; la construction et la réhabilitation des réseaux informatiques des campus principaux de huit universités d’Etat ; le développement du système informatique de gestion intégrée en réseau de l’enseignement supérieur au Cameroun (SIGIRES) et, sur financement camerounais (2,5 milliards par an) ; la fourniture par CAMTEL d’un accès à l’internet haut débit (9 gigabits) au RIC, au bénéfice des universités d’Etat ».

Bilan proprement dit

Le Pr Jacques Fame Ndongo fait savoir que le projet qui présente aujourd’hui un taux de mise en œuvre de 95% s’achèvera convenablement le 31 décembre 2020. Par rapport au bilan proprement dit de l’initiative lancée en 2014 par le Président de la République, le membre du Gouvernement précise : « Comme par enchantement, la crise actuelle liée à la pandémie du Covid-19 a permis de mettre en lumière la clairvoyance du Chef de l’Etat en ce qui concerne le développement du numérique universitaire dans notre pays. Grâce au projet présidentiel mis en œuvre dans les universités, celles-ci ont réussi à opérer une mutation rapide du mode d’enseignement présentiel au mode d’enseignement en ligne. On a donc pu se rendre compte en pratique, au-delà de toute spéculation théorique, que l’impact du projet « E-national higher education network » sur les étudiants, les enseignements et les établissements était déjà largement positif, avant la date de clôture du projet ».

Ordinateurs distribués

Sur le nombre exact d’ordinateurs distribués à ce jour, l’on apprend du Minesup : « A ce jour, tous les étudiants camerounais régulièrement inscrits dans les universités d’Etat, dans les établissements d’enseignement supérieur à statut particulier et dans les programmes de formation dûment habilités des Instituts privés d’enseignement supérieur au titre de l’année académique 2016-2017 et nouveaux inscrits des années académiques 2017-2018 et 2018-2019, conformément aux listes d’étudiants transmises au Minesup par ces institutions  ont reçu chacun un ordinateur portable PBhev. Le stock résiduel d’ordinateurs est en cours de distribution aux nouveaux étudiants des universités d’Etat de l’année académique 2019-2020. A la fin de cette opération qui s’achève le 31 décembre 2020, tous les 500 000 ordinateurs auront été distribués ».

Accusations récurrentes

S’agissant des accusations récurrentes selon lesquelles, ces ordinateurs se trouveraient entre les mains des fonctionnaires et les militaires qu’entre les mains des étudiants qui en sont les bénéficiaires de 1er rang, le Pr Jacques Fame Ndongo indique : « Les ordinateurs PBhev bénéficient d’une sécurité maximale de la Garde présidentielle qui jusqu’à ce jour n’a pas fait défaut, avant leur mise à la disposition des institutions universitaires pour distribution aux étudiants préalablement transmisses au Minesup. Ce processus se déroule jusqu’ici de fort belle manière. Je vous précise aussi que de nombreuses personnes déjà engagées dans la vie professionnelle parmi lesquels les agents publics, poursuivent leurs études dans des institutions universitaires publiques et privées et donc le statut d’étudiant qui en fait d’eux des bénéficiaires légitimes du don présidentiel ».

 

Innocent D H

 

Published in Education

Les responsables des deux institutions, accompagnés de leurs plus proches collaborateurs, ont signé une convention il y’a quelques heures, qui stipule que le football au Cameroun peut  intégrer l’outil informatique à travers ses différentes composantes

 

C’est Engelbert Mbarga, le directeur du département chargé des métiers liés au football, qui a été chargé, à l’entame de la cérémonie qui s’est déroulée dans la salle des conférences de l’Anafoot, de dévoiler le contenu de cette convention : « Les axes de la convention qui va désormais nous lier à l’IAI sont clairs. Il s’agit entre autres, de bénéficier de l’assistance technique de l’IAI à travers l’utilisation de la technologie numérique. Nous en aurons besoin dans notre travail quotidien, puisque cela va nous permettre de migrer vers la modernisation des méthodes de détection, de formation et de suivi de nos pensionnaires. L’outil informatique dont nous bénéficions désormais va être d’un apport important dans la formation des analystes vidéo, métier du football en plein essor ».

 

Le directeur du département chargé des métiers liés au football a ensuite révélé que « Le partenariat Anafoot – IAI va faciliter la reconversion des footballeurs à travers des formations aux métiers du numérique ».

 

Au cours de la signature de cette convention, Armand Claude Abanda a ouvert une autre brèche gratuite aux footballeurs en activité ou en retraite. « J’ai évoqué la possibilité de former grâce à la technologie israélienne les footballeurs camerounais pour l’installation des kits solaires et leur maintenance. Nous sommes à une ère nouvelle. Le président de la République a dit le 31 décembre dernier aux Camerounais qu’il fallait s’intéresser à l’économie numérique et aux énergies renouvelables. Je pense que c’est la voie de l’avenir et l’Anafoot sera vraiment high-tech dans ce sens », a précisé le représentant résident de l’IAI.

 

Une attitude que partage Carl Enow Ngachu, le directeur général de l’Anafoot qui n’a pas caché sa joie : « Je voudrais remercier le Représentant résidant de l’IAI pour la confiance qui a placée en nous par la signature ce partenariat. Nous ferons en sorte que nos structures décentralisées et même l’Académie nationale de football ait des outils modernes, avec le soutien de l’IAI-Cameroun. Nous pensons pouvoir non seulement former des anciens footballeurs et certains encore en activité, pour certains métiers liés au football grâce aux nouvelles technologies modernes. Vous ne pouvez rien faire aujourd’hui, si vous ne maîtrisez pas l’outil informatique. Au Cameroun, la référence, c’est l’IAI. C’est la raison pour laquelle nous sommes allés vers elle ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Les experts économiques estiment que le succès de ce bloc économique continental dépendra en grande partie de la technologie, des outils et des compétences numériques

 

L’ancienne ministre nigériane de la Technologie des communications, Dr Omobola Johnson, a dirigé lundi 25 mars la conférence annuelle Adebayo Adedeji à l’occasion de la Conférence des ministres qui se déroule à Marrakech.

Organisée en mémoire de l’universitaire nigérian Adebayo Adedeji – l’un des plus grands défenseurs de l’intégration régionale de l’Afrique – la conférence avait pour thème : La transformation numérique en Afrique : mythe médiatique ou réalité ? »

« Avons-nous suffisamment démontré que la technologie numérique pouvait transformer l’Afrique. Qu’est-ce qui nous retient ? », s’est interrogée Omobola Johnson devant les délégués et les experts participant à la Conférence des ministres des Finances et du développement économique de la CEA (Commission économique pour l’Afrique) (www.UNECA.org).

Alors que le Web fête ses 30 ans, son inventeur Tim Berners-Lee a récemment affirmé devant un public nigérian que le pays représentait à la fois le présent et l’avenir du Web, compte tenu de son impact sur la vie des Nigérians.

Adebayo Adedeji a été le troisième secrétaire exécutif de la CEA et celui qui est resté le plus longtemps à ce poste (1975-1991). Il est reconnu et admiré pour avoir préconisé en Afrique une nouvelle approche du commerce international et du développement économique. Il est également l’un des précurseurs de la Cedeao et ses idées font partie des fondements sur lesquels s’appuie la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC).

Aujourd'hui, les experts économiques estiment que le succès de ce bloc économique continental dépendra en grande partie de la technologie, des outils et des compétences numériques.

Omobola Johnson a raconté comment la technologie avait permis d’apporter des services à des personnes exclues jusqu'alors, mais a précisé qu’il restait de nombreux défis à surmonter.

« Tout d’abord, les coûts doivent diminuer : le continent souhaite atteindre l’objectif convenu internationalement selon lequel 1 gigaoctet de données ne doit pas coûter plus de 2 % du revenu mensuel national moyen. En Afrique, ce coût représente actuellement 8,76 % du revenu mensuel moyen, contre 3,5 % en Amérique latine et 1,54 % en Asie. Et, selon nos derniers chiffres, ce coût a augmenté l’an dernier », a-t-elle détaillé.

L’ancienne ministre a également averti que certaines mesures fiscales concernant les infrastructures numériques et des taxes sur l’usage, bien qu’attrayantes, pouvaient accroître le coût de la numérisation et diminuer son effet transformateur.

Elle a insisté sur la nécessité urgente de renforcer les infrastructures et le réseau de câbles optiques. Actuellement, la connexion entre Le Cap et Khartoum passe par Londres, New York, San Jose et Tokyo, et donc se réalise en 409 millisecondes, plus lentement qu’ailleurs. La plupart de nos connexions utilisent des câbles sous-marins passant par l’Europe ou d’autres destinations lointaines. « C’est au secteur privé de résoudre ce problème, mais il doit être soutenu et bénéficier d’incitations de l’État », a-t-elle précisé.

« Au vu de ces difficultés et de la taille trop limitée de nos start-up, on pourrait penser que cette transformation numérique relève davantage du mythe. Mais le nombre élevé de personnes qui possèdent ou ont accès à un téléphone a un réel impact », a-t-elle poursuivi. 

Elle a ajouté que de nombreuses sociétés utilisaient la technologie pour transformer leur secteur, de l’énergie à la santé en passant par l’agriculture. « Mais il reste beaucoup à faire. »

Elle a exhorté les gouvernements à apporter davantage de soutien et à définir une stratégie numérique à long terme. « Nous devons également créer de nouveaux mécanismes de financement pour permettre aux investisseurs en capital-risque d’emprunter à bas taux et permettre aux innovateurs de s’étendre. »

Elle a mentionné l’urgence à former des talents. Le continent pourrait devenir la réserve de talents numériques du monde, de même que la Chine est devenue l’usine du monde, grâce à une main-d’œuvre abondante et une politique ciblée.

Tawanda Sibanda, associé de la société de conseil internationale McKinsey, invité pour commenter sur le discours, est revenu sur les prévisions publiées, voici cinq ans, dans le rapport Lions Go Digital, afin d’évaluer les progrès accomplis. Depuis la publication du rapport, les résultats sont mitigés, a-t-il indiqué. Les analystes avaient estimé que la transformation numérique pourrait accroître le PIB de 8 % d’ici 2025 et générer un impact économique de 300 milliards $ dans les secteurs de la santé, de l’éducation, du détail, de l’agriculture et des services financiers. Bien que certains chiffres soient meilleurs que prévu – la pénétration du Smartphone par exemple –, la transformation numérique n’a pas donné les résultats macroéconomiques escomptés.

La part des personnes bancarisées, par exemple, est passée de 26 % à 33 %, une évolution bien trop faible en cinq ans.

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01